Saturday, January 5, 2013

Les définitions de Chaberlot

Série contre l'héliocentrisme de Chaberlot dans son premier livre: 1) Φιλολoγικά/Philologica : En lisant La Voie lactée par Chaberlot : en guise de Proesme, 2) Les définitions de Chaberlot, 3) Inégalité des mythes payens - ou prétendument tels, 4) Chemin des oiseaux migrateurs, 5) Roemer n'était pas Jésuite, 6) Wright, cosmologue héliocentrique de l'infini, 7) La cosmologie moderne, repose-t-elle sur spéculation non vérifiée ou non?, 8) La Statistique Stellaire de Herschel - a-t-elle refuté le géocentrisme?, 9) Dom Calmet et George Leo Haydock sur la louange des étoiles


D'abord une traduction: Mjölkvägen est suédois, ça n'est pas possible de le prendre tellement pour autre chose que la Voie lactée (on pourrait le prendre pour chemin de production et distribution du lait, quoique là on dirait plutôt mjölkens väg), mais ce n'est pas le mot courant pour la Voie lactée, celle-ci s'appelant Vintergatan - la Rue d'Hiver.

Bon, pour distance moyenne entre Terre et Soleil comme Unité Astronomique je n'ai aucune opposition à la distance donnée, elle est répérable par Trigonométrie. Notons que le bon mot est trigonométrie et non parallaxe. Par deux points distantes sur la Terre desquels la Lune est simultanément observée, idéalement deux observatoires sur l'Équateur dont la distance par l'intérieur de la Terre passe par le centre ou dont les distances par l'extérieur de l'Équateur sont égaux on peut trigonométriquement mesurer la distance vers la Lune. Ses phases donnent l'angle entre Terre et Soleil sur la Lune. Et l'angle entre Lune et Soleil est répérable sur la Terre, directement. Dans les deux cas, on à une distance connue et deux angles connues, ce qui suffit dans la Trigonométrie pour nous donner les autres grandeurs, l'angle distant et les distances vers ce coin là.

Pour année-lumière, avec réserve si Roemer a vraiement mesuré la vitesse de la lumière, au moins on peut utiliser le mot pour une distance définie d'après la supposition que la vitesse de la lumière est de 300.000 km/s.

Pour parsec, un peu plus de réserve, certes pas pour son usage comme égale à 3,6 a.l. 3,26 a.l. - aussi on peut utiliser le mot pour une distance définie d'après la supposition que les phénomènes appelés "parallaxes" le soient.

Si je l'appelle une supposition, alors, quoi d'autre pourrait elle être, la fameuse parallaxe, sinon une parallaxe, c'est à dire un mouvement apparent vu comme tel parce qu'observé par un observateur réellement en mouvement? Bien sûr, pour le géocentrique; un mouvement propre à l'étoile. Comme l'aberration annuelle des étoiles pourrait être une danse en rhythme avec le Soleil mais non pas en même étendue que cette ellipse annuelle qui entre 25 décembre et 24 juin a une axe de deux UA, alors également la si-dite parallaxe pourrait être une calibration de cette danse pour qu'elle ne soit pas prise pour ni aberration ni parallaxe d'étoiles se trouvant sur l'intérieur d'une sphère ou ellipsoïde céleste.

Mais les astronomes ont leurs astuces pour ne pas admettre le géocentrisme, comme de prendre cette danse comme une aberration par rélativité et de prendre la calibration comme une parallaxe. Et d'expliquer les différences comme dues à des distances fortement inégaux, donc abolissant la sphère céleste.

Pour les données d'avant Hipparcos, je propose une correction: seulement une centaine ou deux d'étoiles montraient ce que les astronomes admettent comme mouvement propre chez elles (en ne pas admettant ni les si-dites aberrations, ni les si-dites parallaxes comme mouvements propres aux étoiles), mais quelques dizaines de milliers montraient la parallaxe. Tel est le renseignemnt que j'ai eu par un livre d'astronomie de 1980. Cette information m'a capté, ainsi que le fait que ces mouvements propres admises avaient des angles supérieurs aux supposées parallaxes. C'est là que je me suis converti en géocentrique, la nuit avant le 24 août de 2001 qui était selon le calendrier romain la fête de St Bartholomée.

Donc, après Hipparcos qui nous fournit avec des observations plus exactes, étant un télescope dans l'espace, il y a beaucoup d'avantage de parallaxes (ou si-dites parallaxes) mesurées. Je viens d'apprendre beaucoup plus récemment que sur le catalogue en ligne d'Hipparcos, les deux plus grandes parallaxes sont des parallaxes négatives, c'est à dire ne pas s'ajoutant à l'aberration annuelle ou la si-dite, mais détractant de celle-ci.

Hans-Georg Lundahl
Bpi, Georges Pompidou
St Édouard
5-I-2013

PS: les astronomes classiques et médiévaux n'avaient pas comme préoccupation de modéliser ce qu'ils considéraient eux-mêmes comme le Système solaire. Et on ne définit pas "Géocentrisme" comme "théorie selon laquelle la Terre est centre du Système solaire" non plus. Selon le Géocentrisme, la Terre est centre de l'Univers entier. Selon Aristote, Ptolémée et Tychon Brahé. Seulement Tychon Brahé aurait pu parler de Système solaire, dans le sens qu'il trouvait que la Terre et la Lune étaient à l'intérieur d'un Système solaire dont elles ne font pas partie mais qui est lui-même à l'intérieur de la Sphère céleste. Pour les Géocentriques antérieurs à lui, la phrase Système solaire n'a pas de sens. Et il y a eu des Héliocentriques pour qui l'Univers et le Système solaire coincidaient aussi, qui n'utilisaient donc pas non plus le concept de Système solaire. Les autres parlaient de pluralité de mondes - ainsi Bruno - jusqu'à peut-être l'époque de Kepler ou Newton. Galilée ne parlait jamais de Système solaire, il était à une époque (mais pas sa vie durante) Héliocentrique plutôt que Téléiocentrique.

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