Monday, June 27, 2022

The Age of Rebecca when marrying


Here is a video:

Defending Jesus' Resurrection (LIVE with Dr. Jonathan McLatchie, 8:00pm ET)
19th June 2022 | Acts17Apologetics
https://www.youtube.com/watch?v=fuhtkkBRnmg&t=1680s


Here is an image from the video:



My responses:

28:00 I don't think Rebecca was three, but both sacrifice of Isaac and birth of Rebecca are in Genesis 22.

Whoever came up with this (and it may have been some Talmudic Jew) was probably overdoing the "chronological order" within the text.

[20] After these things, it was told Abraham that Melcha also had borne children to Nachor his brother.

What follows is a retrospect.

But Isaac in fact was 36 or 37 at this time - at most. We are not told if any time passes before chapter 23, he was 36 or 37 when Sarah died. Or if any time passes between 23 and 24. Ah, wait, Isaac was 40 when he married: Who when he was forty years old, took to wife Rebecca the daughter of Bathuel the Syrian of Mesopotamia, sister to Laban. (Gen 25:20).

It would in fact be a bit hard for a three year old girl to draw water from a well in a pitcher (Genesis 24:45).

However, given that neither Jacob nor Esau had trisomy 21, I don't think Rebecca was 40 when giving birth to them (OK, at that age, the risk is 1 %, still 99 % to go), and Rebecca could very well have been 13 when married (33 when finally giving birth)./HGL

Wednesday, June 22, 2022

La "trinité" des Sarrasins dans le Chant de Roland


Le Chant de Roland est parfois cité comme très islamophobe et en plus ignorant de l'Islam, parce que les Sarrasins jurent "par Mahomet, Apollon et Termagant" ...

C'est élémentaire, Mahomet demandait pas d'être adoré, il demandait qu'on adorât (à la manière qu'il précisa) Allah, celui du Coran (certains le considèrent comme "philosophiquement comme et personnellement non comme le vrai Dieu" ce que je considère correct). Et non pas une quelconque "trinité," y compris une "trinité" où lui serait le principale.

Or, le Chant de Roland ne prétend pas d'être une analyse ou de contenir des analyses sérieuses en islamologie du point de vue chrétien.

Je pense au contraire, que le poëte a voulu donner une analyse sociologique de la réligiosité d'une société islamique.

"Mahomet" résume donc Islam.

"Apollon" résume plutôt la science et encore aussi la superstition - par exemple astrologique. Qu'elle existait dans la société islamique est visible dans le fait que le Barbier Bavard (semble manquer en la version d'Antoine Galland, je l'ai lu dans la traduction suédoise par Nils Holmberg qui choisit une cinquantaine des 170 de la traduction de Joseph-Charles Mardrus. Une des délais que le barbier donne au jeune homme contre sa visite chez la belle dame est, de faire l'horoscope avant de le raser (la chose pour laquelle il avait été convoqué à la maison du jeune homme).*

Et "Tervagant" - c'est mystérieux, voir l'article "Tervagant" sur la wikipédie. Une autre possibilité évoquée par l'article est que :

Les auteurs médiévaux catholiques distinguaient ainsi les Musulmans avec Mahomet, les Byzantins schismatiques avec Apollyon, et les Arméniens schismatiques avec Tervagan


Ce qui rendrait mon hypothèse un peu superflue, ceci est attribué à M. S. David-Beg, « Le mot Tervagan dans les chansons de geste », Revue des études arméniennes, 1922, p. 65-83 ...

Ce que l'article ne mentionne pas est qu'il pourrait s'agir d'un nom d'un vent du désert ... qui pourrait faire référence à par exemple violence ou habitudes de razzous esclavagistes. Là, j'ai une mémoire d'une forme avec m, Termagant, utilisé en anglais. Langue dans laquelle "Termagant" veut aussi dire Mégère. Serait-ce aussi un phénomène "adoré" par la société musulmane? Ou serait-ce là un clin d'oeil plutôt ironique?/HGL

* Identifié en français : Le Livre des milles nuits et une nuit/Tome 02/Histoire du jeune homme boiteux
https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Livre_des_milles_nuits_et_une_nuit/Tome_02/Histoire_du_jeune_homme_boiteux

Monday, June 6, 2022

Les ecclésiologies protestantes


Φιλολoγικά/Philologica : Les ecclésiologies protestantes · New blog on the kid : Henri de Fersan et Jean Terrien n'ont pas corrigé

Je ne vais pas entrer dans les ecclésiologies à propos la pastorale, mais à propos la connexion (ou prétendument telle) entre l'église d'une ou autre confession et celle des apôtres.

Amateurisme des réformateurs

Il paraît que Genève cherchait de la connexion avec Byzance. Il y a jusqu'à présent encore des gens qui s'en reclament. Jusqu'à ce que des Byzantins actuels aient à dénoncer la réaction protestante à Cyrille Loucaris. Non, il a juste encouragé la prise de distance vis-à-vis l'ancienne Rome. Il n'a pas abandonné les sept sacraments, la présence réelle, la messe (ou liturgie divine) comme sacrifice du Calvaire présent sous l'acte présente. Mais à Genève, on a cru autrement et ça a été repris à Cantorbéry.

Genève n'a pas juste idéalisé mais aussi coopté les Vaudois - depuis au moins 1559:

L'influence de Calvin à Genève s'exerce aussi dans des domaines plus positifs. L'initiation du peuple à la bonne doctrine nécessite un enseignement soigneux : en 1559, Calvin convainc le Conseil de créer une académie, dont il confiera la direction au Vaudois Pierre Viret. Cette académie deviendra bientôt un centre intellectuel de premier rang et recevra des étudiants de toute l'Europe, séminaire actif de diffusion de la doctrine genevoise au moment où la Contre-Réforme catholique, issue du Concile de Trente, menacera dans ses racines la nouvelle foi.


Calvin et le calvinisme - Clio.fr
https://www.clio.fr/BIBLIOTHEQUE/pdf/pdf_calvin_et_le_calvinisme.pdf


Il va aussi essayer de coopter, très tardivement, Pape St. Grégoire I. Pour lui, le premier pape d'être Antéchrist était son successeur assez proche Boniface III.

Luther de son côté coopte les Hussites (qu'on appelle plus tard Moraviens), tout en leur déconseillant de prendre d'ordinations d'évêques catholiques en tant que calixtins et (tardivement) le moine St. Bernard de Clairvaux.

Si les Hussites et les Vaudois restent attachés à la Réforme (ou à deux Réformes différentes), ils ne mènent pas très loin en arrière, et on sera assez tôt obligé d'admettre que Grégoire I et Bernard de Clairvaux n'auraient pas accepté la Réforme. Ce qui nous mène à la deuxième (pas dernière) ecclésiologie protestante. Le réformisme.

Réformisme

Quelque part, on le voit déjà chez Luther et, sinon Calvin, au moins son successeur Bèze. On admet que, tout en affirmant que la Réforme produit une église purifiée et donc meilleure pour le salut, l'Église catholique aurait été un endroit possible pour se sauver, au moins avant cette Réforme, et ce n'est qu'après l'œuvre des réformateurs qu'on ait un devoir de se démarquer du Catholicisme romain, du Papisme, de manière, non orthodoxe mais protestante.

Comme si un léfévriste avait dit "le Novus Ordo était bon, tant que Monseigneur n'avait pas restauré l'accès au Vetus Ordo" - ce qui est un contresens, vu que Monseigneur avait continué la Messe de son ordination - et ceci valable pour des siècles en arrière, vu que les Protestants (tous, par définition, sauf ceux qui se défendent de ce sobriquet en tant que "Catholiques" - genre Anglo-Catholiques et leurs homologues suédois et luthériens) prétendent que le sacrifice de la messe était un "Novus Ordo" venu plus tard que les Apôtres.

Luther aime imaginer que son ami Érasme ait pu se sauver, malgré de continuer la Messe, en tant que sacrifice, et Bèze admet devant St. François de Sales (ce qui les Calvinistes nieraient peut-être comme mensonge propagandiste) que l'Église catholique est l'Église mère, et on a pu et peut encore s'y sauver. À quoi St. François répond avec la question, "pourquoi donc la Réforme avec les désordres qui se sont ajoutées dans la vie civile et paroissiale?" et Bèze "pour mieux se sauver."

Ceci est donc l'ecclésiologie des Luthériens, Anglicanes, Calvinistes, peut-être pas mal d'autres. Pour répondre à la question de St. François de Sales des historiens protestants ont prétendu que le Catholicisme produisait des pires désordres que les Réformes, ce que j'ai cru et ne crois plus (mes exemples étaient l'Inquisition et les Indulgences, prétendument vendues). À l'époque, ce n'était pas juste une pseudo-histoire, on a aussi attaqué:

  • les ordres mendiants comme otieux
  • l'encouragement à l'aumône comme encourageant une mendicité d'otieux
  • le célibat (de plus en plus on va viser des prétendus débordements comme typiques et inévitables, là ça devient de la pseudo-histoire)
  • la désobéisance aux parents (Sts François et Claire avaient choisi la vie religieuse sans que les pères avaient consenti, et St. Thomas s'était entêté de prendre un ordre mendiant plutôt que les bénédictins, comme le père aurait à la limite trouvé davantage acceptable)
  • la désobéissance aux maris (les mères de Sts François et Thomas prennent leur parti contre le mari)
  • l'insolence des dépendants (p. ex. droits des apprentis et des compagnons de devoir en fonction des règles des jurandes, qui étaient indirectement quasi-syndicales)
  • la désobéissance aux rois (Romains ch. 13 figure longtemps sur la liste des reproches aux Catholiques, c'est moins à la mode à partir de 1945), par exemple le cas historique de Henri IV humilié par son sujet civil le pape à Canossa, ou le cas d'actualité, à l'époque, quand les Catholiques refusent d'obéir aux dispositifs de leurs rois à propos sacrements ou prèches.


Une autre solution était de dire qu'on se sauve par appartenance à l'Église invisible, et non pas par appartenance à l'Église visible, d'où la possibilité pour les Catholiques d'antan ou en Espagne de se sauver. Ainsi par exemple Luther.

Mais essentiellement, ça revient à dire "en 1400, on pouvait se sauver en affirmant que Jésus avait institué 7 sacrements et l'eucharistie comme un sacrifice, mais en 1550 on est obligé que croire les sacrements 2 ou 3* et l'eucharistie comme non-sacrifice" ce qui est assez peu logique et en dépit d'un matracage intense de gouvernements, académies, sociétés protestantes conduit pas mal de Protestants à retourner à l'Église catholique.

Vu que le Calvinisme commence une surenchère pour se débarasser des trucs catholiques ("abus papistes") et que ce-ci relativise la nécessité de cette surenchère, on va tôt ou tard arriver à une autre ecclésiologie protestante. Elle va faire fortune dans des petites sectes. Et on vient au Restaurationnisme, que j'ai tenu à expliquer, puisque Henri de Fersan (? - non, voir mise à jour n bas) dans les pages de Rivarol avait attribué le Restaurationnisme à un "Messianisme juif."

Restaurationnisme

Alors, les Restaurationnistes sont, parfois, des sectes honnis par les autres Protestants, telles les T. de J. et les Mormons, parfois des sectes à peu près comme les autres, telles les Churches of God. D'abord "homonymie" :

Restorationism or Christian primitivism is the belief that a purer form of Christianity should be restored by believers using the early church as a model.

Restorationism can also refer to:


Alors, ça veut dire, "restaurationnisme ou primitivisme chrétien est la pensée que les Croyants devraient restaurer une plus pure forme du Christianisme par biais de l'Église primitive. Restaurationnisme peut aussi se référer à :"

[Je vais ajouter des nombres:]

1) the Stone–Campbell Restoration Movement, Christian primitivism from the 1840s onward in North America and Britain


Un exemple spécifique du sens général.

2) the British New Church Movement, British Christian primitivism of the 1960s onward


Un autre exemple spécifique du sens général.

3) Christian restorationism, a 19th-century movement promoting restoration of Jews to the Holy land, which later became known as Christian Zionism


Ici on a effectivement affaire à quelque chose qui a un rapport étroit avec le Sionisme : "restaurationnisme chrétien, une mouvance du XIXe S. qui promeut la 'restauration' des Juifs à la Terre Sainte, ce qu'on appelle plus tard le Sionisme chrétien."

4) Universal restoration, Greek apocatastasis, the "restoration of all things" mentioned in Acts, and most closely associated with Origen of Alexandria (184/185 – 253/254) and Gregory of Nyssa (c. 335 – c. 395)


Ni ni, populaire chez le pasteur et écrivain George McDonald et chez pas mal de modernistes, aussi (de manière modifiée?) chez Hans Urs von Balthasar et Robert Barron : "restauration universelle, en grec apocastasis, la 'restauration de toutes les choses' mentionnée dans les Actes des Apôtres ..." (chapitre 3, verset 21) "... et le plus proche associé avec Origène d'Alexandrie (184/185 - 253/254) et Grégoire de Nysse (c. 335 - c. 395)"

5) The formative Universalist Church of America's Restorationist faction of the 1820s, which insisted on a period of purgatory for some souls


L'église universaliste d'Amérique, en train de se former dans les années 1820's avait une faction restaurationniste qui insista que certains âmes doivent avoir une période du purgatoire (et George McDonald était d'accord, largément, c'est grâce à son disciple - partiel, avec réserves, mais autoproclamé avec enthousiasme - C. S. Lewis que j'arrive à accepter le Purgatoire environ un an avant ma décision de me convertir).

6) Restoration (Latter Day Saints), the process in the 1820s with which the Latter-day Saint movement started; also at times used as a synonym for the movement itself
7) Restoration Branches, are Latter Day Saint independent organizations separate from the Community of Christ (at the time of separation in the 1980s known as the Reorganized Church of Jesus Christ of Latter Day Saints) over rejected changes made in 1984 church's conference


Les deux sens se réfère au Mormonisme, a, 6) le processus selon lequel Joseph Smith aurait été le Moyen choisi de Dieu de restaurer l'Église primitive, b, 7) des "branches" de cette restauration, qui rejettent le Mormonisme "normal" au propos d'un "aggiornamento" en 1984.

Le sens principal est apparenté aux sens 1, 2, 6 et 7 dans la page d'homonymie. Et le lien vers ce sens principal donne une liste impressionnante de sectes protestantes qui au lieu d'être réformistes sont restaurationnistes.**

Il convient de dire que ma mère ayant été de l'Armée du Salut avait une ecclésiologie réformiste : "William Booth avait succession apostolique depuis John Wesley, John Wesley depuis Martin Luther, et Martin Luther de l'Église catholique" tandis que mon père ayant été Adventiste de 7e jour en avait une restaurationniste - ma grand-mère maternelle (chez qui on vivait, ma mère et encore un peu plus tard moi) m'a même demandé de ne pas notifier la grand-mère paternelle de ma conversion à cause de ça.

Et le grand hic avec cette théorie est, comment est-ce qu'elle carre avec Mathieu 28:20, avec une promesse pour "tous les jours jusqu’à la fin du monde"? On ne restaure que le perdu, et ceci implique que la vérité ne peut se perdre davantage que moins que 48 h (si on prend les dates comme référence on peut imaginer la vérité perdue après 0:01 ce matin et elle doit alors être restauré avant 23:59 demain matin, pour être présente les deux jours, qui sont, bien évidemment, parmi ces "tous les jours" qu'évoque Notre Seigneur. Ici, pas mal laisseraient tomber le Protestantisme, mais voici quelques die-hards:

Continuité baptiste

Ceci est un retour à l'historiographie très amateuriste et approximative (mais au carré) des Réformateurs.

On résume (contrairement à Luther et Calvin) la vérité que le Papisme avait caché pas mal comme "baptême des adultes" et mélange pèle-mèle des sectes ayant recusé le baptême des enfants (avec ou sans baptême des adultes), l'ayant différé (Donatistes, pour motif de diffidence vis-à-vis l'absolution), et des époques missionnaires quand bien entendu pas mal d'adultes prennent la foi et se font baptiser, et encore d'autres dissidences vis-à-vis le Catholicisme romain (les moines irlandais, les Culdees, qui en abnégation se mettaient des tierces de nuits, quatre heures, en eau froide de fleuves, et qui n'acceptaient pas le calendrier du Pape de leur époque). Et comme Hitler et Lénine et Marx et Billy Graham pour certains sont "tous illuministes" - ainsi, pour eux, tous ces exemples relève de la vraie continuité chrétienne à partir des apôtres.

Irréprochable vis-à-vis Mt 28:20, si historiquement vrai. Seulement, historiquement simplement très clairement pas vrai.

Hans Georg Lundahl
Paris
Lundi de Pentecôte
6.VI.2022

Mise à jour : non, ce n'était pas Henri de Fersan, c'était Jean Terrien.

* Luther ajoute la confession à baptême et eucharistie, Calvin ne retient que ces deux.
** L'article français sur Sionisme chrétien fait, hélas, un faux raccourci entre le sens 3 et le sens "général" dans ce paragraphe qui est une contrevérité:

Aux xviiie et xixe siècles, un courant chrétien proto-sioniste s'installa progressivement au cœur de l'Angleterre : le restaurationnisme3. Un certain nombre de théologiens et de penseurs s'en sont faits les hérauts, à l'image de Thomas Newton (1704-1782), évêque de Bristol, ou de Anthony Ashley Cooper (1801-1885), comte de Shaftesbury.


Parce que, si ce proto-sionisme s'appelle "restaurationnisme" aussi, le lien est vers la liste des ecclésiologies du primitivisme chrétien. Celui-ci étant beaucoup plus important que le proto-sionisme, ceci donne une fausse impression que la chrétienté anglo-saxonne et protestante serait essentiellement surtout sioniste.

Wednesday, June 1, 2022

Apostolic Creed - Late Antiquity vs Cicero


I will not pretend that the Apostolic Creed was not by the Apostles. I will however say, it is possible the translation to Latin came after an original Greek text.

DELPHINA ROSE ART : Apostles’ Creed (Credo in Deum) — Gregorian Chant
https://delphinaroseart.com/apostles-creed-latin-gregorian-chant-credo-deum/


Credo in Deum Patrem omnipotentem, Creatorem caeli et terrae, et in Iesum Christum, Filium Eius unicum, Dominum nostrum, qui conceptus est de Spiritu Sancto, natus ex Maria Virgine, passus sub Pontio Pilato, crucifixus, mortuus, et sepultus, descendit ad infernos, tertia die resurrexit a mortuis, ascendit ad caelos, sedet ad dexteram Dei Patris omnipotentis, inde venturus est iudicare vivos et mortuos. Credo in Spiritum Sanctum, sanctam Ecclesiam catholicam, sanctorum communionem, remissionem peccatorum, carnis resurrectionem, vitam aeternam. Amen.

The above is how someone in possibly Late Antiquity set the words in Latin in a way that was stylistically setting the tone for Medieval Latin.

Imagine someone with a perfect Ciceronian Latin, like Pliny the Younger, had had a bit more curiosity than speaking of "horrible" or "criminal superstition" and had come across this text.

Credunt deum esse Patrem et omnium rerum potentem, creasse caelum necnon terram. Credunt et Eum habere Filium unicum, Iesum ton Christon, quem Domini loco habent et quem credunt conceptum de Spiritu sancto, natum e Maria quae virgo remanet, passum Pontio Pilato procuratore in cruce, mortuum et sepultum, in Haden descensum ... dicunt eum tertia die post mortem resurrexisse a mortuis, postea ascensum ad caelos, ubi sedet ad dexteram Dei Patris omnipotentis dum inde veniat ad vivos et mortuos iudicandos. Credunt sanctum esse Spiritum ex quo conceptus Filius et sanctam et ecclesian quem constituunt, et se ipsos sanctos quorum communio est ipsa ecclesia, se vel eam habere potestatem ad remittenda peccata, et coram iudicio Iesu et caro omnium resurgere debere et aeternaliter vivere. Quo dicto, hebraico vocabulo dicunt "amen".

Caesar's prose would be closer to the actual text, and even closer if he had come to believe it and stated it "from the inside" ... but not identic. "Inde venturus iudicare" would at least be "ut iudicet" and probably also rather "dum inde veniat" as I put it, connecting to "sedet" : He will cease to sit up there, when He comes down here to judge the living and the dead in the valley of Josaphat./HGL