Sunday, January 31, 2010

St Brigid of Kildare was no pagan goddess

There are ethnologists who suggest the cult of St Brigid of Kildare was the cult of the Pagan goddess Brigid.

"With the coming of Christianity, the priestesses became nuns of the abbey said to have been founded by 'Saint Brigit' and were called Inghean an Dagha[‘Daughters of Fire’], tending a fire of peat bricks, fed with hawthorn twigs, which was said to burn without ash or waste. The place of the fire was described as being twenty feet square, with a stone roof. The abbey kept the flame burning for another thousand years until 1220 when the Archbishop of Dublin, shocked at this evidence of Pagan of fire-worship under the mask of Christianity, ordered the Kildare fire to be extinguished. It was, however, relit and maintained until the suppression of the nunnery during the reign of Henry VIII. During the Vatican modernisation program of the 1960's St. Brigit was decanonised- the church could find no evidence of such a saint, only a Pagan goddess."



source

Same source states that Kildare was main Pagan sanctuary for the goddess Brigid. If so, what could have been more natural for a Pagan family in the area than to name their daughter Brigid? It seems one did so, she was baptised, she became a nun, and a friend of St Patrick.

But it seems also some people are so eager to find Pagan roots and syncretism in Catholicism that they cannot think as far as concluding "ah, then the St Brigid as honoured by the Irish is that Pagan girl who became a Christian nun" - they must simply seek some opportunity to conclude otherwise, against the reasonable reading of the complete evidence and say instead: "St Bride is a Pagan goddess". It also seems they had their day even in the Vatican just after Vatican II.

The last idiot is not born yet, a friend used to say.

Hans-Georg Lundahl
G Pompidou, Beaubourg
31 janv 2010

Thursday, January 28, 2010

Council of Meaux vs. Slave Trade (from a book I've been reading some hours by now)

But the public protest of the Council of Meaux is another matter. Not only do these bishops condemn in blanket terms all West Frankish slave dealers ("huius regni"), explicitly including Christians and Jews, but they voice a concern which is striking in terms of the issue of scale. They viewed the export of slaves as a strategic threat to the Frankish kingdom: the numbers were great enough that they might affect the Franks' military competition with the Muslims. A monk at Monte Cassino voiced a like concern a generation later (above n38) ...[p. 774]


As an avid scholar I try to find a date for this Council of Meaux, and failing, I look up note 38 (of same chapter) for a date of "next generation", but first text:

In the words of a Lombard monk of Monte Cassino, the combination of civil war and Arab marauding were devastating southern Italy even as the shipment of Italian slaves had the opposite effect on the enemies of Christendom: "the places across the sea are bolstered by the male and female captivi of our race."


Footnote gives source and Latin original of quotation:

Erchembert, Historia Lang. Ben., 18, 241.11: "ultramarina loca captivis nostrae gentis diversi sexus et aetatis fulciebantur."[p. 736]


I was not avid enough to find the note where these texts are dated, but that I leave to better readers.

Is there an application for us, today? Well, if psychiatry is a place where your young ones may have to confront witches, both discrete ones in parts of personnel and stupid ones among fellow patients, and lots of other doctrinally aberrant people, the loss of Christendom may not be to "transmarina loca" but to something alien to Christendom being bolstered in our very midst - by the wrath of people having a hard time forgetting they were betrayed there by fellow Christians. Indeed, often enough by their family or parish, meaning only well as the phrase goes.

But this is peanuts from a book that has entertained me for hours! Its name is Origins of the European Economy, subtitled Communications and Commerce AD 300 - 900. Its author is Michael McCormick. And it has an Appendix 4 with 120 pages citing briefly original sources, mainly about travel. Last entry being from AD 968.

Hans-Georg Lundahl
Nanterre, Université Paris X
Archeologie et Ethnologie
28/I/2010

Wednesday, January 20, 2010

Odin (Wotan) et Tolkien

1) Selon Snorri Sturluson, historien, poète et philologue icelandais du moyen age, Odin a réellement existé. Il déscend de Priame et d'Hecube (Edda prosaïque, l'un des œuvres de cet écrivain) a trompé par magie le dernier roi de la vieille dynastie en Upsale (même œuvre)1, et est avec son proche Yngvi Frey - surtout ce dernier - un progéniteur de la dynastie Ynglingar (Upsale, Wermlandie, Norvège, l'autre œuvre, Heimskringla, Ynglingatal).

2) Selon Tolkien (pas dans le roman seulement, mais également dans des lettres et conversations) La Terre de Milieu (Middle-Earth, aussi connu par Snorri) est bel et bien notre terre. C'est seulement que le temps n'est pas notre temps, ni même un temps ayant réellement existé (au moins pas selon la plupart des créationnistes, car trop vieille, Aragorn serait un peu avant Adam, quoique Tolkien prenait la liberté - liberté, pas obligation, mais même ça a pu me choquer certain temps, surtout que Tolkien et son âme peut-être étaient impliqués - de Humani Generis de croire dans les conclusions des géologues quant à l'age de la Terre - qu'il n'a pas systématiquement critiqués comme l'ont fait les créationnistes; ni selon les évolutionnistes, car trop avancés pour leur époque). Source (un parmi plusieurs possibles):

Cette époque imaginaire est mythique ... Il a déjà duré trente-sept mille ans avant les événements relatés dans Le Seigneur des Anneaux. Après la guerre de l'Anneau, des millénaires encore s'écoulent avant qu'on arrive, "pour finir et inévitablement, à l'histoire ordinaire". Dans une note ajoutée à une de ses lettres, Tolkien situe notre propre époque historique six mille ans après la Troisième Ère, ce qui place suggère-t-il, le XXe siècle dans la Cinquième ou Sixième Ère du système de calcul de la Terre Centrale.



David Day, L'Anneau de Tolkien, p. 13 (chez Christian Bourgeois Éditeur)

3) Tolkien aimait l'éthos des héros plus ou moins trompés indirectement par Odin, comme Beowulf ou ceux de Snorri ou dans les chants conservés par Sæmund (le rédacteur de l'Edda poëtique). Il n'appréciait pas ce qu'en faisait un certain ex-peintre en Outre-Rhin. Chesterton qualifait le Hitlerisme comme parodie du Fascisme - il n'aimait pas le Odinisme du tout - et Tolkien qui aimait le éthos des odinistes (celui pour les situations héroïques) qualifiait le Hitlerisme comme parodie de l'Odinisme.

4) Le Odinisme avait une autre côté que la noble des héros qui meurent d'avantage obstinés qu'ils trouvent d'avantage d'obstacles même en absence d'espoir (un peu comme les espagnols des deux côtés de la Guerre d'Espagne, les Visigoths avaient partagés les croyances nordiques avant d'arriver en Espagne, et l'influence arabe est commune sur les espagnols et les nordiques, quoique moins directe dans cet autre cas), celui des sacrifices humains et de la magie: Odin s'était pendu pendant neuf nuits pour aquerir la sagesse, il avait aussi laissé son œuil pour cet événement mythique. Ce qui y correspond chez Tolkien c'est le grand méchant, Sauron. Servi par neuf serviteurs ex-mortels qui croyaint trouver sagesses et pouvoirs, borgne. Le brûleur d'églises - il s'est repenti - l'avaient compris, quand il seravit Odin en brûleur d'églises, il l'identifiait avec ... Sauron.

C'est biensûr cet aspecte de magie, de destin, de auto-immolation de façon auto-destructrice et franchement dégueulasse qui avait repoussé Chesterton. L'autre côté, le héroïsme en absence d'espoir rationnel, il avait lui-même célébré comme - vertu chrétienne, trouvé chez Alfred de Wessex.


Hans-Georg Lundahl
Médiathèque Municipale
St Denis
20 janv. 2010

1 Trompé à quoi? À l'accepter comme une divinité, même comme le créateur avec ses deux frères de la terre habitable et de l'homme.

Friday, January 1, 2010

Pronoucing Swedish, two common phrases

orthographe(s) suédoise(s)
Sw. spelling(s)
pronounce the rs prononcer les h,
accentuer les syllabes en majuscules
1 Jag heter ... yahg hayter ...
or yaa hayter ...
yâgue HÉteur ...
ou yâ HÉteur ...
means "my name is ..." signifie "je m'appelle ..."
2 trefligt att treffas
trevligt att träffas
trayvli(c)t utt/aw treffus TRÉV-li(c)te atte/au TRÈF-face
means "nice to meet you", signifie "enchanté"
"att" is pronounced "utt" or "aw" (and "jag" as "yahg" or "yaa")
"att" se prononce "atte" ou "au" (et "jag" comme "yâgue" ou "yâ")

first spelling the older one, from at latest 1860's, second spelling the new one, from 1906

première orthographe la vieille, comme avant les années 1870, seconde la nouvelle, comme après 1906.
a third one/une troisième:
3 Hvad heter du?
Vad heter du?
Vahd hayter doo*
Vaa hayter doo*
vâde HÉ-teur duou*
ou vâ HÉ-teur duou*
means "what's your name?", signifie "comment tu t'appelle"?

*the "oo" for spelling "u" is the Liverpudlian "oo"
en suédois le "u" longue se prononce à p pr Uou et le "y" longue Uy, les courtes "u"="œu" et "y"="u"

Let us note that the spelling reforms are nowhere near the difference between formal and informal pronunciation.

Notons que les différences entre les orthographes ne coincident pas du tout avec les différences entre prononciation élévée et populaire (j'ai donné les deux).

Imitating English modern usage of "you", originally plural and only formal adress for familiar thou, Swedish commonly adresses one person "du" without necessarily implying familiarity, this has been so since the 1960's, and before that the system was more elaborate than French "tutoyer" vs. "vouvoyer".

À partir du système anglais où "you"="vous" (sens original)="you"="tu", le suédois a dans les années 1960 abandonné un système comme de l'ancien régime: "Monsieur s'appelle? Madame s'appelle? Mademoiselle s'appelle?" pour le courtois, "Vous vous appelez?" pour le commercial, "Il/elle s'appelle?" pour le quelque peu dévalorisant (quand on fait une dérogation en parlant avec l'autre) et enfin "tu t'appelles" seulement pour le familier ou cordial.