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Sunday, July 18, 2021
Rivarol 3480 ... et mon bac
Quel rapport? Ayant eu un bac littéraire, j'ai une nostalgie d'être aussi matheux. Donc, je fais les facteurs premiers, et je trouve que 3480 = 23*5*87, soit 40 * 87.
40 est un chiffre à prendre au sérieux, et 87 ... ma propre classe au bac, c'était celle qui avait le pull "Charlie's angels" - gloriole et queue en diablotin - et la classe IB, qui aurait pu être la mienne, c'était "love is fun and sex is heaven, we're the class of 87".
Donc, je m'amuse un peu avec l'histoire par rapport à mon bac et par rapport à Rivarol 3480.
Tout d'abord, Robert Spieler vient de faire une gaffe à propos le conflit qui menait à Königgrätz, pardon, Sadowa. Certes, en contexte sur l'Italie, donc sur Garibaldi, mais quand même.
Comme vous savez, peut-être, au Moyen Âge, le roi d'Angleterre était aussi Seigneur en Aquitaine, en fief sous le roi de France. Là, la Guerre de Cent Ans vient de changer la donne. Le roi du Danemark était aussi le duc (sous le Saint-Empire Germanique) de Slesvig-Holsten (en danois), de Sleswig-Holsteen (oui, le bas-allemand le prononce de même manière) ou de Schleswig-Holstein (la manière du haut-allemand est différente).
Et là, ce qui a changé la donne, c'est que Napoléon dissout le Saint-Empire. Donc, pour Slesvig-Holsten, le roi danois n'est plus responsable devant l'empereur à Vienne. Ceci depuis 1806. Par contre, la Conférence de Vienne établit la confédération germanique. Deux des états en étaient Holstein et Holstein-Oldenburg, et le duché de Holstein allait contenir celui de Slesvig, un duché danois, à partir de 1848.
La situation n'est pas exactement idéale pour ce genre d'arrangement dans un temps de nationnalisme revenant au galop. En 1848, Frédéric VII donne une constitution libérale, et cessent les discriminations contre la langue danoise, en Slesvig. La première guerre de Slesvig étend cet arrangement sur Holstein aussi, la victoire danoise étant à Idstedt. Il n'avait pas de successeur. Les lois de succession pour Slesvig, comme pour le Danemark, précisaient Christian IX. Ceux pour Holstein, par contre, précisaient Frédéric VIII de Schleswig-Holstein-Sonderburg-Augustenburg, et il se considérait aussi comme successeur légitime de Schleswig.
Christian IX voulait (en Novembre 1863) une constitution commune pour le Danemark et le Slesvig, pour protéger les prétensions de Frédéric VIII, Otto von Bismarck proteste, et la Prusse et l'Autriche entrent en guerre contre le Danemark pour protéger la pertinence de Holstein à la Confédération Germanique. Toute le Slesvig ira avec.
Après, non, Holstein n'était pas exactement sous contrôle autrichienne, c'est plutôt l'armée de la Prusse qui empêche de fait Frédéric VIII de jouir de souveraineté sur Holstein. C'est elle qui a gagné la battaille de Dybbøl, avec l'aide du kamikaze Karl Klinke. Après, l'Autriche demande que Holstein devienne souverain dedans la confédération, la Prusse par contre, en mémoire du "sacrifice" de Karl Klinke, demande que la Prusse puisse prendre Holstein. Non, on s'était battus pour la constitution de la Confédération germanique et pour la souverainté de Holstein, dit-Autriche. La Prusse de répondre, "nous on s'est battus plus, voir Karl Klinke" (c'est vrai que le contingent prussien était aussi plus important) "donc, de nous de requalifier le jeu". Le Holstein, avec Saxe-Lauenburg, est sous contrôle prussien. Par contre, le Schleswig (seul) est sous contrôle autrichien.
Là, les choses se gâchent. La Prusse finit par bouffer Holstein et Schleswig, et, contrairement aux termes de la paix de Prague, les habitants du Slesvig Septentrional ne sont pas consultés en référendum s'ils veulent plutôt la Prusse ou le retour au Danemark. En 1867, la Prusse annexe tout le territoire comme une province de la Prusse. On germanise à droite et à gauche, un peu comme on essayait de le faire en Alsace-Lorraine, conquises un peu plus tard.
Revenons à mon bac ... le grand meneur de la classe, c'était pas moi, mais mon adversaire. Il avait fait les catacombes de Paris la nuit, en fumant. Il était ultra-fan de Moebius (je n'ai pas manqué à découvrir un de ses trucs techniques, puisque tellement vanté par l'Asperge, comme il était surnommé). Par contre, on a fait une collaboration sur la Guerre de Sécession, on défendait la thèse que le Capitalisme industriel du Nord était, plutôt que la libération des esclaves, la vraie motivation pour Lincoln, et que donc, les Sudistes avaient quelque part raison.
C'était à l'époque que j'étais en train de convertir à l'Église catholique. Il m'aurait engueulé, s'il avait sû que plus tard je serai lecteur de Fustel de Coulanges, Bainville, Maurras. Mais il aimait "we don't need no education" par Pink Floyd, et moi aussi, j'étais contre l'obligation scolaire. En Autriche, j'avais profité de scolarité à maison, en Suède c'était quasi impossible, c'est pour ça que je me trouvait à cette école.
Hans Georg Lundahl
Paris
VIIIe Dimanche après Pentecôte
18.VII.2021
PS. On peut noter, la Guerre de Sécession n'était pas un dispute à propos le trafic atlantiques d'esclaves, interdit en toute l'Union, y compris ce qui devint brièvement la Confédération, depuis 1820./HGL
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