Friday, May 31, 2013

Jerusalem Bishops and Palestinian National Identity

There were three bishops of Jerusalem in 1900. Two of them were concerned with Pilgrims, Monks and Palestinians. The third, established under 19th C, was concerned with tourists (sometimes starting to become pilgrims if they were High Church), with missionaries, and with Jews. Newman left the Anglican Church when that one was established: "If Canterbury can be in Jerusalem, then Rome can be in England." The older two are obviously the Roman Catholic and the Orthodox Patriarchs of Jerusalem.

Here is a video trying to explain the problem, and more than once it insists on Palestine having been underdeveloped and underpopulated and poor (as if that meant it had to give way to developed, populous and rich immigrants):

http://www.youtube.com/watch?&v=_ZY8m0cm1oY

"Palestinians were never designated by the Ottoman Empire as possessing any distinctive Palestinian identity."

Has the author of the video any idea of what "national identities" were under the Ottoman Empire?

You were a Turk officially if you were a Muslim, I pretty much suppose. Meaning, as I still just suppose, there was no juridic distinction between Turkish, Bosniak, Arabic or Kurdish Muslims, only a popular one. You were - and here I am certain - an Armenian officially if you were an Armenian Apostolic Christian. You were a Greek if you were a Christian under the Patriarch of Constantinople. You were a Jew if you believed Torah and Talmud, or in the case of Hassidim, Torah without Talmud. Possibly also if you belonged to Anglican Bishop of Jerusalem.

Catholic and Orthodox were also recognised nationalities. Palestinians were divided into Turks under the Mufti of Jerusalem, Catholics and Orthodox, each under their own bishop of Jerusalem.

"6 Jews dead" (Jerusalem 1920)

The same year as Chesterton published The New Jerusalem. He does not mention the massacre, probably because it happened after he had left.

He does mention there is a problem. He mentions a demonstration with the slogan "Christians and Moslems are brothers".

Obviously the Christians in that rally were Palestinians of Catholic and Orthodox confessions.

Of lately some Moslems have not been treating Christians as brothers. Have the Jews started treating them - as in Palestianian Christians - like that?

Hans-Georg Lundahl
BpI, Georges Pompidou
31-V-2013
Visitation of the BVM
to St Elisabeth

Sunday, May 26, 2013

Certains se plaignent de la wikipédia ...

... mais la wikipédie n'est que le résultat cumulatif des contribueurs et rédacteurs, en ceci une miniature de la civilisation en total.

J'ai déjà corrigé une fois l'article sur le Géocentrisme, et aujourd'hui j'ai du le faire encore une fois:

Face aux passages de l'Ancien Testament, comme le jour de Josué Galilée avait cherché à discuter leur interprétation, sans tenir compte du fait que ses interprétations étaient autres que celles des Pères de l'Église, mais il avait contesté que la lecture littérale de la Bible comme interprété par les Pères de l'Église puisse être de rigueur comme référence en science autant qu'ès choses morales ou doctrinales. Au moins devant le tribunal, mais dans une lettre privée - à Christine de Lorraine - il a pu mettre en doute la rélévance de la lecture litérale de la Bible quand aux sciences.

C'est possible, pourtant, que cette lettre ne portait que sur les expressions courantes de connotation géocentrique dans le livre des Psaumes et qu'il laissait à côté la question du jour prolongé de Josué

Ce procès est particulièrement important, car il marque ce que certains considèrent comme un conflit entre la science et la religion. Pour d'autres, il oppose plutôt ceux qui cherchent l'opposition entre religion et science (ceux qui ont condamné Galilée) à ceux qui cherchent à les concilier (comme Galilée lui-même). Dans tous les cas, le procès de Galilée devint le symbole de l'opposition entre les nouveaux scientifiques et les autorités religieuses. De plus, le refus de lire la Bible littéralement en matière de science - refus que Galilée n'avait pas essayé quand au miracle de Josué - devint plus tard essentiel dans l'opposition entre créationnisme et théorie de l'évolution.


Ceci ne cache pas totalement la vieille lecture erronnée de ces passages, qui demeure accessible en clicquant sur le lien en haut "historique":

Face aux passages de l'Ancien Testament, Galilée n'avait pas cherché à discuter leur interprétation, mais avait contesté que la lecture littérale de la Bible puisse servir de référence en science.

Ce procès est particulièrement important, car il marque ce que certains considèrent comme un conflit entre la science et la religion. Pour d'autres, il oppose plutôt ceux qui cherchent l'opposition entre religion et science (ceux qui ont condamné Galilée) à ceux qui cherchent à les concilier (comme Galilée lui-même). Dans tous les cas, le procès de Galilée devint le symbole de l'opposition entre les nouveaux scientifiques et les autorités religieuses. De plus, le refus de lire la Bible littéralement en matière de science devint plus tard essentiel dans l'opposition entre créationnisme et théorie de l'évolution.


Ceci pourrait encore passer s'il s'agit uniquement des passages du livre des psaumes. Mais quand au miracle de Josué, Galilée avait dit que c'était la Terre qui cessait de tourner autour d'elle-même pendant le miracle, et St Robert Bellarmin de répondre qu'alors on ne comprend pas pourquoi la Lune ait cessé de tourner autour de la Terre aussi.

Leçon à retenir? Oui, on ne polémise pas contre un article de la wikipédie, on le corrige. Mais certains sur Rivarol n'ont pas encore appris ça. Au lieu de polémiser contre la wikipédie, ils auraient fait mieux de polimiser contre "un wikipédiste". Ce qui aurait été exacte. Et si c'était pas le dernier qui avait écrit les mots qui n'étaient pas exactes, ce qui est vérifiable, en clicquant "afficher historique" on voit pour chaque changement où ça a changé, ils auraient pu conclure que l'activité d'un avait été passivement soutenu par plusieurs autres.

Ce soir, je ne me suis pas connecté à mon compte sur la wikipédie, jacobita, car je n'avais pas le temps. Donc, les rédactions que je viens de faire - deux à la suite, la deuxième ajoutant un paragraphe - sont attribuées au nombre IP d'un ordinateur de la BpI Georges Pompidou. Mais si j'avais eu un peu moins de stress, j'aurais pu me connecter, et donc laisser une trace encore plus personnelle et traçable.

Hans-Georg Lundahl
BpI, Georges Pompidou
Dimanche, Fête de la
Sainte Trinité
26-V-2013

Puisqu'on est déjà sur cet article là:

Pour comprendre les effets provoqués par le passage d'un référentiel à l'autre, il faut préciser quelques points de cinématique.

Un point A en rotation autour d'un point B à la vitesse angulaire ω sur une trajectoire de rayon R a une vitesse instantanée de valeur V=ωR. À tout instant, le point A possède une vitesse de valeur V de direction tangente au cercle, et une accélération de valeur a=ω²R dirigée vers le point B. On peut également exprimer cette accélération par a=V²/R.

Or, Galilée a mis en évidence que les vitesses ne sont pas ressenties pour elles-mêmes, seules les accélérations le sont, proportionnellement à leur valeur. Avec la relativité restreinte, Albert Einstein confirma que cette indifférence de la vitesse est vraie pour toutes les lois de la physique, électromagnétisme (donc lumière) compris.

En pratique, cela signifie que la rotation de la Terre décrite par Galilée produit très peu de mouvement sensible. Mais la rotation de la Terre autour du Soleil est bien moins sensible encore. Et c'est encore pour cela que le mouvement de la Terre par rapport au centre galactique, de 200km/s, est bien plus difficile à mettre en évidence que celui par rapport au Soleil (ce qui revient à dire qu'on peut généralement le négliger), d'une vitesse de 30km/s.


Fort bien, si on argumente que la différence entre une théorie rejetée et une théorie retenue doive tenir à quelque résultat mésurable.

Moin bien, si on argumente que le constat obvie en lui même vaut bien comme argument, au moins jusqu'à la preuve du contraire.

Supposons que tel érudit prenait ceci comme argument que la Terre pourrait bouger autour du Soleil lui-même bougeant autour de Pluton - l'inverse donc des rélations Terre-Soleil-Pluton selon Tycho Brahe, s'il avait connu Pluton. L'argument ne permettrait pas de trancher contre le Plutocentrisme. Or, le plutocentrisme est tout aussi inacceptable en astronomie qu'en économie - ou que la plutocratie en politique et en rélations sociales. Pour qu'un Serf respecte son Seigneur au lieu de juste avoir peur de lui, il faut bien que le Seigneur soit autre chose que juste un homme plus riche que lui-même.

La cinématique consiste à établir des équations donnant les positions d'objets au cours du temps, sans faire intervenir de notions de forces. Du point de vue de la cinématique, il est parfaitement possible de choisir le centre de la Terre comme point origine du repère, sans que cela engendre d'erreur.

On peut faire ce choix quand on se pose un problème ne concernant que les satellites de la Terre, et donc en ne s'intéressant qu'aux mouvements de ces satellites par rapport à elle. Typiquement, pour une constellation de satellites de télévision, on utilise les trajectoires des satellites dans un repère géocentrique pour démontrer qu'il y a toujours un satellite en vue d'une zone précise.

En effet, les observations de Galilée étaient compatibles avec le modèle de Copernic, et avec celui de Tycho Brahe, non avec celui de Ptolémée. On peut en revanche construire un système compatible avec toutes les observations astronomiques, en mettant le Soleil en rotation autour de la Terre, et les autres objets en rotation autour du Soleil comme dans le modèle de Copernic. Mais une fois toutes les planètes considérées, le modèle obtenu apparaît comme inutilement compliqué en comparaison de celui de Copernic.

Compliqué, biensûr, du point de vue de la chose décrite, et non du point de vue de la connaissance.

En dynamique, le choix du référentiel n'est plus aussi libre. La dynamique exige d'expliquer les mouvement par des forces, et donc le choix d'un mauvais référentiel impose d'ajouter des forces physiquement non expliquées pour faire correspondre les trajectoires aux forces en présence. D'un point de vue physique, le référentiel terrestre est acceptable pour la plupart des expériences de la vie quotidienne. En revanche, dès qu'on fait des mesures précises, le référentiel terrestre nécessite qu'on lui adjoigne des forces physiquement non expliquées traduisant son caractère non-galiléen. Pourtant, une explication angélique de ces forces reste acceptable.


Les changements que j'ai faits sont en gras. La phrase "des forces physiquement non expliquées" était "des forces fictives."

Newton avait calculé que dans un univers limité, quelle que soit la répartition initiale des étoiles, toute la matière finissait par se regrouper sous l'effet de la gravité. Il postula donc que l'univers était infini, rempli d'un nombre infini d'étoiles.


Un nombre infini - c'est à dire non pas la catégorie de nombre sans une fin principiellement imposé, donc non pas une série potentiellement infinie de nombres toujours plus grands mais un nombre actuellement infini est une contradiction avec la définition du nombre. Donc cet univers de Newton est impossible.

La révolution copernicienne ayant retiré à la terre son statut de centre de l'univers, cette supposition a été appelée principe de Copernic.

La relativité galiléenne rend caduque l'idée qu'un référentiel serait le référentiel absolu, par rapport auquel on peut définir les mouvements de tous les objets de l'univers. Newton lui-même supposait l'existence d'un tel référentiel, mais montrait que les lois de la physique s'appliquaient de même dans tout référentiel en translation par rapport à celui-ci, qui devint de fait inutile. (Augustin Fresnel introduisit un milieu inamovible, l'éther, pour la propagation de la lumière, mais la théorie de la relativité supprima cet artefact). Un référentiel ne peut donc pas être absolu.


Cette révolution bien nommée est donc un pur changement de statut devant le jugement d'un groupuscule de savants - comparé au grand nombre de gens qui par l'histoire n'ont pas entendu de ça, comparé aussi aux anges qui n'en ont pas besoin.

Une idée n'est pas fausse juste parce qu'elle est caduque par rapport à quelque mode des érudits. Y compris celle d'un référentiel absolu./HGL

Wednesday, May 22, 2013

The Fate of Charn - Evolutionary Nightmare?

Readers of C. S. Lewis will recall that before Aslan* creates Narnia, a certain Jadis has left Charn before it disintegrates with two children from London who take her back and later to the newly created Narnia bring her and the uncle of the boy and a horse and his cabman.

The first morning of Narnia has a brighter sun than in our world. The last day in Charn had a black sky** with a red sun.

Herein C. S. Lewis reflects the stereotypes of Stellar Evolution as commonly believed by Astronomers excepting a Christian minority. He admired a book by Olaf Stapledon, First and last Men, which deals with the fate of the Earth - as I have gathered through his remarks - some 100.000 years from now, unless it is milions of them. In the same passage*** he says that the sun - as seen by Non-Christian Astronomers and some Christian ones too, and by himself unless he is referring to the content of the Evolutionary Myth - will not last forever. The red sun of Charn obviously deals with that calamity, a sun threatening to go out over people who cannot live without it (but here that world was cut off before the calamity, due to Jadis).

The society of Charn - as reflected in the last queen, Jadis, and in her sister (as she tells the story, though the sister seems to have had some concern, however misguided in detail, for the common good), and in the statues or frozen people who were their ancestors - has gone from good to bad and from bad to worse and all the way to worst.

When it comes to the question whether God could have created Narnia, it kind of involves whether he could have created Charn.° And it is not a question of whether He had the power, Omnipotence clearly means He had, but whether doing so was compatible with His goodness and wisdom.

And here C. S. Lewis may have gone awry, precisely about Charn, by the fact of being an Evolutionist, as he was before his Christian conversion.°°

"The Devil rages, because he knows his time is short."

Millennia of Charn is not what God permits the Devil to rejoice in. He did not permit Nod east of Eden to continue its corruption indefinitely, but the Deluge intervened. He did not allow it to Sodom and Gomorrha either, but fire and brimstone intervened. He did not allow it to child sacrificing Canaaneans in the Holy Land or in Carthage, but Joshua and Scipio intervened, nor to human sacrificers in Mexico, but Cortez intervened. Likewise, if human society goes racing its way towards a state like that of Charn, the Day of Judgement will intervene. All of these interventions worked by God, whether by miracle or by Providence or by ending the order of Creation of time, and this is since destruction is preferrable to a slow but relentless corruption.

I am offering no timetable for the Second Coming, I am just saying certain evils abound which indicate it may be coming soon.

Abortion, then brazenly open toleration of sodomy, intimidation of its critics are already being mentioned by lots of other Christians.

Eagerness to remodel families and people (grown people presumably already modelled once, whether well or ill, during childhood), whether "for the good of their children" or "for their own good" is one I would not like be forgotten while enumerating evils. My school time bullies, or one of them caught during class, when confronted by one teacher told him about me: "he is so ill-adjusted, we are just helping him to adapt."

The then young man who said that was the son of a teacher. The bullies also had another leader, more vulgar, and less eloquent on that occasion, since not caught.

This evil also comes from Evolutionism as one possible conclusion of it: since Evolutionism claims we became men in the first place by adapting to pressure and since it claims our so called evolution is not ended but continues, leaving room for improvement and for "guided evolutionary pressure."

If Earth is to be saved, it is not condoms we need, but stopping Evolutionary evils. Evolution Theory inspired illdeeds and their acceptation by society, as "necessary", as "responsible", as "mature" or "evolved", and so on.

Hans-Georg Lundahl
Nanterre University Libr.
Ember Wednesday of Pentecost
22-V-2013

_________________________________________________
*In the hypothesis that the author elaborates, God the Son is also incarnate in another world He has created. This is no doctrine of his, this is a setting for the stories about Narnia. He is very explicit about that. Aslan is as much "Christ as seen by C. S. Lewis" as Christ on the Crucifix speaking to Don Camillo is "Christ as seen by Guareschi" (I think the author's name was). Nothing else.

**Or a sky so dark blue it was almost black.

***I think it was the Essay Farewell to a Great Myth

°In case you have forgotten what I just wrote and have not read The Magician's Nephew the creation of Narnia involves the presence of a person, Jadis, who was born in Charn.

°°When CSL was wrong, Charles Gore was wrong before him, I think. Pt 1 (I have not yet written part 2) deals with an Anglican "Bishop" and Evolutionist who had some notable influence on C. S. Lewis.

Tuesday, May 21, 2013

Jacob and his uncle Ishmael are not all the Arab Ancestors there were

CMIcreationstation : Jews & Arabs: Abraham's children
http://www.youtube.com/watch?&v=B5VY5ZBaQVU


There are some that have no child of Abraham as eponymous forefather. In Yemen the Arabs descend from Yoctan, a brother of Peleg (was it brother of Peleg or of his son, now?) who was the father (?) of Arphaxad, of Thera, of Abraham (was there not a Lud involved too somewhere?). In Jordan the south is from Jacob's brother Esau, since they are Edomites, but north of that we speak of the sons and grandsons of Lot: Moab in the middle, Ammon in the North.

At the Red Sea (probably even Egyptian side, where Moses may have found his wife and father in law), the Arabs descend from Madian, a son of Abraham with his second wife Keturah.

In the Middle of the Arabic peninsula you find or historically found those descending from Ishmael.

When we say "Arabs" descend from Ishmael, we are taking over a piece of Islamic lore, without really questioning its exact meaning. To the early Muslims, an Arab was not just anyone who spoke Arabic and lived as a Beduin. Or not lied as a Beduin even, though Beduins are seen as the purest Arabs. Among these they further differentiate between Araba and Mustariba - between Arabs and Arabicised peoples. "Arabs" may well include descendants of Yoctan, as far as I can recall, but beyond that of Ishmael. Madian seems to have been forgotten, so a few Ishmaelites may well be Madianites. But still counted as pure Arabs. What about Mustariba?

Obviously, Lebanon descends largely from Sidon and Tyre, thus from Canaan. They are not Araba but Mustariba, according to the early Muslim distinction.

This brings us to the Palestinians: West of Edom, Moab, Ammon, South of Canaanite nations surviving as such, North of Ishmael (and thus far North from Yoctan), Northeast from Madian and their neighbouring Christian Coptic descendants of Misraim (who was like Canaan a son of Ham, not of Abraham) ... whom do they descend from? I have heard the answer "Ishmael", but I think this is true only for a portion of the Aristocracy of the Moslem part of them. Just as the Christian part may partly descend from Julius Caesar and even Charlemagne, through the Crusaders. Or from Odin or Frode, through the Norman part of the Crusaders. I think that the Palestinians, Christian as well as Muslim, are rather Mustariba than "pure Arabs".

I recommend reading the book The Desert a City, by one Derwas Chitty. What I could gather from it, the Romans in Palestine included quite a few Nomads speaking some Semitic tongue. What I could gather of it, 1) part of them relapsed to Judaism during the Persian invasion of Chosroës, and these would obviously include ancestors of Persian Jewry, since Chosroës was chased out of Palestine by Emperor Heraclius (recovering the Cross relic and honouring it to repair for outrages recently committed on it was celebrated Sept 14 since then). What I could gather from it there were tribes that under the Invasion of Omar remained Christian, and 2) others that during the invasion of Omar were forced to become Muslims, but assured the monasteries (the book is about early Monasticism in Egypt and Palestine) they were still their friends. These two portions would include respectively ancestors of Christian and Moslem parts of Palestinians. And later it would obviously be easier for a Christian tribe to become Muslim than the reverse.

So, if you ask me, the Palestinians are a primarily Christian people with parts of them having had imposed Islam, and they descend from the Jews and Samarians who became Christians at the first Pentecost or soon after. When Christians among the Palestinians now speak of their nationhood, they sometimes claim to be Galilean - a name neutral enough to include both Jew and Samarian (once they renounced the non-Christian and opposed sects to become Christians), and specific enough not to mean Gentile-origin-mainly Christians.

Meaning, they descend from Abraham through Isaac and through Jacob. Christian Palestinians are typically Catholic or Orthodox.

The unity of Christian Palestinians over Samarian and Judean territories testifies that Christ, after His Sepulcre became Glorious by the Resurrection, united Judah and Ephraim (through his disciples) and conquered Edom, Moab and Ammon (through His Church fleeing to Pella in Jordan during the Jewish War and making disciples there too). The prophecy in Isaiah 11 has thus already been fulfilled, there is no use for Jews to wait for any other Messiah, really.

Hans-Georg Lundahl
Mouffetard Library, Paris
Pentecost Tuesday
21-V-2013

Tuesday, May 14, 2013

One pronounced like wun - question answered by an expert (some do answer questions I write about!)

My question had been asked about the reason why "one" is more pronounced as "wun" than as "own". I asked it via the feedback on Simon Ager's omniglot site, and here is his answer:

This might help - from the OED: http://www.oed.com/view/Entry/131358?rskey=194bWD&result=1&isAdvanced=false#eid

The expected Middle English form in the south and midlands would have open ō ( < Old English ā : see O n.1), a shortening of the reflex of which is reflected in the modern English regional pronunciation /wɒn/ . The vowel in the usual modern pronunciation arises from shortening of /uː/ , the reflex of Middle English close ō , in a variant showing the result of raising of the vowel from open ō to close ō . The usual modern pronunciation also reflects the development of a back glide before Middle English open ō and, more rarely, close ō , although this has been only rarely reflected in the spelling; compare oat n., oak n. The widespread non-standard enclitic 'un (evidenced in rhyme at least as early as the late 17th cent: compare quot. 1675 at sense C. 13b) represents the survival of a form without the back glide. English regional (northern) and Scots forms in y- reflect the development of a front glide before e ; compare oat n. and see further A. J. Aitken & C. Macafee Older Sc. Vowels (2002) §22.2.1. On the pronunciation history see discussion in E. J. Dobson Eng. Pronunc. 1500–1700 (ed. 2, 1968) II. §§ 36, 37, 150, 429, 431.


Simon Ager

Omniglot - the online encyclopedia of writing systems and languages http://www.omniglot.com

Favoris des lecteurs / Readers' favourites

À propos Jacques Serre

"idiot, fripon, ne pouvais tu pas laisser la première lecture!"

L'Article Genèse, DTC, signé E. Mangenot

Avais-je blasphémé à propos Life of Brian?

Marc Sevin est Bibliste ... et ça sert à quoi, justement?
Speaking of right format ...

Accusative and Dative for English speakers ...

Correcting analysis of Grammar Girl

Rale=/=rail

Sects, Historical Critical Method, Post-Confessional Christianity

St Augustine was a Geocentric ... in face of what, Mr. Sungenis?

On the "Reformed Egyptian" of the "Nephites"

A Gerald Smith on the theme of "Great Apostasy" and "Restored Gospel" - answered

Was Romanides accurate? Bis! Not very much at all!

Linguistics for Romanides: Greek, Latin, Patois

Some very stray comments on Planet Narnia, by Dr Michael Ward

The Beowulf Poet Knew Homer

St Patrick was from some kind of Britain ...

Monday, May 13, 2013

Les apports de Présent de ce samedi

Meilleure trouvaille, sans hésiter, le petit catéchisme de saint Pierre Canisius existe en français. Celui que saint Robert Bellarmin aurait traduit s'il avait su qu'il existait quand il avait le devoir de rédiger un catéchisme en italien.

Je ne l'ai pas lu, encore, ou en partie, mais je crois que c'est celui-là, sinon celui de saint Robert Bellarmin qui, traduit en anglais, est le famuex Penny Catechism, celui que j'ai trouvé sur internet pour donner à ma mère. En gratitude pour m'avoir donné elle-même le Nouveau Testament et ensuite une Bible en disant que c'est la vérité.

Pire trouvaille, Keith Haring est honoré.

Nietzsche et Wilde avaient du goût, au moins. Je me suis demandé si Nietzsche ne babillait pas derrière ses délires de désespoir des vérités évangéliques. "Dieu est mort. C'est nous qui l'avons tué." C'est quasiment un fragmentaire du vrai: "Dieu est mort sur la Croix. C'est nous qui l'avons tué avec nos péchés. Il est vraiment résuscité." Et ses mots "tout est permis" ont presque l'air des mots de deux disciples juste en explicant une triste situation sur le chemin de Jérusalem à Emmaüs à un inconnu. Que le phantôme de Canterville ait trouvé la paix par les prières d'une vierge ne surprend vraiment personne. Espérons qu'avant l'arrivée du prêtre qui n'a pu que donner l'Extrême Onction Oscar Wilde ait eu un bon répentir.

Mais parmis les dépressifs et les homo- ou bi-sexuels, Keith Haring me semble pire en goût et avec moins de côtés rédemptrices que ces deux autres. (Peut-être des bédéistes - des dessinateurs de BD - ont quelque chose de bien de dire de son style du dessin, mais alors il leur faudrait l'utiliser pour un but meilleur. Leur, c à d à ceux qui l'apprécient.*)

Entre les deux et plus proche de saint Pierre Canisius, Bernard Antony. Un meilleur artiste que Haring, c'est biensûr pas beaucoup dire, et un catéchiste qui s'approche en orthodoxie aux bons catéchistes évoqués. Ça ne serait pas beaucoup dire pour un catholique, si on n'avait pas vu des mags comme Golias.

"Hétérotélie" ou "changement du but" est un problème, et il faut se garder. Quand elle arrive quand même, c'est une école d'humilité, selon lui, ou pour moi parfois de colère. Contre ceux par exemple qui se trompent sur mon but mais se considèrent en position de m'y aider. Et qui m'imposent donc encore une fois l'hétérotélie.

Deux observations de détail:

"... et même une certaine colère devant la bêtise d'une homophilie pour se garder de l'accusation d'homophobie selon une technique éprouvée de sidération."


Ma mère m'a inculqué d'aimer bien les homophiles, mais de me garder des homosexuels, autrement dit, d'aimer ceux parmi les homosexuels d'inclinaison qui veulent néanmoins vivre hétérosexuellement ou asexuellement, les deux choix qui sont (en certaines modalités de licéité) les habitudes qui peuvent conduire au ciel. Les Andy Warhol comme les Josh Weed (en parlant de leurs vies et non pas de leurs professions, Warhol avait un goût d'art assez étrange et Weed est psychologue, thérapeute de couple).

"Moi, je réponds à cela : faut-il pour se disculper d'être pédophobe se dire pédophile?"


On pourrait se dire monopédophile, comme l'était, malgré une certaine pédophobie, Henri Dorsel, scientifique à Kernach. Ou oligopédophile, comme sa sœur et son beau-frère les Gauthier. À défaut d'être polypédophiles comme Jean Sébastien Bach ou comme les Duggar ou les Cukierski. Ou le patriarche Jacob. Position évidemment la plus normale. Mais il y a biensûr de pire que les pédophobes style Henri Dorsel, par exemple les pédérastes et les molochistes, le nec plus ultra en pédophobie ou misopédie.

Mais quelle étrange tragédie pour la bonne terminologie que tel médecin psychiatre du XIXe S. (en Allemagne en plus) ait pu appeler les homo-érastes "homophiles" et les pédérastes - rarement purs hétérosexuels, quoique l'inverse, un homo-éraste qui s'abstient de pédérastie peut être un peu moins rare - "pédophiles" (sans mono-, oligo- ou poly-, biensûr).

Ou qu'il ait pathologisé ce qui relève du crime, cause pourquoi on d'abord décriminalise et ensuite dépathologise.

Cause également pourquoi on cherche des "symptomes" et ainsi démonise des gens comme "malades" qui ne sont pas ou assez peu criminels. Et pourquoi on érige aussi des gens en flicaille après très peu de juridique dans les études et très peu de rélévance pour la plupart des études médicales. Et pourquoi les policiers (et semblables) deviennent flicaille vis-à-vis un homme mal diagnosticé.

Jacques Trémolet de Villiers a biensûr raison, la non-violence à présent est un choix tactique. Non pas une obligation éternelle et immuable.** L'Assemblée Nationale vient de se priver encore un peu de la légitimité.

Comme le dit Mit brennender Sorge par Pape Pie XI:

Whoever exalts race, or the people, or the State, or a particular form of State, or the depositories of power, or any other fundamental value of the human community - however necessary and honorable be their function in worldly things - whoever raises these notions above their standard value and divinizes them to an idolatrous level, distorts and perverts an order of the world planned and created by God; he is far from the true faith in God and from the concept of life which that faith upholds. [...] This God, this Sovereign Master, has issued commandments whose value is independent of time and space, country and race. As God's sun shines on every human face so His law knows neither privilege nor exception. Rulers and subjects, crowned and uncrowned, rich and poor are equally subject to His word. From the fullness of the Creators' right there naturally arises the fullness of His right to be obeyed by individuals and communities, whoever they are. This obedience permeates all branches of activity in which moral values claim harmony with the law of God, and pervades all integration of the ever-changing laws of man into the immutable laws of God.


Je n'ai pas trouvé version française sur le site du Vatican. Peut-être que les cathos de gauche en France détestent son absolutisme de valeurs et les cathos de droite en veulent à l'auteur pour avoir condamné Action Française. Bien que la rédaction fut du futur Pie XII.

La loi, a-t-elle été meilleure qu'à nos jours? Oui, quand la sodomie était punie, comme le montrent certaines réflexions sobres d'un Oscar Wilde qui aurait - comme les autres concernés - fait mieux de ne pas s'exposer aux contaminations spirituels peu souhaitables par la loge - et quand les mariages étaient confessionnels, comme ils le sont de nos jours en Liban. Et quand l'âge de mariage (et l'absence d'obligation scolaire, sauf ce qui était obligé par devoir devant les parents) était tel que les jeunes du peuple (et certains des nobles ou des royautés) qui se dépêchaient de se marier pouvaient éviter des déprimes comme celles de Nietzsche et des détournements des inclinaisons comme celui dont souffrait, parfois, Oscar Wilde.

Et quand un professeur qui pensait plutôt comme Keith Haring que comme saint Pierre Canisius, qui risquait donc de détourner les légèrement troubles en des Keith Haring, quand un tel n'aurait pas pu mettre ses pieds dans une école.

Le bon Kent Hovind*** s'est prononcé sur les professeurs évolutionnistes qu'ils feraient mieux s'ils allaient cueillir des pêches dans les champs (et il le faisait en prononçant un argument de nature scientifique, non pas de nature en soi théologique). Mais il y en a eu des gens qui ont plutôt voulu que lui soit le malhonnête, il est derrière les barreaux. Que ça soit sans délit fiscal ou pour un délit fiscal qui n'aurait pas été apperçu sans certains dénonciateurs. Il y a de nos jours pas mal de gens qui se pressent de le considérer comme malhonnête, parce qu'il est en prison. Un peu comme Mélenchon vis-à-vis le bon Xavier Dor.

Hans-Georg Lundahl
BpI, Georges Pompidou
Sts André Hubert Fournier et
Élisabeth Bichier des Ages
13-V-2013

*Mon blog BD se trouve ici et vous n'y trouvez pas Keith Haring dans les critiques.

**D'ailleurs, les gens qui ont voulu tour à tour m'initier aux religions orientales, d'un pacifisme plus complet que le Christianisme, au moins comme apperçues par les Occidentaux, ou qui ont voulu que je devienne moine ont peut-être voulu que je trouve pour le futur un motif de conscience pour la non-violence outrée. Mais je reste Catholique et un laïc.

***Mon dernier "tag" si on veut:

CREA
VS
EVOLU.
BLOG
SPOT
.COM


Mon art n'est pas le tag, mais le blog. Le "tag" d'adresses de blog ne sert qu'à faire de la pub pour le blog. J'aimerais biensûr d'autres formes de publicité - et de publication. De republication après la publication première et gratuite en ligne.

Sunday, May 12, 2013

Essayons de comprendre

Philippe Ploncard d'Assac semble de me prendre, selon sa réponse, pour un homme à système. Il se sent aussi mal compris par cet homme à système. Bien, j'avoue de ne pas être un homme à tribu.

J'ai effectivement mal à comprendre un homme pour qui la condamnation de l'Action Française par Pie XI était une trahison envers le roi tandis que la condamnation de Sillon par St Pie X n'était en point une trahison envers les ouvriers. Ou l'inverse, comme c'est fait par les cathos de gauche.

Il me semble plus sage de supposer que ni les ouvriers, ni le roi n'étaient trahis par ces Papes. Que dans les deux cas, on avait à faire avec des gens qui avaient formé de l'un côté un système ouvriériste qui lui-même n'était pas trop bien pour les ouvriers, et de l'autre côté un système autoritaire qui lui-même n'était pas bien pour les gens en autorité.

Et que Sillon et Action Française avaient en dehors de la France des homologues que l'église n'a pas condamnés.

La série qui va de Karl Lueger (admirateur de Drumont), par l'Abbé Ignaz Seipel (auteur de Wirtschaftsethische Lehre der Kirchenväter et de Volk, Staat, Nazion) à Engelbert Dollfuß et Kurt von Schuschnigg (victimes du Nazisme, l'un tué par un fanatique qu'Hitler a de la suite décoré, l'autre humilié à Berchtesgaden en 38, déposé, assigné à résidence dès l'éntrée en guerre, transféré à Dachau en 1940, d'où il sort vers les États-Unis en 1945), c'est une ligne qui a parfois été en conflit avec la mouvance ouvrière, comme Action Française, mais elle ne fut jamais condamné par Pie XI. Il y en a en Autriche qui trouvent que Pie XI aurait du condamner l'Austrofascisme et qui lui en font un reproche de ne pas l'avoir fait.

Le début de la carrière politique d'un autre curé, Dom Luigi Sturzo, pourrait bien qualifier pour être un Sillon à la sauce italienne. Il a conduit des ouvriers agricoles déseuvrés, avec des bêches [voulais dire pelles et pioches], pour occuper et cultiver les champs que des grands-propriétaires laissaient en jachère. Il n'a pas été condamné, juste interdit de continuer pour aucun motif de dissens doctrinal ou éthique à l'heure où Mussolini l'a demandé comme condition de la bonne rélation entre état et église (qui venait de s'améliorer après une persécution de l'Église un peu trop comme celle dans la Troisième République).

St Pie X a condamné Sillon, et Pie XI n'a pas condamné Sturzo. Est-ce que Pie XI était plus à gauche que St Pie X? Ou est-ce que Sturzo avait plus de circumspection dans les choses doctrinales et concernant les rélations avec non-catholiques que Marc Sagnier?

Pie XI a condamné Action Française, mais non pas l'Austrofascisme. Était-il plus de droite en Autriche qu'en France? Ou était Seipel plus circomspecte dans les choses doctrinales et concernant les rélations avec non-catholiques que Maurras?

Si en France juste l'élection passée on avait eu affaire à Sillon et Action Française, mais sans les traits qui les avaient rendus condamnables aux yeux de certains papes, plutôt que Sarkozy et Hollande, "marais" et "pays-bas", on aurait eu tout un autre espoir pour la France.

Si j'ai bien compris partie du vidéo très informatif, on peut parler du "deuxième ralliement" non pas juste quand Pie XI condamne l'Action Française, mais déjà après l'échec de la lutte contre Clémenceau.

Il y a donc probablement une prière, souvent attribuée à St François, qui vient de ce deuxième ralliement. Il y a un curé qui en 1912 dans le bullétin paroissial recommande à la prier après chaque messe: "Seigneur, donnez-moi la force de changer ce que je peux, la patience de supporter ce que je ne peux pas changer, et la sagesse de comprendre la différence. Là où il y a ..." etc. Si je me trompe, si la prière serait vraiment de St François - mais la résignation des premières lignes ne me l'indique pas - j'ai essayé d'avoir une réponse auprès des Franciscains italiens avant de dire ceci, et je n'ai pas eu de réponse. Je donne donc comme ma source, wikipedia, sans que j'eusse pu vérifier avec les OFM. Ils ont refusé de me répondre.

Pourtant, on a entendu des catholiques recommender des alcoholiques d'aller là où cette prière est priée même sans les mots à la fin qui indiquent quelque part une spiritualité catholique. Et où elle est priée avec des non-catholiques. Parmi les recommandeurs de ces lieux là, on trouve Fulton Sheen et on trouve un abbé de la SSPX.

Je suis un homme à système, voire un alcoholique qui se pose en homme à système, parce que je trouve ça d'un pragmatisme abusif?

L'abbé de la SSPX qui recommande les AA dit que certains alcoholiques sont tellement dérelictes qu'il n'y a pas d'autre possibilité (erreur de nécessitisme) et qui peuvent donc aller chez les AA (que l'abbé reconnait pour des syncrétistes, quand même!) "s'il a une foi très forte".

Et si sa foi était très forte par le fait de ne pas aller aux AA?

Les gens qui demandent pas aux alcoholiques d'abjurer les AA, ils ont eu beaucoup de soin de me demander pourquoi je me considérais comme catholique après avoir été chez les Orthodoxes Roumains.

Je suis donc un homme de système parce que je trouve qu'ils tamisent les mouches et avalent les châmeaux?

Alors j'ai compris ça. Bien. Ils ne sont pas des gens à systèmes?

Voyons.

C'est important de faire un travail sérieux. Donc l'œuvre qui est facilement ridiculisé doit être évité.

Il est important de former les cadres. Donc se former par amour du savoir sans un but pragmatique précis est à éviter. Comme de se former en passant quand on cherche le plaisir, qui, lui, n'est pas l'apanage exclusif des cadres.

On est obligé, quand on visite les Papous de respecter leur chef. Donc c'est l'élite que la mission de SSPX doit viser, non pas tellement le bas peuple. Même si les rélations entre bas peuple et une élite contestée ne sont pas les mêmes qu'entre les chefs des Papous et les autres.

Quitte à l'œuvre de prôner un déséquilibre éthique dans les rélations sociales, non seulement entre patrons et employés tant que le contrat dure (où effectivement une inégalité n'est pas toujours un déséquilibre éthique, puisque l'entreprise se doit d'avoir une direction qui ne peut pas être que chacun fasse à sa guise et rarement que la conduite commune soit décidée par l'ensemble des ouvriers (quoique ça existe).

La propriété est sacrée contre l'expropriation par les ouvriers ou par ceux qui veulent le devenir, quelle qu'eût été leur détresse avant et quelle qu'eût été l'absurdité des propriétaires avant (et Dom Luigi Sturzo se trouve dans le cercle des clercs de gauche dans l'enfer ou dans le purgatoire, surtout ne pas prétendre qu'il soit au ciel).

La propriété n'est par contre pas sacrée contre l'expropriation par les banques, par exemple en forçant les "entreprises non sérieuses" à la banquerotte. Car Pie XII (qui par grande sagesse a repermis l'Action Française et qui est donc audessus de toute critique) est allé à l'encontre des positions judaïques en assouplissant les interdits contre prise d'interêt. En 1917 comme conseiller de Benoît XV pour le nouveau code canonique, et encore une fois comme Pape Pie XII, en exigeant qu'un monastère paye la dette avec les interêts à un autre.

Malgré le Concile de Vienne. Qui condamna Templiers et l'usure. Malgré le Concile de Nicée qui excommunia les clercs (et il y en a dans chaque monastère de nos jours, non?) qui prenaient interêt sur les prêts d'argent.

C'est pas un système équilibré et logique à mon avis, mais on reconnait un certain système dedans, non?

Restons un peu sur les Templiers.

J'ai soutenu que M. Breivik était mauvais en deux aspects déjà avant son massacre perpétré sur des gens dont la plupart n'avaient que peu de culpabilité dans les malfaits de la social-démocratie. Il était franc-maçon et il se reclamait d'un Ordre Templier reconstitué, ce qui me paraissait suspect car les Templiers étaient les plus proches des Franc-Maçons dans les Ordres de Chevalerie de Croisade.

À St Nicolas on prétend (ou il me semblait dernièrement) que je me fasse compagnon de route des Franc-maçons, puisque la connexion templière n'était qu'une fable des temps de Napoléon pour légitimer la maçonnerie.

Qu'aux temps de Napoléon les Maçons aient voulu se légitimer en se reclamant des Templiers et de Jacques Molay, je n'en doute pas. Ce n'est pas pour ça que ça doit compter comme une fable. Et, surtout, si c'est vrai ce n'est pas une légitimation de le maçonnerie.

"Mais ce n'est pas sérieux d'être contre Jacques Molay! Ça ne se fait pas en France!"

C'est possible que ce n'est pas sérieux. Là je m'en foûts. Les Franc-Macs se reclament aussi des Albigeois, alors faut-il dire que les Albigeois n'étaient après tout pas si mauvais, car autrement on se fait compagnon de route de la maçonnerie, on les aide à se légitimer si on leur reproche d'être doctrinalement proches des Albigeois?

"Mais les Templiers sont tellement spirituels ..." si ce n'est pas qu'ils sont même trop spirituels. S'ils ont excusé un sacrilège momentanée (et après biensûr confessé) par l'obéissance, c'est qu'ils ont reclamé une obéissance prête à sacrifier l'âme propre. C'est une obéissance à la japonaise payenne à mon avi. Ce n'est pas une raison de les excuser. Suicide moral ou de l'âme n'est pas compensé par spiritualité d'obéissance. Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes (en cas de conflit).

Il y a deux ordres de chevalerie dont je me méfie. L'autre est l'Ordre Teutonique et des Chevaliers Porteurs de Glaive.

Mais peut-être ce méfiant vis-à-vis Berlin et admirateur d'Autriche est trop peu Prussien au goût des gens qui aiment Maurras. Il a une page anti-maçonnique, comme la dénonciation de la maçonnerie, d'une manière que Philippe Ploncard d'Assac fait assez bien quand il parle d'un dossier qui était déjà dans le bureau de Sarkozy et qui ressort après l'élection d'un autre (et cet autre a été élu, peut-être en partie parce que Philippe Ploncard d'Assac a voulu empirer les choses suffisemment pour que les catholiques se rendent à la rue - mais si sans ceci Sarkozy avait retenu ce dossier en bas des tiroirs du bureau?) Mais il a aussi la page pro-prussienne, comme cette admiration faite par lui-même dans Mes Idées politiques au système (!) monarchique qui ne permettait pas à Roon, Moltke et Bissmark de s'opposer en rivalités. Il y a des Autrichiens et il y a Chesterton pour avoir préféré que ces trois chiens d'enfer se déchirent mutuellement plutôt que de le faire avec Danemark et Allemagne (Bavière et Autriche marchaient ensemble sous noir-rouge-jaune à Königgrätz).

Philippe Ploncard d'Assac se fait admirateur du concordat, signé Pacelli et Hitler. Je ne suis pas contre, un concordat est là pour protéger les catholiques, mais il ne doit pas être pris comme si l'église se rangeait en tout derrière le régime ainsi reconnu. La Francie - pas encore limité à France, mais englobant Bénélux et Allemagne - existe grâce au concordat entre St Remi et Clovis. Mais l'église et ses saints n'ont pas cautionné tous les actes du régime Mérovingien. Ils ont par exemple du à faire face à une tentative d'introduire, depuis Byzance, la punition de l'aveuglement (que le pauvre Dandolo aura pour refus de payer les impôts que Venise devait en théorie byzantine au Basileus). Ils ont du protéger sainte Radegonde contre la persécution de son mari. Ils ont parlé de la punition capitale, comme gérée à l'époque, comme d'une pure vendette dont il fallait protéger les criminels. Pourtant, il y avait un concordat entre saint Remi et les Francs (qui ont par exemple accepté le baptême pour faire un peu de sérieux avec ce concordat).

Motif de cette admiration? Chez lui donc, non pas chez moi qui viens de m'expliquer? On a eu le catéchisme à l'école, ce qu'on n'a pas en République Française. Un peu de proportions, si on n'a pas de catéchisme à l'école en France, sauf privées catholiques, c'est qu'on a eu un Combes et un Ferry, je ne sais pas lequel ait été le plus opératif dans cette maneuvre assez basse. En Allemagne, on n'en a pas eu. En Autriche comme on Prussie, et encore de nos jours en Autriche, on avait le catéchisme catholique à l'école si on était Catholique, le catéchisme protestant à l'école si on était Protestant, le catéchisme mosaïque (ou se voulant tel, mais c'est de Jésus de Nazareth que parla Moïse) pour les Juifs. J'ai eu le catéchisme catholique, puisque ma mère estimait devant le système autrichien que l'Église Suédoise était plus proche des Catholiques que des Calvinistes, ou, au moins, que ne le sont les Calvinistes.

Soit donc, Pacelli a gagné rien sur ce plan là en signant le concordat, soit Hitler avait déjà menacé d'abolir le catéchisme, à moins que l'Église fasse une contrepartie. Donc, le concordat n'est pas un motif de trouver le Troisième Empire bon à ses débuts. Car le catéchisme n'était pas un cadeau de Hitler, au moins que je sache.

Pie XI a du dénoncer des brêches de bonne foi quand aux concordats avec Hitler comme avec Mussolini.

Quand à Mussolini, l'encyclique est en italien et s'appelle Non abbiamo bisogno. Quand à Hitler elle est en allemand, probablement rédigé par Pacelli (qui maîtrisait cette langue mieux que Pie XI et qui était revenu de sa nonciature pour être sécretaire d'état) et s'appelle Mit brennender Sorge.

Philippe Ploncard d'Assac se plaint du fait qu'elle soit une condamnation du nationnalisme, donc à son avi de la légitime défense des nations contre "la république universelle" ou le globalisme.

Non, n'est pas condamné le nationnalisme qui cherche de se relever après la paix de Versailles. N'est pas condamné le nationnalisme qui se solidarise avec les Allemands des Sudètes. N'est pas condamné le nationnalisme, d'ailleurs existant en Autriche aussi, et mieux préservé là après la guerre, qui puise dans les vieux textes le passé de la nation pour trouver une identité non totalement formatée par les courants intellectuels du présent.

Ce qui y est condamné est, d'un côté, comme en Non abbiamo bisogno, les promesses rompues des concordats, de l'autre côté, en outre, un panthéisme en occurrence nationnaliste, mais qui est condamné à tître de préférence des valeurs sociales au-dessus de la Décalogue. Est y énumérée une liste de valeurs mais avec la fin "ou quelleconque autre valeur sociale" - qui ne doit donc pas être préféré au Décalogue.

Un peu comme l'obéissance aux supérieurs (ou leur interêt de voire une grande obéissance chez les recrus) ne doit pas primer sur l'interdit du sacrilège. La raison pourquoi Jacques Molay a été brûlé comme un apostat. Et notons que les Nazis cultivaient une nostalgie templière.

Aussi "spirituellement, nous sommes tous des Sémites" a une interprétation parfaitement légitime. Il y a des passages de Nostra Ætate qui sont calqués sur la Sainte Écriture et qui n'ont pas tort. Ça ne dit pas qu'on prie ensemble avec les Juifs.

Comment Philippe Ploncard d'Assac puisse mettre ça "de la page de gauche" de Pie XI ...?

Peut-être un homme si bien informé est mal informé.

Et peut-être est-il mal informé parce que la droite lui est plus chère que la papauté et l'orthodoxie.

Que Mit brennender Sorge ait été un acte de gauche reste à prouver. Mais certains l'apperçoivent comme ça. Il est un acte de l'orthodoxie, surtout.

Quid du premier Ralliement, celui prôné par Léon XIII?

Doctrinalement, est irréprochable de dire que Liberté, Égalité et Fraternité "ont aussi une signification chrétienne", que je crois qu'il élucidait dans ce texte, car ma mémoire ne me rends que cette bribe, que j'ai aussi lu plus souvent hors contexte. C'est vrai que Liberté, Égalité et Fraternité ont été accepté dans un sens non-chrétien et même antichrétien. Dire ça est un peu jésuitique, comme de détourner "Sieg - Heil" en "Sieg über Teufel - Heil dir Maria" comme l'ont du faire les Franciscains allemands dans un catéchisme apologétique pour les ouvriers que j'ai regardé au Monastère du Barroux à un moment que mon devoir n'était que de ranger les livres non liturgiques (dont celui-là) à côté.

Vis-à-vis Hitler et vis-à-vis la Troisième République on a eu raison de rappeler que les Pères Picpus en allant aux Papous (aux Papous, non pas aux Papes!) ont montré un respect des chefs indigènes. Le "lion de Munster" s'opposait un jour à la stérilisation de certains. On lui a dit "vous n'êtes qu'un célibataire, la ferme" et il a repliqué "je vous interdis d'insulter le Fuehrer", car Hitler était (dans les régistres paroissiales) tout aussi célibataire que l'évêque Clement August Comte et Évêque von Galen.

Mais il y a des risques avec une telle adaptation.

D'abord, qu'il s'agisse de Troisième République Française ou de Troisième Empire Allemand, on n'a pas l'affaire avec des gens qui ont l'excuse d'avoir été ignorants jusqu'à l'arrivée des missionnaires.

Ensuite, si tel adaptation laisse la conscience tranquille, pourvu qu'elle soit orthodoxe, elle a ses conséquences de non-combat qui a ses conséquences pratiques. Mais sur le plan doctrinale, la récommendation du Ralliement n'était pas hérétique.

Léon XIII a fait un autre acte très probablement de Ralliement: Providentissimus Deus. Cette encyclique aussi est irréprochable sur le plan doctrinale. Léon XIII se garde bien de dire directement que l'héliocentrisme est acceptable. Il a pu le sousentendre, mais il se garde de tomber sous la condamnation papale par Pape Urbain VIII en 1633. Pas un mot qu'il souffle qui dit que la cosmologie moderne soit correcte ou même puisse être correcte.

Mais comme l'encyclique du Ralliement a conduit à une catholicité française qui est allée audelà de l'acceptable dans le ralliement, avec des erreurs qui ne se trouvent pas dans le texte de Léon XIII, ainsi avec Providentissimus Deus et avec, plus tard, Humani Generis. On a une catholicité où le fait d'être géocentrique ou créationniste jeune terre est considéré comme une aberration. Mais Providentissimus Deus et Humani Generis ne les appellent même pas juste erronnées, ces positions. Encore moins hérétiques.

Condamnation des Cristeros?

Pie XI jugeait suffisemment prudent de se fier aux promesses du régime de Mexique. Et trop imprudent de se fier aux franc-maçons ou au franc-maçon qui s'était rangé auprès des Cristeros, comme chef militaire.

En Espagne, ayant vu la perfidie du régime mexicain, il va faire l'inverse. Queipo de Llano est Franc-Maçon, la cinquième colonne est gerée par un franc-maçon, Yagüe est un barbare admirateur d'Attila (comme il montre à Badajoz, me semble-t-il), Goering - auprès duquel je reconnais une gratitude, il a sauvé une famille juive que mes grandparents ont trouvée dans la Terre Sainte - est tellement prussien que l'ordre de Mola est prise à la lettre, à Guernica, tandis qu'on peut espérer qu'elle était à prendre comme exaggération. Pourtant Pie XI fait confiance à Franco malgré des tels camérades.

En quelle occasion avait-il raison, prudentiellement?

Regardez le Catholicisme en Espagne et celui au Mexique.

C'est par contre Pie XII qui permettra les Juifs à prier dans les églises chrétiennes. Il le fait biensûr pour les sauver de la persécution nazie. Mais il le fait.

En certains camps, ou en un, un prêtre catholique aide la formation d'une loge, Liberté Chérie, en se mettant en garde devant leur baraque pour les avertir de l'approche des gardiens. Autement ils auraient pu être condamnés à mort pour le fait d'activité maçonnique dans le camp.

Je me demande si ceci n'était pas le plan d'Hitler.

À Notre Dame, l'armée allemande a fait une première de l'écuménisme. Sans se soucier des l'interdits de l'évêque, ils font un culte luthérien à Notre Dame. Il y a eu qui ont eu une nostalgie de Notre Dame et qui n'ont pas voulu se convertir pour y pouvoir assister à un culte. Leur culte (qui était autrefois le mien aussi), notre église. Certains corporativistes ont été très écuménistes avant le Vatican II. Per Engdahl, le fasciste suédois, ayant visité l'Espagne, raconte à ses compatriotes combien les corporativistes qu'il a rencontrés sont des esprits ouverts et modernes qui aimeraient éliminer les frontières de confession, entre Chrétiens*, comme on venait de vouloir le faire avec les frontières de classe.

Le pire peut-être de Rousseau est là: la confession du prêtre savoyard, la partie sans doute la plus incriminante (à côté du deni du péché originel) de son Émile.

Par contre, à St Nicolas on pourrait gagner l'impression que c'est encore pire chez Rousseau d'être en désaccord avec Joseph Le Maître. Même s'il semble que celui-ci était Franc-Maçon.

On pourrait gagner l'impression à St Nicolas qu'il est très louable de porter sa croix, jusqu'au bout, surtout pour les pauvres. Et en même temps très loisible de se préparer pour une vie sans trop de soucis, surtout pour ceux qui sont issus des cadres. Que les mêmes choses pourraient être vertueuses et loisibles aux deux classes ne semble pas tellement leur venir en esprit. Que l'auteur ou le compositeur eût autant de droits de ne pas avoir un patron que le patron, ne semble pas leur venir en esprit.

En Sunday Times (aujourd'hui) je viens de lire un article sur une psychiatre américaine qui s'occupe d'un lobotomé et qui le regarde quasiment comme sa propriété, sans avoir un quelconque scrupule qu'il devait être dédommagé pour l'opération qui lui gâche la vie ou pour les expériences qu'on fait sur lui.

Si par quelque hazard de malhonnêteté il y a des psychiatres ou des Franc-Maçons (ou Juifs, ou Flics, ou Musulmans, ou Bienfaiteurs déçus du fait que je n'évolue pas selon leur plans) qui me regardent comme leur propriété, mes blogs comme leur propriété plutôt que la mienne, et un quelconque droit de ma part de diffuser et de faire fructifier mes blogs sans leur accord comme une hardiesse d'orgueil, un rêve, un délire, malgré les choses que des réseaux comme ça viennent déjà de m'infliger, est-ce que j'ai une rassurance d'avoir St Nicolas sur mon côté? D'après mes expériences passés avec eux, non.

Ils s'opposent au dénaturement du mariage, il y font bien. S'ils avaient aussi donné un secours contre le dénaturement de ma situation, je les aurais pu respecter jusqu'au boût. Mais bien au lieu de voire des principes fermes et une souplesse (que je n'ai même pas tellement demandé) vis-à-vis ma personne, j'ai vu une soi-disante fermeté vis-à-vis ma personne avec une souplesse de délire quand aux principes. Ça, ils l'appellent ne pas être gens à systèmes. Moi je l'appelle autre chose.**

Hans-Georg Lundahl
BpI, Georges Pompidou
7e Dim. du Temps Paschal
12-V-2013

*Peut-être Pie XII n'en a pas voulu exclure les Juifs, tout simplement? Ou peut-être faisait-il l'humanitaire avec une souplesse sur les principes liturgiques quand il s'agissait de sauver des gens, sinon d'une mort certaine, au moins d'un esclavage injuste. Ou peut-être aussi se venger sur le tort fait à Notre Dame par les Nazis.

**Quand à mes préférences pour ma vie, sans doute ils les considèrent ou les ont considérées comme revendications déproportionnées, actes d'orgueil, de vice, ou d'un homme à système. Ils sont tellement plus gentils avec des gens qui estiment avoir le droit de me faire évoluer. Comme Hitler en 1938, ils ne trouvent pas grand'chose d'objection à l'obligation scolaire. Ils ont un Peillon à cause de ça. Mais il y a d'autres qu'eux qui souffriront à cause de lui.

Peut-être estiment-ils que je doive choisir mes amis. Mais justement, tant qu'on me pose à peu près deux ou trois équipes d'amis à choisir et personne ne sort de son équipe, personne ne me soutient jusqu'au bout ou même assez loin vis-à-vis ses co-équipiers, ce n'est pas de l'amitié qu'on m'offre.

Philippe Ploncard d'Assac a répondu:

Qu'il est difficile de se faire comprendre de gens à systèmes.

Cordia


Bon, semble qu'il me prenne pour un homme à système. Il ne l'est donc pas, au moins pas dans son propre estime./HGL

Saturday, May 11, 2013

Philippe Ploncard d'Assac a voulu vouloir voire ...

... les bagarres etc. que ça entrainerait si un jour "ils" - les sédisvacantistes - élisent un pape.

Si Bill Gates n'avait pas décidé de fermer les groupes MSN, dont le mien appelé "Antimodernism" (sans -us, -o ou -e c'est l'orthographe suédoise et anglaise), si en plus un Franc-Maçon qui était mon ami sur FB n'avait pas donné la moitié d'une promesse de m'aider de sauvegarder les messages de forum, j'aurais pu lui faire plaisir.

Moins pour lui-même, car je devine qu'il ait pu être derrière les démarches de St Nicolas du Chardonnet à propos de moi, que pour son père ("ah, ils disent toujours ça"). J'ai perdu la rélation avec des parties de ma famille à une époque que j'étais convaincu de certains thèses de Faurisson (préciser davantage serait un peu dangéreux dans ce pays ci, et je n'aimerais pas que cette difficulté légale vienne jusqu'à la confession de la vérité chrétienne ou des dénonciations du maçonnisme en général) mais surtout de l'analyse très pertinente qu'avait fait Charles Maurras de la République, dont, grâce à la laïcité (celle de Ferry, Combes et Michelet ou celle de Clémenceau) il y avait quatre états fédérés auxquels manquaient un contrepoid et diviseur en termes du catholicisme.

Dans cette époque là, j'avais aussi lu de Salazar dans un livre de son père.

Bon, pour ça j'aurais préféré de pouvoir faire plaisir à M. Ploncard d'Assac Jr. à cause du M. Ploncard d'Assac Sr. En plus c'est Sts Philippe et Jacques Apôtres aujourd'hui.

Mon groupe commençait quand j'étais devenu convaincu de rejeter les compromis modernes, et par biais d'avoir confondu Colinistes et Palmariens d'un remarque de M. l'Abbé Bryan Houghton mal mémorisé, à biais d'avoir trouvé Pape Pie XII - non pas onze, mais douze - le premier rejetable, ce que donnerait en soi Colinisme, j'aboutis à devenir pour 14 mois (ce que me restait à purger si j'avais perdu ma libération conditionnelle, curieusement) Palmarien. Sans pour un seul moment avoir un contact sacramentel avec eux, hormis les communions spirituels faits en me considérant comme soumis à Gregorio XVII de Palmar de Troya.

Après de trouver certains aspect de leur matériel, je commence à me méfier un peu, mais je ne veux pas être sans un pape, à cette époque là. J'avais - et j'ai - un ami sédisvacantiste en Suède, je lui avais dit que le sédisvacantisme (non pas une sédisvacance de deux ans ou quelques semaines, mais de 50 ans) est incompatible avec "perpetuos successores". Donc, si je rejettais Gregorio XVII, il me fallait avoir trouvé un autre pape, préférablement le bon. J'ai très brèvement correspondé avec M. l'Abbé Pulvermacher alias Pape Pie XIII, il était un peu cassant. Et aussi - il était à cette époque là courtois envers moi (à différence parfois de son déjà fidèle Indo-Lusitan de Bom Bahía) - avec Michel du Vatican en Exile c/o Kansas.

Auprès d'eux je me faisais apologète de Palmar, mais en for interne provisoirement, prêt à me soumettre si je trouverais des meilleurs arguments et une meilleure orthodoxie chez, en pratique, Michel de Kansas. Qui entretemps est ordonné prêtre et sacré évêque, Dimanche de Gaudete en 2011 avec la veille. Car Pie XIII n'avait pas été interessé à ma démarche.

J'avais donné comme mission à mon groupe MSN d'identifier hors doute possible le vrai pape non moderniste et aussi légitime.

Et j'ai eu des débats - ce qui aurait pu plaire à M. Ploncard d'Assac à suivre et voire - avec Michel de Kansas, ainsi qu'avec son fidèle Indo-Lusitan un converti d'une famille Brahmine et impliqué dans les métiers de soins.

Je mettais les débats en collant copiant sur mon groupe (où ces gens du Vatican in Exile ne publiaient pas beaucoup de messages mais où ils savaient que je les républiais), et ces débats étaient aussi accessibles dans le groupe Yahoo Cristania (non Cristiania, pour ne pas confondre avec un ex-terrain militaire devenu camp hippie, et malgré mon insistance que "Cristania" n'était pas très grammatical, et aussi sur une page Geocities de Joao Prakash Mascarenhas. Comme je me souviens. Plus récemment s'il était la même personne et non pas son frère, j'ai vu un Lucio Mascarenhas.

Le débat planait sur les thèmes comme:
  • peut un pape être élu par le ciel de manière que ça soit par révélation privé qu'a lieu l'élection?
    • je soutenais le oui, je soutenais que St Pierre retient au ciel son pouvoir papal et qu'il est qualifié d'élire du ciel son successeur sur terre,
    • mes adversaires soutenaient que dans une querelle entre deux qui reclamaient la papauté, une révélation privée pouvait trancher, voire St Catherine de Siène, que j'avais évoqué, mais que St Pierre au ciel n'a plus de pouvoir papal et ne peut pas élire un successeur une fois qu'il est déjà mort comme martyr, sous Néron.
  • Ou encore: Michel du Vatican en Exile s'était-il disqualifié lui-même en soutenant sur son site d'alors que la hostie doit être cuite de farine de blé entière et que la farine blanche donne une matière invalide?
    • j'avais vu sur le site de celui-ci la référence à un document par Pape Pie XI, face à une demande qui a été reprise plus récemment et accordé, crois-je me souvenir était le contexte, mais qui était refusé à l'époque, l'hostie doit être "tota e grano tritici", donc il ne fallait pas séparer les constituants du grain de blé,
    • je réponds que c'était bien "tota e grano tritici", et non **"ex toto grano tritici".
    • Sur le site qu'il gère maintenant, je n'ai pas revu le reproche que la farine blanche fasse matière invalide.


Mais le site où j'ai sauvegardé ceci a été détruit par Bill Gates. En 2009, février. Demandez-vous, si mon sédisvacantisme - temporairement transformé en Orthodoxie Roumaine, comme au temps de la fermeture du groupe - avait été au goût du mondialisme, pourquoi alors aurait-il voulu fermer les groupes MSN, dont le mien? Parce que je n'étais pas du tout visé?

MSN Group Antimodernism in memoriam : Help for safeguarding messages
http://antimodernisminmemoriam.blogspot.fr/2011/04/help-for-safeguarding-messages.html


deretour : Handicapped by a Free-Mason (genuine example from 2009)
http://hglundahlsblog.blogspot.fr/2011/01/handicapped-by-free-mason-genuine.html


Pas mal de mes textes ont donc été détruits. Et un franc mac y était pour quelque chose.

Le 01/18/09 4:26 PM, NN a écrit :
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"I'd be willing to help, but what do you want me to do?"


Après ça, en espérant qu'il comprenait des simples instructions, j'avais l'espoir que mes fils de discussion sur le groupe (organisé comme forum interne, le groupe était ouvert) auraient tous pu être sauvegardés. Non.

Ce que les dogmes ne tranchent pas sur un pape.

Grosso modo le discours va au sujet du sédisvacantisme ainsi:
Philippe Ploncard d'Assac (ceci entre autres choses:
Le Pape ... on n'a pas à le juger tant qu'on ne sait pas quelles sont les pressions ...
dogmes sous-entendus:
1) perpetuos successores (interprêté, me semble-t-il, comme impossibilité d'une sédisvacance prolongée, ce qui m'a paru juste même à l'époque que je cherchais autres papes que ceux du Vatican, et ce qui est certainement juste si ça se rapporte sur évêques et non seulement ceux de Rome, l'église ne peut pas exister sans un évêque)
2) le devoir de charité envers chaque prochain et envers les supérieurs en spécial (interprêté, me semble-t-il, comme si précisément avec les supérieures on ne pouvait quasi jamais critiquer un supérieur sans être coupable de présomption, plus précisemment un supérieur apparent en disant qu'il ne l'est qu'en apparence)
Johan Livernette (après les premières minutes, à l'autre bibliothèque je ne sais pas si le vidéo sera accessible):
Ce sont des modernistes ... [les papes apparents après Vatican II]
dogmes sous-entendus:
1) infaillibilité d'un pape ex-cathedra, seul ou ensemble avec les évêques
2) impossibilité pour un hérétique d'être pape.


Il y a d'autres choses à considérer:

"quia, vt suprà diximus, in praeceptis, & iudiciis particularibus, non est absurdum Pontificem errare."


Pseudoquote identified. What De Romano Pontifice, book IV, chapter V really says (quote)
http://hglundahlsblog.blogspot.fr/2009/10/pseudoquote-identified-what-de-romano.html


Si même le Pape peut se tromper sur un autre, comment plus ceux qui n'ont pas le charisme de l'infaillibilité papale? C'est d'ailleurs un charisme spécial de lire la conscience de quelqu'un, donné au St Curé d'Ars et à Padre Pio. On ne l'a pas par le fait d'être pape, ni par un quelconque diplôme.

D'ailleurs, un pape se doit - s'il connaît la tradition - de connaître ce limite à sa propre infaillibilité. Aussi de reconnaître la même limite chez les autres. DONC, aussi chez les psychiatres. Mais LEUR jeu est précisément de prétendre qu'ils sont quasi infaillibles (car plus fiables que les concernés eux-mêmes) sur leurs sujets d'étude. D'où le devoir de les juger comme charlatans, de les exclure de la considération comme experts à écouter quand ils parelent de leur expertise, de ne pas les permettre de limiter avec leur seul jugement (ou avec leur jugement collégial, trop facilement manipulable par les préjugés d'un corps ou d'une classe) les droits personnels de quelqu'un. Selon mes lectures du code de 1917 et de son interprétation en 1943, 1947 ou 1950 (je ne me souviens plus, ça fait dix ans depuis ma lecture de AAS pour ces ans), Pacelli, connu comme Pie XII, a été au moins négligent là-dessus. À différence de Pie XI à propos les stérilisation de British Columbia, Alberta, Suède (!) et Drittes Reich avec la condamnation très nette en Casti Connubii.

Philippe Ploncard d'Assac peut bien se tromper sur les excuses en termes de pressions. Johan Livernette peut se tromper s'il s'agit juste des gestes (comme le jour de Schoa célébré avec B'nai B'rith, qui pourrait avoir été conçu comme un acte d'obéissance, sous Jean Paul II, quoique pas contre ses inclinaisons: par exemple en consultant si "le pape" donnait l'accord) et non pas d'une doctrine proférée en thèses déjà condamnées, directement ou indirectement. Ça ne veut pas qu'il peut se tromper concrètement s'il y a vraiment des choses sans ambigu, je n'ai pas encore entendu le vidéo en total.

Certaines des choses sont ambigus, comme quand on utilise à la fois "moderniste" pour un camp dans le contemporain et en même temps pour un ensemble de doctrines condamnés dans le "Syllabus de St Pie X". Les deux significations ne sont pas synonymes. Par contre, on oublie que pas mal dans le camp moderniste est déjà condamné par le Concile de Trente, dans les erreurs Sociniens, qui étaient à l'époque le Protestantisme le plus moderniste, le plus ouvert aux doutes.

Pour faire claire, on pourrait demander: est-ce une erreur condamnée par Trente chez les Sociniens? Comme deni de l'inerrance biblique, par exemple. Hérétique. Est-ce une erreur condamné par St Pie X? Parfois au moins hérétique. Parfois juste schismatique, erronnée, male sonans. Là on pourrait trancher objectivement sur un pape, mais de là à faire un jaugement global comme "il est moderniste" ou "il est sous des pressions énormes" ... (aussi une excuse pour ne pas l'obéir sans de désobéir dans sa conscience à un pape reconnu comme tel pro forma).

Philippe Ploncard d'Assac prétend que les sédisvacantistes se font "compagnons de route" des modernistes.

Qu'on prenne en exemple moi-même. Si j'étais un compagnon de route des francsmacs, pourquoi ne font-ils pas davantage d'usage de mes écrits, ce qui pourrait rendre ma vie plus facile? Eux comme vous (des deux côtés), comme les plus jeunes de chaque côté et encore d'autres, ils ont le droit de jouer mes compositions, ils ontle

On me spamme ma vie, par exemple avec du conseil médical non souhaité ni rélévant (j'anonymise la spammeuse par galanterie) :

I have the best news Hans-Georg, Im ten ppoouunndds lighter. For the past month I have dropped so much while using these drops I saw on TV Im proof this works! I got them from this site, Type in without spaces --> [...]


J'ai été assez mince pour mon goût et celui de pas mal de filles (señoritas, cheyes, demoiselles) quand elles me voient la première fois, ce conseil médical (ou pseudo-médical, je ne conseille pas aux gros d'y aller mais j'enlève même le lien) n'est donc pas pour moi. J'ai aussi une très bonne virilité, merci. Et si un jour j'avais une femme, ou même (par péché mortel à regretter plus tard, préférablement ensemble avec plutôt que séparément) une copine-concubine, je ne souhaiterais pas utiliser la contraception (une concubine qui la souhaiterais ne sera, si Dieu m'aide suffisemment de garder mes bonnes résolutions, pas la mienne).

En même temps, cette nuit j'ai eu un vol de sac, probablement fait par de tsigans, comme celui qui se plaignait que son ami était malade, ce soir le vol s'avère utile pour moi, car Georges Pompidou renforce le gabarit (aussi une façon d'éliminer les utilisateurs sdf, surtout ceux qui n'utilisent pas les foyers et qui donc ont à porter leur sac de couchange avec eux, comme moi).

Un peu comme si on avait l'intention de me "faire évoluer". D'où un certain point de vue que le propos de Philippe Ploncard d'Assac de faire évoluer le Pape ou les Papes est assez spurieux en termes de propos possiblement catholiques. Revenons donc aux papes.

C'est bien répondu de la part de Johan Livernette que Philippe Ploncard d'Assac montre en victimes les papes, et je me demande combien d'autres il montre en victimes* (des circonstances ou d'eux-mêmes ou ...)

Il y a des choses à répondre en outre, comme ceci: praedica opportune importune. C'est par St Pierre lui-même.

Ce n'est pas dit "prêchez la vérité quand c'est opportun, cachez la vérité quand ça vaut mieux", précisément aux pasteurs légitimes de l'église, mais il a dit qu'il faut la prêcher que ça soit opportun ou très mal à propos. Cela reste un des critères objectifs pour voire si un pasteur fait son devoir. Nota bene, quand c'est la vérité et non pas un préjugé.

On a par exemple prétendu Abbé Celier gnostique. Qu'il le soit ou non, je ne sais pas, je le trouve peu probable. La page - que pour l'instant je ne trouve pas - où il est attaqué pour un livre avec une citation de Jim Morrisson n'est pas une preuve du gnosticisme par les thèses proférés dans le livre, mais une pseudo-preuve par "ça va dans le sens de", ou "c'est le même procédé que", ou "vous vouyez que la citation est d'un sataniste, et la citation au début d'un livre y donna la clef" [sousentendu: alors le livre doit aussi être sataniste plutôt que d'essayer d'apporter un antidote philosophique posthumément à Jim Morrisson et par extension à ceux qui sont encore en vie et pourraient encore sauver leurs âmes]. Ou "il laisse lire les livres d'Oscar Wilde qui était un homosexuel notoire". Faux, il était un sodomite notoire. Donc homosexuel ou bisexuel présumable. Il était condamné pour sodomie à l'époque quand c'était encore, comme il l'aurait convenu de rester, un délit punissable par la loi humaine.** Il s'est exilé en France pour ça. Il était aussi marié, quoique sa femme l'a délaissé et il a compris après le procès (ou pendant ou juste avant, mais de toute façon avant certaines de ses réflexions de prison, d'ailleurs édifiants, comme le fait de reconnaître d'avoir mérité de perdre sa famille - ce qui n'autorise pas d'ailleurs qu'il se remarie ne que sa femme le fasse - ou les observations sur l'attitude de certains gardiens envers d'autres prisonniers coupables peut-être de crimes moins honteux que le sien.

Pour revenir à moi, j'imagine que Philippe Ploncard d'Assac me considère comme compagnon de route de pas mal de gens mal réputés. Si je l'étais pour de vrai, pourquoi ne me traitent-ils pas mieux? Peut-être que ma personne physique plus une certaine erreur sur mes convictions et intentions leur sert mieux que de me juger - avec tout le monde, nota bene, et non pas en cercle clos avec Philippe Ploncard d'Assac invité à leur fraternelle puisqu'il a au moins le bon goût (espérons-le) de ne pas se mettre dans leurs loges - sur mes écrits comme écrits connus. Donc imprimés.

"Mais il ne sait pas écrire le français"

Bon?

"Mais il n'y a pas de contrat avec un éditeur"

J'ai effectivement donné une licence générale avec le droit mais non le devoir de me verser une donation pour l'utilisation commerciale. Du même type que la licence générale de Mercatornet.com, utilisé par Présent pour un article de R. R. Reilly sousdivisé en deux samedis.

Oh, celle ci était pour ma musique? Pardonnez ma maladresse momentanée!
musicalia : What's the deal? C'est quoi ce truc?
http://hglundahlsmusik.blogspot.fr/2008/11/whats-deal-cest-quoi-ce-truc.html


Mais celle ci est pour mes écrits:

deretour : message éponyme : à linéa "conditions d'utilisations ultérieures"
http://hglundahlsblog.blogspot.fr/2008/03/de-retour.html#conditions


"Mais c'est du plagiat qu'il fait"

Je ne suis pas l'ami de Jacques Trémolet de Villiers.

Sous ces subterfuges il se cache que leur prétention que je sois leur homme, leur compagnon de route, s'éclaterait très vite si le public avait juste accès à mes écrits. Et je parle du public payant et qui veut sa lecture sur le papier, merci. J'ai déjà pas mal de lecteurs sur le ouaibe. Certains peut-être même mes amis honnêtes quoique lointains.

Hans-Georg Lundahl
BpI, Georges Pompidou
Sts Philippe et Jacques, Apôtres
11-V-2013

*Je préfère la phrase "montrer en victime" à "victimiser", car ce verbe peut aussi vouloir dire rendre quelqu'un qui n'était pas victime objectivement victime soit qu'on le montre soit qu'on ne le montre pas.

**Pour voire ma vue là-dessus, regarder mon petit essai sur cet autre blog:

En français sur Antimodernism : Trois observations sur "l'homosexualité"
http://avantlafermeturedantimodernism.blogspot.fr/2008/10/trois-observations-sur-lhomosexualit.html

Outre-Quiévrain et Ultra Caprinium pour aller chercher l'évolution linguistique

Une phrase qu'on retrouve assez souvent en Présent, c'est "outre-quiévr[a]ins" = "Belges" [pour les Belges le mot veut dire Français].

Probablement, Quièvre ou Quiévrin est un fleuve. Outre = au de là, du latin ultra.

Donc, ultra caprinum (si le fleuve s'appelle Quiévrin) ou ultracaprini.

- Caprin-? - Oui, pourquoi pas?

- Mais ça donnerait Chievrin!

- À Paris, oui. Mais on n'est pas à Paris là.

Cha donne Quiévrin dans le Nord.

- Pourquoi?

- Tu connais la phrase "c'est un cheval ça"?

- Oui.

- Au Nord c'est "ch'est un keval, cha".

- Tu veux dire "c'est un cheval ça"?

- Ch'est bien che que je dis: "ch'est un keval cha."

(Ecce est bene ecce quod ego dico: ecce est unus caballus ecce illâc - sauf qu'en latin "ecce" était moins utilisé qu'en français "ce" avec le composé "ça/celà" du latin "ecce illâc")

J'avais tort, semble-t-il, Quiévrain est une commune, non pas un fleuve. "À l'époque romaine, Quiévrain se nommait 'Caprinium' ('le bois aux chèvres')." Dont la gare donne cette expression:

Expression « outre-Quiévrain » (article)
La gare est à l'origine de cette expression qui désigne la Belgique depuis la France(et inversement). Au XIXe siècle et jusqu'à la Première Guerre mondiale, Quiévrain était la gare-frontière de la ligne de Paris à Bruxelles. Les convois s'arrêtaient et les voyageurs étaient soumis au contrôle de la douane, installée dans une aile du bâtiment. Passé la gare, on était « outre-Quiévrain ».
références cités:
A Quiévrain, la gare frontière -Les cahiers de l'urbanisme - N°40-41 - Septembre 2002 pp 144,145 consultables sur google book* "Quiévrain devint donc un lieu de passage fréquenté pour les relations franco-belges, où tous les voyageurs devaient s'arrêter et se soumettre au contrôle de la douane. cette fonction transparait notamment dans divers témoingnages relatifs à des personnalités du XIX ème siècle telles Victor Hugo, Verlaine ou Rimbaud. De là vient l'expression "outre-Quiévrain", encore couramment utilisée pour qualifier le pays voisin."


En effet la page 144 n'y est pas consultable. Est également cité un poëme de Baudelaire qui utilise l'expression Outre-Quiévrain divisée sur deux lignes, pour le rime assez peu poli de la partie Outre.

Mais j'avais raison sur la manière dont évolue le son, voire l'article sur Le Quesnoy (=la chênaie), toponymie:

article
Le Quesnoy est d'abord attesté sous des formes latinisées accompagnées du nom de son prétendu fondateur, le dénommé Haymon ou Aymond : Haymonis Quercitum; Quercitum (formes latinisées d'après le latin quercus, chêne, terme qui ne s'est jamais imposé en Gaule, contrairement au terme rouvre issu du latin robur qui désigne une sorte de chêne.); Caisnetum dans les chartes latinisées d'après le picard du XIe au XIVe siècle; Haismont-Caisnoit; Le Kaisnoit; Le Caisnoy; Caisnoit; Quesnoyt dans les titres romans de la même période (cartulaires du Hainaut, de Cambrai, et de Condé.). La forme « Quenoy » est l'équivalent picard du français central chênaie et signifie exactement la même chose.

En picard, comme en normand septentrional au nord de la ligne Joret, le groupe /ca-/ latin n'a pas évolué comme en français, d'où par exemple quièvre / quèvre, chèvre issu du latin capra ou quen / quien, chien du latin canu(s) ou quemin, chemin issu du latin d'origine gauloise *cammino- et quêne, anciennement caisne, puis quesne, chêne issu du latin cassinus (d'après latin fraxinus > frêne) d'origine gauloise *cassăno-. Le suffixe -oy est la forme prise par le suffixe latin -etu(m) dans le domaine dialectal picard qui regroupe une grande partie du Nord de la France et quelques communes de Belgique, ailleurs dans le domaine d'oïl -etu(m) a produit -ey ou -ay, d'abord masculin, puis -aie féminin. Ce suffixe sert à désigner un ensemble d'arbres appartenant à la même espèce.
références cités:
Walther von Wartburg et Oscar Bloch, Dictionnaire étymologique de la langue française, PUF 1960 Pierre-Yves Lambert, La Langue gauloise, éditions errance 1994


La manière dont changent les langues et dont elles se diversifient, est très fascinante. Elle fut étudiée dès le début du XIX Siècle, et une généralisation abusive du schema peut très bien avoir été une des inspirations pour la théorie erronnée de Darwin. Le site Creation dot com ou Creation Ministries International a un article très détaillé dont les résultats ne divergent pas notablement des miens (sauf que j'utilise aussi le concept de Troubetskoï: l'unité Indo-Européenne n'a pas nécessairement son origine dans une seule protolangue, comme l'est le latin pour les langues romanes, mais peut remonter à plusieures, via emprunts linguistiques mutuels très poussés et pour des concepts où les linguistes prétendent qu'il n'y a pas d'emprunts que très rarement, comme mots très usuels ou comme parties de la grammaire).

Notons que l'évolution "spontané" des sons, à elle seule, ne peut pas donner le français, d'un ou d'autre côté de la ligne Joret, mais uniquement un latin dégradé outre possibilité de communication. Il a fallu restructurations pour garder la langue compréhensible. "Solum" et "solem" donnent en soi, les deux, "sol", selon les lois qui produisent les formes françaises à partir du latin. À différence de l'espagnol qui a "sol" pour "solem" et "suelo" pour "solum." Mais heureusement "solem" avait un diminutif, "soliculum," d'où "soleil". Ou plutôt, à partir du moment que SO-lau et SO-lé commencent à s'approcher de SO-leu (un -eu bien antérieur à cet autre -eu qui vient du latin -a), on fait un diminutif pour celui des deux "SO-leu" qui est, à la vue, le plus petit (car le plus éloigné), "so-LI-clo" ou "so-LI-cleu". Si l'on comprend pas qu'il faut de la création humaine pour que l'évolution linguistique ne donne pas une langue inutilisable, on ne comprend rien à la si-dite évolution linguistique.

En plus, la langue écrite française ne commence nullement avec un changement lent de l'orthographe latine, mais avec une décision volontaire, la diglossie entre parler et écriture était, mille ans après Plaute et Térence, chez qui la langue était passablement la même dans les deux formes devenue deux glosses et on décide pour des raisons pragmatiques de fixer des paroles en écriture de manière qu'elles soient prononçables. Alcuin de York était venu forcer les clercs de ne plus prononcer "servus, servum" comme "sers, serf", mais comme "SER-vouce, SER-voume" (prononciation antique peut-être un peu inexacte pour l'accusatif), et par conséquent on avait un rapport plus phonétique entre écriture et prononciation, ce qui permettait d'écrire la pronociation "serf" comme "s-e-r-f". Ce qu'on fera pour préparer les homélies, dialecte par dialecte, et même langue par langue (oc et oïl) après un concile de Meaux, et pour préparer un prince franque germanophone de prononcer un serment correctement en roman, ceci à Strassbourg.

Le français est à son début une création, non pas une évolution.

Une parallèle mal comprise n'est pas un argument philosophique valable, mais ça a été un argument propagandiste redoutable.

Si la théorie vous amuse autant que les étymologies au nord de la ligne Joret, et si vous liseez l'anglais, il y a de quoi se regaler:

CMI : Towering Change by Carl Wieland
http://creation.com/towering-change


En latin j'ai écrit moi-même:

Φιλολογικα/Philologica : Coniectura Linguistica pro Casu Unitatis Lingue Indo-Europee
http://filolohika.blogspot.fr/2013/01/coniectura-linguistica-pro-casu.html


Et en français:

Φιλολογικα/Philologica : Une vue créationniste sur l'indo-européen
http://filolohika.blogspot.fr/2012/12/une-vue-creationniste-sur-lindo-europeen.html


Et encore en anglais moi-même aussi:

Assorted retorts [...] ... on Tower of babel or language evolution
http://assortedretorts.blogspot.fr/2008/11/tower-of-babel-or-language-evolution.html


Il y a tout un dossier auquel je donne les liens en haut de chaque article dedans. Je renonce donc à donner les liens vers ce dossier à chaque article ici.

Hans-Georg Lundahl
Mouffetard
Sts Philippe et Jacques, Apôtres
11-V-2013

Friday, May 10, 2013

L'Importance et la dangérosité des informations reçues par des réseaux

Je viens de lire des extraits de la documentation de la KGB sur Soljenitsyne, publiés en l'Histoire n°369.

19-IV-1973:

"Le KGB a reçu des informations, selon lesquelles, le 20 avril, Soljenitsyne épousera Svetlova N.D., née à Moscou en 1939, juive, sans-parti et actuellement sans profession [...]. Svetlova et Soljenitsyne tentent d'inculquer leur haine du système social soviétique au fils aîné de Svetlova, Dimitri, élève en cours moyen première année. Ils l'éduquent dans un esprit religieux, l'emmènent à l'église et l'empêchent de s'inscrireaux pionniers. Soljenitsyne utilise l'appartement de Svetlova pour rencontrer les correspondants de la presse capitaliste."


10-XI-1974:

"Depuis leur expulsion d'URSS, les Soljenitsyne vivent à Zurich, où ils louent une partie d'une maison à deux étages. Selon les données en notre possession, Soljenitsyne ne porte aucun interêt au confort domestique, ce qui devient un motif de disputes avec son épouse. Son style de vie renfermé, l'absurdité de ses vues politiques, les mauvais côtés de sa personnalité (égoïsme, prétention, avarice) ont détourné de lui nombre de ses admirateurs."


Parions:
  • que ces admirateurs avaient voulu faire de Soljenitsyne chose qu'il n'était pas ni ne voulait devenir;
  • que les informations de la KGB proviennent en partie au moins de ces faux admirateurs.


Dans le vidéo de Philippe Ploncard d'Assac que je commente (l'autre message), et que je n'ai pas encore fini, celui-ci dit que, selon Salazar, le propre d'un chef d'état n'est pas de décider quoi que ce soit mais de se tenir correctement informé.

Son père avait écrit un livre sur ce dernier que me le montrait sous un regard assez sympatique. Pourtant, la PIDE n'était que peu évoqué. Elle avait un côté un peu proche de KGB, non? Bon, faire confiance à la KGB n'est pas ce qui vous tient correctement informé sur Soljenitsyne. Et faire confiance à la PIDE ...? Ou aux gens, voire cadres formés par quelqu'un qui connaît son feu fonctionnement ...?

Avoir l'ambition de se tenir correctement informé, avoir un réseau secret ou au moins discret préféré, que ça soit KGB, psychiatres, policiers, ou les Yunqueros (probablement) qui font de St Nicolas du Chardonnet - en mon expérience - un endroit aussi maçonnicomorphe qu'une synagogue dirigée par B'nai B'rith, ou que ce soit simplement l'ancêtre des ces systèmes, les Illuminati de Weisshaupt, et en même temps avoir un optimisme tout aussi sanguinaire que celui qu'exprime Philippe Ploncard d'Assac à propos des Papes, c'est une position de s'imaginer bien informé, même si l'on ne l'est pas.

Je ne sais pas combien de gens m'ont pris pour une truffe (à la fois imbécile et prétentieux en maths) parce que j'ai affirmé la proposition "π n'est pas un nombre irrationnel", tandis que leurs informateurs n'ont pas pris le soin de citer la suite "car π n'est pas du tout un nombre, c'est une proportion irrationnelle".

Le néglect des nombres entiers et de leur position privilégiée est assez délétère dans les sciences. Quand au génôme totale, il est quasiment divisible à l'infini, et l'analyse du continue s'y applique, d'où l'évolutionnisme de Bergson, mais le génôme totale n'est pas toute la génétique. Il semble que l'homme et le poisson fougou aient les mêmes séquences, une par une, juste dans un autre ordre, dans un autre syntaxe, pour ainsi dire. Je ne sais pas si c'est vrai. Ce qui l'est par contre c'est que le nombre de chromosomes est un nombre entier. Il n'y a pas infiniment de subdivisions entre 22 paires de chromosomes plus les chromosomes sexués et 23 paires de chromosomes plus les chromosomes sexués. Il y a une étappe. Vers le moindre nombre, il peut être franchi par des télomères qui se joignent comme un centromère d'un nouveau chromosome plus grand, d'abord l'un de ces chromosomes plus grands correspond à deux plus petits dans leurs deux paires, ensuite une génération ou deux après il peut y avoir une paire de deux chromosomes unis, et ainsi certains animaux existent en plusieurs chromotypes ou karyotypes; comme on l'a vu dans les souris de Madeire, dont certaines types - "espèces" ou "races chromosomales" - n'ont que 22 chromosomes en total (10 paires plus les chromosomes sexués), contre 40 (19 paires plus les sexués).

Mais vers le plus grand nombre, comment peut-il être franchi? Certainement pas par le petit à petit, ou par un mouvement continu, comme on le suggère, car la différence n'est pas dans la taille du chromosome, ou du nombre des séquences par chromosome, mais dans le nombre des chromosomes. Et nombre de chromosomes, ça peut être un, deux, trois, quatre et ainsi de suite, mais π ou racine carrée de 2 n'y entrent pas. Qu'ils restent dans la géométrie. Édouard le Roy (dont le livre Le Problème de Dieu est à l'index, ou l'était avant son abolition) aurait pu s'épargner quelques malentendus sur saint Thomas s'il n'avait pas suivi un Bergson qui avait pour ainsi dire oublié les nombres pour "la ligne de nombres" et "les nombres réels", qui, oui, existent, mais qui, non, ne sont pas de nombres. Et la différence entre "infiniment divisible" comme le continuum et "infiniment additif" comme la série des nombres entiers aurait aussi pu servir pour que le Roy ne confonde pas le raisonnement de la Prima Via avec le paradoxe de Zénon, dont saint Thomas était bien conscient, puisqu'il l'était du continuum, de l'infiniment divisible. Voire I, Q7, A3 et 4 de la Somme Théologique.*

Je traite donc de la différence entre nombre et quantités continues** pour un propos assez utile, non pas pour le simple plaisir, pour grand qu'il puisse être, de voir un professeur de maths totalement épais à une terminologie autre que la sienne, moderne, et insensible au fait que la mienne n'est pas mon invention, mais un héritage thomiste. Mais si m'observent des gens avec la mentalité de ces informateurs de KGB (quel que soit leur réseau en mon cas), ont-ils l'interêt à transmettre ce qui m'exonère de réproches? Les Pharisiens, ont-ils eu l'interêt d'exonérer Notre Seigneur? Et ces réseaux là, sont-ils très différents? Regardez ce qu'ils ont dit sur Soljenitsyne.

Hans-Georg Lundahl
Château d'Eau
St Job Prophète
10-V-2013

*Somme Théologique, lien vers la traduction anglaise, I, Q7, A3 et I, Q7, A4.

**Mon blog en anglais: Assorted Retorts: ... on reality of existence of numbers (and on Pythagoreans and Bruno)

Sunday, May 5, 2013

J'ai Bien Aimé Lire son Père, Jacques Ploncard d'Assac; Mais ...

"On est dans la situation d'un missionaire. Ce n'est pas en crachant les papes modernes dans la figure qu'on va leur faire comprendre la beauté de la tradition. Ça serait plutôt le contraire."


Florian Rouanet : Église, Maçonnerie et Actualités
http://florianrouanet.wordpress.com/2013/04/30/eglise-maconnerie-et-actus-avec-philippe-ploncard-dassac/


Attendez ... Pape St Grégoire, appelé St Grégoire le Dialogiste par les Orthodoxes, rachète quelques esclaves sur le marché d'esclaves à Rome, il leur rend la liberté illico, il s'informe sur leurs nationalité, pays, et roi, et il en tire à chaque reprise une "moralité" ou "leçon" ou un "fruit spirituel" assez peu sérieux, assez bon enfant, mais qui sera salvifique pour la nation anglaise pour des siècles à venir. Ou pour un millénaire au moins. Si on compte la période de l'Inquisition Anglaise anti-lollarde comme une apostasie de la charité (l'Inquisition anglaise n'avait que peu de souci de la sécurité des droits d'un accusé innocent, quitte à untel de se sauver par un aveu hypocrite au moins, et ce n'est pas un autre système qui a brûlé sainte Jeanne d'Arc) il convient d'ajouter au moins les Catholiques anglais et écossais et irlandais (en partie, les indigènes étant déjà Chrétiens depuis saint Patrick) après la Réforme.

Le pape ne se souci en rien si les anglosaxons ont une culture qui paraîtrait barbare devant les autres Romains, il est prêt à sauver les âmes Papous même s'il faut envoyer des missionnaires prêts à vivre parmi des Papous.

Et Philippe Ploncard d'Assac - je viens de vérifier qu'il n'est pas mon auteur politique aimé, mais son fils - est prêt à traiter le Pape comme quasiment un Papou!

S'il entend par là que le Pape manque la foi comme les Papous manquent la foi avant l'arrivée des Pères Picpus, alors il dit qu'il n'est pas un Catholique, et il doit conclure qu'il n'est pas Pape. Mais s'il veut juste dire que le Pape manque la culture de la Tradition ... alors il traite son supérieur spirituel comme un Papou, non pas selon l'approche d'un saint Pape, comme saint Grégoire envers les Anglais, ou saint Nicolas envers les Bulgares (la lettre sur les femoralia), mais plutôt l'attitude d'un colonisateur laïc qui se fait "missionnaire" pour Pasteur et Ferry et non pas pour l'Évangile.

Si par contre le pape n'est pas un Papou, alors il faut supposer qu'il connaît l'Évangile, qu'il connaît le mot "bénissez ceux qui vous maudissent" et que soit il est innocent mais comprend les soupçons d'hérésie, soit il est coupable et c'est pour ça qu'il ne fait rien.

Soit le pape a à se justifier devant les tradis, soit il ne l'a pas. S'il a à se justifier, comme Libère par le fait que la signature de Sirmium était forcée (c'est comme ça que les Palmariens ont excusé Paul VI, qu'ils comptent comme "prisonnier du Vatican"), soit il ne doit rien à un quelconque soupçon, comme Jésus ne devait pas fournir le signe demandé par les Pharisiens, qu'ils demandaient précisément après qu'Il avait fait un grand signe déjà. Et dans ce cas, le Traditionnalisme n'a pas non plus à se comporter comme un missionnaire qui prend un Pape pour un Papou, mais de faire pénitence pour ses soupçons.

"On prend un chapître à lire en particulier, chacun doit le lire et essayer de comprendre et puis en discuter en cercle pour savoir ce qu'il faut en tirer. C'est comme ça que la francmaçonnerie a travaillé, c'est comme ça que les marxistes ont travaillé, c'est le seul travail sérieux ... former des cadres."


Déjà deux choses qui me sautent dans les yeux.

Premièrement, Philippe Ploncard d'Assac admire les méthodes des Marxistes et des Franc-Maçons, quoiqu'il n'approuve pas (comme on le sait et comme ça sera évident du context futur du vidéo) leur buts.

Deuxièmement, il pense que la formation des cadres et le travail sérieux sont des méthodes neutres qu'on peut tout aussi bien utiliser contre la maçonnerie et le marxisme, que pour.

Il me semble que cette méthode pourrait très bien correspondre à la méthode de lecture de la Yéchiva. Notons, je ne suis pas partie d'une Yéchiva, je n'ambitionne pas m'y joindre non plus. C'est d'ailleurs assez logique quand on se rend compte qu'un but de la Yéchiva est la formation des cadres: rabbins, kétuvim, ceux-ci étant protocollaires en certains but religieux, comme le mariage judäique et la répudiation que Moïse avait autorisé pro tempore mais qu'ils considèrent toujours une chose valable après un mariage même valide, qu'ils n'obéissent pas au Législateur Divin qui vient d'abolir la répudiation, dans le Sermon sur la Montagne.

Je ne partage pas cette vue.

Un lecteur chrétien n'est pas un lecteur qui se prépare pour prendre parole dans la yéchiva. Déjà pour les saints et spirituelles écritures, la lectio divina, qu'elle soit de la Sainte Bible ou des Pères de l'Église, n'est pas en but de préparer un discours devant les autres moines.

Ceci est une démarche qui tend à sérieusement concentrer le lecteur sur l'impression qu'il fera, qu'elle compréhension les autres trouveront mûre et laquelle les autres trouveront immature, qu'elle compréhension ils trouveront sophistiquée et laquelle ils trouveront trop simpliste.

En plus, un lecteur chrétien n'est pas en train de lire quelque chose pour se former comme cadre. Je qualifie: il y a des gens dont il sera le devoir professionnel d'être cadres. Donc, il y a la possibilité de faire des choses en but de devenir cadre par "devoir d'état". Parmi les Francs, c'était écouter les Chansons de Geste et faire la chasse et l'entrainement en bataille, et probablement assister quand le père ou autre éducateur commendait à ses leudes guerroyers ou à ses serfs agriculteurs ou artisans. Le docte n'était pas en tant que tel un cadre. Il lisait par l'amour des choses étudiées. Et ça se voit. La litérature médiévale est plein de l'enthousiasme, parfois même un brin de précipitation enthousiaste, pour la chose lue. Ce n'est qu'aux temps d'Érasme (ou un ou deux siècles avant en Italie) et de ses (ou leurs) semblables que cette lecture qui se pose déjà en interprète devant les colecteurs apparaît. Je ne sais pas ce que les Ploncards d'Assac pensent de la Renaissance et de ses fruits, moi - avec Clive Staples Lewis - je n'en suis pas très friand.

J'écris ceci en précisant avec ironie, que j'ai étudié précisément Érasme (Opus de Conscribendis Epistolis) dans le but étranger à la pure appréciation et méditation d'en écrire un essai académique.

Le père, me semble-t-il, de ce Philippe, avait écrit l'année de ma naissance une étude sur Lénine comme technicien du coup d'état. Je me demande si le fils de ce Jacques ait considéré les choses selon Senèque, conseilleur de Néron (qui se prenait comme missionnaire face à un Papou, plus ou moins, mais avec des questions non doctrinales ni culturelles, concernées de sa conduite morale) qui disait "fas est et ab hoste doceri". Je préfère l'attitude qu'avait Jean Ousset en 1961 (ou qu'il exprilmait au moins cette année), que nulle chose maçonnique ni communiste serait à imiter dans les méthodes de la résistance catholique.

Hans-Georg Lundahl
Pompidolianâ Bibliothecâ
Sixième Dimanche de Pâques
5-V-2013