Friday, August 28, 2020

Merci Montaigne!


Quand j'appris l'espagnol (le peu que je l'ai appris), je le fis avec quelques livres, dont le deuxième contint une histoire sur l'administration de Franco, une épisode pro-autoroutes et anti-paysans-réfractaires, que je pense que le Carlisme aurait pu éviter.

Ma première phrase librement exprimé en castillan était donc:

"Bajo Mola, no habría sido más importante que pasen los coches que lo que viven la gente."

À peu près:

"Sous Mola, il n'aurait pas été plus important que passent les voitures que le fait que vivent les gens."

Vous détectez une maladresse syntactique? Oui.

En tant que Germanique, j'ai besoin de pouvoir dire ce qui correspond au suédois "än att", à l'allemand "als daß", à l'anglais "than that". Pour le latin, pas de problème : quam quod, quam ut, quam plus accusative avec infinitif, quam plus participe ou ablatif absolu, même. Mais pour les langues romanes ... quam devient que, quod devient que ... que dire pour quam quod? Ça sonne mal de dire "que que"!

Or, cher Montaigne, un jour j'ai ouvert une anthologie, et trouvé un de vos essais! Malheureusement, le contenu m'est resté assez égal pour l'oublier, mais votre expression! Un tour de phrase était "que quoi" et le contexte me révélait que le signifié était "quam quod" ... quel bonheur!

Donc, reprenons la phrase:

"Sous Mola, il n'aurait pas été plus important que passent les voitures que quoi vivent les gens."

Merci!

Hans Georg Lundahl
Paris
St. Augustin d'Hippone
28.VIII.2020

Sunday, August 23, 2020

I'm Germanic ...


https://www.buzzfeed.com/igm3001/which-indo-european-subfamily-are-you-7k30dk724j?utm_source=dynamic&utm_campaign=bfsharecopy&quiz_result=124824311_null#124824311

As a Swede, born in Austria, learning English as my third language, and, when later learning French, also learning Danish and Dutch, I think I'd want to agree on that one!

Tuesday, August 18, 2020

Christian Jacq et Ramses le Grand


Comme Bernard Simonnay avec Djoser, Christian Jacq a dédié une série de romans sur Ramses (d'ailleurs, Christian Jacq sort avant Simonnay, donc on pourrait dire plutôt "comme Christian Jacq avec Ramses" etc).

Christian Jacq est aussi égyptologue. N'oublions pas, s'il fait de Moïse un frère adoptif de Ramses, que des apologistes des années 80 ont prétendu vouloir situer l'Exode dans les temps de Ramses II. Notre auteur en a tiré les conséquences.

Que je ne suis pas de son côté sur Moïse, je ne suis pas contre la confiance en ses études sur Ramses.

À toute évidence, à en croire Christian Jacq, Ramses était un homme avec de la fogue et de la très bonne chance et du bon goût, et un sentiment prononcé de justice. Un briquetier sous lui devrait avoir été un homme libre et assez bien payé pour vivre et non pas juste survivre.

Donc, si l'Exode avait eu lieu sous lui, les détails de la Bible auraient été déformés pour le défavoriser et pour indûment favoriser Moïse et les Hébreux.

Il y a un hic, c'est que la Bible donne l'Exode qu'elle donne. Il y a un autre hic, c'est que la dix-neuvième dynastie est trop tard pour l'Exode, des chronologies plus ou moins basées sur le texte biblique le situant entre 1400 et au delà de 1600 avant Jésus-Christ (ce dernier est le cas pour Syncellus, mais je ne suis pas sûr comment il va le réconcilier avec le Temple de Salomon entamé 480 ans après l'Exode, quand il pose le Temple en 1032 av. Notre Seigneur). Et il y a un hic majeur, le pharaon de l'Exode est noyé, et de Ramses II, nous avons le sarcophage.

Et donc, je ne vais pas lui faire confiance sur Moïse.

Que l'une des villes mentionnées en Exode est Pi-Ramses, peut être parce que le nom de la ville a été changé par un scribe postérieur à la première rédaction pour tenir compte de l'actualité (un peu comme Christian Jacq utilise des mesures actuelles, comme mètre et kilogramme et litre).

Et je ne vais pas non plus faire de Moïse un contemporain de Ramses.

Pour moi, Moïse est né dans la douzième dynastie, et l'Exode eut lieu dans la treizième, et les hyksôs vinrent juste après, quand l'armée égyptienne noyé laissait l'Égypte en proie de la prochaine attaque.

Pour retourner à Ramses ... il a des traits christiques, on a droit à d'évocations de la terminologie chrétienne (mais que sa mère Touya ait pu être pour les païens d'Égypte "mère de dieu" est possible, et alors Christian Jacq en a fait un point). On pense à un mélange entre Superman moins le côté penaud ou Batman moins le côté womanizer ultra-infidèle et presque Aragorn - ce dernier d'ailleurs en partie imaginé sur modèle pharaonique - et, sans de partager la croyance en des qualifications ou explanations païennes, on l'admire.

Pourquoi y a-t-il eu des Puritains qui dans ce pharaon très réussi et admirable ont voulu voire le pharaon damné de l'Exode? Avant la mission des Apôtres, Dieu avait de la patience avec les païens, et certains avaient des vies très admirables, pourqioi justement prendre le plus admirable des pharaons, ou un des plus admirables (Djoser est candidat aussi) pour le pharaon le plus mesquin et méprisable de la moins réussie des dynasties?

En revanche, une fois que Christian Jacq les suit, et place Moïse dans le temps de Ramses, il se prend la liberté de peindre le paganisme égyptien comme non seulement a-dogmatique (qualification qui convient plus ou moins à tout paganisme classique), mais anti-dogmatique, de manière dogmatique. Ici, je pense que c'est les préjugés plus ou moins franc-maçonniques de Christian Jacq lui-même, et non pas la pensée de Ramses ou de ses contemporains qu'on entrevoit. Autant plus que le vrai Ramses n'a pas eu affaire avec ni Moïse, ni autre exemple du dogmatisme hébraïque. Pour beau que les Égyptiens adoraient Maât, il me semble que c'est Christian Jacq qui fait du dogmatisme un péché contre Maât.

Que cela ne gâche pas le goût pour la relations entre Ramses et Nefertari avec Hattusil et Puduhepa! J'ai loupé le livre avec la battaille de Kadesh, mais on sent que, malgré des raccourcis dans la relation des démêlés entre Hattusil et Urhi Teshub, qui en réalité avait le temps d'être Mursili III, l'égyptologue a bien étudié les diplomaties et les guerres entre Égypte et Hatti, et qu'il a bien décrit les risques pris à propos l'ennemi commun Assyrie. À la limite, Christian Jacq est un peu trop anti-Hatti.

Et que cela ne gâche pas la Dame d'Abou Simpel, ou des relations avec subordonnés, y compris des très fictifs.

Hans Georg Lundahl
Paris
St. Firmin
18.VIII.2020

Monday, August 17, 2020

Famine en Guerre, Potato Famine et Holodomor


Mortalité infantile au Moyen Âge · Travail d'enfants et de paysans · Famine en Guerre, Potato Famine et Holodomor

On m'a évoqué que le Moyen Âge était riche en famines.

Pendant la Guerre de Cent Ans (au Moyen Âge) et la Guerre de Trente Ans (au "Baroque"), on a effectivement eu des paysans en train de crever de faim, sur leurs propres terres, alors la raison était, une armée adverse se nourrit sur leurs terres et fermes, et puisque les seigneurs dedans ne sont pas les seigneurs locaux, ils s'en foutent si après les paysans crèvent.

Ceci s'est reproduit en des temps plus modernes aussi. La Russie fit sa tactique de "terre brûlé" contre Napoléon I, Bugeaud la tactique des Enfumades après la première partie de la Conquête de l'Algérie, l'Angleterre emprisonnait les fermiers Boers, pendant le Guerre des Boers, et ceci en des camps où des gardiens noirs, ayant une inimitié héréditaire contre les Boers, et sans être contrôlés par des Anglais, ont fait périr des Boers dans ces camps. Le but ayant été que les partisans Boers ne puissent pas se nourrir ni se cacher sur les fermes des fermiers Boers.

En Irlande, 19e S., pas mal des plantations avait ce genre de contrat : les travailleurs vivaient des pommes des terre qu'ils cultivaient pour eux-mêmes, et les blés qu'ils cultivaient également était pour le propriétaire qui non seulement mangeait, mais vendait, surtout, à Londres. Une année, 1846, les pommes de terre étaient atteints d'une maladie, et n'étaient pas mangeables. Et les propriétaires continuaient à vendre leur blé à Londres de dire à leurs subordonnés qu'ils devaient manger leurs pommes de terre, et s'il n'y avaient pas, peut-être c'était leur faute, et sinon, tant pis, autre choses que pommes de terre n'était pas prévu dans le contrat.

S'il n'existe pas de décompte officiel du nombre de décès entre 1846 et 1851, diverses estimations récentes évaluent à un million le nombre total de victimes, particulièrement dans les comtés les plus pauvres. La Grande Famine eut d'ailleurs des conséquences importantes en matière foncière, en accentuant le phénomène de concentration des terres et d'augmentation de la taille moyenne des exploitations souhaité par les landlords : entre 1841 et 1851, la part des tenures de moins de cinq acres passa de 35 à 20 %, quand celle des tenures de quinze acres et plus augmenta de 31 à 48 % des terres agricoles irlandaises.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_Famine_en_Irlande

À deux reprises, la wikipédie cite ici Sean Duffy (dir), Atlas historique de l’Irlande, éditions Autrement, 2002, p. 92.

En Soviétique, avant leur "grande guerre patriotique", il y a eu un drame appelé Holodomor.

Parmi les Ukrainiens, mais aussi certains autres peuples autour, notamment des Tatars musulmans, des milliers ou millions de fermiers sont morts, parce que leur blé était par décret stalinien réquisitionné pour les parties russes de l'Union. Le fait que les Ukrainiens n'ont pas été seuls à être ciblés, mais que ça concernait aussi des peuples autour, a été proposé comme argument que le Holodomor n'était pas un génocide.

Notons, à cette époque, les décisions étaient dans la main du parti communiste, avec une surreprésentation juive, donc, les faits ont pu, je ne dis pas justifier, mais inspirer, ce qui se passait en certains d'autres camps ...

Est-ce que la Grande Famine Irlandaise ou le Holodomor auraient été possibles pendant le Moyen Âge? Non.

Non, car l'agriculture n'était ni une agriculture commerciale comme dans le Royaume Uni du 19e S., ni une agriculture sous commande centralisée, elle était une agriculture de subsistance localisée. En dehors les guerres, ce n'était pas vraiment possible que des fermiers meurent sur leur propres fermes simplement par faim (bon, et en dehors de la Peste noire, quand plusieurs villages manquaient des bras pour l'agriculture, de manière que ceux qui survivaient à la maladie crevaient de faim).

Qu'est-ce que se passait quand il y avait mauvaise récolte? On achetait exceptionnellement du blé sur le marché. Soit la ville, soit le Seigneur du pays, soit un marchand très riche. Ensuite, la distribution du blé ainsi acheté prenait des proportions plutôt socialistes, comme aide alloquée.

Et comment se passait-il quand le blé n'arrivait pas en temps? Une année à Lübeck, le blé n'arrivait pas, mais on avait d'amandes et du miel. Or, on a plus ou moins inventé la pâte d'amande. Par contre, il y a une autre version sur la wikipédie française, peut-être pas incompatible:

Produit de luxe du fait du prix de ses ingrédients, le marzipan n'est vendu que par les apothicaires pour ses propriétés médicinales : mélangé à des perles ou coraux concassés, il est bénéfique pour le cœur, mélangé à du cognac, il soulage des céphalées, et, additionné de thym, calme les douleurs pectorales.

Toujours fabriqué par les apothicaires, le marzipan devient néanmoins de plus en plus souvent un dessert de fête tel que fiançailles et mariages. En outre, donné en cadeau, le marzipan a la réputation de rendre amoureux. C'est lors de l'abolition des corporations en 1806 seulement que les confiseurs peuvent eux aussi ajouter le marzipan à leur fabrication. Au cours de cette période la production de sucre de betterave fait baisser les prix, permettant à de plus larges parties de la population de goûter cette friandise.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Lübecker_Marzipan

Notons, cette abolition des corporations (imposée par Napoléon, avec la dissolution du Saint Empire Romain de nation germanique, avec la sécularisation des Länder sous évêques ou abbés), elle était une saloperie contre le droit de travail.

Mais la question de Lübeck en manque de blé ne répond pas au cas des fermiers en panne de blé. Or, les révoltes après mauvaises récoltes montrent assez bien, ils n'étaient pas totalement en train de mourir de faim, il avaient la colère pour le fait d'être plus affamés qu'autrement.

Hans Georg Lundahl
Paris
Octave de St. Laurent
17.VIII.2020

Sunday, August 16, 2020

Travail d'enfants et de paysans


Mortalité infantile au Moyen Âge · Travail d'enfants et de paysans · Famine en Guerre, Potato Famine et Holodomor

Au Moyen Âge, on estime que 90 % à 95 % de la population étaient paysans.

Qu'est-ce que ça veut dire pour le travail qui incombe à une famille paysanne? Elle devait en moyenne travailler pour soi-même et pour 1 / 9 ou 1 / 19 d'une autre famille.

Comment est-ce que ça va changer dans l'Ancien Régime? Dans le 17e S., selon un livre que j'ai trouvé en haut de la bibliothèque à Cergy Préfecture, avant la séparation des bibliothèques, pas en ce qui est de nos jours la médiathèque en bas, non seulement les Jansénistes, mais les évêques en grande majorité pensent que les paysans tiennent trop à leurs jours fêtés. À mon avis, les citadins montent en nombre par rapport aux paysans, et ceux-ci, avec les techniques du Moyen Âge, doivent travailler davantage pour nourrir les autres. Et un enfant paysan au Moyen Âge?

Probablement rien qui allait trop risquer sa santé, à part occasionnellement un rencontre avec un loup ou un serpent.

Par contre, le 19e S. un enfant était souvent ramoneur ou employé dans une mine, parce qu'il rampait là où les adultes ne le pouvaient pas, et surtout en Angleterre. Mais ceci est de l'Industrialisme, pas du Moyen Âge.

Entretemps, le travail des paysans est davantage stressant aussi, parce qu'on a commencé de pousser des fermiers à vendre.

https://www.kartable.fr/ressources/histoire/cours/la-population-active-francaise-depuis-1914/5807

"Au débuts des années 1910, les travailleurs agricoles ne représentent plus que 40 % de la population active."

Donc, en supposant les familles en mêmes proportions, ce qui serait à peu près, une famille paysanne (dépourvu des enfants en âge scolaire) doit travailler pour soi-même, plus pour 60 / 40 ou 3 / 2 d'une autre famille de même taille.

Évidemment ceci a dû, même avec davantage de mécanisation, causer davantage de stress aux paysans qu'au Moyen Âge.

Pour ne rien dire de nos jours, quand des investissements qui dépasse souvent la capacité de repayer sont à la base d'exploitations grandes et solitaires, à part la propre famille. Au Moyen Âge, le travail était davantage communal.

Hans Georg Lundahl
ut in priore bloggato

Mortalité infantile au Moyen Âge


Mortalité infantile au Moyen Âge · Travail d'enfants et de paysans · Famine en Guerre, Potato Famine et Holodomor

On m'a cité 45 % de mortalité infantile.

Ce serait basé sur les Capets, et sur une autre dynastie.

J'ai fait une sélection d'âges de décès, sur 660 item en total, dont 168, c'est à dire 25,45 % mouraient avant les 14 d'un homme ou les 12 d'une femme.

Pour les hommes au-delà de 14, la médiane était 45 ans, et ça comprenait des hommes qui n'avaient pas eu d'enfants. Pour les femmes, c'était 43. Dans les études de royautés ayant eu d'enfants (ancêtres d'un tel ou tel roi), la médiane était environ 56 ans, ici c'était la quartile haute.

Mais pour cette analyse, j'avais renoncé au biais d'ancêtre (c'est un biais car on ne le devient pas à 5). Par contre, pour les métiers des clercs (doyens du Collège Sorbonne, p ex) et des bourgeois (peintres du 15e S.), j'ai eu 10 ans de plus vis-à-vis ces royautés ancêtres, 20 ans de plus vis-à-vis l'étude ici mentionnée, et 10 ans moins que dans le temps actuel.

Pour les Paysans, le Moyen Âge n'a pas un registre civil ayant survécu, mais le 18e S. en Suède et Norvège oui. Les ancêtres de quatre connus, pour chacun d'eux et chacune des branches, la dernière génération née avant 1800, ont une médiane de 67 / 68 ans, tout comme les bourgeois, et une variation entre 32 et 94. La plupart des ancêtres des quatre étaient justement des paysans.

Prenons donc une petite réflexion sur la mortalité infantile au Moyen Âge.

  • les trisomiques n'étaient pas systématiquement dépistés, ni souvent avortés avant la naissance;
  • sans opérations cardiaques, la plupart des trisomiques meurent en bas âge, car ayant des défauts cardiaques;
  • pour les royautés, des jeux dangereux sont à prendre en compte : un oncle maternel de St. Louis IX sautait de créneau à créneau sur un mur, et loupa un créneau - les paysans n'avaient pas des murs si hauts; une princesse de Bourgogne tombe d'un cheval à 18 (après d'être déjà femme et mère) et se brise le dos, elle n'a pas vécu des années en fauteuil roulant, mais est morte quelques mois après;
  • si on comptait les avortés, notre mortalité infantile serait beaucoup plus haute.


Hans Georg Lundahl
Paris
XI Dim. après Pentecôte
dans l'Octave de l'Assomption
16.VIII.2020

Monday, August 10, 2020

How a Style is Developed


Here is a word by William P. Lazarus who wrote a manual on "How to Write":

Of course, my teachers tried to “teach” me how to write, but their approach was to have us read books or, in one case, simply copy paragraphs of famed writers. I found that ridiculous.I would never have learned how to write by reading anyone else’s writing. I don’t want to write like Hemingway or Rowling. I have my own style. Everyone does. We all need to express ourselves. I don’t want my students to write like me; I want them to write their own way. That way, the writing is comfortable and easy.


While everyone who ultimately long time writes has his own style, there are two ways of acquiring it.

William P. Lazarus thinks - he sets up some clear goals, and his students then see if they achieve them, regardless of what their style is. Ultimately, you acquire a style. It's a bit of how Germans used to learn Sütterlin : it was very angular on purpose, but ultimately a German using it would develop a rounded style (either u rounded or n rounded, whichever suits his hand best), or make the angles their own style.* A little different, since I don't think Mr. Lazarus is in fact imposing any angular or strict style on his students, but still. He just lets them write, with the goals in mind, and they see how they succeed (he has a teacher's part later on, without a doubt it will show a bit on how).

The other one is the method his teachers chose, and which in fact I chose spontaneously. In writing argumentative essays, I was essentially doing the same thing as Karl May in several chapter beginnings (essentially geographic, political, historical essays disguised as parts of the narrative), and as C. S. Lewis and as G. K. Chesterton in freestanding essays, and so I was fairly consciously doing it like they.

Sure, C. S. Lewis on one occasion gave six rules for good writing:

  • turn off the radio
  • avoid a typewriter if you can
  • always read what you write out loud
  • make sure what you write can only mean what you mean, nothing else
  • don't use long words if short will do, don't say "mortality rose" if all you mean is "more people died", don't implement your promises, but keep them
  • don't use words telling the reader how to feel about something, don't say something was awful or delightful, but describe it so the reader is made to say "how awful" or "how delightful".


While I paid attention to this, I could still not have any teacher actually check my progress in these, and turning off someone else's radio is not always possible, so, I paid more attention to the turns and takes of for instance C. S. Lewis' own writing**, and then glided off to include traits that distinguish me from the Inklings (particularly scholastic writing and scientific writing, lots more maths in my style).

Hans Georg Lundahl
Paris
St. Lawrence of Rome
10.VIII.2020

Romae, via Tiburtina, natalis beati Laurentii Archidiaconi, qui, in persecutione Valeriani, post plurima tormenta carceris, verberum diversorum, fustium, ac plumbatarum et laminarum ardentium, ad ultimum, in craticula ferrea assatus, martyrium complevit; ejusque corpus a beato Hippolyto et Justino Presbytero sepultum fuit in coemeterio Cyriacae, in agro Verano.

PS, later on, I see William P. Lazarus made ample use of incentives in a program with ample writing exercises, and as I made my D level essay or fourth term essay on Erasmus' Opus De conscribendis epistolis, I happen to know this was very standard in the Renaissance and Baroque. In both cases, the goal is to shape, collecively, an élite of writers and orators./HGL

PPS, other point in common with Erasmus, he gives types of writing (in Erasmus the three main types were judiciary, deliberating, describing, as in types of oratory or rhetoric)./HGL

* To the point, and this has been taken over by Germans who write a more normal handwriting, in the lowercase, both n and u have the same basic shape (or ductus), which is basically that of a Russian i : и = n, й = u. Probably, this was taken over from Russian, Bielorussian, Ukrainean, where и and й exist and where и = i, й = yod.

** Or Tolkien's, if you know his few essays or many letters, you know he often likes a ps or an appendix, or often includes a footnote or rather two or three ...

Tuesday, August 4, 2020

"Génial" mais erroné (ou même hérétique)


Ceci :

Adam et Eve chassés du Paradis
Robinson Mckay | Publié mer 30 Oct - 19:38 | 175 Vues
https://politique.forum-actif.net/p1028644-adam-et-eve-chass%C3%A9s-du-paradis


Pour la prétendue science, les datations potassium-argon Paléolithique inférieur, alors?, pour les dates carboniques, paléontologiques ou archéologiques, Tables de carbone 14 sur les bases révisées (I - VI)

[continué 5.VIII.2020, depuis hier:]

... et encore un peu d'archéologie / carbone 14 : Tables continués (VI - IX).

Quant à l'idée de Robinson Mckay, regardez l'historicité de Genèse 3, Haydock et Garrigou-Lagrange. Et Hier matin. Et encore : Quatre évolutionnistes rencontrés./HGL