Friday, August 19, 2011

Les protestants continuent à mentir sur le catholicisme (à moins que le site soit trop récent ...

...pour les corrections venues des catholiques indignés d'être prises en compte, mais ça me semble peu probable)


Le premier qui a truqué une citation pour décrédibiliser celui qui disait la chose mal citée, c'est le serpent en Éden. Dieu avait menacée la mort le jour même que l'homme mangera du fruit interdit, le serpent citait (en forme dubitative, comme une question rhétorique) comme si c'était manger un quelconque fruit d'un quelconque arbre qui entrainerait la mort. Les protestants sont en train de traiter le Concile de Trente comme le serpent traitait le bon Dieu:

Elle maudit même officiellement tous ceux qui osent se confier en Christ seul pour leur salut: "Si quelqu'un dit que la foi qui justifie n'est rien d'autre que la confiance en la miséricorde divine, et que les péchés sont pardonnés grâce à Christ, ou que nous ne sommes justifiés que par la foi, qu'il soit maudit !" (Concile de Trente, session 6, canon 12).


source*

La citation est truquée, les mots en gras doivent être remplacées comme s'ensuit:

"Si quelqu'un dit que la foi qui justifie n'est rien d'autre que la confiance en la miséricorde divine, qui pardonne les péchés grâce à Christ, ou que nous ne sommes justifiés que par la foi, qu'il soit maudit !"

Ma source pour cette correction, en anglais, se trouve ici:

Canon 12.
If anyone says that justifying faith is nothing else than confidence in divine mercy,[117] which remits sins for Christ's sake, or that it is this confidence alone that justifies us, let him be anathema.


source

Les lettres en gras pour certains mots sont ajoutés par moi-même pour clarifier exactement ou la citation a été mauvaise.

Donc, la thèse condamné n'est nullement que les péchés sont pardonnés grâce au Christ, mais que ceci soit l'unique contenu de la foi justifiante. La thèse impliquée comme converse de la condamnée ne dit nullement qu'une œuvre purement humaine doive être ajoutée aux mérites du Christ pour que nos péchés soient pardonnées, mais que la foi sns laquelle il est impossible de plaire Dieu est autre chose que seulement la confiance dans le pardon de ses propres péchés.

Par contre, nous ne croyons pas que le baptême ou la messe soient des rites purement humains, au contraire nous croyons que les sacrements sont les moyens que Dieu a choisi pour nous communiquer les mérites du Christ. Et de même pour les autres cinq sacrements, car les sacrements que Dieu a institués en fondant son église sont sept: baptême, confirmation (ou chrismation), eucharistie (comme sacrifice et comme communion), pénitence, extrême onction, ordination (ou cheirotonie) - des soudiacres, diacres, prêtres et évêques - et, le dernier en contenu mais le premier en symbolisme, le mariage.

Car le mariage symbolise ce que l'eucharistie contient, l'union de Christ et son église. Le mariage contient en soi une sanctification des pouvoirs sexuels (blessés par le péché originel) et une préparation à la tâche des parents chrétiens.

Quand aux autres rites qui accompagnent l'essentiel de chaque sacrement, ils sont ajoutés pour mettre nos cœurs auprès de Dieu, exactement comme dans les assemblées des protestants on chante des hymnes ou lit de la Bible ou écoute une prêche avant ou après de par example communier. Mais les mots sont choisis pour être exacte par l'église qui est le pilier et le fondement de la vérité - chose qu'on ne puisse pas dire des assemblées protestantes.

Hans-Georg Lundahl
BpI Georges Pompidou, Paris
19-VIII-2011

*Trouvé via un site protestant qui met en garde contre les sectes (vigi-sectes.org) - où ils rangent aussi l'église catholique.

Sunday, August 7, 2011

À propos Jacques Serre

Dictionnaire Trévoux, t. 7, p. 1015:
- "Templier. s. m. Ordre Religieux & Militaire ... Templarius. ... et le prochain article:
- "Templiers, est aussi un nom d'Hérétiques du onzième siècle. Templarius. Ils s'élévèrent à Jérusalem l'an 1030 [ou an 1050 ou ... et c.], après la mort de Philippe Auguste. Cet article est signé Ployd.

Notons d'abord que les malfaits de ces hérétiques (dont déjà la chronologie semble douteuse, 1030 ou 1050 "après la mort de Philippe Auguste"!) dans cet article ne ressemblent pas aux malfaits attribués aux templiers lors du procès de 1311 et 1312 et les procès séculiers avant ou après. Notons ensuite que les jésuites qui ont compilé le Dictionnaire Trévoux soutenaient la culpabilité des templiers dans un raisonnément contre la thèse de meurtre justicier, dans le premier de ces articles. Vient ensuite un site - qui se veut templier! - qui prétend le suivant:

Mais Ordre d’église, ils ne pouvaient être jugés que selon le droit canon catholique. Raymond Lulle bon orientaliste de l’époque (il a écrit entre autre un des premiers traité Européen sur la cabale), va ressortir les agissements hérétiques d’une ancienne secte de la Palestine éteinte dès 1050 (PLYOD. Dictionnaire de Trévoux, la secte des Templarus). Ils crachaient sur la croix et enduisaient de la graisse de leurs morts leur idole. Voici l’origine des méfaits imputés à l’Ordre du Temple et l’origine du supposé Baphomet.

- Templarus pour Templarius. Et aussi Plyod pour Ployd.
- La méconnaissance du fait que Templarius et Templier sont Latin et Français pour le même mot, le même concepte ou - selon l'article signé Ployd - les mêmes deux conceptes.
- L'attribution aux supposés templarii secte hérétique du crachat sur la croix.

Voici trois fautes déjà dans le site d'un Jacques SERRE qui se prétend templier ou qualifié de porter leur parole. Je ne vous donne pas le lien, vous pouvez le retrouver à travers google si ça vous interesse.

Mais pire, le site attaque dans un historicisme romantisant qui m'aurait pu attrahir pendant mon adolescence (j'ai alors aussi eu une attraction vers le grandiose idéalisme des nazis, idéalisme imposé injustément aux gens ordinaires qui ne sont pas normalement appelés à se dépasser autrement que par les commandements et les sacrements qui nous donnent la volonté et la vie divines) l'inquisition et jusqu'à la mentalité de St Dominique de Guzmán:

La réforme Grégorienne laisse place avec Saint Dominique, à l’inquisition qui hélas n’est plus le vécu absolu d’un idéal catholique de sauver son âme, mais une crispation, un repli de l’idéologie catholique de la société, par perte d’idéal pour une gestion dogmatique de l’acquis catholique. La religion temporairement lors de l’inquisition redevient une Vierge noire possessive et cruelle.

Bon ...? Il veut que ça soit lu comme raisonnement personnel, pas comme endoctrinement, tant mieux alors, mais avec ça il ne peut pas empêcher d'autres catholiques à avoir d'autres raisonnements personnels plus fidèles à l'enseignement de l'église. Y compris le Concile de Vienne, auquel je donne un lien dans un message sur Lucrum cessans (canon 29 interdit l'usure)*:

http://www.piar.hu/councils/ecum15.htm

Sur son autre page il fait une gaffe qui aurait fait rougir un penseur cohérent comme Maurras ou de la Tour du Pin:

La Démocratie est la disparition : de l’identité donc du bonheur et de l’amour
de l’humilité donc de l’honnêteté
de la continuité donc de la sécurité
de la richesse donc du bien être
de l’unité donc de la puissance d’un pays.


L'humilité et honnêteté riment un peu mal avec l'identification entre richesse et bien-être. Entre pauvreté extrème et richesse il y a un bien-être plus humble. Mais la richesse est une chose qui ne manquera pas, démocratie ou pas. Ou voulait-il entendre "du pays"?

Et la disparaison des identités qui sont présupposés de l'amour n'est pas forcément une chose démocratique ou lié sans appel au gouvernement parlementaire. Sur cette page là il soutient aussi La fraternité de la tradition Française Saint Pie X. Les ayant soutenus moi-même, je ne veux pas être confondu avec Jacques Serre et sa pensée fumeuse. J'aimerais donc savoir que M. l'Abbé Beauvais ne soutient pas les affabulations de Jacques Serre, ni sa spiritualité exaltée. Et surtout qu'il ne la veule pas imposer à moi ou à d'autres fidèles qui en sont, à bon tître, réfractaires (si alors ils restent de tout à St Nicolas).

Hans-Georg Lundahl
BpI Georges Pompidou
Beaubourg Paris
Dimanche le 7 août 2011

* mon article, anglais, sur http://o-x.fr/p9ly