- µεγaλoπoλιc ...
In Greenlandic as in Greek there is a possibility to compose words with adjectives meaning big. In Greenlandic this is even compulsory in such a case, since in Greenlandic big is not a word but a suffix, meaning also it comes out on the other side as compared to Greek: - polimegale
But actually a concept as city would also be composed in Greenlandic, as in "many households" and "many" also is an ending: oikiopolys. And since "big" also is an ending we would get: - oikiopolymegale
But on top of that a word like household might be composed as "place to inhabit" and "inhabit" is "oikein" and place "topos" but unlike Greek, "place for-" would be an ending too in Greenlandic: - oikeotopopolymegalos
or with haplology: - oikeotopolymegalos.
Going back to Greek we could make a phrase like "to have a megalopolis": - µεγaλoπoλιv εχειv
But of course "to have ..." is also a suffix in Greenlandic: - oikeotopolymegalechein.
- µεγaλoπoλιv εχει o τυραvvoc
So what would Greenlandic make out of that? - tyrannos
- basileukakos
You have guessed it, Greenlandic has an ending meaning bad and since a tyrant is a bad ruler, tyrant would be replaced by "bad-ruler" of course not dysbasileus but basileukakos, or even ...
You have guessed it! Greenlandic has an ending meaning "someone who is doing something" and so we would start with the verb to rule, "archein" and hence "to rule badly" "archikakein" and hence to the person doing that: - archeikákôn
Which is really pretty close to a real Greek word árchôn (archont). Except it includes a suffix meaning bad. So where Greek says in so many words: - µεγaλoπoλιv εχει o τυραvvoc
Greenlandic adjusted with Greek morphemes would make it: - oikéotopòlymègaléchei ho àrcheikákoon.
Guess why I find Greenlandic less likely to learn at age 42, especially in its real morphemes, which are not Greek ones? Anyone who finds this interesting can try his hand at real Greenlandic.
Hans-Georg Lundahl
Boulogne-Billancourt
Feast of St Petronilla
31-V-2011
Pages
- Home
- Huius autoris bloggi
- "filolohika"?
- Answering a Muslim who asked "If Jesus was [=is] GOD ..."
- Misunderstanding Begging (Some Cultural History of, Blog Theme Obliging) and This Beggar
- Where Orthodox Canonists disagree with Catholic ones about Soldiers in War Communicating
- Clarification
- What's a Docent in Sweden?
Tuesday, May 31, 2011
If a Greenlander had a Greek dictionary but did not know the grammar ...
French and Gascon are Romance languages
an - an
année - annada
mois - mes
semaine - setmana
jour - dia
jour - jorn
heure - ora
minute - minuta
(aujord’)hui - huei
demain - doman
hier - ier
tard - tard
dimanche - dimenge
lundi - diluns
mardi - dimarç
mercredi - dimèrcs
jeudi - dijaus
vendredi - dives
samedi - dissabte
matin - matin
midi - mieidia
après-midi - vrespe
nuit - nueit
You make the correspondences with Fr. -di = Gasc. di-, nearly every correspondence will be regular, one to one. Very much unlike Amharic as compared to Alsatian and English./HGL
année - annada
mois - mes
semaine - setmana
jour - dia
jour - jorn
heure - ora
minute - minuta
(aujord’)hui - huei
demain - doman
hier - ier
tard - tard
dimanche - dimenge
lundi - diluns
mardi - dimarç
mercredi - dimèrcs
jeudi - dijaus
vendredi - dives
samedi - dissabte
matin - matin
midi - mieidia
après-midi - vrespe
nuit - nueit
You make the correspondences with Fr. -di = Gasc. di-, nearly every correspondence will be regular, one to one. Very much unlike Amharic as compared to Alsatian and English./HGL
Thursday, May 26, 2011
fika och fika
1) Månsing för "café" eller "coffee" uttaladt "kafi" - "fika". Månsing fungerar som franska verlan.
a) Substantiv = kaffe.
b) Eftersom det slutar på -a, lika med infinitiv-ändelse, äfven verb = intaga kaffe (med kakor eller mackor).
c) Verbalsubstantivet "fikning" existerar intet. Det heter antingen "fika" eller - arbetsplatser fr a - "fika-paus".
2) Fikonspråk för söka.
"Söka stumpar i parken är luffarnes sed"
plus hvarje ord koppladt till "fikon" blir:
"Fika sökon fimpar stukon i fiken parkon är fiffarnas lukon fid sekon".
Meningen ger både "fika"=söka, eftertrakta och "fimp"=cigarettstump.
3) Månsing, fikonspråk och tattarspråk ("tjej, tjuring, gycke") äro hufvud-källorna för slang. Vissa förvrängningar af ordgestalter ha också gifvit typiska smeknamnsformer (dit hör intet "fika" i någondera bemärkelsen) af vanliga ord och namn "farsa, morsa, brorsa, syrra" (trol. först syrsa som undviks p g a att det betyder "cricket", "Grille", "cikada" - detta kan dock ha inspirerat hela serien i ett tidigare mer skämtsamt skede), "flarra, firre, Kalle, Pelle" ...
4) Tattarspråk, lappska och finska äro tidiga exempler på främmande språk talade af folk som äfven tala svenska. Kunna ha bidragit till lusten att lära sig och finna på kluriga språk. Men latin kom tidigare. "Bunafis luctarila"="Bonnafis luktar illa"=falskt latin.
Hans-Georg Lundahl
BpI, Georges Pompidou
26-V-2011
a) Substantiv = kaffe.
b) Eftersom det slutar på -a, lika med infinitiv-ändelse, äfven verb = intaga kaffe (med kakor eller mackor).
c) Verbalsubstantivet "fikning" existerar intet. Det heter antingen "fika" eller - arbetsplatser fr a - "fika-paus".
2) Fikonspråk för söka.
"Söka stumpar i parken är luffarnes sed"
plus hvarje ord koppladt till "fikon" blir:
"Fika sökon fimpar stukon i fiken parkon är fiffarnas lukon fid sekon".
Meningen ger både "fika"=söka, eftertrakta och "fimp"=cigarettstump.
3) Månsing, fikonspråk och tattarspråk ("tjej, tjuring, gycke") äro hufvud-källorna för slang. Vissa förvrängningar af ordgestalter ha också gifvit typiska smeknamnsformer (dit hör intet "fika" i någondera bemärkelsen) af vanliga ord och namn "farsa, morsa, brorsa, syrra" (trol. först syrsa som undviks p g a att det betyder "cricket", "Grille", "cikada" - detta kan dock ha inspirerat hela serien i ett tidigare mer skämtsamt skede), "flarra, firre, Kalle, Pelle" ...
4) Tattarspråk, lappska och finska äro tidiga exempler på främmande språk talade af folk som äfven tala svenska. Kunna ha bidragit till lusten att lära sig och finna på kluriga språk. Men latin kom tidigare. "Bunafis luctarila"="Bonnafis luktar illa"=falskt latin.
Hans-Georg Lundahl
BpI, Georges Pompidou
26-V-2011
Saturday, May 21, 2011
Leçons de l'onomastique pour "Caroline Parmentier-et-toc!"
1) J'imagine que cette chose sur Malström plutôt que Malmström était une plaisanterie.
Un peu lourde, vu que le Malström est un tourbillon à la côte Occidentale Norvégienne surtout qui fait des épaves et des morts - ou faisait à l'époque que les bateaux étaient en bois. J'ai lu un récit d'épouvante sur une rare survie de ce phénomène très violent.
Comme un regard sur son Blog nous permet de constater: Cecilia s'appelle de nom familiale Malmström. Quand "ström" ne se préfixe pas "mal-" il veut dire ruisseau ou fleuve. Le mot "malm" est un peu plus compliqué: la signification usuelle actuelle étant "minerai", mais en noms des lieux (comme Malmö) ou des familles (comme celle de la ministre en question) une plus vieille signification reste d'actualité: grave ou sable. Les mots "mal" et "malm" ne sont pas sans rapport, car "malm" veut dire étymologiquement "(rocher) moulu" et "mal" et une form du verbe "mala"="moudre".
Malmström - nom de la ministre - est donc "tourbillon (autour de rocher) moulu" ou "fleuve autour de grave", tandis que Malström - rectification proposé par Caroline Parmentier - est "tourbillon qui moud (et tue)".
2) Si un collégien s'appelle Love, forte est la possibilité qu'il est suédois, nommé pour honorer par exemple Carl Jonas Love Almqvist. Et que le prénom se prononce Lou - vé.
Il était un poëte, pas notre meilleur. Un peu mi-chemin entre Victor Hugo et Rimbeaud. Une nouvelle montre le bon dieu du parsisme, Ormuz, comme un prussien et Ahriman, le mauvais dieu du parsisme comme la révanche du désordre créatif. Sans doute la raison pourquoi le café lundois Ahriman se tourne vers les étudiants anarchistes, amateurs aussi entre autre du bon café au lait à la française et des pâtisséries et sandwichéries également à l'inspiration française. Il était un clerc assez peu orthodoxe du point de vu luthérien. D'une côté plus mariologue, c à d plus catholique, mais d'une autre aussi un prôneur de l'amour libre. Et du déterminisme, un précurseur du malheureux R. Badinter. Donc moins catholique.*
La plaisanterie de Caroline Parmentier sur le prénom du collégien aurait été mieux si c'était une collégienne anglophone. Dont le prénom se prononcerait Lave.
Le prénom féminin anglais se prononçant Lave veut biensûr dire Amour ou Charité - une sœur approprié pour Foy et pour Espérance. Filles de Sophie.
Le prénom masculin suédois se prononçant Lou-vé, par contre ... comment vais-je dire sans blesser les sensibilités? ou ne le vais-je pas faire, vu qu'elle ne l'a pas fait pour la fierté virile d'un jeune collégien mon probable compatriote? ... est emprunté du français sous les formes Love, Lovis, cette dernière forme étant très proche de l'original français - même identique si on met tout en majuscules et sur certains monuments - et n'étant pas un prénom féminin du tout. La forme correspondante pour Louise est en suédois Lovisa ou parfois Lova, avec un a.
Espérons que le jeune Monsieur Love NN ait un peu plus d'humour quand il se lèvera du coma artificiel. Il y a dans notre pays un élite qui fait des vrais dégâts un peu dans l'esprit de l'auteur auquel je viens de faire référence. Mais un collégien de 14 en n'est pas personnellement responsable et en ne devrait pas payer les frais.
3) La blague sur l'orthographe du prénom voulant dire Louis en suédois dit quelque choses sur une bonne connaissance de l'anglais très présumable chez Caroline Parmentier. Mais celle sur Malmström et Malström ... a-t-elle essayé de regarder un lexique? En suédois la plupart des noms des familles ne se trouvent pas dans un dictionnaire mais sont des composés choisis ad hoc pour affubler une famille d'un nom. Même en français le sien se trouve dans le dictionnaire parce qu'elle a eu un congénère célèbre dans l'art culinaire. Ou a-t-elle parlé avec un suédois dont elle respectait trop la compétence évidente dans la langue maternelle pour redouter son manque d'honnêteté? Inquiétant pour des suédois en France, alors ... Ou était-ce juste une plaisanterie un peu lourde?
Hans-Georg Lundahl
Beaubourg-Les Halles
21-V-2011
*Il a été défroqué. Son "ordination" fut en 1837 - une année peu propice (si on multiplie les années avec les siècles).
Un peu lourde, vu que le Malström est un tourbillon à la côte Occidentale Norvégienne surtout qui fait des épaves et des morts - ou faisait à l'époque que les bateaux étaient en bois. J'ai lu un récit d'épouvante sur une rare survie de ce phénomène très violent.
Comme un regard sur son Blog nous permet de constater: Cecilia s'appelle de nom familiale Malmström. Quand "ström" ne se préfixe pas "mal-" il veut dire ruisseau ou fleuve. Le mot "malm" est un peu plus compliqué: la signification usuelle actuelle étant "minerai", mais en noms des lieux (comme Malmö) ou des familles (comme celle de la ministre en question) une plus vieille signification reste d'actualité: grave ou sable. Les mots "mal" et "malm" ne sont pas sans rapport, car "malm" veut dire étymologiquement "(rocher) moulu" et "mal" et une form du verbe "mala"="moudre".
Malmström - nom de la ministre - est donc "tourbillon (autour de rocher) moulu" ou "fleuve autour de grave", tandis que Malström - rectification proposé par Caroline Parmentier - est "tourbillon qui moud (et tue)".
2) Si un collégien s'appelle Love, forte est la possibilité qu'il est suédois, nommé pour honorer par exemple Carl Jonas Love Almqvist. Et que le prénom se prononce Lou - vé.
Il était un poëte, pas notre meilleur. Un peu mi-chemin entre Victor Hugo et Rimbeaud. Une nouvelle montre le bon dieu du parsisme, Ormuz, comme un prussien et Ahriman, le mauvais dieu du parsisme comme la révanche du désordre créatif. Sans doute la raison pourquoi le café lundois Ahriman se tourne vers les étudiants anarchistes, amateurs aussi entre autre du bon café au lait à la française et des pâtisséries et sandwichéries également à l'inspiration française. Il était un clerc assez peu orthodoxe du point de vu luthérien. D'une côté plus mariologue, c à d plus catholique, mais d'une autre aussi un prôneur de l'amour libre. Et du déterminisme, un précurseur du malheureux R. Badinter. Donc moins catholique.*
La plaisanterie de Caroline Parmentier sur le prénom du collégien aurait été mieux si c'était une collégienne anglophone. Dont le prénom se prononcerait Lave.
Le prénom féminin anglais se prononçant Lave veut biensûr dire Amour ou Charité - une sœur approprié pour Foy et pour Espérance. Filles de Sophie.
Le prénom masculin suédois se prononçant Lou-vé, par contre ... comment vais-je dire sans blesser les sensibilités? ou ne le vais-je pas faire, vu qu'elle ne l'a pas fait pour la fierté virile d'un jeune collégien mon probable compatriote? ... est emprunté du français sous les formes Love, Lovis, cette dernière forme étant très proche de l'original français - même identique si on met tout en majuscules et sur certains monuments - et n'étant pas un prénom féminin du tout. La forme correspondante pour Louise est en suédois Lovisa ou parfois Lova, avec un a.
Espérons que le jeune Monsieur Love NN ait un peu plus d'humour quand il se lèvera du coma artificiel. Il y a dans notre pays un élite qui fait des vrais dégâts un peu dans l'esprit de l'auteur auquel je viens de faire référence. Mais un collégien de 14 en n'est pas personnellement responsable et en ne devrait pas payer les frais.
3) La blague sur l'orthographe du prénom voulant dire Louis en suédois dit quelque choses sur une bonne connaissance de l'anglais très présumable chez Caroline Parmentier. Mais celle sur Malmström et Malström ... a-t-elle essayé de regarder un lexique? En suédois la plupart des noms des familles ne se trouvent pas dans un dictionnaire mais sont des composés choisis ad hoc pour affubler une famille d'un nom. Même en français le sien se trouve dans le dictionnaire parce qu'elle a eu un congénère célèbre dans l'art culinaire. Ou a-t-elle parlé avec un suédois dont elle respectait trop la compétence évidente dans la langue maternelle pour redouter son manque d'honnêteté? Inquiétant pour des suédois en France, alors ... Ou était-ce juste une plaisanterie un peu lourde?
Hans-Georg Lundahl
Beaubourg-Les Halles
21-V-2011
*Il a été défroqué. Son "ordination" fut en 1837 - une année peu propice (si on multiplie les années avec les siècles).
Thursday, May 19, 2011
"L'ordonnance de 1351"
Jean Rouvière en écrit une chose dans PRÉSENT d'aujourd'hui.
Admettons d'abord qu'elle est inspiré par Justinien. Il y a dans le Codex Juris Civilis le décret "In incertum" qui pénalise comme esclaves fuyards les mendiants qui sont sains de corps et "inertes". Merci d'ailleurs à Bibliothèque Ceccano à Avignon pour en avoir fourni la lecture il y a qqs ans.
Ajoutons un peu.
D'abord, il y a une côté esclavagiste de cette ordonnance. Un non-qualifié qui n'a pas de problèmes de santé et qui mendie est reputé égal d'un esclave fuyard, on doit d'abord chercher le maître, mais s'il n'y a pas le dénonceur devient maître par le fait de dénoncer. Ajoutons que si l'esclavage a été aboli dans le monde chrétien - surtout le monde chrétien occidental - malgré ça, c'est que la conscience chrétienne s'y est melée en donnant aumônes aux gens qui pourraient autrement risquer de devenir esclaves.
Et les évêques ont essayé de prévaloir sur l'application du décret en le mitigeant en pratique. L'État Romain sous Justinien était malgré la confession chrétienne déjà obligatoire (sauf pour les juifs) encore un état servil.
"Inert" n'est pas exactement la même chose qu'oisif. Quelqu'un qui sait faire la cueillette mais n'y trouve pas travail n'est pas inert, ni oisif. Celui qui sait écrire mais n'y trouve pas de revenu n'est certainement pas inert, même s'il est oisif. Car préférer l'écriture à la cueillette peut être considéré comme oisiveté, mais non comme inertie, inert voulant dire "sans art" ou "sans savoir professionnel". Chez St. Thomas d'Aquin, Somme Théologique, on trouve une interprétation, certes non du décret de Jean le Bon, mais bien du décret "in incertum". L'humilité chrétienne obligérait toujours à apprendre un nouveau métier, tant que ça sera nécessaire par manque de revenu dans le métier ou dans les métiers déjà appris, tandis que "les ordonnances des empéreurs" limitent dans ce cas les obligations d'apprendre un nouveau métier au nombre de deux qualifications en total.
Merci.*
Maintenant à l'ordonnance de 1351. Jean Rouvière la cite dans ces mots:
Un peu donc comme "in incertum". Mais continuons:
Rien de plus juste que de dire les estropiés d'abord. Par contre dire en plus "les oisifs pas du tout" est une lecture un peu contestable d'un passage de St Paul. On a la liberté de ne pas donner aux gens qu'on juge oisifs, mais ce n'est pas une obligation. Sauf biensûr selon une théologie morale gallicaine ou les clercs suivent cette ordonnance. Ou selon une priorité avec aumônes pour les plus dignes déjà prévues.
C'est un peu drôle que l'an de l'ordnnance est l'année après le décès de Till L'Espiègle:
DIESEN STEIN SVL NIEMAN ERHABEN
HIE STAT TIL UHLENSPIEGEL BEGRABEN
ANNO MCCCL JAAHR
Il avait su se faire virer par maître après maître - notons, maîtres dans le sens des Jurandes, pas dans le sens de l'esclavagisme. La France aussi aura un personnage qui savait ne pas se plier à cette ordonnance: François Villon. Poëte et criminel. Homme conscient des Dernières Choses et qui a laissé un poëme détaillant les prières qu'il voulait avoir:
Repos éternel donne à cil
Et clarté ...
C'est moins drôle que cette ordonnance vient un siècle et demi ou deux avant Montaigne et Erasme et Rabelais - attaqueurs des frères mendiants. Et, une fois que les ordres mendiants ont été attaqués, notemment dans les pays où les disciples Réformateurs d'Erasme avaient bon succès, on est vite allé à une mesquinité principielle envers tout mendiant, même invalide, et vers une exigeance de volonté de prendre emploi sur des conditions de plus en plus contraignants et de moins et moins lucratifs pour l'employé. Léon XIII - Rerum Novarum - dénonçait la condition des travailleurs sous l'industrialisme contemporain comme pire que l'esclavagisme antique.
Notons que sous les conditions de l'industrialisme il n'est pas possible pour chacun même sain de trouver emploi. Posons le cas que chaque homme a besoin de pain, alors déjà Banette en France, et encore d'avantage Pågens en Suède (où les boulangeries de proximité sont reduits à boulangéries-pâtisseries) reduit le nombre de personnes employés si utilement dans la panification par rapport à la population. Posons le cas que chaque homme veut de préférence porter chaussures ou sandales, la machine McKay (utilisé par les Nordistes pendant la Guerre entre les États et depuis) et d'autres reduisent le nombre de cordonniers par rapport à la population. Le tracteur et la machine à traire ont reduit le nombre des paysans par rapport à la population totale et le nombre des entreprises libres fermiers (en Espagne sous Franco, en France sous de Gaulle, en Suède sous les Socialdémocrates, un peu plus à l'Est sous les communistes dans la plupart des pays).
Quand une moindre portion du peuple est employée utilement, une plus grande sera par même soit employée moins utilement, soit pas du tout, soit pour des emplois imposés par l'état plutôt que par les entreprises et leurs clients. Qu'il s'agisse des professeurs dont les élèves ne sont pas heureux dans les collèges et les lycées, qu'il s'agisse des policiers, qu'il s'agisse - maintenant! - des gens sur RSA faisant leurs cinq heures (l'article de Jean Rouvière ne précise pas s'il s'agit de cinq heures par semaine ou par mois) peut-être en emplois contraires à leurs consciences par contenu (comme recevoir chez des gens qui font de la publicité pour IVG ou pour la contraception) ou par solidarité syndicale (comme prendre le travail prévu pour les éboueurs), peut être en emplois acceptés par une forme de lâcheté ou par manque de réflection. Parfois dicté par l'idéologie acatholique de telle ou telle association. Ou, pire encore, des gens donnant emplois à la psychiatrie en touchant, même contre leur gré, une Allocation Adulte Handicapée pour une pseudo-diagnose psychiatrique.*
Donc, l'industrialisme n'est pas un moment propice pour faire une ordonnance comme celle de Jean le Bon. Rappelons que St Louis IX, l'ami de St Thomas d'Aquin avait d'autres coûtumes, chaque jeudi accueillant à la table royale douze mendiants. Les deux sont aussi antérieurs au gallicanisme.
Précisons que l'aumône est d'abord individuelle, et que ni l'état laïc ni les mouftis, ni les professeurs d'école, et après l'âge adulte ni même les parents ont un droit quelconque à limiter l'aumône donnée par chacun ou d'exclure telle personne réellement pauvre de l'aumône de tierce part.
Hans-Georg Lundahl
Versailles
19-V-2011
* Pour ma part, je fais valoir dans ce sens, l'écriture et la composition musicale. La cause évidente pourquoi des gens sympathisants du gallicanisme ou du sarkozysme veulent dévaloriser mes prestations dedans. Les bibliothèques municipales de Paris font - à l'instant de mon écriture - une forme d'ostracisme en bloquant blogger et parfois blogspot précisement en tant que "blogs et sites personnels". Lien.
** séries I et II et III contre la psychiatrie et contre diagnoses bidon.
Admettons d'abord qu'elle est inspiré par Justinien. Il y a dans le Codex Juris Civilis le décret "In incertum" qui pénalise comme esclaves fuyards les mendiants qui sont sains de corps et "inertes". Merci d'ailleurs à Bibliothèque Ceccano à Avignon pour en avoir fourni la lecture il y a qqs ans.
Ajoutons un peu.
D'abord, il y a une côté esclavagiste de cette ordonnance. Un non-qualifié qui n'a pas de problèmes de santé et qui mendie est reputé égal d'un esclave fuyard, on doit d'abord chercher le maître, mais s'il n'y a pas le dénonceur devient maître par le fait de dénoncer. Ajoutons que si l'esclavage a été aboli dans le monde chrétien - surtout le monde chrétien occidental - malgré ça, c'est que la conscience chrétienne s'y est melée en donnant aumônes aux gens qui pourraient autrement risquer de devenir esclaves.
Et les évêques ont essayé de prévaloir sur l'application du décret en le mitigeant en pratique. L'État Romain sous Justinien était malgré la confession chrétienne déjà obligatoire (sauf pour les juifs) encore un état servil.
"Inert" n'est pas exactement la même chose qu'oisif. Quelqu'un qui sait faire la cueillette mais n'y trouve pas travail n'est pas inert, ni oisif. Celui qui sait écrire mais n'y trouve pas de revenu n'est certainement pas inert, même s'il est oisif. Car préférer l'écriture à la cueillette peut être considéré comme oisiveté, mais non comme inertie, inert voulant dire "sans art" ou "sans savoir professionnel". Chez St. Thomas d'Aquin, Somme Théologique, on trouve une interprétation, certes non du décret de Jean le Bon, mais bien du décret "in incertum". L'humilité chrétienne obligérait toujours à apprendre un nouveau métier, tant que ça sera nécessaire par manque de revenu dans le métier ou dans les métiers déjà appris, tandis que "les ordonnances des empéreurs" limitent dans ce cas les obligations d'apprendre un nouveau métier au nombre de deux qualifications en total.
Merci.*
Maintenant à l'ordonnance de 1351. Jean Rouvière la cite dans ces mots:
On pourrait citer aussi la celèbre ordonnance du roi Jean le Bon, en 1351, contre les oisifs et les mendiants : les "oiseux" qui "ne veulent exposer leur corps à faire aucune besogne". La mendicité par ceux qui sont "sains de corps et de membres" fut interdite. Des sanctions sévères étaient prévues pour ceux qui continueraint à être "oiseux ou jouant aux dés ou mendiants". ...
Un peu donc comme "in incertum". Mais continuons:
Et le roi demandait aux clercs et aux prédicateurs d'inciter, dans leurs sermons, les fidèles à ne pas faire aumône "à gens sains de corps et de membres, ni à des gens qui puissent faire des besognes dont ils puissent gagner leur vie, mais les donnnent à gens contrefaits, aveugles, impotents ou autres misérables personnes".
Rien de plus juste que de dire les estropiés d'abord. Par contre dire en plus "les oisifs pas du tout" est une lecture un peu contestable d'un passage de St Paul. On a la liberté de ne pas donner aux gens qu'on juge oisifs, mais ce n'est pas une obligation. Sauf biensûr selon une théologie morale gallicaine ou les clercs suivent cette ordonnance. Ou selon une priorité avec aumônes pour les plus dignes déjà prévues.
C'est un peu drôle que l'an de l'ordnnance est l'année après le décès de Till L'Espiègle:
HIE STAT TIL UHLENSPIEGEL BEGRABEN
ANNO MCCCL JAAHR
Il avait su se faire virer par maître après maître - notons, maîtres dans le sens des Jurandes, pas dans le sens de l'esclavagisme. La France aussi aura un personnage qui savait ne pas se plier à cette ordonnance: François Villon. Poëte et criminel. Homme conscient des Dernières Choses et qui a laissé un poëme détaillant les prières qu'il voulait avoir:
Et clarté ...
C'est moins drôle que cette ordonnance vient un siècle et demi ou deux avant Montaigne et Erasme et Rabelais - attaqueurs des frères mendiants. Et, une fois que les ordres mendiants ont été attaqués, notemment dans les pays où les disciples Réformateurs d'Erasme avaient bon succès, on est vite allé à une mesquinité principielle envers tout mendiant, même invalide, et vers une exigeance de volonté de prendre emploi sur des conditions de plus en plus contraignants et de moins et moins lucratifs pour l'employé. Léon XIII - Rerum Novarum - dénonçait la condition des travailleurs sous l'industrialisme contemporain comme pire que l'esclavagisme antique.
Notons que sous les conditions de l'industrialisme il n'est pas possible pour chacun même sain de trouver emploi. Posons le cas que chaque homme a besoin de pain, alors déjà Banette en France, et encore d'avantage Pågens en Suède (où les boulangeries de proximité sont reduits à boulangéries-pâtisseries) reduit le nombre de personnes employés si utilement dans la panification par rapport à la population. Posons le cas que chaque homme veut de préférence porter chaussures ou sandales, la machine McKay (utilisé par les Nordistes pendant la Guerre entre les États et depuis) et d'autres reduisent le nombre de cordonniers par rapport à la population. Le tracteur et la machine à traire ont reduit le nombre des paysans par rapport à la population totale et le nombre des entreprises libres fermiers (en Espagne sous Franco, en France sous de Gaulle, en Suède sous les Socialdémocrates, un peu plus à l'Est sous les communistes dans la plupart des pays).
Quand une moindre portion du peuple est employée utilement, une plus grande sera par même soit employée moins utilement, soit pas du tout, soit pour des emplois imposés par l'état plutôt que par les entreprises et leurs clients. Qu'il s'agisse des professeurs dont les élèves ne sont pas heureux dans les collèges et les lycées, qu'il s'agisse des policiers, qu'il s'agisse - maintenant! - des gens sur RSA faisant leurs cinq heures (l'article de Jean Rouvière ne précise pas s'il s'agit de cinq heures par semaine ou par mois) peut-être en emplois contraires à leurs consciences par contenu (comme recevoir chez des gens qui font de la publicité pour IVG ou pour la contraception) ou par solidarité syndicale (comme prendre le travail prévu pour les éboueurs), peut être en emplois acceptés par une forme de lâcheté ou par manque de réflection. Parfois dicté par l'idéologie acatholique de telle ou telle association. Ou, pire encore, des gens donnant emplois à la psychiatrie en touchant, même contre leur gré, une Allocation Adulte Handicapée pour une pseudo-diagnose psychiatrique.*
Donc, l'industrialisme n'est pas un moment propice pour faire une ordonnance comme celle de Jean le Bon. Rappelons que St Louis IX, l'ami de St Thomas d'Aquin avait d'autres coûtumes, chaque jeudi accueillant à la table royale douze mendiants. Les deux sont aussi antérieurs au gallicanisme.
Précisons que l'aumône est d'abord individuelle, et que ni l'état laïc ni les mouftis, ni les professeurs d'école, et après l'âge adulte ni même les parents ont un droit quelconque à limiter l'aumône donnée par chacun ou d'exclure telle personne réellement pauvre de l'aumône de tierce part.
Hans-Georg Lundahl
Versailles
19-V-2011
* Pour ma part, je fais valoir dans ce sens, l'écriture et la composition musicale. La cause évidente pourquoi des gens sympathisants du gallicanisme ou du sarkozysme veulent dévaloriser mes prestations dedans. Les bibliothèques municipales de Paris font - à l'instant de mon écriture - une forme d'ostracisme en bloquant blogger et parfois blogspot précisement en tant que "blogs et sites personnels". Lien.
** séries I et II et III contre la psychiatrie et contre diagnoses bidon.
Monday, May 16, 2011
Abus du terme "fascisme" - ou je m'abusais d'un fait?
Mise à jour, 16-VII-2015 (Notre Dame de Carmel): Je m'étais, selon ce que je trouve à présent, assez complètement trompé sur le contenu du film Triomphe de la volonté.
Je me souvenais avec quasi certitude d'une leçon où la prof des sujets de société en faisant l'histoire, a évoqué les films de propagande pour l'euthanasie, notamment Triomphe de la volonté par Riefenstahl.
Peut-être que le titre d'un film (celui-ci par Riefenstahl) a été évoqué en même contexte que le contenu d'un autre (celui que je décrits dans la suite).
Donc, oui, j'avais tort de critiquer Que sais-je? mais uniquement parce que je ne savais pas comment j'avais raison de critiquer mon école de collège (chez vous on parlerait déjà du lycée), soit pour confusion de la prof, soit, si la confusion entre deux films évoqués était la mienne, au moins pour m'avoir forcé à étudier cette époque à un âge quand l’intérêt me manquait, à un âge quand ce manque d'intérêt (je préferais de loin les épisodes jusqu'aux guerres napoléoniennes, tellement plus romantiques) me faisait peut-être vaciller l'attention.
Et surtout pour avoir essayé de nous forcer de rejeter le Nazisme et tout ce que la prof trouvait mal dans le Nazisme, par sa capacité de faire la prêche un peu puritaine. Avec moi, ça a même eu l'effet presque opposé pendant quelques ans (entre 13, quand on nous a enseigné ceci, et 15, quand la découverte de Franco me donne un meilleur anticommuniste à admirer). Je dis presque opposé, parce qu'à l'époque j'étais très pro-juif et trouvait la persécution des Juifs totalement erronée en tous ses aspects - entretemps, je ne suis pas devenu un défendeur des camps non plus.
Mais effectivement, il se peut que le Triomphe de la volonté était à cette époque là dans cette école là présenté comme un film pro-euthanasie, soit parce que la prof ou l'auteur du matériel d'enseignement avait fait une inadvertance, soit parce que l'école suédoise était à cette époque là infiltré par la Stasi (comme on vient de découvrir par les études faites sur les intérêts qu'avait la Stasi d'étudier et d'espionner la Suède).
En lisant très brièvement le screen-play donné par reocities d'après David Calvert Smith ...
Triumph of the Will
http://www.reocities.com/emruf4/triumph.html
... je trouve que les thèmes trop moralement pénibles du Nazisme ont largement été évités dans ce film. Je devais m'être trompé (pour quelle que soit la raison, voir plus haut) sur le titre du film pour euthanasie qu'on nous a montré à l'école.
Exception notable, donc pénible déjà dans le film, tel quel, on glorifie le service de travail. D'où le titre. Sous Franco, ça c'était réservé pour des rouges considérés comme criminels de la guerre, et qui l'étaient assez souvent. Et même là, je ne suis pas totalement un fan des travaux forcés à Valle de los Caidos.
Hans Georg Lundahl
BU de Nanterre
Notre Dame de Carmel
16-VII-2015
En dessous, l'article comme je l'avais écrit avant cette correction:
Abus du terme "fascisme"
PS, le jour de la mise à jour: mon rejet de l'euthanasie et des films de propagande pour telle chose reste bien-sûr le même (et l'euthanasie reste un autre thème que le fascisme, Franco n'aurait jamais fait ça, de l'euthanasie), sans que l'erreur de fait sur quel film en fait propagande ou ma correction de cette erreur de fait change quoi que ce soit dans mes principes./HGL PPS: par contre, dans ce détail, la collection Que sais-je? est revendiqué./HGL
Je me souvenais avec quasi certitude d'une leçon où la prof des sujets de société en faisant l'histoire, a évoqué les films de propagande pour l'euthanasie, notamment Triomphe de la volonté par Riefenstahl.
Peut-être que le titre d'un film (celui-ci par Riefenstahl) a été évoqué en même contexte que le contenu d'un autre (celui que je décrits dans la suite).
Donc, oui, j'avais tort de critiquer Que sais-je? mais uniquement parce que je ne savais pas comment j'avais raison de critiquer mon école de collège (chez vous on parlerait déjà du lycée), soit pour confusion de la prof, soit, si la confusion entre deux films évoqués était la mienne, au moins pour m'avoir forcé à étudier cette époque à un âge quand l’intérêt me manquait, à un âge quand ce manque d'intérêt (je préferais de loin les épisodes jusqu'aux guerres napoléoniennes, tellement plus romantiques) me faisait peut-être vaciller l'attention.
Et surtout pour avoir essayé de nous forcer de rejeter le Nazisme et tout ce que la prof trouvait mal dans le Nazisme, par sa capacité de faire la prêche un peu puritaine. Avec moi, ça a même eu l'effet presque opposé pendant quelques ans (entre 13, quand on nous a enseigné ceci, et 15, quand la découverte de Franco me donne un meilleur anticommuniste à admirer). Je dis presque opposé, parce qu'à l'époque j'étais très pro-juif et trouvait la persécution des Juifs totalement erronée en tous ses aspects - entretemps, je ne suis pas devenu un défendeur des camps non plus.
Mais effectivement, il se peut que le Triomphe de la volonté était à cette époque là dans cette école là présenté comme un film pro-euthanasie, soit parce que la prof ou l'auteur du matériel d'enseignement avait fait une inadvertance, soit parce que l'école suédoise était à cette époque là infiltré par la Stasi (comme on vient de découvrir par les études faites sur les intérêts qu'avait la Stasi d'étudier et d'espionner la Suède).
En lisant très brièvement le screen-play donné par reocities d'après David Calvert Smith ...
Triumph of the Will
http://www.reocities.com/emruf4/triumph.html
... je trouve que les thèmes trop moralement pénibles du Nazisme ont largement été évités dans ce film. Je devais m'être trompé (pour quelle que soit la raison, voir plus haut) sur le titre du film pour euthanasie qu'on nous a montré à l'école.
Exception notable, donc pénible déjà dans le film, tel quel, on glorifie le service de travail. D'où le titre. Sous Franco, ça c'était réservé pour des rouges considérés comme criminels de la guerre, et qui l'étaient assez souvent. Et même là, je ne suis pas totalement un fan des travaux forcés à Valle de los Caidos.
Hans Georg Lundahl
BU de Nanterre
Notre Dame de Carmel
16-VII-2015
En dessous, l'article comme je l'avais écrit avant cette correction:
Abus du terme "fascisme"
Je viens de feuilleter le Que-Sais-je? pour L'Histoire culturelle.
Le film Triomphe de la volonté par Leni Riefenstahl et présenté avec le commentaire que la maîtrise esthétique et le contenu idéologique sont deux choses différents. Notemment que la maîtrise esthétique à la limite fait du film un moyen de propagande encore plus efficace ...
Pardon? Le message du Triomphe de la volonté serait "fascisme"? Que nenni! Son message est l'euthanasie, la même atrocité en cas où l'on donne en France actuelle, si c'est vrai, un peu d'avantage de barbiturates pour pousser un peu et le cas en Hollande actuelle où l'euthanasie est toute légalisée "sur demande" que c'était en Allemagne de l'époque de la jeune Leni.
Par contre, des thèmes reconnus par tous les fascismes comme valables - indifférence ou hostilité envers le parlementarisme, hostilité à la fois envers capitalisme et communisme, volonté de surmonter la lutte des classes, appréciation jamais absente et parfois un peu exaggérée ou même beaucoup du militaire et de la patrie - absense totale dans ce film, que je sache.
Cet amalgame entre euthanasie hitlérienne - atrocité génuine, mais finie après la plainte portée par l'évêque Auguste Clémens Comte de von Galen - et fascisme est doublement déplorable. D'un côté ça salit injustement les fascismes innocents d'atrocités, comme le fascisme autrichien, ou dont les atrocités étaient atrocités de guerre ou d'épuration comme en Espagne (et celles de la résistence victorieuse en France, quoiqu'elle n'était pas fasciste), de l'autre il innocente injustement l'euthanasisme dans les régimes parlementaires.
Hans-Georg Lundahl
Georges Pompidou, BpI
Paris
16-V-2011
Le film Triomphe de la volonté par Leni Riefenstahl et présenté avec le commentaire que la maîtrise esthétique et le contenu idéologique sont deux choses différents. Notemment que la maîtrise esthétique à la limite fait du film un moyen de propagande encore plus efficace ...
"et donc plus dangéreux du point de vue antifasciste".
Pardon? Le message du Triomphe de la volonté serait "fascisme"? Que nenni! Son message est l'euthanasie, la même atrocité en cas où l'on donne en France actuelle, si c'est vrai, un peu d'avantage de barbiturates pour pousser un peu et le cas en Hollande actuelle où l'euthanasie est toute légalisée "sur demande" que c'était en Allemagne de l'époque de la jeune Leni.
Par contre, des thèmes reconnus par tous les fascismes comme valables - indifférence ou hostilité envers le parlementarisme, hostilité à la fois envers capitalisme et communisme, volonté de surmonter la lutte des classes, appréciation jamais absente et parfois un peu exaggérée ou même beaucoup du militaire et de la patrie - absense totale dans ce film, que je sache.
Cet amalgame entre euthanasie hitlérienne - atrocité génuine, mais finie après la plainte portée par l'évêque Auguste Clémens Comte de von Galen - et fascisme est doublement déplorable. D'un côté ça salit injustement les fascismes innocents d'atrocités, comme le fascisme autrichien, ou dont les atrocités étaient atrocités de guerre ou d'épuration comme en Espagne (et celles de la résistence victorieuse en France, quoiqu'elle n'était pas fasciste), de l'autre il innocente injustement l'euthanasisme dans les régimes parlementaires.
Hans-Georg Lundahl
Georges Pompidou, BpI
Paris
16-V-2011
PS, le jour de la mise à jour: mon rejet de l'euthanasie et des films de propagande pour telle chose reste bien-sûr le même (et l'euthanasie reste un autre thème que le fascisme, Franco n'aurait jamais fait ça, de l'euthanasie), sans que l'erreur de fait sur quel film en fait propagande ou ma correction de cette erreur de fait change quoi que ce soit dans mes principes./HGL PPS: par contre, dans ce détail, la collection Que sais-je? est revendiqué./HGL
Labels:
didactics related,
fr,
history,
termini technici
Thursday, May 12, 2011
Amharic is not a Germanic language
I compared two languages of Germanic family starting with a with a non-germanic one starting with a.
Alsacien - Amharique and Anglais - Amharic on a typic word list (Swadesh list I think they are called).
Vowels:
initial:
@- / en ~ (from initial @- to final) -a ~ 0
oo- / ma ~ hu
medial, without or including following consonant or syllable:
-A- (as in cup) / u ~ a
-â- / è
-am- / am
(-ay- / enal
-ai- / eg)
-ay- ~ -ai- / enal ~eg
-ain- / wa
-ee- / ii
-e- / e ~ è
-ef- /er
-eve- / erra
-i- / i ~ e ~ è
-ich- / et
-oo- / i ~ el
-onn- / am
-or- / è
-och- / n
-ow - /èsset
-o- / u
-un- / èa
-uu- / ii
-u- / e
final vowel or groups beginning with vowel:
-@ / è ~ ys ~ h
-a / et ~ n
-ain / èna
-ar ~ -aar / a
-at / èr
-ej / eda
-je /at
-oon / no
-oor / at ~ it
-ough / eqq
-ow /atch
-y / am
Stops (mainly), voiceless:
sp- / g
st- / s
-tt / é ~ nn
-scht / nant
-t / zé ~ n ~ a
-te /qa
-ch / zu
qu- / f
-ch- / l
Voiced:
b- / l
be- / wodè ~ (from initial be- to final) -a ~ be
-b- / b
d- / q ~ h
dh- / ezz
-d / a
-dher / bro
g- / t
ge- / a
-g- / dèg
Nasals:
m- / d ~ n ~ sèg ~ b ~ yeb ~ m
moon- / w (see also m- and -oon-!)
mor- /tw
n- / b ~ bètch ~ ah
na- / le
nii- / qerb
-n- / q
-nn / d
Fricatives voiceless:
h- / zar ~ bezz
-h- / h
f- / bem ~ ra
-f- / f
fri / arb
s- / eh ~ qed
Voiced:
j- / am
w- / sam ~ t
-w / n
v- / b
-v / y
Liquids (positions with C[onsoants] and V[owels] marked as such):
l- / g ~ yana
sl- / beq
-VlV- / b
-@l / esh
-l / e
-ll / ru
-ly / no ~a
r- / q
-VrV- / t
-CrV- / al
-r / t ~ sh
So many sounds have very unequal correspondents. Some - initial m and n come to mind - have not only unequal but varying ones. A symptom that two languages are not closely related and that any close unique correspondence in such a list is due to chance and its shortness.
Or to very chancy survivals of pre-Babel words in both.
Alsacien - Amharique and Anglais - Amharic on a typic word list (Swadesh list I think they are called).
Vowels:
initial:
@- / en ~ (from initial @- to final) -a ~ 0
oo- / ma ~ hu
medial, without or including following consonant or syllable:
-A- (as in cup) / u ~ a
-â- / è
-am- / am
(-ay- / enal
-ai- / eg)
-ay- ~ -ai- / enal ~eg
-ain- / wa
-ee- / ii
-e- / e ~ è
-ef- /er
-eve- / erra
-i- / i ~ e ~ è
-ich- / et
-oo- / i ~ el
-onn- / am
-or- / è
-och- / n
-ow - /èsset
-o- / u
-un- / èa
-uu- / ii
-u- / e
final vowel or groups beginning with vowel:
-@ / è ~ ys ~ h
-a / et ~ n
-ain / èna
-ar ~ -aar / a
-at / èr
-ej / eda
-je /at
-oon / no
-oor / at ~ it
-ough / eqq
-ow /atch
-y / am
Stops (mainly), voiceless:
sp- / g
st- / s
-tt / é ~ nn
-scht / nant
-t / zé ~ n ~ a
-te /qa
-ch / zu
qu- / f
-ch- / l
Voiced:
b- / l
be- / wodè ~ (from initial be- to final) -a ~ be
-b- / b
d- / q ~ h
dh- / ezz
-d / a
-dher / bro
g- / t
ge- / a
-g- / dèg
Nasals:
m- / d ~ n ~ sèg ~ b ~ yeb ~ m
moon- / w (see also m- and -oon-!)
mor- /tw
n- / b ~ bètch ~ ah
na- / le
nii- / qerb
-n- / q
-nn / d
Fricatives voiceless:
h- / zar ~ bezz
-h- / h
f- / bem ~ ra
-f- / f
fri / arb
s- / eh ~ qed
Voiced:
j- / am
w- / sam ~ t
-w / n
v- / b
-v / y
Liquids (positions with C[onsoants] and V[owels] marked as such):
l- / g ~ yana
sl- / beq
-VlV- / b
-@l / esh
-l / e
-ll / ru
-ly / no ~a
r- / q
-VrV- / t
-CrV- / al
-r / t ~ sh
So many sounds have very unequal correspondents. Some - initial m and n come to mind - have not only unequal but varying ones. A symptom that two languages are not closely related and that any close unique correspondence in such a list is due to chance and its shortness.
Or to very chancy survivals of pre-Babel words in both.
Tuesday, May 10, 2011
Vue à Beauvais
Au pied de ce mur*, dans le cimitière St Étienne s'élévait depuis le XVe siècle, un tertre appelé La Commune, remplacé en 1629 par une Tribune aux harangues où le Maire nouellement élu venait jusqu'en 1789 haranguer la "Commune Assemblée" et prêter le Serment suivant."Je jure ...** En ma charge, aucun pour inimitié ne blesserai, ni pour amitié ne supporterai: et je me comporterai comme un bon Maire et homme de bien est tenu de faire."
*Sur la façade de l'église St Étienne, vers le restaurant/café/bar Les Vents d'anges.
**Les mots omis sont certainement compréhensif de quelque invocation chrétienne catholique et peut-être aussi d'autres contenus du Serment.
Monday, May 9, 2011
Life in the 1400's - where? (Introducing Melissa Snell)
I was just reading some funny stuff: here.
Whisky in the 1400's? Let us hear the wikipedians:
OK, it existed. But the custom of a wake is way older, and has to do with praying for a soul.
Even when preventing false burials, it need not be due to whisky very often. There are other kinds of clinically close to dead with recoveries, so it makes sense anyway, even without ethylic coma. Finegan's wake was exceptional as wakes go, that is why a song was made of it.
They still do that in Italy. Bones from old graves are often collected in columbaries.
When could that have been?
Never, actually. Thanks to Melissa Snell I find these fables countered one by one on her
The Hoax: The Bad Old Days.
The coffin one I found that the waning of bone houses and columbaria in the 19th C (due to Protestant disgust with this Catholic custom, no doubt) introduced thrown away corpses/skeletons. But these were not in any wooden coffins one could find skratch marks in, since coffins rot as fast as people.
Here are, by the way her ressources about what life in the Middle Ages really was like: LINK.
Another ressource HERE.
In fact, one of the hoaxes, he believes too much:
We do know, thanks to Régine Pernoud (RIP) that in Carpentras, back in 14th C citizens ate meat more often than that. That, however, was city folk, now back to peasants: Eating meat once a week (like sundays) is not unhealthy. Still, Henri IV in the 16th C wanted every peasant to have a coq au vin for sunday, at least. Does this mean they were up to his reign still too poor to do so, or had they become so because renaissance lords and wars had impoverished them in the meantime? I find the second alternative quite as likely.
But he has a very interesting point about why people believe this kind of stuff:
"The past must be less than the present. That's one of its vital social roles."
At least since people became believers in so-called progress.
"In truth, however, says this message, history is strange and weird and exotic; that is to say, the past is strange and weird and exotic."
The piece about 1 out of 25 "re-use coffins" being found with scratch marks is likely to come from a Gothic Novel - a genre that started during Enlightenment era, with this belief in progress.
Hans-Georg Lundahl
Beauvais
9-V-2011
Lead cups were used to drink ale or whiskey. The combination would sometimes knock them out for several days. When found lying on the side of the road they would be taken for dead and prepared for burial. They were laid out on the kitchen table for a eat and drink and wait and see if they would wake up. Hence the custom of holding a "wake."
Whisky in the 1400's? Let us hear the wikipedians:
In the Irish Annals of Clonmacnoise in 1405, the first written record of whiskey appears describing the death of a chieftain at Christmas from "taking a surfeit of aqua vitae".
OK, it existed. But the custom of a wake is way older, and has to do with praying for a soul.
Even when preventing false burials, it need not be due to whisky very often. There are other kinds of clinically close to dead with recoveries, so it makes sense anyway, even without ethylic coma. Finegan's wake was exceptional as wakes go, that is why a song was made of it.
England is old and small, and they started running out of places to bury people. So they would dig up coffins and re-use the graves.
They still do that in Italy. Bones from old graves are often collected in columbaries.
In reopening these coffins, about one in 25 were found to have scratch marks on the inside and they realized they had been burying people alive.
When could that have been?
Never, actually. Thanks to Melissa Snell I find these fables countered one by one on her
The coffin one I found that the waning of bone houses and columbaria in the 19th C (due to Protestant disgust with this Catholic custom, no doubt) introduced thrown away corpses/skeletons. But these were not in any wooden coffins one could find skratch marks in, since coffins rot as fast as people.
Here are, by the way her ressources about what life in the Middle Ages really was like: LINK.
Another ressource HERE.
In fact, one of the hoaxes, he believes too much:
It's really quite impossible that anyone would know this about 1500. We don't have those kind of records. Even for two centuries later we have only the most fragmentary information. There's no particular reason to think peasants had a big kettle or that this was the only pot they used to cook with. The earliest illustrations we have shows multiple pots. Also, as early as we know, women washed their cookware. This account seems highly unlikely. One thing is correct, though: peasants didn't eat meat very often. Once a week was not uncommon (though this information comes from the 18th, not the 16th century).
We do know, thanks to Régine Pernoud (RIP) that in Carpentras, back in 14th C citizens ate meat more often than that. That, however, was city folk, now back to peasants: Eating meat once a week (like sundays) is not unhealthy. Still, Henri IV in the 16th C wanted every peasant to have a coq au vin for sunday, at least. Does this mean they were up to his reign still too poor to do so, or had they become so because renaissance lords and wars had impoverished them in the meantime? I find the second alternative quite as likely.
But he has a very interesting point about why people believe this kind of stuff:
"The past must be less than the present. That's one of its vital social roles."
At least since people became believers in so-called progress.
"In truth, however, says this message, history is strange and weird and exotic; that is to say, the past is strange and weird and exotic."
The piece about 1 out of 25 "re-use coffins" being found with scratch marks is likely to come from a Gothic Novel - a genre that started during Enlightenment era, with this belief in progress.
Hans-Georg Lundahl
Beauvais
9-V-2011
Friday, May 6, 2011
"Nos ancêtres les gaulois" ...
1) deretour : Pourquoi l'Occident a perdu en respect devant les Musulmans, 2) Sepúlveda vs Jules Ferry, 3) Φιλολoγικά/Philologica : Esclavagisme des Noirs par Rome Chrétienne? Mais non!, 4) Aztecs today, 5) L'art de s'entendre entre colonisateurs et colonisés, 6) "Nos ancêtres les gaulois" ..., 7) L'Église et Sa Fille Ainée, 8) New blog on the kid : La vraie culpabilité des colonies, 9) deretour : en mémoire de rue d'Isly Clarté éternelle donne à cil
Bien, moi je pourrais parler de mes ancêtres Vikings, voir danois de Vendel (une culture préviking, contemporaine des mérovingiens, que je préfère aux Vikings) ou suédois ou goths de l'époque Vendel. D'où les signes de citation. Il s'agit de ce que disent les français. Cette phrase, datant de Napoléon III, vient juste d'être attaqué sur deux comptes:
Comme souvent quand il s'agit de mes contestations des conclusions des érudits contemporains, il n'est pas question de contester leurs motifs immédiats, mais plutôt la grille imposé pour les interpréter.
Bien, 1.) les Nordiques aussi n'étaient pas un peuple, mais plusieurs: la Suède actuelle comprends pour les époques Vendel et Viking les territoires des Suédois, des goths - Westrogoths, Ostrogoths et Wirdes au sud des Ostrogoths, identiques aux Hérules, et encore les Wermes au nordouest des Westrogoths - et des Gothons de Gotlandie, mais encore au nord et à l'est (donc en Finlande actuelle) les Helsings et au sud, en Pays de Scanie, les Danois. Sans compter des non-Nordiques comme les Finnois ou Lappons.
Le Danemark actuel comprend territoires des Danois (évidemment), des Borgondiens (l'île Bornholm = Burgundarholmr = L'Île des Borgondiens), des Frisons (en Jutlandie) et les Danois Scaniens et les Danois Jutes semblement avoir parfois été deux peuplades divers (ne me demandez pas de quelle côté se rangeaient les Zéelandais ou les Fuëniens), voir même des Slavons au Falster et au Lolland.
Pourtant il serait insensé de ne pas compter les suédois comme issus des Nordiques ou Germaniques du Nord d'antan.
Et 2.) Le fait que d'autres peuples que les Français ont aussi des Gaulois pour ancêtres n'empêche nullement que les Français aussi les ont pour ancêtres.
Il y a là un principe non avoué, non avouable, qu'on retrouve aussi en d'autres parties de l'érudition. Honorer par fêtes et sacrifices annuels les plus honorables défunts n'est pas uniquement le fait des Chrétiens vis-à-vis les saints martyrs, dont on célèbre les anniversaires de martyre avec le saint sacrifice de la Messe, mais aussi des païens vis-à-vis les héros. Ergo (?) le culte des saints n'est pas chrétien parce qu'il n'est pas exclusivement chrétien. Croire une création récente et un déluge, survécu grâce à l'Arche de Noé, n'est pas uniquement le fait des anciens Hébreux et leur progéniture religieuse Chrétiens, Juifs, Musulmans, ça se trouve également chez les Babyloniens et les Grecs. Ergo (?) croire dans la Genèse selon la lettre n'est que chose païenne, puisque non exclusivement Hébraïque. Et ainsi de suite. Dans ces cas là, il y a aussi des théories sur contamination et emprunt - supposément à l'encontre de "l'inspiration hébraïque" des "mythes" ou à la pureté disciplinaire chrétienne quoique les premiers célébrateurs des fêtes des martyrs n'avaient de l'interdit d'idolatrie ni l'ignorance ni la sensation de l'enfreindre et bien que le couple primordial et le déluge s'inscrivent très bien dans une chose si hébraïque que les généalogies de la Genèse.
Mais, même sans ça, le principe en soi est erroné. Les ancêtres des Suédois actuel ne deviennent pas majoritairement non-nordiques, parce que les Suédois ne sont pas le seul peuple Nordique, il y en a au Norvège, Icelande, Danemark, Finlande (à côté des Finnois et Lappons) et encore d'incursions jusqu'en Normandie. Et les ancêtres premiers connus par documents écrits de Français ne deviennent pas des non-gaulois parce que les Gaulois sont aussi ancêtres des Bavarois, des Suisses (avec les Rhètes), des Allemands de l'Ouest, des Belges et des autres Néerlandais (quoique César fait une différence entre Gaulois et Belges), des Italiens du Nord (à côté des Étrusques) ...
Les Aquitains (pour mon 3.) ayant été vascophones en partie et les Ligures ayant eu leurs langues non-Celtiques aussi ne concernent que partie minoritaire des régions. C'est un peu comme les Slavons de Falster et Lolland ou les Lappons à côté des Helsings. C'est marginal. Item si les Hérules identiques au Wirdes sont baltophones plutôt que nordicophones à l'origine: les Wirdes sont quand même minoritaires à côté des autres ancêtres des Suédois, et les Vascophones de Navarre ou Ligures de Nice le sont autant par rapport aux Français.
Reste un argument pas abordé du tout: les ancêtres des français seraient Romains ou Francs plutôt que Gaulois, puisque les Gouvernants sont issus de ces peuples. D'abord, Romains et Francs aussi sont des fédérations à l'origine et les deux se trouvent aussi autre part qu'en France. C'est pour ça que je compte Clovis comme premier roi de l'Occident Latin (sauf des marginaux comme en Angleterre ou Espagne), plutôt que comme le premier roi français. Mais ça n'empêche pas les Français d'être aussi issus des Romains et des Francs (ou encore des Visigoths et Borgondiens, voire Allémanniques). L'ethnographie du XIX S. prônait l'origine majoritaire, et les Romains non issus des Gaulois (ou Ligures ou Aquitains), les Francs non issus des Gallo-Romains, c'est pour chacun ses époques minoritaire.
Mais c'est minoritaire comme l'élite Gouvernant l'est par rapport au peuple gouverné, pas comme on parle d'une minorité régionale ou socialement marginalisée. Si l'aristocratie gauloise a gardé 2/3 de leurs terres et les soldats de César et d'Auguste n'ont eu qu'un 1/3, les mêmes rapports se retrouvent entre l'aristocratie gallo-romaine et les guerroyers francs, selon Fustel de Coulanges. Suffisamment, dans les deux cas, pour que l'envahisseur marque durablement le pays. Avant, on comptait aussi ça comme ancêtres.
Comme les Tsigans viennent typiquement des Indes, mais peuvent avoir eu une époque une aristocratie issu d'Égypte, ce qu'est ma théorie pourquoi on les appelle aussi Gitans. Et pourquoi un pape les a accordé le privilège de compter pour pénitents pour une inhospitalité faite en Égypte envers la Sainte Famille. Ce qui ne les empêche pas d'avoir ancêtres en Inde.
Somme tout: les Parigots sont issus des Parisii, les Beauvaisiens des Bellovaci, les Parisii et les Bellovaci étaint Gaulois et parlaient une langue Celte avant l'arrivée de César. Et ainsi pour chaque localité. Même avec Romains et Francs ajoutés, Napoléon III n'avait pas tort.
Hans-Georg Lundahl
Beauvais
6-V-2011
- Les Gaulois n'étaient pas un peuple mais plusieurs;
- Les Gaulois ce n'était pas juste en France, mais aussi dehors. On aurait pu ajouter:
- Il y a des coins où les ancêtres sont plutôt Aquitains ou Ligures que des Gaulois.
Comme souvent quand il s'agit de mes contestations des conclusions des érudits contemporains, il n'est pas question de contester leurs motifs immédiats, mais plutôt la grille imposé pour les interpréter.
Bien, 1.) les Nordiques aussi n'étaient pas un peuple, mais plusieurs: la Suède actuelle comprends pour les époques Vendel et Viking les territoires des Suédois, des goths - Westrogoths, Ostrogoths et Wirdes au sud des Ostrogoths, identiques aux Hérules, et encore les Wermes au nordouest des Westrogoths - et des Gothons de Gotlandie, mais encore au nord et à l'est (donc en Finlande actuelle) les Helsings et au sud, en Pays de Scanie, les Danois. Sans compter des non-Nordiques comme les Finnois ou Lappons.
Le Danemark actuel comprend territoires des Danois (évidemment), des Borgondiens (l'île Bornholm = Burgundarholmr = L'Île des Borgondiens), des Frisons (en Jutlandie) et les Danois Scaniens et les Danois Jutes semblement avoir parfois été deux peuplades divers (ne me demandez pas de quelle côté se rangeaient les Zéelandais ou les Fuëniens), voir même des Slavons au Falster et au Lolland.
Pourtant il serait insensé de ne pas compter les suédois comme issus des Nordiques ou Germaniques du Nord d'antan.
Et 2.) Le fait que d'autres peuples que les Français ont aussi des Gaulois pour ancêtres n'empêche nullement que les Français aussi les ont pour ancêtres.
Il y a là un principe non avoué, non avouable, qu'on retrouve aussi en d'autres parties de l'érudition. Honorer par fêtes et sacrifices annuels les plus honorables défunts n'est pas uniquement le fait des Chrétiens vis-à-vis les saints martyrs, dont on célèbre les anniversaires de martyre avec le saint sacrifice de la Messe, mais aussi des païens vis-à-vis les héros. Ergo (?) le culte des saints n'est pas chrétien parce qu'il n'est pas exclusivement chrétien. Croire une création récente et un déluge, survécu grâce à l'Arche de Noé, n'est pas uniquement le fait des anciens Hébreux et leur progéniture religieuse Chrétiens, Juifs, Musulmans, ça se trouve également chez les Babyloniens et les Grecs. Ergo (?) croire dans la Genèse selon la lettre n'est que chose païenne, puisque non exclusivement Hébraïque. Et ainsi de suite. Dans ces cas là, il y a aussi des théories sur contamination et emprunt - supposément à l'encontre de "l'inspiration hébraïque" des "mythes" ou à la pureté disciplinaire chrétienne quoique les premiers célébrateurs des fêtes des martyrs n'avaient de l'interdit d'idolatrie ni l'ignorance ni la sensation de l'enfreindre et bien que le couple primordial et le déluge s'inscrivent très bien dans une chose si hébraïque que les généalogies de la Genèse.
Mais, même sans ça, le principe en soi est erroné. Les ancêtres des Suédois actuel ne deviennent pas majoritairement non-nordiques, parce que les Suédois ne sont pas le seul peuple Nordique, il y en a au Norvège, Icelande, Danemark, Finlande (à côté des Finnois et Lappons) et encore d'incursions jusqu'en Normandie. Et les ancêtres premiers connus par documents écrits de Français ne deviennent pas des non-gaulois parce que les Gaulois sont aussi ancêtres des Bavarois, des Suisses (avec les Rhètes), des Allemands de l'Ouest, des Belges et des autres Néerlandais (quoique César fait une différence entre Gaulois et Belges), des Italiens du Nord (à côté des Étrusques) ...
Les Aquitains (pour mon 3.) ayant été vascophones en partie et les Ligures ayant eu leurs langues non-Celtiques aussi ne concernent que partie minoritaire des régions. C'est un peu comme les Slavons de Falster et Lolland ou les Lappons à côté des Helsings. C'est marginal. Item si les Hérules identiques au Wirdes sont baltophones plutôt que nordicophones à l'origine: les Wirdes sont quand même minoritaires à côté des autres ancêtres des Suédois, et les Vascophones de Navarre ou Ligures de Nice le sont autant par rapport aux Français.
Reste un argument pas abordé du tout: les ancêtres des français seraient Romains ou Francs plutôt que Gaulois, puisque les Gouvernants sont issus de ces peuples. D'abord, Romains et Francs aussi sont des fédérations à l'origine et les deux se trouvent aussi autre part qu'en France. C'est pour ça que je compte Clovis comme premier roi de l'Occident Latin (sauf des marginaux comme en Angleterre ou Espagne), plutôt que comme le premier roi français. Mais ça n'empêche pas les Français d'être aussi issus des Romains et des Francs (ou encore des Visigoths et Borgondiens, voire Allémanniques). L'ethnographie du XIX S. prônait l'origine majoritaire, et les Romains non issus des Gaulois (ou Ligures ou Aquitains), les Francs non issus des Gallo-Romains, c'est pour chacun ses époques minoritaire.
Mais c'est minoritaire comme l'élite Gouvernant l'est par rapport au peuple gouverné, pas comme on parle d'une minorité régionale ou socialement marginalisée. Si l'aristocratie gauloise a gardé 2/3 de leurs terres et les soldats de César et d'Auguste n'ont eu qu'un 1/3, les mêmes rapports se retrouvent entre l'aristocratie gallo-romaine et les guerroyers francs, selon Fustel de Coulanges. Suffisamment, dans les deux cas, pour que l'envahisseur marque durablement le pays. Avant, on comptait aussi ça comme ancêtres.
Comme les Tsigans viennent typiquement des Indes, mais peuvent avoir eu une époque une aristocratie issu d'Égypte, ce qu'est ma théorie pourquoi on les appelle aussi Gitans. Et pourquoi un pape les a accordé le privilège de compter pour pénitents pour une inhospitalité faite en Égypte envers la Sainte Famille. Ce qui ne les empêche pas d'avoir ancêtres en Inde.
Somme tout: les Parigots sont issus des Parisii, les Beauvaisiens des Bellovaci, les Parisii et les Bellovaci étaint Gaulois et parlaient une langue Celte avant l'arrivée de César. Et ainsi pour chaque localité. Même avec Romains et Francs ajoutés, Napoléon III n'avait pas tort.
Hans-Georg Lundahl
Beauvais
6-V-2011
Subscribe to:
Posts (Atom)