... il s'agit d'ailleurs du roumain:
Vladut Roman : Vrut-am Doamne sa ma sui
http://www.youtube.com/watch?v=8uIqHEAOqvI
... ont la même racine : le latin.
La langue de Plaute sinon celle de Cicéron compte comme ancêtre commun du français et du portugais, de l'italien et du roumain, de l'espagnol et du provençal, du catalan et du sarde, sans oublier le roumansch que Dante Allighieri appelait "le latin" (ensemble avec le provençal sans doute, car l'affirmation "des Latins" était "oc").
Et c'est d'un côté historiquement prouvé, comme les serviteurs ont rempli des jarres d'eau et vérifié que celle-ci n'avait pas été renversée des jarres, ça prouve historiquement que le vin vient de l'eau de ces jarres. Ce qui est un miracle.
Que le français et le roumain viennent du latin est vérifié de la même manière, juste que ce n'est pas un miracle. Mais c'est historiquement vérifié que telle date le latin en Gaule ou en Francie est prononcé de manière de rendre l'orthographe assez floue et même les baptêmes de douteuse validité
selon un observateur du dehors*, telle date postérieure on améliore le latin dans son élocution cléricale, et 813 on considère que la prononciation ancienne restée en vigueur chez le peuple est une autre langue que le latin, lingua romana rustica. Assez obviement, la lingua theutonica des Francs était aussi une autre langue que le latin, mais elle n'était pas issue de celui-ci. Un peu plus tard un texte écrit en lingua romana rustica et en lingua theutonica est assez important pour survivre à nos jours, les Serments de Strasbourg. Et deux siècles plus tard la lingua romana rustica ne rappelle plus tellement l'espagnol comme alors que le français ou le provençal selon les régions.
Que le français est issu du latin est donc un fait documenté. C'est un fait incontestable.
Et c'est aussi incontestable que dans cet enchaînement "dans la même jarre" n'est pas un seul pas miraculeux mais plutôt plusieurs pas, un peu moins miraculeux. Avec le couvercle de la jarre enlevé de temps en temps. Un peu comme entre jus de raisin ou moût, ensuite vin bourru, ensuite vrai vin. Sans vouloir impliquer que les Romains étaient forcément plus sobres que les Français.
Mais déjà entre moût et vin bourru, déjà entre vin bourru et le vrai vin le changement peut paraître miraculeux. Certains observateurs de ce "miracle naturel" pour ainsi dire en sont tellement émus qu'ils viennent à nier le vrai miracle qui tint lieu à Cana, parce que la Sainte Vierge intercédait pour l'hôte des noces.
On peut par contre analyser le "miracle" naturel ou artificiel des langues qui changent (de la lingua romana rustica des serments qui se change en français ou provençal par exemple) un peu de plus près et parvenir à le distinguer encore plus pleinement du miracle qui tint lieu à Babel.
On peut l'analyser en le comparant simplement à ce qui se passe avec la costume. On n'a certes pas changé la togue et la tunique et les sandales en chapeau, veste, chemise, cravate, pantalon, chaussettes et chaussures en un pas. Par contre, chaque détail a pu se perdre ou ajouter ou être échangé pour autre chose, non pas avec un gradualisme imperceptible qui laisse les gens ébahis quand ils s'en rendent compte, mais avec des décisions volontaires. Et, biensûr, plus limités que le changement sommaire qui en est l'addition.
Un jour la togue sur la tunique ne manque pas seulement là où on l'attend sur un patricien. Un autre jour la tunique s'allonge en bliaud. Entretemps en remplace la togue avec tout et n'importe quoi, y compris par le genre de "poncho à capuchon" qui se retrouve sur l'habit des moines et - de manière changée - dans les vêtements liturgiques, y compris aussi par une autre tunique, un autre bliaud, qu'on appelle de la suite surcotte. Entretemps les pieds sont un peu moins nus qu'à l'époque des sandales. En partie ceci reflète sans doute la revanche de la costume gauloise sur celle de Rome ... ce qui a quelques rapports avec le clima. Mais chaque acte de se vêtir reste un acte conscient ou sémiconscient. L'acte de se vêtir n'est jamais une simple excroissance biologique, comme la chevelure. Et l'acte de parler est aussi un acte conscient ou sémiconscient. Donc aussi soumis aux choix en non pas aux simples mutations.
Tant que c'est indécis si on dira [rosã] ou [rosa] pour l'orthographe ROSAM, tant que c'est indécis si on dira [bove] ou [bov] pour l'orthographe BOVEM**, tant que c'est indécis si on accepte de dire ILLUI et ISTUI au lieu du classique ILLI, ISTI, ce sont des choix conscients. Dès que c'est décis, par une masse de petites décisions allant dans le même sens, la nouvelle forme (ou encore l'ancienne, si c'est elle qui emporte) est dévenu une évidence dans le parler. Et avant cette étape elle ne s'écrit que par méprise de la norme ou par volonté de faire oral et populaire encore dans l'écrit (une volonté qui était très mésurée aux temps concernés).
La raison pourquoi le roumain diffère du français est que ces petites décisions ont été prises en Dacie parfois dans un autre sens que dans la Gaule. Pourtant le point du départ est identique. Comment sait-on que le roumain aussi est issu du latin? D'un côté, meme avec une "jarre d'eau" moins observée il y a quand même le point où les Légions arrivent en Dacie avec sans doute le latin et le point plus tard quand le roumain remplace le slavon comme langue liturgique. D'un autre côté on a aussi les similitudes en grand nombre que le français partage avec le latin et le roumain pour raison de cette histoire connue presque dans les détails. En plus le roumain garde des similitudes avec le latin qui sont absents des autres langues romanes, comme la désinence -lor du génitif pluriel, issu du latin ILLORUM.
Mais on sait aussi que des similitudes, le roumain en a aussi avec le grec moderne ou le romaïque et le bulgare et le turc. Là on sait très bien que la raison n'est pas une origine commune mais des origines en gens qui parlaient parfois les langues les uns des autres. Et, ce qui m'amène à mon point, ce n'est pas juste parce que ces similitudes sont moindres en nombre qu'on le sait. On le sait parce que c'est évident. Un homme qui utilise une voyelle serrée non arrondie de l'arrière ou centrale quand il parle turc peut avoir la tentation de changer certaines articulations roumaines dans ce son. Ou l'inverse. Cette voyelle se trouve aussi dans le russe et dans le polonais. Un homme qui utilise la même forme pour le génitif et le datif quand il s'agit des singuliers de la première déclinaison du latin (ROSAE=ROSAE dans les deux cas) peut être tenté de le faire en singulier et pluriel du roman roumain et du grec. Un homme qui utilise -on pour première et sixième personnes en grec en certains temps peut être tenté de remplacer sum par le plus audible sunt (sînt en roumain). Un homme qui utilise l'article défini comme désinence dans une langue peut le faire dans une autre (roumain et bulgare, peut-être, que sais-je l'albanais aussi, à différence des autres langues romanes et à différence des autres langues slaves, dont les uns ont l'article défini avant le substantif de manière détachable et les autres le manquent ... comme les langues fenno-ugriens).
Bon, et quid de l'indo-européen alors?
Il n'y a pas de documentation historique qu'il y ait eu du proto-indo-européen avant de fermer les jarres dans le secret de l'inconnu et de l'indocumenté. On sait juste que quand les jarres s'ouvrent dans le documenté, les branches sont déjà différentes.
Il y a des similitudes entre les "branches de l'indo-européen" qui pourraient s'expliquer en supposant que le proto-indo-européen ait existé et qu'il ait eu la même rélation avec les branches que plus tard au sein de la branche italique (le latin a en effet des "langues sœurs" comme l'osque et l'ombrien) le latin entretient avec les langues que certain concile de 813 aurait toutes désignées comme lingua romana rustica. Pourtant, elles sont moins nombreuses que les similitudes entre les langues romanes. Elles sont aussi peut-être plus nombreuses - là je ne suis pas sûr mais j'ai la confiance aveugle aux linguistes de le prendre pour probable - que les rélations de similitude entre les langues balkaniques.
Mais la prétendue proto-langue a changé plus rapidement que n'importe quelle autre langue des années 1870. Car si la proto-langue comme postulée par les linguistes de cette école (majoritaire!) a dû être parlée un millénaire ou davantage avant les premiers textes du latin ou du grec mycénien ou du védique et même être plus anciens que le hittite, encore la proto-langue indo-européenne comme étudiée par les linguistes est déduite et change assez vite selon les diverses découvertes et réfutations des linguistes. Et dans les années 1870 elle changeait très vite. Plus vite, peut-être que le quenya entre la première version de Markirya et le nouveau poëme Namárië dans le Seigneur des Anneaux. Entre la première forme de la fable de Schleicher - un texte en vocabulaire très commun et en syntaxe très simple et donc en phrases grammaticalement très probables à partir du moment que les autres restitutions seraient correctes - et ce qu'elle serait après les remaniements par les hittitistes et la théorie dite laryngale l'écart est certainement plus grand qu'entre deux formes du poëme Markirya.***
Au lieu de reconstituer père et mère et comme pitaar et maataar ou peuteer et maateer, c'est devenu pχtehr et meχtehr, et les féminins en -aa sont désormais issues d'une désinence à l'origine -eχ. Je préfère croire que la désinence féminine a quelque rapport avec les féminins hébreux et arabes en -at/-ah. Aux temps de Schleicher quand il commençait, ou au moins aux temps des frères Grimm, fille étant déjà le même mot qu'en grec et allemand était θugataar, mais désormais c'est dévenu dhugχtehr. Tous ça avec un -h- en -ehr tout aussi audible comme en Ahmed correctement prononcé. Et même l'arabe hésiterait à juxtaposer un h audible avec un χ audible dans le même mot.
Mais en plus on prétend dater la langue proto-indo-européenne avant la Tour de Babel. Voir donc en conflit avec la Sainte Bible. D'où mon interêt, assez intense pour les autres explications possibles pour les similitudes entre les langues dites indo-européens à cause de ces similitudes. Car, à différence du latin avant les langues néolatines, on n'a pas vu le proto-indo-européen versé dans la jarre avant de devenir slavon ou avant de devenir latin ou grec mycénien.
Comme je viens de noter, il semble y avoir davantage de similitudes entre ces langues que celles entre les langues balkaniques ... quand on déduit des similitudes entre les langues balkaniques ceux qu'on explique par le proto-indo-européen comme ancêtre commun du grec et du latin et du slavon et du probablement illyrien ou daque derrière les langues guègue et toske, aussi connues ensemble comme albanien.
Soit que telle forme ait été héritée par les "quatre branches de l'indo-européen" qui se trouvent actuellement sur le Balkan avant de rester dans les quatre langues ... mais le fait qu'elle est renforcée par les autres langues avoisinantes contribue aussi à sa préservation. Comment donc savoir si la forme (tel un mot ou telle une désinence personelle de conjugaison) a été ou n'a pas été commune aux langues avant qu'il ne se voisinent? Pour le cas limité des langues sur le Balkan (en outre du Turc) le cas est résoluble: le Latin et le Slavon avait certaines formes avant d'arriver au Balkan.
Pour le cas des langues indo-européennes le cas est moins soluble à priori. Les langues qui s'avoisinent sur le Balkan ont pu s'avoisiner autre part avant (comme latin et grec quelque part sur la Danube ...).
Et il y a encore la possibilité d'une lingua franca échouée et remorcelée. Pour un linguiste britannique appelé Cunliffe, ceci serait le cas pour les langues celtiques. Pour moi c'est le cas pour les langues indo-européens tout court. L'influence d'une lingua franca peut bien se manifester dans l'adoption de certains mots et pas d'autres. Le latin et les langues romanes ont des mots pour fils et fille qui ne sont pas les mêmes du tout que la glosse Tochter / daughter / dukté / dot' / θυγατηρ et les glosses υιος ramenée à su- + iod et celle qui serait ramenée à su + n: Sohn / son / sunus / syn. Les langues celtes ont encore une autre glosse, avec un probable maqqos qui donne mac en gaëlique et map en britannique (y compris breton et gallois), pourvu que ap = map (il doit y avoir des formes où map devient vap, et v peut facilement s'effacer). Les langues slaves et baltes donnent une autre désinence pour mère (sans r avec motiné en lithuanien et avec matka en slave commun, tandis que la glosse commune telle quelle, moteris, signifie femme en lithanien), et deux autres glosses pour père (tévas en lithuanien, ojciec / otac en différentes langues slaves). Et en grec ce sont les mots pour frère et sœur qui sortent du cadre. Rien d'inexplicable si la thèse commune est vraie, hermano y hermana ont après tout remplacé frère et sœur en espagnol, sauf comme appélation des religieux (fray, sor). Mais ça reste aussi explicable par l'adoption imparfaite d'un vocabulaire internationale avec retention des mots autochthones en certains cas (précisons que cette explication ne vaut pas pour filius / filia ou αδελφος / αδελφη qui remontent à des mots indo-européens pour "têter" pour filius / filia ou "même sein" pour αδελφος / αδελφη - là ça serait plutôt un cas de déjouer la langue internationale dans un argot local - mais davantage donc pour ojciec et mac). Autre influence d'une langue commune non locale sur les langues locales est l'influence sur la grammaire. Par exemple celui que le latin grammaticale a exercée durant le Moyen Âge sur les langues romanes ou germaniques. La consecutio temporum se retrouve chez ces langues, mais pas de la même manière dans les langues slaves ou dans le grec. Sur les Îles Brittaniques, le passé n'est plus seul de distinguer entre formes simple et continuée, mais le présent et en général chaque temps le fait aussi, d'où les seize temps de l'anglais. Le conditionnel est même une innovation commune qui ne se trouve pas dans le latin sauf à titre indirecte, mergé dans le subjonctif (s'il était là pour m'écouter en conversant j'irais me confesser chez lui aussi / s'il fût là pour m'écouter en conversant je me confessasse chez lui aussi).
Pourquoi alors est-ce que la majorité des linguistes croient que les langues indo-européennes ont un ancêtre commun?
- D'un côté il y a des correspondences systématiques entre mots partagés par latin, grec, germanique (même sans ou autre sens apparenté) et encore les autres branches. Comme après le latin entre mots partagés par français et espagnol.
- Mais ceci pourrait s'expliquer aussi par les correspondences en adaptant les mots entre langues voisines, ou encore comme emprunts d'une lingua franca prononcé de manières différentes - le mot latin coeli se prononçait par exemple tchééli, tséli, tseuli et la désinence -tion, emprunté du latin, se prononce -cheune (atone) en anglais et -tchoûne (tonique) en suédois, que ce soit pour nation ou pour tradition.
- Ou parce que les désinences grammaticales ne s'empruntent que rarement ...
- ce qui nos ramène à un choix: indo-européen, fenno-ugrien (l'hongrois est une langue fenno-ugrienne et non pas une langue slave!), et les langues sémitiques ont un ancêtre commun aussi ou ... c'est faux, les désinences s'empruntent ou coincident quand même, ce qui gâche la preuve pour l'ancêtre proto-indo-européen. Car l'indo-européen partage des désinences avec les deux autres familles. Pour la déclinaison, il y a la désince féminine -a avec le sémitique. Pour la conjugaison il y a presque toutes les désinences du présent indicatif actif qui se ressemblent d'une forme ou d'autre entre finnois et le grec ou le lithuanien. Sixième personne exceptée, "ils viennent" se dit "olevat" en finnois Mais "je viens, nous venons" c'est "olen, oleme". Mais aussi d'un côté le système d'apophonie non tant partagée que parallélisé, d'autre côté la plupart des "branches de l'indo-européen" divisent le passé en simple et continuée comme les langues sémitiques, tandis que le germanique n'a que le simple, comme le fenno-ugrien. En plus, précisément là, le français montre une inconformité. La désinence -ons est assez peu et peu directement enracinée dans le latin.
- Ou parce que les mots de parenté ... oh, déjà abordé!
Il y a aussi une raison plus philosophique que celles-ci. L'uniformitarianisme. Imaginons que Lamech, septième depuis Adam dans la lignée de Caïn était uniformitarien. Il avait deux parents, probablement quatre grandsparents, huit arrière-grandsparents ... en prolongeant en arrière cette tendance il arriverait à dire que jamais Adam et Ève auraient pu être les seuls dans leur génération et encore les premiers êtres humains. Naturellement ils auraient pu être isolés ou mythifiés, mais il devait y avoir d'autres, à côté et aussi en arrière. Ce qu'il pouvait apprendre de la tradition (pas d'ancêtres à Adam et Ève, et pas d'autres dans la même génération non plus) lui paraissait peut-être trop naïf à côté de son raisonnement philosophique et uniformitarien. Et il y avait des unifrmitariens parmi les premiers indo-européanistes. Grimm était aussi idéaliste. Pour que Dieu puisse avoir une langue, il devait y avoir des lettres dentales dans cette langue. Mais Dieu ne pouvait pas avoir une idée des lettres dentales, puisque étant incorporel il n'avait pas de dents. Ça serait donc incongru d'imaginer que Dieu eusse des dents (même s'il en a eu à Bethlehem) et donc qu'il ait eu l'idée des lettres dentales et donc qu'il ait une langue ... ce qui ne me paraît pas du tout conforme à la bonne théologie catholique.
Ce qu'on voit dans l'avant les langues indo-européens documentés, soit c'est rien documenté du tout (à part les langues non-indo-européens du Proche Orient), soit c'est la Tour de Babel, un miracle qui remplace de manière involontaire une langue avec une autre, et avec différentes chez diverses personnes ou petites tribus. Et immédiatement après Babel il y a des peuples, ancêtres de certains peuples indo-européens documentés, comme Iavan des Ioniens ou Madan des Médiens - les deux provenant de Japheth - ou Lud et Gether de la lignée de Sem ancêtres des Lydiens et des Afghans ou Heth petit-fils de Cham et cousin de Nemrod des Hittites - qui devaient avoir des langues immédiatement différentes. Donc pas du tout tous une seule langue proto-indo-européenne.
Le miracle de la Tour de Babel n'empêche pas davantage que des langues naissent et changent par héritage varié, par emprunts entre voisins, par emprunts d'une langue se voulant internationale, que le miracle de Cana empêche le processus normal entre moût et vin en passant par le vin bourru. Dans l'un cas la Première Cause agit par Sa seule volonté, dans les autres cas Elle agit par les Causes Sécondaires en les conduisant selon leurs tendences créées. Si les linguistes méconnaissent le saine philosophie thomiste, il n'est pas étonnant qu'ils arrivent à des conclusions anti-bibliques, dont la vraie base ne sont pas les faits solides et documentés, mais les interprétations philosophiques et uniformitariens.
Hans-Georg Lundahl
Bpi, Georges Pompidou
St Surain abbé
24-I-2014
* Quand dans une génération FILII et FILIÆ se prononcent encore [filiyi / filiyè] et dans une autre se prononcent [filyé = filyé], quand on ne remplace pas l'un avec [fily] et l'autre avec [filyeu] pour faire claire. Alcuin de York a restauré pour le latin de l'église - ce qui a laissé la langue populaire libre de ne plus s'occuper des formes savantes comme le génitif.
** Plus tard ça sera même [bof] ou [buof] et on retrouvera une orthographe BUEF ... et BŒUF.
*** Que les interessés en Tolkien et ses langues construites sans prétention scientifique ou utilitaire (à différence du Proto-Indo-Européen et de l'Esperanto) regardent le site du norvégien Fauskanger :
Ardalambion