Thursday, November 29, 2012

Corbie, Cîteaux et Grande Chartreuse


Ayant aujourd'hui expliqué la coûtume de Suède mais par loin pas de toute la Suède de manger de "poisson pourri", je me vois tourné encore vers mon pays en lisant sur trois monastères de la France. Car, avec la Sorbonne, ils ont eu une influence énorme sur la Suède Catholique, la Suède avant la Réforme.

La reine Bathilde, décédée en 688, fonda Corbie: et de Corbie et Nouvelle Corbie vint St Anschaire, Apôtre des Suédois, des Danois et des Hambourgeois. Un Évêque Orthodoxe Goth (des Goths de la Crimée et de Scandinavie) pourrait dire qu'il y avait eu des mission venant de l'Est chez nous avant St Anschaire, néanmoins c'est de St Anschaire que débute une continuité ininterrompue jusqu'à la Réforme Protestante. Une continuité du Christianisme, bien entendu.

Les Danois ayant Hambourg à côté et ayant aussi des incitations à leur conversion venant d'Angleterre, notemment du roi Alfred de Wessex, vainqueur de Guthrum, se sont convertis un siècle avant les Goths du Sud de la Suède de l'époque (le Sud actuel est historiquement l'Est de Danemark), qui se sont convertis un siècle avant les Suéons, les Suédois proprement dits, il est assez naturel que Danemark avait ses moînes de l'ordre de Cluny, mais la Suède (composé des Goths et des Suéons) de ... Cîteaux. Comme aussi la Norvège. Bien entendu, les Franciscains et Dominicains on y a eu droit aussi. Sans compter nos propres moniales et moines Brigittins.

Et en venant à l'endroit du livre de Jacques Dubois où il parle des Carthusiens, il y a une paragraphe qui donne de chagrin à un cœur suédois et catholique, sur le progrès en maisons de cet ordre, dont je cite la seconde moitié:

Le maximum fut atteint en 1514 avec 190 chartreuses, plus 6 des moniales. La Réforme protestante, puis les révolutions les supprimèrent presque toutes : en 1810, il en restait 8, dont une de moniales.


Le première presse à imprimer fut - naturellement pour un ordre dont le travail manuel était de copier les livres - introduite en Suède par eux. Un des premiers livres fut une explication, en langue suédoise de l'époque, aussi compréhensible pour nous et aussi peu compréhensible pour nous que le Shakspearien pour un Anglais (le vrai début d'une langue aisément compréhensible pour nous étant le 18e. S. pour à peu près chaque langue européenne qui existiat à cette époque), du Rosaire.

Cette presse leur fut confisquée par le tyran Gustave I Wasa, qui la donna de suite aux Réformateurs. Les villes - que ça soit Stockholm ou les villes épiscopales - manquèrent donc de lecture catholique et avaient de la lecture protestante. De la suite la résistence à la Réforme venait essentiellement de la campagne - y compris de certains des nobles, qui, sachant lire n'étaient pourtant pas sous la pression urbaine d'abandonner la Sainte Messe.

D'autres avaient voté pour le Protestantisme en vue de récupérer les donations de leurs ancêtres aux monastères et en général à l'Église sous le prétexte en substance hérétique que les donations eussent été motivées par une propagande frauduleuse à propos les prières pour les défunts. Une propagande qui aurait inspiré trop de générosité.

Cette même générosité qui chez la reine Bathilde avait donné l'impulse à fonder Corbie, d'où nous est venu l'Évangile du Bon Dieu fait Homme, prenant Chair de la Vierge.

Hans-Georg Lundahl
Bpi Georges Pompidou - Paris
St Saturnin de Toulouse
29-XI-2012

Tuesday, November 27, 2012

Quand les romanciers historiques apprendront-ils l'histoire?


Carolyn Meyer a une excuse pour les balivernes, mais vu que son mari est historien, elle aurait du aller à l'adage "audietur et altera pars". Son excuse de dire des balivernes sur l'Inquisition Espagnole est qu'elle vit à côté des Juifs expulsés d'Espagne en Nouvelle Mexique. Ses voisins peuvent être, à tître personnel, assez honnêtes, mais ils sont certes assez préjugés contre l'Inquisition Espagnole.

Avant de citer les balivernes, je vais vous donner l'exemple sur un soupçonné de cette Inquisition. Il n'était pas Juif, ni soupçonné de l'être en cachet. Il était soupçonné d'être Alumbrado. Bon, vu que les Alumbrados avaient à peu près la doctrine des Quakers (les deux mettent la lumière interne, non seulement audessus des consignes du père confesseur, ce qui est parfois licite, vu St Thomas d'Aquin, mais aussi audessus du Magistère de l'Église, aussi audessus de la Tradition et de la Bible), et que Carolyn Meyer vient de Pennsylvanie où il y a beaucoup des Quakers, le fait que l'Inquisition persécutait les Alumbrados n'est pas de nature de la rendre agréable à Madame Meyer. Mais ce soupçonné d'être Alumbrado, revenons à lui: il avait eu des visions (comme Ste Jeanne d'Arc, probablement brûlée soupçonnée d'être Lollarde, mais par une autre Inquisition que l'Espagnole), il avait commencé à donner des conseils spirituels (pas juste apologétique pour la doctrine, mais vraiment du conseil intime pour chaque âme qui l'écoutait, en différenciant entre péché mortel et péché véniel), et il n'était pas prêtre, juste érémite pénitent.

Trois fois il fut cité devant l'Inquisition Espagnole, soupçonné d'être Alumbrado. Trois fois il fut acquitté de toute accusation, et la troisième fois on ne l'a pas ordonné de cesser totalement de donner du conseil spirituel, car on n'a pas vu de mauvais conseil donné, mais on a en revanche vu que les conseils étaient donnés par charité de Dieu et du prochain. On l'a simplement cité de cesser de donner son conseil à qui que ce soit jusqu'au moment qu'il soit devenu ordonné prêtre après des études qu'il devait entreprendre en théologie, et qu'il entreprit effectivement à la Sorbonne. Il continuait tout au long de sa vie d'écouter la voix de Dieu dans son intimité, et - une fois prêtre - de donner conseil, mais aussi un peu plus tard à donner des ordres, dont les conséquences s'extendent encore aujourd'hui jusqu'à la fin des terres. Il s'appellait avant de devenir érémite Iñigo, et il était Basque. Il était un petit noble d'une propriété féodale appelé Loyola et après son ordination au moins, il s'appelait Ignacio. Je viens de présenter St Ignace de Loyola.

Oh, encore une chose: bien que parfois des Jésuites ont conseillé d'introduire l'inquisition (notemment en Pologne, sous Sigmonde III Wasa, roi de Suède et de Pologne, ce qui fut l'occasion pour lui de perdre la couronne suédoise au profit d'un usurpateur qui était son oncle, et dont le fils, son cousin, devint le terrible Gustave II Adolphe, terreur des contrées catholiques du Saint-Empire), ils ne pouvaient pas devenir des inquisiteurs. C'était contre la règle que St Ignace leur avait donné.

D'après ce cas, il semble donc que l'Inquisition Espagnole n'était pas un piège mortel pour chaque simplement soupçonné. Mais allons à ce que Carolyn Meyer nous raconte. On va à la p. 187 et suivante:

Aux yeux de la reine, toute personne n'acceptant pas pleinement la foi chrétienne était coupable du péché d'hérésie.


Déjà un faux. Toute personne baptisée n'acceptant pas pleinement la foi chrétienne était coupable soit du péché d'hérésie, soit du péché encore plus grave d'apostasie. Et l'est encore, les définitions n'ayant pas changé depuis le temps des Reyes Católicos.

De plus, elle était convaincu que nombre des conversos, les juifs convertis au christianisme, étaient des faux chrétiens.


Pas tout faux. Nombre l'étaient effectivement, ayant pris le baptême en espérence d'échapper à l'expulsion. Ajoutons que l'expulsion fut la réponse à un intrigue débusqué (réellement ou non, c'est probable que les responsables l'aient cru au moins, d'ailleurs les négateurs de ce complot sont souvent des judéophiles) de trahir l'Espagne récemment libérée aux Maures. Comme les Maures avaient conquis l'Espagne après une autre trahison. Mais ce n'est peut-être pas toute l'histoire. Alain Sanders, qui est plus avisé (à mon avi) quand il parle d'histoire que quand il parle de politique contemporaine, vient de faire en PRÉSENT (un de ces numéros de Samedi avec l'appendix culturel et litéraire) de la publicité pour un livre intitulé "L'aventure des conversos" ou "L'aventure des Marranos". Là il ajoute une autre raison: les conversos sincères reclamaient l'Inquisition pour ne pas passer pour des faux Chrétiens. Pour être innocentés, comme le fut aussi St Ignace. Les massacres de Juifs se faisaient de manière populaire, des massacres des populations récemment convertis aussi (comme Scandinave je pense au massacre des Danois convertis en Angleterre le jour de St Brice en 1002), ils auraient donc pu être méconnus sans leur faute, mais une fois que l'Inquisition existait, ils pouvaient faire appel à ce tribunal pour être innocentés. Selon Alains Sanders Torquemada lui-même était de famille conversa (plus anciennement qu'à l'expulsion, évidemment).

À sa demande, le pape Sixte IV fondait le Tribunal de l'Inquisition espagnole qui avait tout pouvoir d'arrêter, de juger et de punir ceux qui étaient accusés d'hérésie. Torquemada, le confesseur de son infance, fut nommé inquisiteur de chef.

Ainsi débuta une terrible période. Toute personne soupçonné d'hérésie pouvait être arrêtée sur le champ. Les accusés qui ne connaissaient pas l'identité de leurs accusateurs, étaient jugés coupables sans preuves.


Encore un faux. L'anonymat des accusateurs date de l'Inquisition contre les Albigeois, et avait pour son but d'origine de garantir la sécurité des accusateurs après la reconquête chrétienne des parties du Midi où cette hérésie assez terrible grassait. En effet, les Albigeois se sentaient en bon droit d'assassiner, non seulement les Inquisiteurs en train de faire les procès, mais aussi d'autres, la croisade contre eux ayant débuté après un meurtre d'un légat papal, et, évidemment ils étaient soupçonnés de vouloir assassiner des témoins et des accusateurs aussi. Un peu comme la mafia aujourd'hui.

Mais cet anonymat n'impliquait pas la liberté de qui que ce soit d'accuser qui que ce soit sans preuves. Chaque accusé était selon la procédure romaine normale demandé de fournir une liste de ses ennemis personnels. La liste fournie, chaque témoignage provenant d'une personne sur cette liste était compté comme nul. S'il n'en restait pas de témoignage ou accusation valable, l'accusé était simplement relâché.

Ce procédure comporte aussi un autre point, qui ne fut pas respecté dans le cas de Ste Jeanne d'Arc, mais c'est parce que la procédure d'elle relevait beaucoup plus du procédure nationale anglaise contre les Lollards, où les évêques avaient la liberté de faire leur enquête comme ils voulaient. Ce point, qui ne fut donc pas respecté envers elle, est de ne pas pousser la torture trop loin. Le but de la torture, comme le but des privations de sommeil chez la police états-unisienne, était de pousser à un degré d'irritation qui ne permet plus la discrétion. Donc ce qui suit ici est sinon faux au moins trompeur:

Beaucoup étaient torturés jusqu'à ce qu'ils avouent.


La torture ne pouvait pas s'appliquer à un sujet ayant une maladie cardiaque, ni sur un âgé de plus de 60 ans (Galilée ne fut donc pas torturé en 1633, et dans le premier procès ce n'était pas encore claire que sa théorie allait être jugée comme hérétique, il avait avoué sans hésiter donc pas été torturé en 1616 non plus), ni prolongé au-dela de trois jours.

Pour compter comme preuve, en plus, une confession devait être signé après les tortures, par celui qui avait confessé sous torture. Une signature pendant les tortures ne comptait pas comme preuve conclusive.

Une preuve qui comptait comme conclusive, qu'il s'agisse des conversos en Espagne ou des soupçonnés d'hérésie albigeoise, était la nourriture. Un refus de manger de porc devant l'Inquisition espagnole (seulement un jour qui n'était pas un jour de jeûne, esperé-je!) pouvait conduir un converso suspect de crypto-judaïsme, technicalement donc apostasie après baptême, aux châtiments de l'Inquisition, dont le suprème était le bûcher.

On peut dire que ce refus aurait du être respecté, selon St Paul: que celui qui ne mange pas ne juge pas celui qui mange, que celui qui mange ne juge pas celui qui ne mange pas.

On peut ajouter que pas mal des gens applicant cette preuve étaient des conversos eux-mêmes. Et que leur réponse probable aurait été qu'ils ne demandaient pas les accusés de prendre l'habitude de manger du porc, mais de le manger une fois par obéissance. Pour montrer qu'ils ne croyaient pas que le porc et les crevettes restent illicites sous la Nouvelle Alliance.

Lors des procès pour hérésie ...


Surtout après, non lors!

... appelés auto da fé (acte de foi en portugais) ...


Les autos da fé étaient tenus après le procès, en publique.

... les présumés coupables ...


Les reconnus coupables.

... devaient faire publiquement acte de foi pour mériter leur rachat dans l'autre monde.


Les actes de foi étaient faits par ceux qui avaient abjuré leurs hérésies et qui restaient dans ce monde ci. C'est possible que les rélapses étaient brûlés malgré un acte de foi, mais ceux qui avaient été juste une fois d'hérésie n'étaient pas brûlés, mais ils devaient faire pénitence après leur acte de foi. Souvent en Espagne, cette pénitence était un pèlerinage vers St Jacques de Compostèle. C'était par exemple une très commune pénitence pour sorcières ayant abjuré leurs contrats (explicite ou implicite) avec le diable, ayant abjuré leurs sortilèges.

Après quoi, les inquisiteurs prononçaient la sentence: la mort, le plus souvent par le feu.


Pour ceux qui avaient été reconnus coupables et qui avaient refusé de faire un acte de foi. Peut-être aussi pour les rélapses ayant fait un autre après avoir brisé le premier. Mais le résultat le plus commun du jugement rendu à un auto da fé n'était donc pas la mort.

Mes excuses, Carolyn Meyer est un peu mal informé ès choses catholiques si elle a pu écrire ça.

Elle le montre d'ailleurs déjà un peu en écrivant le roman. La théologie morale distingue non seulement - comme je viens d'évoquer à propos St Ignace - le péché mortel du péché véniel, mais aussi les péchés capitales des péchés dérivés. Exemple de la première distinction: voler une fois une somme inférieure à un salaire journalier, si le voleur est pauvre et celui dont il vole ne l'est pas, ni la chose volée une chose appartenant à l'état ou à l'église, est certes un péché véniel. Et voler une somme supérieure à un salaire journalier, si le voleur est riche et celui dont il vole est pauvre, ou si la chose volée appartient à l'église ou à l'état, est certes un péché mortel. Ça c'était pour péché mortel vs péché véniel, distinction importante parce qu'on peut dans le confessionel omettre un péché véniel sans commettre un péché du tout, mais si on omet un péché mortel on commet un nouveau péché mortel, à savoir un sacrilège. L'autre distinction est entre péché capitale et péché dérivé des péchés capitales. C'est importante pour celui qui veut savoir quel genre de péché il doit combattre le plus. Et là, St Ignace a donné le conseil (qui n'est pas une obligation de tous les fidèles, juste un conseil) de se mettre un diaire des péchés, une ligne par chaqu'un des sept péchés capitaux, et de mettre simplement un point - pas un récit mais un point - pour chaque occasion qu'on le commet dans une quelleconque de ses dérivaisons. Le vol - qu'il soit véniel ou mortel - est par exemple dérivable, soit de paresse, soit de cupidité qui sont deux péchés différents.

Carolyn Meyer évite d'abord la gaffe très commune de mélanger le concept "péché mortel" et "péché capital". La cahier est bel et bien, comme il faut, un cahier des péchés capitaux. Mais ensuite elle fait d'un simple cahier de péchés - qui comporte normalement sept lignes et des points sur chaque ligne - un diaire comme "journal intime", et ensuite elle suggère que cet exercise doive continuer tant qu'est l'âme concernée en danger des flammes éternels. P. 5:

Ce matin, un peu avant l'aube, mon confesseur, Tomás de Torquemada, m'a donné une pénitence supplémentaire. Il m'a convoqué après la messe pour me remettre ce petit cahier dont les pages de papier parchemin sont vierges. Je suis tenue de faire régulièrement mon examen de conscience. Chaque fois que je commets un péché capital, je dois le consigner ici et méditer à son sujet.


Par les mots "ce cahier" l'Isabelle du roman désigne que les lignes qu'elle est en train d'écrire sont l'obéissance à cet exercise imposé. Or, si elle avait fait ça, la prochaine fois qu'elle se confessait elle aurait du finir de faire ça, et de recommencer avec sept lignes. Sans mots. La méditation aurait pour chaque fois d'un point sur une ligne été par exemple une méditation sur la patience de Job contre la colère, une méditation sur la mort ou sur le feu d'enfer ou sur les souffrances de Notre Seigneur contre les tentations contraires à la chasteté (en les combattant on évite soigneusement de méditer sur la tentation en elle-même ou sur les efforts à faire), et elle n'aurait pas du tout eu un quelconque besoin de noter les méditations dans le cahier.

Mais en étant correcte ici, Carolyn Meyer n'aurait pas eu un roman. Par contre, si elle avait été consciente du fait, elle aurait du avouer ce détournement, un peu comme Morris et Goscinny après chaque bande dessinée de Lucky Luke donnent les faits sur lesquels se base le roman graphique et avec ça corrige aussi les malentendus que leur œuvre aurait pu donner en elle-même. Carolyn Meyer ne confesse pas ce détournement, peut-être en était-elle pas consciente. En plus elle pose dans la bouche de Torquemada des mots qui impliquent que celui du roman - donc l'auteure, qui doit être les yeux et les études de ses personnages dans chaque chose qu'elle veut décrire en détail crédible - ne comprends pas totalement la différence entre péché mortel et péché capital, p. 6:

- Noter le péché c'est en être conscient, et en être conscient, c'est l'éviter, m'a-t-il dit en me lançant un regard noir.

- Pendant combien de temps dois-je me livrer à cet exercise, mon père? ai-je demandé.

- Jusqu'à ce que votre âme ne soit plus en danger et n'encoure plus les flammes de l'enfer, a-t-il repliqué, d'une voix qui semblait venir de l'outre-tombe.


"Where do I start?"

Un Torquemada dont le regard est noir et dont la voix vient d'outre-tombe pourrait encore passer. Mais alors, soit ce n'était pas Isabelle qui l'appercevait comme tel, soit elle aurait bien pu prendre un autre. Dans la religion catholique on peut choisir son confesseur. Chez les orthodoxes, c'est automatiquement le curé qui doit entendre la confession à moins que ce soit l'évêque, mais chez nous les fidèles peuvent choisir un confesseur autre que le curé, s'il a l'accord de Rome. Ce qu'ont les franciscains et les dominicains déjà à cette époque. Et qu'auront les jésuites plus tard. Tomás de Torquemada, dominicain, n'était pas le confesseur obligé de princesse Isabelle, il était le confesseur qu'elle avait choisi. Ce qui ne nous conduit pas à croire qu'il avait réellement un regard noir ou une voix d'outre-tombe!

Ensuite, un pécheur qui commet un péché mortel d'habitude est celui qui encourt les flammes d'enfer. Il n'est pas consigné à noter chaque occurrence des péchés capitales, véniel ou mortel, il doit pour avoir une absolution finir les occurrences de son péché habituel et mortel. Par exemple pape Benoît XIV (qui se verra forcé par pressions politiques de dissoudre les jésuites) avant d'être pape, quand il était curé, avait refusé l'absolution à un coureur des jupes, jusqu'à ce qu'il épouse une de ses victimes ou une autre. On peut avoir besoin d'un cahier pour savoir combien des fois on a pensé une pensée inchaste, mais pas pour savoir combien des fois on a commis la fornication, ou l'adultère, comme c'était son cas.

Un exercise comme un cahier des péchés capitaux n'est pas donné à quelqu'un qui encourt les flammes d'enfer, comme c'était le cas de ce coureur de jupes sous la cure du futur Benoît XIV. C'est donné à une âme généreuse qui veut progresser dans la vertu chrétienne, qui veut amoindrir même les péchés véniels, bien que le salut de l'âme ne le requiert pas comme une nécessité, qui veut faire des pénitences pour le salut des autres, tel genre d'âme, comme l'était très certainement Isabelle de Castille historique.

Donc, il semble que Carolyn Meyer ait compris théoriquement que les sept péchés capitaux ne doivent pas être appelés péchés mortels, mais elle semble oublier que ça signifie qu'ils ne sont pas mortels en chaque occurrence, autrement elle n'aurait pas décrit Torquemada comme ça.

Comme je viens de dire, elle est voisine de quelques Juifs vivant en Nouvelle Mexique et se reclamant (probablement avec raison) d'être héritiers d'une clef d'une maison en Espagne ou de pouvoir parler ou avoir d'ancêtres ayant pu parler le judéo-espagnol appelé ladino. Ils sont certes assez experts en ce qui concerne les souffrances des Juifs ayant choisi l'exile plutôt que la conversion, mais puisqu'ils n'étaient plus là, ils ne peuvent pas avoir été des témoins oculaires de ce qui se passait en Espagne après leur exil. Il ne peuvent pas être experts sur l'Inquisition espagnole. Le problème est qu'ils prétendent l'être et qu'ils ne se rendent pas compte de ce que leur prétention implique d'incrédible. En détestant la catholicisme, assez souvent, ils ne croient pas qu'ils doivent consulter des sources catholiques sur ce qui se passait dans un pays catholique. Et Carolyn Meyer les suit dans ce qu'elle écrit dans le roman et après.

J'aurais peut-être bientôt un article sur la nullité d'un roman historique sur 1212 en ce qui concerne les Albigeois et certains d'autres choses. Mais ceci suffit pour l'instant.

Hans-Georg Lundahl
Bibl. Audoux, Paris
Sts Basile d'Antioche avec
Auxile et Saturnin, Martyrs
27-XI-2012

Wednesday, November 21, 2012

Nonne potius "twittendum" erat...

... una cum Iohanne Dionysii?

Sed Domnus Cardinalis (sive sit an non) scripsit in suo titiatu "una cum Ivano Dionigi". Quod in vinculum vide!

First five minutes give a very good summary of modern, rejectable pseudoscience

Here is the video:
http://www.youtube.com/watch?v=fUYjnL2PqUg


What was not so witty about Witty was his remark about: "how would a non-geocentric universe look?"

The lack of wit therein is that there is more than one non-geocentric universe thinkable that would look geocentric even if not. That fact does not prove any of them to be the true one, and so that remark is no reason at all to abandon geocentrism. It is easy to debunk reason - including its intuitions at the base - if you allow yourself to take for granted, instead of the intuitions, each purported debunking of them.

Oh, and non-Euclidean geometry is not non-Euclidean other than in terminology. Euclid by straight line means one straight in relation to the three dimensions, not just straight in relation to the twodimensional surface. With this in mind, the new geometry is of course nothing like a debunking of Euclid, it is, though in itself a series of truths, misnaming things to make that false impression./HGL

Part 2: Misstating the logic of opponents, are you?

  • Premiss 1 Whatever begins to exist has a cause.
  • Premiss 2 The Universe began to exist.
  • Premiss 3 Therefore the universe has a cause.
  • Conclusion 4 This cause is the God of Classical Theism, and is a personal being, because he chose to make the universe.


The real logic of "five ways" or rather the Bonaventura argument or - I suppose - kalam cosmological argument would be something like this:

  • Premiss 1 Whatever begins to exist has a cause.
  • Premiss 2 The Universe began to exist.
  • Conclusion 3 Therefore the universe has a cause. Which for the sake of convenience we will refer to as God, because it is usual.
  • NEXT QUESTION: Is God ... (simple/composed, personal/impersonal, et c.)


The appeal for "purging our psychology" is seriously taken a threat to man kind and lightly taken ... not a big deal, and what about purging your own psychology from the overreliance on a track record which might not be the real one?/HGL

Tuesday, November 20, 2012

Hissarlik Blues and Achaian War Effort


In a state of Revolutionary or Migratory or Feudal or other anarchy, a man like Hercules would easily have been able to carve out a little kingdom for himself. As easy as it was for Don Quixote and Sancho Panza or for Conan the Cimmerian. If a man like that remained subject, either he had a very strong sense of loyalty and local attachment - or he was dealing with a very strong state controlling his moves and keeping him busy with monsters. If he lived a generation before the Trojan War, and if he lived in the Achaian society that Walter Leaf depicts in Homer and History as a military cast, a garrison taxing the farmers by ruthlessly pushing them down, then the latter is the case.

By the way, Walter Leaf also wrote one book I've not read so far, namely Troy: a study in Homeric geography. If C. S. Lewis could lecture on the military aspects of the Skaian gate, he had probably read it or something referring to it. And if he had read that, he had also probably read my read, Homer and History. The Ithacans originally on present day Leukas (Lefkada), the Taphian pirates (outside Achaian realm) on Corfu (unlike the role a French scholar of the Odyssey had given that island) and things like that may very well have inspired Lone Islands in the Voyage of the Dawn Treader, with its specific geography and economic conditions. And what Walter Leaf wrote about Achaian society in general is pretty close as a possible model for the Telmarine invasion as depicted in Prince Caspian. Miraz could have been an Achaian lord, on Walter Leaf's showing.

Now, these 97 years ago, when Walter Leaf published his book, he felt that the Greek Ship Catalogue in Iliados Beta was totally inconsistent with the Achaian way of basically rough colonial administration - as later Sparta copied it, except for the chasing of Helots which may not have been there in the earlier Achaian case. He argues that if Mykene, Argos and Tiryns were all manned castles, they must have been so under the same ruler, with only trusted lieutenants and above all no real independence if in any matter it could be avoided in the two non-capital citadels.

He also argues that the Ship Catalogue (still only the longer Greek one, he thought the shorter Trojan one genuine) portrays a more clearly feudal society, with real local loyalties. He argues that the world of the Ship Catalogue was a sop to far later local loyalties by name-dropping, by giving cities later important to commanders in the Trojan War. And he argues that the Catalogue Poet - whom he refuses to identify with Homer - betrays that by clumsily making the "baronies" impossible to govern. The "baronies" that is which he and a few other Homer scholars read into the Ship Catalogue as existing later than the Trojan war but, through the Ship Catalogue, projected back into its times.

One case he gives for this clumsiness is that the very humble and very dependent Diomedes would, if ruling those places in Argolis, have been mightier than Agamemnon himself. The other case is that Achilles would have had a far lesser "barony" than at least two of the other Phthian Captains. He further makes the case that Nestor's advice is a mere prop to introduce the Catalogue.

He does make a few other cases too, which I find weightier, but I submit that to me these cases cancel each other out. If the Catalogue Poet, whether Homer or someone else, wanted to flatter local loyalties, then he must have done so where-ever he had mentioned the origin of a ship or of ships. And he would have achieved exactly the reverse if locals there could have said "wait, how come the theme" (let us call baronies in Greece themes, so they were called in Byzantine times) "of such and such lies around the theme of such and such in every direction?"

That is exactly what Leaf showed on the map as one result of seeing the commands at Troy in the Ship Catalogue as feudal commands with administration in peacetime too. And, I submit, my thought when reading this was: what if they did precisely not reflect and where not meant to reflect even possible future administrations?

The men of Argos, again, and those who held the walls of Tiryns, with Hermione, and Asine upon the gulf; Troezene, Eionae, and the vineyard lands of Epidaurus; the Achaean youths, moreover, who came from Aegina and Mases; these were led by Diomed of the loud battle-cry, and Sthenelus son of famed Capaneus. With them in command was Euryalus, son of king Mecisteus, son of Talaus; but Diomed was chief over them all. With these there came eighty ships.


And the same Diomed was a dependant on Agamemnon. Whose own command was only twenty ships more numerous:

Those who held the strong city of Mycenae, rich Corinth and Cleonae; Orneae, Araethyrea, and Licyon, where Adrastus reigned of old; Hyperesia, high Gonoessa, and Pellene; Aegium and all the coast-land round about Helice; these sent a hundred ships under the command of King Agamemnon, son of Atreus. His force was far both finest and most numerous, and in their midst was the king himself, all glorious in his armour of gleaming bronze- foremost among the heroes, for he was the greatest king, and had most men under him.


Note that Corinth was not rich at all in Achaian times if Leaf is right that its wealth came from being on the trade route between East and an as yet un-reachable (blocked by Taphians on Corphu) West. I wonder if Homer (a blind performer possibly reciting in some street corner if no one invited him) had been insulted in a recently rich Corinth and given a blow back by referring to "rich Corinth" in a context where everyone knew it was inappropriate. A bit like talking about "Manhattan and Wall Street and Bronx and Twin Towers" in an epic or story about the times when a Dutch trader had just bought Manhattan Island for some glass pearls.

Here Walter Leaf thought this mention of "rich Corinth" was one argument in favour of Catalogue being written by someone who had only garbled knowledge of the past, unlike, obviously, Homer.

And here we come to the "baronies of the realm of Peleus":

Those again who held Pelasgic Argos, Alos, Alope, and Trachis; and those of Phthia and Hellas the land of fair women, who were called Myrmidons, Hellenes, and Achaeans; these had fifty ships, over which Achilles was in command. But they now took no part in the war, inasmuch as there was no one to marshal them; for Achilles stayed by his ships, furious about the loss of the girl Briseis, whom he had taken from Lyrnessus at his own great peril, when he had sacked Lyrnessus and Thebe, and had overthrown Mynes and Epistrophus, sons of king Evenor, son of Selepus. For her sake Achilles was still grieving, but ere long he was again to join them.

And those that held Phylace and the flowery meadows of Pyrasus, sanctuary of Ceres; Iton, the mother of sheep; Antrum upon the sea, and Pteleum that lies upon the grass lands. Of these brave Protesilaus had been captain while he was yet alive, but he was now lying under the earth. He had left a wife behind him in Phylace to tear her cheeks in sorrow, and his house was only half finished, for he was slain by a Dardanian warrior while leaping foremost of the Achaeans upon the soil of Troy. Still, though his people mourned their chieftain, they were not without a leader, for Podarces, of the race of Mars, marshalled them; he was son of Iphiclus, rich in sheep, who was the son of Phylacus, and he was own brother to Protesilaus, only younger, Protesilaus being at once the elder and the more valiant. So the people were not without a leader, though they mourned him whom they had lost. With him there came forty ships.

And those that held Pherae by the Boebean lake, with Boebe, Glaphyrae, and the populous city of Iolcus, these with their eleven ships were led by Eumelus, son of Admetus, whom Alcestis bore to him, loveliest of the daughters of Pelias.

And those that held Methone and Thaumacia, with Meliboea and rugged Olizon, these were led by the skilful archer Philoctetes, and they had seven ships, each with fifty oarsmen all of them good archers; but Philoctetes was lying in great pain in the Island of Lemnos, where the sons of the Achaeans left him, for he had been bitten by a poisonous water snake. There he lay sick and sorry, and full soon did the Argives come to miss him. But his people, though they felt his loss were not leaderless, for Medon, the bastard son of Oileus by Rhene, set them in array.

Those, again, of Tricca and the stony region of Ithome, and they that held Oechalia, the city of Oechalian Eurytus, these were commanded by the two sons of Aesculapius, skilled in the art of healing, Podalirius and Machaon. And with them there came thirty ships.

The men, moreover, of Ormenius, and by the fountain of Hypereia, with those that held Asterius, and the white crests of Titanus, these were led by Eurypylus, the son of Euaemon, and with them there came forty ships.


Leaf's point (against this ship catalogue, not against Homer in general) is: the "barony" of Protiselaos and Podarces was so much greater than that of Achilles. As well as the fact that Diomed's "barony" was very very compact and threatening to the capital Mykene if he had wanted to rebel against Agamemnon. Thus, the baronies were impossible.

If you find a map of these localities, take a good look at the city names. It is worth the while. Walter Leaf shows a map with lines drawn between towns with garrisons under same commander at Troy.

Now, after seeing the maps in Leaf's book I was pretty convinced that as baronies either of peaceful administration or of defense these things are impossible. But Homer does not say the command over those and those cities like Argos and the rest was hereditary to Diomed or that he had predecessors over same cites as Schwarzenegger has over all California. He does not say that Protiselaos comes after a line of other administrators over "Phylace and the flowery meadows of Pyrasus, sanctuary of Ceres; Iton, the mother of sheep; Antrum upon the sea, and Pteleum that lies upon the grass lands". Or that Philoctetes comes after a line of people administrating "Methone and Thaumacia, with Meliboea and rugged Olizon" although the next in line to the throne has only "Pelasgic Argos, Alos, Alope, and Trachis".

He actually misses that Achilles (next in line after Peleus, obviously, though he will not survive long enough to enjoy it) also has "those of Phthia and Hellas the land of fair women, who were called Myrmidons, Hellenes, and Achaeans" - i e all of the countryside around the cities of either Philoctetes and Medon or Protiselaos and Podarces. I presume. Because the map Walter Leaf showed of Southern Thessaly is divided into Phthia in the East or North East Coast and Hellas (eponymous for later Greek selfunderstanding) further inland maybe also South East Coast and it is there that Achilles' cities or towns show as a small band. Well, what if he had few city garrisons precisely because he had all the country around? Excepting Mount Titanus and a few more places.

But even presuming he had only the towns or cities of that list and that Phthia and Hellas were included because he had command over the other captains too, even so there is something to say for the "baronies" assigned by Homer or by the Catalogue Poet (as Leaf wanted to distinguish him): that they never were baronies at all.

These commands, this division of commandment under Agamemnon, was strictly ad hoc, excepting the High King Agamemnon and the Kings who obviously commanded troops from their chief strongholds among the other troops they held command over. Also the contingent from Pherae is led by Admetus' son, along with the contingent from Iolcos (where Jason' family might no longer be ruling for pretty obvious reasons).

The reason why Agamemnon could leave the troops of most of Argolis around Mycene to Diomed was perhaps precisely that in peace-time Diomed was only ruling Argos. Also that Diomed was trusted precisely as a dependant.

That was one main point against the Ship Catalogue. Another one had already been answered in Antiquity: Boeotians were not yet in Boeotia. Thebes was not inhabited by Boeotians but by Cadmaeans. And Thukydides answered millennia earlier that Boeotians existed although they had other habitations back in Trojan War times. He also says the Ship Catalogue contains lots of contingents that do not come into the action. And so? Iliad and other epics are not a fullength war chronicle like the Commentarii in Bellum Gallicum. They were not written by Agamemnon, if he had written them he would obviously have omitted nearly all the Achilles stuff. They were written because they were memorable. Like the rescue of Moscardó and the battle of Teruel were perhaps not the most decisive things on Franco's road from Burgos to Madrid, but they were certainly among the best remembered.

When it comes to the Odyssey, Leaf vindicates Homer by identifying Ulysses' and Homer's Ithaka with Leukas (Lefkada). Therein he follows Dörpfeld, who had also excavated in Troy, after Schliemann.

Now, considering that the Trojan War was the last great achievement of the Achaians, considering the possibility that Chadwick and Leaf were right about the Achaian society, what does this mean?

It means Homer did not deal with the capture of Troy.

He dealt with one incident of eminently human frailty nature that might have stopped it. And with a tragedy in the last moment rescued to happiness of the one homecomer who had not wanted to do the war at all.

Homer was not a loyal Achaian, so to speak. He did not celebrate the statescraft of people dividing the troops of Phthia into units that would be impossible to administrate for any possible hero from the war. He just mentions it. He celebrates exactly what was irrelevant, but strictly irrelevant, to the war effort. What was not in the Casablanca or Canons of Navarrone or Seven Colours of Rainbow vein. Much more of Solzhenitsyn making a war scene about people in a railway junction and about people getting along in that kind of life, and how they do.

When Iliad starts, Troy is not taken. When Iliad ends, Troy is still not taken. Actually it ends on a truce while Hector's body is getting what would have been a burial if they had been Christians rather than heathens. What maybe even was a burial if the pyre is projected backwars from Homer's times. Love and quarrels and death and mourning are as much the themes of the Iliad as of Zorbas the Greek - which is not set in a war.

In a garrison of international importance, in a big company, either dogmatic or local or family loyalties denying or not bending completely down to the team spirit and obedience to orders is unwelcome to some not universal but pretty typical givers of those orders.

Just like Achilles had his love for Briseis (not quite the fag some would paint him, despite Patroklos), so Odysseus had his wife and Penelope her husband, so Antigone had a loyalty to death to the piety of mourning.

That is how Greece as we know it was born. That is what some today want to kill.

Warriors would perhaps have been war machines, like Saruman's Orcs or like Red Army or SS officers as they were supposed to be in Achaian society. Not so in Homer's epic. And the one fail in the obedience under Agamemnon was precisely Achilles sulking about Briseis.

And if this led to a breakdown of Achaian overlordship over Pelasgians, if it led to a fraternal mingling of the two societies taking place of the brutal domination, it is pretty easy to see why the new people would prefer to call themselves Hellenes after Achilles' men - just as Romans wanted to be and perhaps historically also were Trojans - rather than either humble Pelasgians or haughty Achaians. It is as if either Hitler or Stalin had won a complete victory, but not enjoyed it, and after that one would have identified with the beaten side or with people condemned to camps for not doing their war effort.

Hans-Georg Lundahl
Audoux, Paris
St Felix Valesius and
Martyrs of Theban Legion*
20-XI-2012

*Sancti Felicis Valesii, Presbyteri et Confessoris, qui Ordinis sanctissimae Trinitatis redemptionis captivorum exstitit Fundator, ac pridie Nonas Novembris obdormivit in Domino. ... Taurini sanctorum Martyrum Octavii, Solutoris et Adventoris, Thebanae legionis militum; qui, sub Maximiano Imperatore, egregie decertantes, martyrio coronati sunt. martyrologium mensis novembri

PS: Nevertheless, the importance of obedience and valour is stressed. Freedom without a military being open to invasions.

Monday, November 19, 2012

Historicity vs. Theology of Pagan Poets


I wonder if J. R. R. Tolkien, who entitled one of his printed volumes, an essay plus a story, Tree and Leaf, had ever read Walter Leaf. I tend to think that is the case, but have so far no direct proof.

Jebb wrote in his Homer, p. 147, what Walter Leaf cites in his Homer and History on p. 19, without agreeing:

"it is fantastic to treat the siege of Troy as merely a solar myth....It is equally fantastic and more illogical to follow the 'rationalizing' method - to deduct the supernatural element, and claim the whole residuum as historic fact. Homer says that Achilles slew Hector with the aid of Athene. We are not entitled to omit Athene and still affirm that Achilles slew Hector."


Actually, before we go further, Leaf does not agree. Not quite thinking that two Valkyries decided who fell in the battle of Brávalla, as one poet affirmed, he still knows tha battle has to be accepted as historic and that the poet, apart from two Valkyries, gives a fairly accurate account of it. That is what he proposes to be the case with Homer too.

Something similar to Jebb's words do make more sense about the Gospels or about Celano's account of St Francis of Assisi. Because there the supernatural is not just the explanation, it is clearly a question of events themselves supernatural. And very pregnantly significant for the story. We are not entitled to cite Jesus' words about a wicked generation asking for a sign and omit the very clearly supernatural sign he had just given previous to the Pharisees "asking" for a sign. To nag about what has already been given is not what one calls asking, though the Gospeller following Jesus avoids ruder words about that attitude. And we are - as Gilbert Keith Chesterton said - not entitled to affirm, following Celano, that St Francis entered the Portiuncula and then omit that he cured a leper.

We are, however, quite entitled to say for instance that Achilles followed a will-o'the-wisp to the gates of Troy, and still not to believe that will-o'the-wisp was one of the rulers of the universe, like origin of poetry and healing alike, though both Greeks and Troyans as portrayed by Homer and also Homer himself believed so.

If you were to explain the miracles of Jesus as Blavatskaya did, by his being an "initiate" rather than by His being the Eternal Son of the Eternal Father, that in itself is not yet a historically illogical attitude to the Gospels, you only get that when you add these further considerations:

  • Why did Gurdjeff and his disciple P. L. Travers (who wrote the Mary Poppins series) raise no dead and cure no lame?
  • Why did Jesus Christ say things that contradict the ideology of Blavatskaya, such as the saying about "bringing not peace but the sword"?
  • How come he revealed no initiations and Blavatskaya did? How come she rose no dead, and he did?


Only when you come to that point, the Blavatskayas openly attack not just theology but also historicity of the Gospels. Which they, poor, misguided souls as they are, do.

You see, you can take a lot of heathen theology away from Homer or from Mahabharata while leaving the story basically as it is. You cannot come very far on that road while accepting the Gospels as historical. Which is why the historicity of the Gospels is being attacked. The historicity of Homer and Mahabharata is being attacked mostly to supply fuel by parallel argumentation for the attack on the Gospel. Where the Blavatskayas are by no means alone.

If I think that Homer, Virgil and the Mahabharata poet had the wrong theology, I am quite free to accept the history and reject the theology, as long as the history does not contradict the true Theology revealed by Christ. I can freely believe an angel or a demon conducted Ulysses back to Ithaca (I would hardly say demon for that one, whatever I may think about giving plans about cruel battle deeds) without believing also what Ulysses seems to have believed that "she sprang adult and armed from the head of her father."

Similarily I can believe Krishna spoke with Arjuna, but when it comes to his being an avatar of Vishnu or of his soul mounting from the funeral pyre to heaven and being received as a god, I think that the poet, whose vision this was, knew not the truth.

This of course answers a pretty common argument among atheists: Bible contains miracles and supernatural beings just as epic poetry labelled as mythological, since this poetry is not received as truth, why is the Bible?

Well, I receive both as far as possible as historical truth. I also think that the history in the Bible is such as to entail its theological truth. Deads raised to life is pretty uncommon, it is as good as absent from Paganism. If you cite Hercules reclaiming Alcestis from Thanatos, that and Hercules mounting to Heaven may well be a loan from the story of Elias. With a mistaking of the chariot of fire as a funeral pyre. It is something which, if it ever happened, makes a pretty stark theological statement aboutv the man who did it.

And the statements about Pagan heroes, demi-gods, avatars and gods that I find in the Pagan poets do not make such a stark statement.

Of course, slaying giants and laying foundations of the known cosmos are pretty stark statements too. But Hesiod never claims to have them from either his or any other man's observation. He claims to have them from the Nine Muses.

And, of course, the Nine Muses may have been demons knowingly laying the foundations of a Pagan Cult. They may also have been nearly innocent elves who thought of it as an innocent prank and thought that men would never be stupid enough to fall for it. A bit later we find a faun weeping in front of St Anthony or St Paul the First Hermit over the stupidity of men and its involving them, quite against their wishes, in their idolatrous cults. The "Nine Muses" may have been as innocent, only more naive.

Hans-Georg Lundahl
Nanterre, BU
St Elisabeth of Marpurg
19-XI-2012

*Wonder if anyone counting my uses of the word "however" feels like nicknaming me "Hibbs" .... I do not subscribe to his psychiatric view of man, however!

Saturday, November 17, 2012

De l'origine du suédois


C'est une langue germanique, comme le hollandais, l'anglais et l'allemand. C'est plus précisement une langue germanique du nord, comme le danois et l'islandais.

Si l'on connaît le latin qui est l'origine des langues romances, on connaît très peu la langue nordique d'origine quand elle était encore très proche aux autres langues germaniques* et on ne connaît pas du tout la langue germanique commune s'il y a même eu.

Même observation pour le Slavon.

Les premiers Bulgares, ceux de Volga, venaient d'Asie, mais il ne parlaient pas la langue Bulgare connue, c'est à dire une langue slavonne, ils parlaient une langue turque. Comme aussi très probablement Attila. Qu'à part de ça les Bulgares de Volga aient ramené des Slavons en Bulgarie ou des Huns ramenés des tribus germaniques, ne nous dit rien de tout sur les origines des langues germaniques ou slavonnes.

Si Attila avait comme langue maternelle quelque langue turque change en rien que ses soldats étaient recrutés parmi les germaniques, comme les Ostrogoths. Les Westrogoths étaient alliés aux Romains et aux Francs, contre lui. Et si tel chef des Bulgares de Volga ait eu une langue maternelle turque, ça n'explique en rien l'origine des langues slavonnes y compris même de la langue bulgare.

Entre germanique et slavon il y a des similitudes mais des trop grandes différences pour qu'on s'entende.

Le Persan est à peu près aussi proche du Slavon que le Germanique. Slavon et Persan sont tous les deux langues "satem", où le k palatale passe à une fricative palatale chuintante. Slavon et Germanique sont tous les deux langues du nord, où ce qui est bh en sanscrit, ph en grec et f en latin est un b.

C'est à peu près tout ce qu'on peut dire, sans trop entrer dans les détails. Celui qui s'interesse et qui parle l'allemand, je recommende fortement un auteur nommé Brugmann.

Hans-Georg Lundahl
BpI, Georges Pompidou
St Grégoire le Thaumaturge
17-XI-2012

*"Ek hlewagastiz hultingaz horna tawido" est un des deux textes très connus. C'est l'inscription sur une corne. Ça donne le nom et l'origine de l'artisan, c'est tout. On sait même plus, directement, de l'étrusque. D'autres transcriptions remplacent les z avec des R (sans les confondre avec les r comme en horna). On ne sait même pas si le z était déjà passé à un r ou non, comme on le trouve plus tard dans les langues nordiques. Et le signe utilisé n'était ni un z ni un r dans notre alphabète, mais un signe runique, dans l'alphabète runique "de 24 signes."

Friday, November 16, 2012

Prière de prône, prière universelle, liturgies byzantines, messe de St Pie V et ... Novus Ordo


Ayant été deux ans parmi les orthodoxes, les estimant comme étant à plein droit catholiques, malgré l'erreur de Photius, que j'étais revenu à considérer comme erronnée avant de les quitter, même avant d'être reçu chez eux, à cause de St Athanase et de Sts Léon et Hilaire, mais ayant donc été chez eux entre fin 2006 et Pentécôte 2009, je sais très bien que chez eux la prière de prône, conservé chez les Latins le Vendredi Saint, se fait en chaque Messe.

J'ai beaucoup aimé sa forme traditionnelle.

Je n'ai pas aimé du tout quand on a inseré entre la prière pour les malades et la prière pour les pécheurs une prière pour les alcooliques et toxicomanes, comme s'ils étaient abnormes à un tître spécial, différent à la fois du péché d'ivrognerie (et ce qui y correspond dans les autres drogues quand on en prend trop) et de la condition médicale par exemple de se trouver ivre après une verre. Quand on n'est ni buveur dans le sens de chercher l'ivresse, ni intolerant à l'alcool de manière de la trouver sans la chercher, mais boît simplement trop pour continuer de la façon trop longtemps, ce qui n'était d'ailleurs pas mon cas à l'époque ni ne l'a été sauf par faiblesse sociale, alors on n'est pas une catégorie ayant un besoin spéciale de prière.

Il y a biensûr des alcooliques et toxicomanes qui ne sont pas dans ce cas du tout, tel buveur cherchant de s'enivrer, tel héroïnistes qui souffre des peines énormes s'il essaye de s'abstiner, l'un étant un pécheur et l'autre étant un malade: mais la prière de prône prie déjà pour eux de la catégorie appropriée. Ajouter une catégorie entre pécheur et malade revient à les tamponner comme abnormes à d'autre tître que les deux, d'inventer une condition qui est trop "involontaire" pour être péché et trop bienportante pour être maladie.

Cet ajout est ce qu'ont fait les orthodoxes du Patriarcat Écuménique de langue liturgique française à Avignon. Ça et leur attitude envers Benoît XVI pour les causes où il est plutôt louable, comme le fait de dire que la capote n'est pas une solution ou de condamner ceux qui ont forcé une fille de dix enceinte avec jumeaux de les avorter, ça m'a tellement dégoûté, j'ai du les quitter. D'où directement mon retour à SSPX.

J'avais déjà à l'époque réfléchi que la prière de prône existait déjà dans la Messe Latine: car la place qu'a la prière de prône chez les orthodoxes correspond parfaitement à l'offertoire:

ad gloriam nominis sui, ad utilitatem quoque nostram totiusque ecclesiæ suæ sanctæ.*

J'avais réfléchi que peut-être des tyrant d'une certaine époque avaient été sensibles à des prières comme "pour les captifs" (qui est une des catégories traditionnelles), ou, s'il s'agit des Hunde von Kuenring ou des esclavagistes bravant l'excommunication du concile de Meaux, encore autant des prières pour les voyageurs (qui en est une autre). Et que par discrétion on ait abrégé les prières de prône en offertoire traditionnelle.

Il y a des fois que je me suis osé dans le novus ordo - et que j'ai été rebuté par une "prière universelle" exprimant quelque autre chose que les traditionnelles prières de prône. Le dimanche à Rouen, par exemple, il me semblait tellement que la prière q'uon faisait pour les malades abandonnés pour qu'ils trouvent les moyens adaptés etc. je ne me souviens plus, prêchait un cas à Dieu pour faire de la politique ou prôner du bénévolat d'une forme très déterminé parmi les hommes. J'ai quitté.

La prière de prône traditionnelle pour les malades ne peint pas leur situation et ne se borne pas à leur souhaiter le humainement possible avec la meilleure générosité politique et humaniste. Ceci n'est pourtant pas permis selon Sacrosanctum Concilium. Mais l'éviter n'est pas si facile si on confie la tâche à un équipe qui n'a pas fait le séminaire et qui n'a pas le sens de la liturgie.

Hans-Georg Lundahl
BpI, Georges Pompidou
Ste Marguérite d'Écosse
16-XI-2012

Two is Still Not a Number With any Square Root

Mini-Series On Classical Mathematics: 
 
(10-2)*(10-2)=64
As History of Mathematics ... Sigh ...
Absolute and Relative Roman Numerals
Two is Still Not a Number With any Square Root
Now, for the essay: 



2 as a number is not the square of any other number. Number answering of course the question "how many" and none other.

2m2 having the form of a square has however the side 1 m 414 mm.

If you want to express that fact as 1.414 or 1.414214 or 1.4142135624 being the square root of two and being a number, well no one is stopping you from misnaming things, but none of these are numbers. They are proportions. And in this expression, unlike the expression using the root sign over a two, or the expression "sqrt(2)" they are necessarily approximations.

And since these approximations are incommensurable with the measure of the diagonal - already Aristotle knew that a diagonal of either a square or a circle is incommensurable with the side, you will never get any approximation that is exact.

Beyond 1.414 I used the calculator function on the computer. Does this mean I trust "science" declaring 1.414 .... to be a number and declaring it to have that greatness?

No.

I trust the technology put into the calculator an algorithm for "finding square roots" - and the calculator knows nothing whether it's of a number or of a proportion, it just does it. Exactly as, with less skill available for the button push and more necessitated in manipulator, the beads of an abacus.

Now, the algorithms for finding square roots would be the same whether binary or decimal or duocimal (I tried that in order to find the side of an area 2 square feet). They come from the instances where square numbers are concerned and the algorithm has a nice finish with a zero remaining at the bottom. They are then generalised to cases where that is not the case, like two.

So, do you really need to be able to find the square root of two with so many decimals? Not for architecture at any rate.

It is easier to make a square 1m by 1m, stretch a thread to measure the diagonal, and use the thread to make a square thread length by thread length. That square is then a square of 2m2.

Just imagine there are the idiots who will at any costs denigrate what the Greeks knew and what the Christians inherited about Mathematics.

They will even tell you the Greeks tried to find an exact ratio - in the sense of a proportion between two commensurables - for the diagonal of a square or diameter of a circle, and that they even when failing did not realise they were dealing with what is misnamed "irrational numbers", when the correct name irrational ratios, was in fact known by Ancient Mathematics.

Some do it out of a spite against common sense:

Remember the number line. We all thought there were no numbers below one until we were taught the number line.


Which is indeed a line, has indeed both a positive and a negative side and is indeed continuous, but which is not constituted properly speaking of numbers.

All squares that have sides are far more frequent than the square numbers that have numerical roots as in strictly whole numbers as square roots.

Some squares only will even have surfaces with a whole number of square metres. Only some of those in turn have a whole number of square metres which is also a square number in arithmetic.

What we do when we measure is not to count, but to proportionate. 2m2 = 2/1 * 1m2. And, unlike 2 as a number, 2/1 is a proportion.

Hans-Georg Lundahl
Public Information Library
Georges Pompidou, Paris
St Margaret of Scotland
16-XI-2012

Culturicide?


Première citation:

Aujourd'hui tout est silencieux. Mais j'ai regné ici à une époque où l'atmosphère tout entière vibrait de la rumeur et de l'activité de la cité: les pas résonnaient, les roues crissaient, les fouets clacquaient, les esclaves gémissaient, les chariots grondaient et les tambours sacrificiels battaient dans les temples.


Cette survivante de sa culture en était aussi la tueuse. Il s'agit de Jadis, ultime reine de Charn. En quelque manière l'Antéchrist dans son monde, dans un monde sans même Chrétiens à persécuter. En gagnant le pouvoir elle tuait tous pour le garder. Très à l'opposé des mœurs gentils d'un Jacques VII et II qui quitte l'Angleterre plutôt qu'en verser inutilement le sang.

Elle va de la suite essayer de conquerir Londres, mais échouer par la vitesse avec laquelle elle se trouve magiquement transporté de notre monde à une terre encore déserte et vide et dans le noir. Un cocher de Londres va y être aussi, pour chanter (en se croyant peut-être mort) "safely gathered in".

Et le Créateur de ce monde, dans la vision de l'auteur le Fils Éternel du Père Éternel, en forme de lion pour l'occasion, créera ce monde et donnera sa royauté au cocher de Londres et en chassera pour cette fois l'ultime reine de Charn. Il y a des cultures qui méritent le culturicide.

Deuxième citation:*

Les jésuites qui allaient en Chine étaient des gens cultivés. Cortés ou surtout Pizarre étaient des bouchers animés par un projet culturicide. Les franciscains qui les accompagnaient considéraient les indigènes comme des bêtes sauvages.


La réponse laisse à désirer:

Pas tous, heureusement. ...


Pas tous? Aucun plutôt!

Si les Aztèques avaient été des bêtes sauvages, non seulement peu importe ce qu'en font les Espagnols, mais aussi peu importe ce qu'en faisaient les rois ou empéreurs indigènes avant les Espagnols.

C'est précisement parce que les Aztèques étaient fils d'Adam et filles d'Ève et parmi les âmes pour lesquelles Notre Seigneur versa son très précieux sang, que la culture indigène avant les Chrétiens devait être balayé. Dans le cas de la culture carthaginienne, elle avait déjà été balayé avant le Christianisme, par les Romains.

Car les Romains, avec un interlude de mégalomanie impériale dès fin de regne de Tibère jusqu'au décès de Domitien, n'avaient pas une culture pour les gouvernants mégalomanes, oppresseurs de toute critique.

Les Carthaginiens avaient une culture où les "savants" ou les "responsables" décidaient de tout. Avec, comme résultat noté par Chesterton, le non-soutien à Hannibal et la victoire de leurs ennemis, les Romains.

Les Romains, non. Depuis quelques ans après la chute de Domitien Tacite parle et écrit librement sur Agricola. Le même bon Nerva, qui donna la liberté de plume à Tacite donna aussi la liberté de retourner après l'exile à un exilé à Patmos: St Jean.

C'est peut-être pour ça que C. S. Lewis choisisit le nom Narnia pour ce monde à l'opposé de Charn. Car Nerva était de Narnia, qu'on appelle aujourd'hui Narni. Ma première citation vient du livre Le Neveu du magicien, par ce C. S. Lewis. Les deux autres viennent d'Umberto Eco et de Jean-Claude Carrière.*

On ne se plaint pas légitimement de la chute d'une culture où la raison d'être de tout citoyen ou sujet est de faire la volonté du souverain terrestre. On ne se plaint pas de Charn et on ne se plaint pas de la chute des souverains (trop souverains) venus d'Aztlán non plus.

Ce dont on se plaint est d'une culture trop oppressive pour glorifier le Roi du Ciel avec des bons œuvres et une vie chrétienne. Y compris le bonheur du vrai mariage.

Et non, ce n'est pas des franciscains que vient le mépris des Aztèques comme des êtres sous-humains. C'est une chose qui venait d'abord des souverains de ce peuple, et ensuite des laïcs. Et qui fut condamnée. Déjà quand on méprisait les Indiens dans le Siècle des Lumières, des siècles trop tard pour être en train de corriger les torts de Moctezuma.

Cette condamnation fut encore rappelé par Pape St Pie X, le 7 Juin 1912 (on fête donc le centenaire) dans l'encyclique Lacrimabili Statu.

C'est peut-être gênant pour les rouges intellos, mais c'était un homme qui croyait le monde réellement créé en six jours qui se levait contre les malfaits infligés aux Indiens à une époque qu'ils n'étaient plus coupables ou récemment coupables de faire une civilisation à la Charn.

Et c'est un Indien, Franc-Maçon, admirateur de Comte, qui spoliait les fermiers qui refusaient sa modernité, entre autres les Yaquis. Et les Mayas. Il s'appelait Porfirio Díaz.

Même si ça provoque l'un ou l'autre - je viens de faire mes récherches là-dessus sur l'internet.

Mais je connais un peu ce genre de tyran. Une époque le Caudillo Franco avait deux Opus Dei qui faisaient la même chose en Espagne. de Gaulle l'a fait en France. Et les Social-Démocrates en Suède. Et - mais l'an 1989 l'a interrompu - Ceaucescu avait ses plans pour rationaliser le territoire. En plus de connaître le genre, j'ai consulté plus qu'une source.

Mon ami pour les années qu nous fréquentions la même école avait un grand-père ruiné par notre régime modernisatrice.

Agriculturicide, ça c'est bien plus grave que ce que vous venez d'appeler culturicide. Ce n'est pas que l'agriculture cesse d'exister, heureusement. Mais elle continue dans une forme beaucoup plus centralisée et serviable à une éventuelle oppression.

Hans-Georg Lundahl
St Marguérite d'Écosse
16-XI-2012
à la BpI Georges Pompidou

*Les deux auteurs ont publié leur dialogue chez Grasset, en octobre 2009, sous le titre N'espérez pas vous débarasser du livre. Quelle coïncidence que la même année le Groupe MSN Antimodernism, par moi, a été effacé du monde avec les autres groupes MSN. Je n'ai pas pu sauvegarder tout et les deux auteurs parlent juste quelques mois après des supports durables en réalité périssables. Leur exemple était les CD-Roms. Sur le groupe je n'avais d'aucune façon attaqué les CD-ROM, juste les connexions entre l'acquisition d'une-telle et un biais assez talmudique dans la recherche de mon professeur de Grec Ancien. Un biais refuté ici, cet essai:

(Les juifs ne disent pas) "Athena Parthenos"
http://hglundahlsblog.blogspot.fr/2008/12/les-juifs-ne-disent-pas-athena.html

Wednesday, November 14, 2012

Difficultés entre l'allemand et le français


Pour celui qui vient de l'allemand, il s'agit de la prononciation.

 "La musique""Die Musik"
Deutsch richtigla mü SICKdie mu SIEK
Deutscher Irrtumla mu SIE kwö 
français correctementla mu ZIC dî mou ZÎC
erreur française? di é mu ZIC


Si donc l'Allemand entend d'un francophone apprenant l'allemand diémuZIC plutôt que dîmouZÎC, c'est encore compréhensible, tandis qu'un germanophone apprenant le français gênerait la compréhension un peu plus avec la prononciation lamouZÎkweuh.

Pour le francophone essayant d'apprendre l'allemand (ou russe ou polonais* ou latin ou encore japonais, quoique les déclinaisons du japonais sont toujours en syllabes écrites séparés dans la transcription occidentale ou finnois encore ou hongrois) la difficulté réside dans les déclinaisons.

"Hans aimait Christine" se traduit en Allemand 1) "Hans liebte Christina". Sauf quand on ajoute une déclinaison, soit clairement de nominatif soit clairement d'accusatif. Car alors on a encore:

2) "Hans liebte Christinen" / 3) "Christinen liebte Hans"
4) "Der Hans liebte die Christina" / 5) "Die Christina liebte der Hans"
6) "Der Hans liebte Christinen" / 7) "Christinen liebte der Hans"

Tout parce que les noms propres féminins distinguent une désinence en "-a" pour le nominatif et une désinence en "-en" pour les cas régime (avec même "-ens" pour le génitif, quoique tardivement). Et parce que, l'article féminin singulier étant "die" dans les deux cas là (mais différent dans les autres deux cas), l'article masculin diffère pour le masculin singulier entre "der" pour nominatif et "den" pour l'accusatif.

Pour un germanophone apprenant le français le nominatif et l'accusatif ne posent pas de problème. En absence d'une claire différence dans le mot ou dans l'article, on recourt en allemand aussi à l'ordre des mots, comme dans la variante 1) "Hans liebte Christina". Pour l'allemand l'ordre inverse étant une possibilité éventuelle, elle a besoin pas seulement d'être possibilité par un signe inéquivoque soit de l'accusatif soit de nominatif mais aussi motivé. Par la métrique en poësie ou par l'emphase dans la prose. Donc l'ordre Nominatif-Verbe-Accusatif reste compréhensible comme un signe du nominatif et de l'accusatif correctement identifiés par la position tant qu'il n'y ait pas un autre signe encore plus fort soit de l'un soit de l'autre. Et, c'est donc cet ordre que l'allemand va aussi appliquer dans le français comme signe de Nominatif et d'Accusatif, sauf biensûr ou les pronoms donne une autre indication ("la maison ne vois-je pas mais l'arbre oui" est inéquivoque grace à un nominatif comme "je"* et peut-être même compréhensible à un français, comme l'est en allemand "das Haus sehe ich nicht, den Baum aber schon").

Donc, pour l'Allemand, la difficulté est la prononciation: "ou/u" là où il a "u/ü", "ch/rien" là où il a "sch/ch", "ts/z" là où il a "z/s" (qui sont aussi des pièges pour le français dans l'inverse), et les syllabes muettes dont on ne prononce que la première consonante, et les voyelles nasales. Mais la déclinaison française est très simple. On aurait pu ajouter que la conjugaison ne l'est pas. Il a "liebte" pour "aimait" mais aussi pour "aima" et "a aimé" (à une certaine époque), et pour "a aimé" il aurait pu comprendre "hat geliebt" = "a aimé, mais n'aime plus".

Et pour le français la difficulté est dans les déclinaisons, vus les autres moyens que la position de l'exprimer, même dans les pronoms. C'est une difficulté de compréhension là où il comprend mal les propositions bien exprimés dans l'ordre inverse parce qu'ayant un signe autre que la position du nominatif et de l'accusatif. C'est une difficulté de se faire comprendre là où il s'exprime comme il croit correctement avec l'ordre correcte mais en plaçant mal des choses qui ont peu de sens pour lui mais qui pour l'Allemand sont un signe d'accusatif et de nominatif.

S'il prononce l'allemand suffisemment mal, les Allemands vont comprendre que c'est quelqu'un qui ne maîtrise pas la langue. C'est peut-être pour ça que les Français ont une réflexe de ne pas maîtriser la prononciation allemande. En outre que c'est la langue des Boches (mais aussi des Autrichiens!), ça aide pour profiter d'une attitude compassionnée et compréhensive.

Hans-Georg Lundahl
Audoux, Paris
St Hypace, évêque et martyr
14-XI-2012

*Ou l'Ukranien. Cher St Josaphat, mes excuses pour ne pas avoir fait attention à votre fête il y a qq jours!

A Christian Also Could Say: there is no religion higher than truth ...


... But a Christian would certainly not mean by the truth what Blavatskaya meant by it.
Series: 
 
Sola Scriptura or Tota Scriptura?
Did Benedict XV call Geocentrism in Question?
other look on same:
On : Benedict XV, To/From : mhfm1, Dates: 29-VII - 4-VIII-2013
Are "Talking Stars" Ramandus or Oyerasu acc. to Baruch?
A Christian Also Could Say: there is no religion higher than truth ...



Some "initiation" into Russian grammar: Blavatsky is masculine, Blavatskaya is feminine. Blavatsky was, thus, the name of her father or, if she was widowed, of her late husband. Petrovna means her father's first name was Petr (feel free to pronounce it as Peter, the Russian pronunciation is actually Pyotr). That too would have been other in masculine, i e Petrov, if we had been talking about a son of that or any other Petr.

Now, at some occasion Helena Petrovna Blavatskaya signed a document as H. P. Blavatsky. In it, she declared certain beliefs that are not compatible with Christian Orthodoxy. That document - in a way her creed, Russians having such a propensity to sign creeds from the Christian tradition (like St Athanasius signed a creed and gave it to the man who was Pope when he returned via Rome from exile in Trier) - somehow has been cited on the video about her I watched and on very many other pages.

Gilbert Keith Chesterton before becoming a Christian was into the Helen Blavatsky - Annie Besant stuff. So, he, his friend Belloc, his inheritors C S Lewis and J R R Tolkien (whose friend Owen Barfield was a disciple of Rudolf Steiner and therefore HPB) did not necessarily at all believe what she believed, but they each in his way had to deal with it.

And as a Catholic coming from Gilbert Keith Chesterton, Hilaire Belloc, C. S. Lewis and J. R. R. Tolkien to a country where Catholics tend to be wary of the apostate Guénon (and one "disciple" of CSL actually took a road not too far from Guénon, Dom Bede Griffiths, except of course that CSL had readers and friends but no disciples except in the history of English language and literature); as such a Catholic, I apparently too have to deal with the Blavatsky stuff more than once. Just as St Thomas Aquinas, without being himself an Averroist in this very city of Paris had to deal with Averroism. Also on more than one occasion. I think it bugged him too.

So, I will deal with her confession of belief, point after point.

[She wrote:] what I do believe in is: 1. the unbroken oral teachings revealed by living divine men during the infancy of mankind to the elect among men;


Adam and Noah (and Henoch between them) were indeed elect among men, but the one revealing truth to them was not yet a living God-Man, only so far the living God. Man he became later, as Martyrologium Romanum places the relevant 25-XII in year 5199 after Adam's creation and 2900 something* after Noah's surviving the Flood.

[She wrote:] . . . what I do believe in is: ... 2. that it has reached us unaltered;


The Primordial Revelation given to Adam, Henoch, Noah and maybe others before Abraham, has reached us in two shapes. Unaltered in the Hebrew Tradition found in the Old Testament. Altered in every other tradition in the state it was when Christians found it. Of course, the Pharao that feared the Lord, in the day of Abraham, may still have had access to an Egyptian unaltered tradition, but at least later the Egyptian tradition was altered. Nor is that Primordial Revelation sufficient in the present time, since it was merely a preparation for the fullness of Revelation, given by Jesus Christ, true eternal only begotten Son of the Father, true human Son of the Blessed Virgin Mary, true God and true Man. And of course he needed no "initiations" under the masters HPB confessed loyalty to, especially since they probably did not even exist back then.

But the altered shape of Primordial Revelation, though not sufficiently theologically true to give Eternal Salvation by itself to those believing it, was sufficiently historically true to its origin to retain traces of the Primordial Revelation sufficient to give the Hebrew Tradition a certificate of being the genuine continuation.

And when I say Hebrew Tradition, let me be very precise about believing that the Translation of the Seventy contains the right number of books and that it was a preparation for Christ, and for his Church, and also that the Masoretic version contains too few books and this because it was redacted by the enemies of Christ when they assembled at Jamnia. Let me also be very precise that what still obliges of the Old Testament is believing its story (haggada) and the Double Commandment of Charity, also the Decalogue in the manner it is received by the Roman Catholic or Greek Orthodox Church, whereas the other halachôt ceased to be necessary after the death of Christ on Calvary and that they ceased to be practicable even externally when the Temple was destroyed by Titus. Let me also be very precise that the halachôt as practised by Jewry now contain "substitutes" for the rites which the Temple took with itself to non-practise and that those substitutes, coming from Jamnia and not from Sinai, are not fulfilling the law, especially when lack of charity is added to them. Wheras the halachôt of Moses were a preparation for, but not identical to, the Sacraments and Holidays of the Christian Church.

Thus, the Hebrew Tradition was only a step on the way to the full Christian Tradition. What refuses Christianity or even both Christianity and Jewry, has no genuine tradition at all.

[She wrote:]. . . what I do believe in is: ... and 3. that the Masters are thoroughly versed in the science based on such uninterrupted teaching.


Her masters, certainly no. The Successors of the Apostles have an uninterrupted teaching from Christ. Even those who do interrupt part of the teaching do so with knowledge of this being at variance with earlier teaching. And this is very easy to ascertain, because earlier teaching of the Church was PUBLIC, whereas purported "earlier teaching" of Blavatsky's "masters" (unnamed men who liked secret adulations and detested the light of public inquiry) was up to HPB secret and is thus not consultable.

[She wrote:]H.P.B. is loyal to death to the Theosophical CAUSE, and those great Teachers whose philosophy can alone bind the whole of Humanity into one Brotherhood.


I have no belief that any philosophy of men or any tradition outside the Church can achieve that. Nor do I think that the Church will achieve this fully, since God's truth is not alone in being at work among men, there are also Satan's lies. There will be a false prophet, there will be the beast of the Apocalypse, there will be Harmageddon. This may happen sooner or later as God wills it, whether I say so will not alter the fact, but I do say it in order not to be part of Blavatsky's lies. Not meaning she concocted them, she may have got them from people she thought were masters, but I hold them to be the devil's men. If I name the lies after her, it is because her "masters" have no name. She died before Gurdjieff became one of them.

[She wrote:]there may be those who are starving for truth, in every department of the science of nature, and who consequently are yearning to learn the esoteric views about "cosmology, the evolution of man and of the Universe."


I am certainly not starving for her "truth" or the esoteric views.

I am confident that Earth is in the Centre of the Universe, but I think she accepted the cosmology of Giordano Bruno. I am confident every kind of creature, including man, was created in all essentials as now, except man loosing immortality by the fall and a lot of original lifespan after the Flood. And I do not think at all that that is what she would call "evolution".

And so on, and so forth. Any person accusing me (or, among heterodox, praising me) for being with Blavatsky in any of the respects she mentioned in that document is a liar or a very incompetent judge. It is very incompetent to judge a writer after a poverty which he is living by default rather than chosing for God rather than by what he actually states in his writings.

However, there are things where even Blavatsky is not wrong. Satan is able to make his minions take poison with food, but he is not able to nourish them totally on poison. Satan is able to make his minions believe lies along with truths, but he is not able to make anyone believe only lies and no truths.

Now, if you add the Catechism of Christian Doctrine by St Pius X to a cosmology with spirits in nature like Blavatsky's or if you add it to a cosmology where God is the only spirit in nature and all other spirits belong only to the eternal fate abiding us, like say Descartes' cosmology, I think the former is more correct to what St Pius X actually wrote, the latter is more prone to the errors of atheism.

One may believe in a particular spirit because there is a revelation about him or not because one does not believe that revelation to come from God. In the case of spirits of nature, we have pretty clear indications that they do exist in the Bible.

Our Lord Jesus Christ adressed unclean spirits with wrath. He also adressed waves and storms with an anger because they were annoying His disciples. Hereby I do not mean that He had "learned about nature spirits" by initiation, I mean He knew them from all eternity because He had created them. And same goes for the stars that He adresses (before taking manhood) in Baruch, chapter three and verses around thirtyfive.

Anyone disagreeing with Baruch as not a truly inspired book is reasonably suspect of Judaising, of believing the decisions taken in Jamnia, where the exclusion of the book of Baruch may have been inspired by Sadducees because of these words. He has no right whatsoever to accuse me of Blavatsky's errors because I agree with the book of Baruch.

Nor does this seem to imply any kind of agreement with Blavatskyism or Theosophy, all I have found in their doctrines is that they believe there are planets "around other suns" (whereby they mean stars) and biological beings more technically and spiritually advanced living on those planets. I have not found them agreeing with St Thomas Aquinas and with me or with Tolkien's poetic description of "Anar and Isil" in Silmarillion, that heavenly bodies are lanterns or balls held by angels and moved by them. That I find in Christian tradition, and when Pagan traditions agree, it is the popular ones, not the esoteric ones, that agree most obviously.

"Peter Pan belongs to the world of Peter, not to the world of Pan."

For that matter, Centaurs and Fauns have been found in Egypt according to Sts Paul-the-First-Hermit and Anthony-the-Great. And one aiding their meeting, another weeping for the stupidity of Paganism.

Peter Pan is a made up story, but one that may have true counterparts. Silmarillion is a made up story and one that has a true counterpart, as far as "Anar and Isil" are concerned. As Christians we need have no worry about the Sun being a person or being held as a lantern by a person. He does not seek his own honour from worshippers of Ra (indeed, he went black over them in 1510 before Christ was born, as he went black again over Calvary, when human society and brotherhood of mankind in the Holy Land was even worse than that Pharao). He does not seek his honour or survival from Aztek sunworshippers, he shone on their eyes so that Cortez could win a battle over them, just as he had stood still at the command of Jesus son of Nave, as the LXX render Joshua Ben Nun.** He does not seek to have Christians worship him, but has so far not minded at all when St Francis called him brother or when St Thomas More, calling him "that fellow" said he would be above him.

And if he dislikes bad people (I think he has a special loathing for sunworshippers) he obeys God who told him to shine on the good and on the bad. But if we are getting more cosmic radiation now than before the Flood, I do not believe that to be due to a water canopy before the Flood, but it could be due to the angel of that heavenly body turning on some of the less nice rays on God's order. Of course, God could simply have changed the causality from slower to faster in replacement of cells by new cells or in the gradual deletion of chromosome ends as cells divide within the body. But cosmic radiation pre-flood would also account for the total lack of C14 in some remnants that Flood Geology attributes to creatures living before the flood and dying in it.

That said, Kent Hovind's "pre-flood water canopy" theory has been made out worse than it actually is if you look closely on the rational arguments, namely by his heckler Thunderf00t (thanks to whom I got wind of fact that he is still in prison "for tax fraud").

Hans-Georg Lundahl
Bibl. Audoux, Paris
St Serapion
14-XI-2012

*To be precise: 2957 after the Flood. I had to look it up, I have no photographic memory. But a very good memory for meaning and argument and sometimes for melody and names too.

**I forgot his devotion to the Blessed Virgin Mary, except I wondered if he was the angel who painted Our Lady of Guadeloupe. But whether he was or not, we have him "clothing" Our Lady in the Apocalypse that St John received on Patmos and dancing in Her Honour in Fatima of Portugal.

Tuesday, November 13, 2012

Tradition versus Protestantism

I was commenting under a youtube where someone had been saying that as Tolkien was a devout Catholic he was not a devout Christian. I was told to google "Catholicism and the Bible" and take the very first article I found, I did, here is one quote from that article*:

Though the Catholic Church officially states that Sacred Tradition should not and does not contradict Scripture, Protestants see much of the teaching from this Sacred Tradition as doing just that.


I think the writer of that article is very capable of understanding the Catholic answer in principle, whether he will deafen himself to it in the precise application or not. What Catholics think of that Protestant claim is very precisely what he himself thought applies to the Catholic claim:

Clearly, God's word is not contradictory. Rather, it is our understanding that is in error.


Now, God's word does contradict the refusal of Apostolic Tradition. Not just in 2 Thessalonians 2:15:

So then, brethren, astand firm and bhold to the traditions which you were taught, whether by word of mouth or by letter from us.


But also Matthew and Luke chapters 10 of each:

Matthew 10: [14] And whosoever shall not receive you, nor hear your words: going forth out of that house or city shake off the dust from your feet. [15] Amen I say to you, it shall be more tolerable for the land of Sodom and Gomorrha in the day of judgment, than for that city.

Luke 10:[16] He that heareth you, heareth me; and he that despiseth you, despiseth me; and he that despiseth me, despiseth him that sent me.


And also the last chapter of St Matthew's Gospel, last verses with two stating the context, whom Jesus is speaking to, and three conatining the actual words:

Matthew 28:[16] And the eleven disciples went into Galilee, unto the mountain where Jesus had appointed them. [17] And seeing him they adored: but some doubted. [18] And Jesus coming, spoke to them, saying: All power is given to me in heaven and in earth. [19] Going therefore, teach ye all nations; baptizing them in the name of the Father, and of the Son, and of the Holy Ghost. [20] Teaching them to observe all things whatsoever I have commanded you: and behold I am with you all days, even to the consummation of the world.


Which is exactly where the promise of successors to the Apostles is given, and the promise that this succession has precisely from God what Pharisees only claimed: authority to teach. However, the article does have a point:

By Jesus' own words, tradition is not to transgress or contradict the commands of God. In other words, it should be in harmony with biblical teaching and not oppose it in any way.


We do not see that he gave any Apostle any authority to command or recommend the contravention of conception within the context of marriage or any other sexual relationship. Nor do we see that he gave anyone of them the authority to set aside Genesis or Joshua in favour of Heliocentrism or Evolution.

Hans-Georg Lundahl
Paris, Mairie du III
St Britius (or Brice) of Tours
13-XI-2012

*Roman Catholicism, the Bible, and Tradition, on Christian Apologetics and Research Ministry, by Matt Slick
http://carm.org/roman-catholicism-bible-and-tradition

Sunday, November 11, 2012

"Afin d'inciter à une croisade", Golias?


Il me semble que mes blogs aient souffert par la réputation d'être écrits "afin d'inciter à une croisade", sans doute contre les Musulman, tandis que le plus souvent quand j'évoque une croisade, c'est assez souvent pour:

  • défendre les croisades du passé telles que l'Église Latine les a voulues et en faisant abstraction des atrocités non voulus par les Papes, par exemple Pape Urbain II ou Innocent III;
  • dire que "la croisade pour la démocratie" en Afghanistan n'est pas une croisade car ne protégeant pas les Chrétiens;
  • ou pour dénoncer tel abus déjà médiévale du concepte de la croisade, comme quand l'Ordre Teutonique prétend que la Pologne et la Lithuanie n'aient pas été correctement baptisés comme nations (parce que le Paganisme de certains Lithuaniens comme les Samogitiens y était toléré) et qu'elles auraient besoin d'être rebaptisés par les soins missionnaires de l'Ordre Teutonique, et de me déclarer en faveur de la victoire Polonaise et Lithuanienne à Grunwald.
  • Et, pour faire complet, j'ai évoqué le fait que la société moderne quasi-athée est tellement oppressive contre les Chrétiens (il y a des Musulman qui joue ses troupes de réserve, mais ce n'est pas l'essentiel de cette oppression) et contre les pauvres, qu'en théorie une croisade serait justifiée, mais de fait il n'y a pas de pouvoir militiare ayant la perfection de légitimité requise, donc prenons l'occasion de discuter comment la modernité dévie d'un régime légitime, etc.


Donc, il me semble un tantinnet louche quand Golias accuse les auteurs de la Chanson de Roland d'avoir réécrit les événements avec le but de falsifier la mémoire collective et de par là inciter à une croisade, comme l'affirme Golias Magazine Juillet-Août 2012, fin de la note 2 en bas de l'article "Quand la litérature part en croisade" par Jean-Baptiste Malet, p. 48.

Le fait est que la Chanson de Roland a été utilisé en but de campagne militaire avec une dimension religieuse, si, mais la première fois que c'est certain, c'est dans la "croisade" des Normandes contre les Anglo-Saxons, coupables de pacter avec Michel Cærulaire et de bafouer le Serment avec lequel St Edouard avait promis la couronne à Guillaume de Normandie par l'élection de Harold Godwinson.

La confusion avec laquelle les Vascons sont remplacés par les Sarrassins est chose qui se fait dans l'histoire ou dans la mémoire populaire. Plus récemment, on a eu des confusions entre Nazis et autres Fascistes, entre Nazis et "Antisémitisme Catholique/Religieux", entre Nazis et Pie XII (anti-Nazi si en fût!), entre Nazis, Collabos et Maurrassistes et ainsi de suite. Sans compter le fait qu'on oublie qu'il y a eu des gens assez justes et honnêtes et ayant aidé les persécutés, par exemple Juifs ou Tsigans, même avec une Swastika sur le bras. Sans compter que le Fasciste Original, Mussolini, n'avait pas de Camps de Répression en Italie avant le République de Salò.

Il m'est arrivée de rencontrer sur internet l'attitude qui se cache probablement en pas mal d'endroits où ce n'est pas l'internet qui communie, parce que dans l'oral les réactions sont plus vives et parfois plus discrets à la fois, à savoir que Dollfuß était un salaud, car il aurait théorisé le Anschluß. En effet, avant 1933 il disait pas mal des choses pour un Anschluß, car l'Autriche avec Vienne était comme PACA-Marseilles aurait été sans la France ni le commerce africain. Aussi l'Autriche aurait apporté par sa majorité au moins rélative de Chrétiens-Sociaux (le parti de Dollfuß) un apport au parti catholique d'Allemagne, Zentrum. Et avant 1933 c'était le parti Nazi qui ne voulait pas le Anschluß, car en Allemagne il avait déjà provoqué une répression après le Bierhallen-Putsch. Je ne serait pas trop surpris, quoique attristé ou en colère ou ... et c. si un Manouche m'accuserait de soutenir les persécuteurs des Tsigans, tandis que l'Autrichien qui était leur ennemi, et bel et bien un racialiste, Tobias Portzschy, était Nazi et fut mis en prison pour Agitation nazie par précisemment les Austrofascistes. "L'ennemi de mon ennemi est mon ami" est un adage, selon lequel les Tsigans devraient apprécier les Austrofascistes.

Et le rôle que joue aujourd'hui dans l'imagination populaire les Nazis, qui le jouait au Moyen Âge? Précisemment, les Sarrassins.

On peut donc supposer que comme il y a aujourd'hui des propagandistes qui évoquent les Nazis pour indirectement évoquer leurs ennemis dans une lumière défavorable, au Moyen Âge c'était les Sarrassins. Sauf. Que. Les Sarrassins n'étaient pas présents à la localité de ces média, dont le Chanson de Roland, pour souffrir de ce rôle. Ils étaient à l'autre côte de la Méditerrannée. Comme aussi Shylock se trouve dans une pièce de théâtre jouée au début dans un pays sans Juifs et dans une langue pas encore du tout internationale. Dans notre ère de mondialisation, il faudrait prendre des Orcs ou des Martiens pour arriver à cette même approche indirecte et visant à ne pas offenser le public qui est là avec leurs voisins.

Et, de fait, c'est fort possible que les Normands aient utilisé le Chanson de Roland pour prêcher la Battaille contre les Anglo-Saxons. Ou qu'avant les Français avaient l'utilisé pour prêcher la lutte contre les Normands avant l'accord fait avec Rollon et leur christianisation suivante. Ou que les Payens sont là pour que le traître envers Roland le soit aussi envers la Chrétienneté. Ou ...

Si la Chanson de Rolande avait réellement visé de démoniser les Sarrassins en tant que tels, c'est assez probable qu'il aurait été un peu plus précis dans la description le fait général étant qu'on connaît plus ou moins bien ses ennemis et si c'est moins alors on fait un effort pour les connaître ne fut-ce que pour mieux les combattre. Même en caricaturisant, le siècle de St Pierre l'Érémite (si la Chanson est de ce siècle) aurait pu faire quelque allusion aux Pélérins maltraîtés, comme c'était le cas quand les Seldjoukes prenaient la relève des Arabes comme régime de la Terre Sainte. Il en est rien.

Et vu que l'Église savait très bien que Mahomet n'était pas une divinité des Musulman mais leur maître et prophète humain, et que leur erreur est précisement antitrinitaire, une exaggération non révélé du Monothéisme, sauf par cette fausse révélation, c'est très étrange que dans la Chanson de Roland ils adorent "Mahomet, Apollon et Termagant" comme ils le feront plus tard dans les autres récits où ils figurent comme exotisme obligé. Si elle était vraiment écrite comme propagande contre eux.

Faire figurer "Mahomet" dans la liste était un de ces blagues qu'aujourd'hui (avec des Musulman - pas tous - prêts à prendre la rue ou le feu présents chez nous) on trouve un peu osés. Plus ou moins pour justifier de parler de Sarrassins plutôt que des autres gens de Payens. Comme les Grecs et Romains dont on déscendait et dont on christianisait volontier le Paganisme, comme les Vikings en train de se christianiser, comme des Samogitiens beaucoup moins connus que les Sarrassins ... ou comme des Chrétiens paganisants, ceux qu'on visait probablement réellement.

"Apollon" vise biensûr un fatalisme qui se trouve chez les Musulman mais aussi chez des Chrétiens qui paganisent par exemple en croyant l'astrologie. On est un peu trop tôt pour parler d'Averroës, mais ses erreurs ont vraisemblement contribué à dorer longtemps après cet image. Et enfin "Termagant" pour faire une forme de "Trinité" dans la fausse religion comme il y a une Vraie et Sainte Trinité dans la vraie. Un peu comme dans les images où figure Caïphe, de cette époque là, il porte parfois une mitre d'évêque catholique plutôt que turban et éphode.

Est-ce qu'il y a eu des pressions de la part des Musulman de ne pas lire la Chanson de Roland? Ou de quelqu'un d'autre qui ne l'est pas?

Je viens de voir l'exemple d'un bibliothécaire en Suède, un Muslime, qui avait éloigné les Tintin des rayons de la bibliothèque. Il évocait que ces albums donnent un image assez stéréotype des Arabes, ils sont tous en train de voler sur des tapis volants. S'il pensait à Iznogoud ou à Ture Sventon* il ne le précise pas, mais ce n'est pas Tintin. Par contre Coke en Stock évoque l'esclavagisme persistant des Arabes de ce coin. Mais le bibliothécaire ne peut pas avoir visé cette critique, d'abord parce qu'il était un bibliothécaire dans une société très moderne et démocratique où tous le monde est censé souscrire à un droit des autres à critiquer uns-mêmes, et ensuite, parce que ce n'est pas du tout ce qu'il a évoqué pour défendre sa position. C'est juste curieux comme il était mal informé sur le contenu de Tintin.

Et il y a des gens qui le sont sur le contenu de la Chanson de Roland aussi, paraît-il!

Hans-Georg Lundahl
BpI, Georges Pompidou
St Martin et Jour de
l'Armistice de 1918
11-XI-2012

*Dont l'ami Omar pourrait être une parodie d'un Shriner, puisqu'en outre de voler sur tapis volant avec l'inquêteur privé, il porte un fez.

Ajoutons quelques lignes assez fines par Caroline Parmentier:

Il y a une semaine, l'émirat wahhabite a interdit au lycée Voltaire de Doha d'utiliser un livre d'histoire religieuse parce qu'il évoque la chrétienté au Moyen-Age! [...] Pour avoir fait remonter l'information au plus haut niveau de notre diplomatie, la Mission a été purement et simplement congédiée par Doha...

C'est quoi le problème, vous disiez?


(PRÉSENT N° 7726 du Samedi 10 novembre 2012, p. 1, "La mainmise tentaculaire du Qatar sur la France")

Saturday, November 10, 2012

On Polish and Church Slavonic


This morning I sat beside a Bulgarian. As every linguist knows, Old Bulgarian is the closest you come as defining the spoken language on which Sts Cyril and Method based the written language Church Slavonic.

And Bulgarians to this day pronounce Church Slavonic with a Bulgarian sound to the letters. An Ukranian or a Russian or a Serb would pronounce the same letters of the same prayers or Bible texts slightly differently, but Bulgarian was the original phonetic counterpart of those letters.

He knew that and was proud of that, and I am very fine with that.

He also said that Polish was a peasant language. Uncoath, rough.

As a very huge fan of Jan III Sobieski* (I was born in Vienna, which he, under the Blessing of the Blessed Virgin Mary, saved from the Turks) I have a pretty obvious ulterior motive not to agree to this.

But let us see if I can reason through this prejudice.

Any language will be talked by peasants, whether it has or has not a king or a priest to talk it too. Some languages have for centures been talked "by peasants only" - not meaning that every man in town, in monastery or at court ignored it, but that when they spoke it they considered themselves to be speaking a language of these other people who were the peasants. That was for instance the case for Latvian and Estonian for a few Centuries, when the fine language was a German dialect (they were colonised by the Sword Bearing Knight's, by the Ensiferi, who were, like the Teutonic Knights, recruited among German speakers mainly) and administration in Livonia made no difference between a peasant talking Latvian in the South or talking Estonian in the North. But the finest languages ever are either talked by peasants still or have at least been talked by peasants in the past. Latin was talked by farmers when Cincinnatus returned to farming after serving his term. Classic Attic was talked by farmers in Attica before Alexander the Great made a variety of it a World Language. If Sanskrit as such was always a polished language, its ancestor variety Vedic was very probably identic to a language spoken by farmers some time. And the Bulgarian dialect spoken by burghers in Thessaloniki when Sts Cyril and Method studied it was very probably identic to the Bulgarian dialect spoken by some farmers or peasants just outside Thessaloniki.

It is not surprising news to anyone that Polish has also been spoken by peasants.

But it is simply not true that Polish has been a peasant-only language like Latvian. Under Russian administration of the partitions (between late XVIIIth C. and WW-I), like in Warszawa, Polish was looked down upon like a deteriorated dialect of Slavonic or Russian. That is a bit like saying that Homer's Ionic or the scientist's Doric is a deteriorated Attic. It is simply not true. It is also true that if you wanted to be anyone under the Czars, Russian was more opportune than Polish. But such was not quite the case in the Austrian partition, in Kraków.

And before the partitions, it is true that the aristocracy of the Polish Kingdom spoke Latin rather than Polish, but equally true that the aristocracy of the Lithuanian Grand Duchy (in personal union with the Kingdom, a Royal-Grand Ducal double Monarchy called the Republic) spoke Polish rather than Lithuanian or Ukranian or Bielorussian or even Russian or the other languages spoken there. Wilno was more of a Polish city than a Lithuanian Vilnius, for some time.

St Cyril and Method went to Greater Moravia as missionaries. But a century later Bohemia and Moravia were parts of the Holy Roman Empire of Germanic nation, starting when emissaries from Bohemia submitted to an Emperor in Ratisbonn. Now, what I am going to suggest might wound Bulgarian ears, have patience: since West Slavonic (of which Polish and Czech are the main dialects) is further away from East and South Slavonic than these are from each other (Bulgarian is South Slavonic), they might have been different already then and the Moravians might have preferred a Latin liturgy to one in a close but not identical language to theirs.

You see, when two languages are close but not identical, someone talking the one language and hearing the other, may very easily find it funny and more proper for peasants than for noble things. I talk Swedish and German from childhood. These languages are so different (though both are Germanic) that they do not interfere. But Danish and Dutch sound funny and rough in my ears - and I know that Dutch think the same of German and Danes think the same of Swedish.

I have a feeling Latin sounded less funny and more proper for religious purposes than Bulgarian to the West Slavs. To me neither Latin nor Polish nor Church Slavonic sound funny - but I do not hear the Polish with Bulgarian ears, nor the Bulgarian with Polish ears. Nor the Latin with the ears of a Sabine or a Samnite or any of the peoples who would rather say Pompe than Quinque for five. Those languages by the way were extinct before the Greek Liturgy of Ancient Rome (not to be confounded with the Greek Liturgy of Byzantium) was translated to Latin. So, when Latin became a Liturgic language that problem was no longer an issue. But when St Jerome did translate the Bible to Latin again (there were already Latin translations of either Testament), he tried to make it posh. Really fine Latin, he wanted it to be. He might have used some words that were no longer current. One night he dreamt that angels beat him up with the words "you are no Christian, you are a Ciceronian" - and he woke up with bruises, I think.

What were you saying about Polish again? That it was not posh enough?

Hans-Georg Lundahl
BpI, Georges Pompidou
St Martinsmass' Vigil
and St Andrew Avellino
10-XI-2012

*"Król jest tylko jeden" ... "Being a King is only for one," roughly.