Haydock 1859, NT commentary | OT commentary | |
The site's own list of commentators | ||
Commentators often cited in the diverse pages of the Haydock Comment: | ||
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I | "Jacobus Tirinus (1580–1636) was a Belgian Jesuit Biblical scholar. His major work is the Commentarius in Sacram Scripturam, a Bible commentary in two volumes from 1645.[2] He also published a chorography, Chorographia Terrae Sanctae in Angustiorem Formam Redacta, around 1630." | Jacobus Tirinus
a k a Tirini Jacobi, Tyrinus, Tirynus, Jacques Tirin, Tierens, Tierin, Le Thiry. |
II | Catholic Encyclopedia (1913), Volume 5
Jean-Baptiste Duhamel by Charles Albert Dubray | ""Institutiones biblicæ" (Paris, 1698), in which are examined the questions of the authority, integrity, and inspiration of the Bible, the value of the Hebrew text and of its translations, the style and method of interpretation, Biblical geography, and chronology; "Biblia sacra Vulgatæ editionis" (Paris, 1705), with introductions, notes, chronological, historical, and geographical tables." |
III | "Here with the help of his brethren he began to gather the material for his commentary of the Bible, which he completed at Münster in Alsace where he was sent in 1704 as sub-prior and professor of exegesis. The first volume appeared in Paris in 1707 with the title "Commentaire littéral sur tous les livres de l'Ancien et du Nouveau Testament"; the last of the twenty-three quarto volumes, owing to various delays, was published only in 1716. To satisfy the demand for the work a second edition in twenty-six volumes quarto was issued 1714-1720, and a third, enlarged, edition in nine volumes folio 1724-1726. A Latin translation by Mansi was published at Lucca, 1730-1738, in nine folio volumes, with new editions at Augsburg (1756, eight volumes folio) and Würzburg (1789, nineteen volumes quarto); another Latin translation by F. Vecelli appeared at Venice and Frankfort (1730, six volumes folio). This shows how much the commentary was esteemed. But while it was received with high praise, even by Protestants, critics were not wanting, among whom may be mentioned the Oratorian Richard Simon." | Catholic Encyclopedia (1913), Volume 3
Dom Augustin Calmet by Florentine Stanislaus Bechtel |
IV | Catholic Encyclopedia (1913), Volume 10
Giovanni Stefano Menochio by Walter Drum | "Jesuit biblical scholar, b. at Padua, 1575; d. in Rome, 4 Feb., 1655." (Nuff said!) |
V | "Bishop of Debra, Vicar Apostolic of the London District, author of spiritual and controversial works, b. 29 Sept., 1691; d. 12 Jan., 1781." ... "He continued to write, and almost every year published a new book, but they were more usually translations or abstracts, such as "The Historical Part of the Old and New Testament". One more work of original value remained, and that was his little "British Martyrology" published in 1761." | Catholic Encyclopedia (1913), Volume 3
Richard Challoner by Edwin Hubert Burton |
VI | Catholic Encyclopedia (1913), Volume 7
George Leo Haydock by Anthony John Maas | "Priest and Biblical scholar; b. 11 April, 1774, at Cottam, near Wood Plumpton, Lancashire; d. 29 Nov, 1849, at Penrith, Cumberland." ... "Father Haydock's chief publication was a new edition of the English translation of the Latin Vulgate first published at Reims in 1582, and at Douai in 1609; Bishop Challoner's text of 1750 was the basis of the work, but in the New Testament Dr. Troy's edition of 1794 is largely followed. The notes are partly original, partly selected from other writers, those on the New Testament not having been compiled by Father Haydock. The edition appeared in Manchester, 1812-14; Dublin, 1812-13; Edinburgh and Dublin, 1845-8; New York, 1852-6." |
VII | "His works
"Commentarii in quatuor Evangelistas", early editions: Pont-a-Mousson, 2 vols., folio 1596-97 (Lyons, 1598, 1607, 1615); (Mainz, 1602, 1604); (Paris, 1617, 1621); (Brescia, 2 vols., 4o, 1598), (Venice 1606); modern editions: (Mainz, 5 vols., 8o, 1840; 2 vols., 1853-63; id., 1874); (Barcelona 10 vols., 1881-82); "Commentary on St. Matthew" in Migne, "Curs Script." Maldonado's "Commentaries" have been translated by G. I. Davie (London, 1868)." ... ""Commentarii in Propetas IV (Jeremias, Baruch, Ezechiel, Daniel): Expisito Psalmi IX: Epistola de Collatione Sedanesi" (Lyons, 1609); Paris, 1610, etc.) "Ezechiel" is in Migne, "Curs. Script.", XIX, 654-1016, and since 1693 "Commentarii" in praecipuos Sacrae Scripturae libros V.T." have been added." | Catholic Encyclopedia (1913), Volume 9
Juan Maldonado by Antonio Pérez Goyena |
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Saturday, December 28, 2013
Whose Work - Humanly Speaking - is the Haydock Commentary?
Wednesday, December 18, 2013
À propos Letare Iherusalem 1276 (ou Dimanche Laetare 1277)
Pour répondre très partiellement, juste à deux mots de ce lien:
LE PLAN DE L’ÉVÊQUE.
POUR UNE CRITIQUE INTERNE DE LA CONDAMNATION DU 7 MARS 1277
Sylvain PIRON
[paru dans Recherches de théologie et philosophie médiévale, 78/2, 2011, p. 383-415]
http://halshs.archives-ouvertes.fr/docs/00/66/34/77/PDF/Le_plan_de_l_eI_veI_que.pdf
D'abord ceci:
Prenons la Somme Theologique. Prenons la thèse "il semble que Dieu n'existe pas, vu que par défiition il est bonté infini, mais si un des deux choses contraires est infini l'autre n'existe pas, par contre le mal existe et donc non Dieu". St Thomas la réfute très explicitement immédiatement dans la suite. Si dans les 219 condemnations il y avait eu la thèse "il semble que Dieu n'existe pas" alors il n'aurait peut-être quand même pas été choqué.
Seulement si Étienne Tempier avait nommé St Thomas en faisant par exemple une "liste des erreurs de frère Thomas" et dedans il avait mis "il semble que Dieu n'existe pas". Ou encore, s'il avait demandé chaque bibliopola de l'université de ne rien copier des manuscrits de "frère Thomas", et ensemble aurait mit des erreurs attribués à "frère Thomas" ou qu'il pouvait raisonnablement suspecter telles du fait que les bibliopole ne lui copiaient rien.
En effet, St Thomas était déjà décédé en 1276/77. Il n'avait plus rien à faire avec ses bibliopole, sauf en priant pour eux devant le thrône du Très-Haut. En plus, pendant sa vie, il s'était obligé à vivre de l'aumône et non pas des révénus éventuels par bibliopolas prônes d'acheter un manuscrit de lui.
Et Étienne Tempier avait condamné un tas des livres par titre et par auteur avant les thèses.
Donc, la condemnation des livres et la condemnation des thèses étaient des choses indépendantes. Pour André le Chapelain (dont l'Ars Amandi avait été lu par C. S. Lewis avant qu'il finisse sa thèse, c'est pour ça que je sais raisonnablement qu'il connaissait les condemnations) il n'y a pas ou peut-être une seule thèse condamnée parmi les 219: ch. XX: n°2 (n°183 en total). Quod simplex fornicatio, utpote soluti cum soluta, non est peccatum.
Qu'importe si Andreas Capellanus l'a refutée ou commandée si en effet il a encouragé qu'on la mette en pratique?
Donc, la condemnation de cette thèse n'est pas une accusation contre lui, et la condemnation de son livre (parmi les livres et auteurs comdemnés, avant les thèses) n'est pas injuste. Sa palinodie était la bonne chose - moralement - dans le livre, mais insuffisante pour qu'il n'ait pas une influence néfaste. Insuffisante pour qu'il n'encourage pas à fornicationem soluti cum soluta. Dans un temps où c'est plus commun que les mariage sont arrangés par les contrahents par amour, ce n'est pas nécessaire de supposer que ce livre aurait été autant malfaisant de nos jour. Mais alors il aurait été écrit autrement. Car il a été écrit comme guide pratique aux péchés de la chair, avec seulement en fin une exhortation de ne pas les pratiquer.
Et si André le Chapelain s'est quelque part plaint, sans doute Étienne le lui a aussi dit.
Mais à part la question de justice ou injustice aux auteurs individuels, une question largément résolue par le fait que les thèses sont condamnés en tant que tels, indépendemment du fait quel auteur les soutient et lequel les cite pour les réfuter (la deuxième chose restant bien sûr licite, c'est une démarche que Tempier fait lui-même, il refute les thèses par son autotité individuelle comme successeur des apôtres en les citant une après une comme erronées ou hérétiques), à part ça, cet argument ne résout en rien si une thèse condamnée est vraiment condamnable.
Ensuite ceci:
Dans ce cas, cette "déformation" des thèses actuellement en vogue n'était quand même pas une déformation ou même imprécision des thèses à condamner.
Et parfois la thèse à condamner est par rapport à la thèse verbalement en vogue non pas l'arrière-pensée de son auteur, mais le résultat inattendu ou au moins involontaire dans l'interprétation ou l'impression sémiconscient d'un lecteur ou écouteur ou autre étudiant.
De nos jours, c'est verbalement en vogue de dire que selon St Thomas Dieu a donné certains vrais pouvoirs de causalité aux causes sécondaires. Mais si c'est totalement vrai que Dieu à donné un pouvoir au feu de brûler plutôt que causé la brûlure presque chaque fois qu'il y a du feu suffisemment proche, ce qui n'est pas vrai est que Dieu aurait réservé toute causalité prochaine aux seules causes secondaires ou toute causalité parmi les causes secondaires aux causes créées matérielles. Prétendre l'un est ruiner l'une des bases pour les trois premières voies de prouver Dieu. En effet, elles supposent qu'il y a un nombre fini d'étapes entre la causalité primaire de Dieu et l'effet créé qu'on est en train de regarder. Car une distance d'un nombre infini d'étapes n'est pas arrivable au bout (on parle notons-le de causes simultanées, dont la primaire est Dieu), donc il y a une cause primaire parce qu'il y a un nombre fini d'étapes de causalité. Prétendre l'autre est l'équivalent de dire que la spiritualité ou une essense non-matérielle capable d'influencer la matière serait un privilège de Dieu seul. D'où la fatuité des gens qui argumentent à partir de l'autonomie rélative et limitée des causes secondaires à une exclusion du regard sur la cause première dans les sciences exactes. Comme je viens d'en trouver chez par exemple des pseudo-thomistes, critiques des créationnistes.
Aussi à cette époque là il peut y avoir eu des gens qui disaient une chose orthodoxe assez souvent, chose en soi, citée verbalement, non condamnable, mais qui la disaient comme s'ils entendaient autre chose sousentendue avec ses mots, par exemple par rapport à quelles autres thèses ou quelles conduites ils défendaient en faisant appel à une thèse andodine. Dans un cas comme ça, ce n'est pas la thèse en soi anodine qui doit être condamnée, mais la thèse condamnable, et si on peut dégager un sousentendu sans commettre une calomnie envers quelqu'un dont on soupçonne que c'est le sousentendu, tant mieux.
On ne peut pas dire que l'évêque trace le portrait robot d'une philosophie hétérodoxe en vogue, il y en avait aux moins deux, ou une qui hésitait entre deux solutions également hétérodoxes. Dire que l'âme meut le corps humain comme un ange meut une étoile, c'est à dire sans unité ontologique est une solution hétérodoxe opposée à celle où les anges meuvent les étoiles comme leurs âmes avec unité ontologique, comme les âmes meuvent les corps. Soit il y avait deux écoles différentes, qu'il condamnait, soit il y a eu une école qui tapait dans le noir en hésitant entre les deux solutions. Et rien n'empêche qu'il s'occupe de plus d'un ennemi de la vérité dans une même liste de condemnations. Précisément comme il est difficile pour un seul homme pensant en erreur mais cohérence, d'incarner toutes les hétérodoxies d'un syllabus de Pie IX, pie memorie.
Par contre, il trace un portrait robot de sa propre philosophie. On dirait un pré-scotiste doublé de thomiste. Il diffère de St Thomas en disant (à travers sa condemnation des négations) que Dieu a bien pu créer tous les anges d'une même espèce ou d'un nombre moindre d'espèces que le nombre d'anges individuels quasi par biais d'une heccéité (hecceitas), comme chez Duns Scot. Et ainsi les âmes humaines quoique d'une seule espèce, sont des âmes divers et non pas une même, pas juste en vertu de la matière à laquelle elle est en chaque cas unie comme forme, mais aussi en vertu d'une hecceitas, quoiqu'il n'utilise pas ce mot. On a reproché au Scotisme d'avoir préparé le Nominalisme par cette heccéité, mais le pire du nominalisme est explicitement exclu de la philosophie de l'évêque.
Capitulum XX
Errores de uitiis et uirtutibus
•1 (166). Quod peccatum contra naturam, utpote abusus in coitu, licet sit contra naturam speciei, non tamen est contra naturam indiuidui.
Donc, si la sodomie est contre la nature humaine que tel homme partage avec tous les autres, elle est aussi contre sa propre nature, contre son heccéité. Dieu est l'auteur immédiat de la nature individuelle et il ne la fait pas contraire à celle de l'espèce. Au moins pas à ses vraies limites, celles qu'il a révélées quand à la morale. Donc, si M. Untel est sodomite, ou il sort du coïte avant le moment décisif, c'est son choix et un choix contre sa nature humaine non seulement générique mais aussi individuelle, les deux créés par Dieu et par personne d'autre que Dieu. Comment raisonnent ceux qui soutiennent que la nature individuelle pourrait contenir une contrariété vis-à-vis la nature générique qui interdit par exemple la sodomie ou encore les choses hétérosexuels mais aussi pervers? On voit un renseignement dans n° 30 ou chapitre VII n° 2:
Si un ange inférieur à Dieu aurait eu un mauvais moment en créant telle âme? Bon, la réponse est nette, on voit que ce n'est pas par action angélique mais directement par action divine que l'âme est créée. Soutenir que Dieu ait eu une collaboration par les anges en créant l'homme est une erreur judaïque. La Genèse nous montre la Sainte Trinité dire entre les Trois Personnes: créons l'homme à notre image. Uniquement l'image de Dieu, donc. Le Judaïsme refuse la Sainte Trinité et expose les même mots comme si Dieu avait dit aux anges qui l'accompagnent: créons l'homme à notre image. Alors l'homme serait l'image de Dieu et des anges et en certains cas créé individuellement par tel moindre ange qu'un autre, moins proche de Dieu. C'est une erreur. Et posé comme évêque pour condamner les erreurs, Étienne Tempier la condamne.
Hans-Georg Lundahl
Bpi, Georges Pompidou
St Gatien, évêque
18-XII-2013
Les chapitres systématiques des condemnations sont sur mon lien:
En lengua romance en Antimodernism y de mis caminaciones :
Index in stephani tempier condempnationes
http://enfrancaissurantimodernism.blogspot.com/2012/01/index-in-stephani-tempier.html
LE PLAN DE L’ÉVÊQUE.
POUR UNE CRITIQUE INTERNE DE LA CONDAMNATION DU 7 MARS 1277
Sylvain PIRON
[paru dans Recherches de théologie et philosophie médiévale, 78/2, 2011, p. 383-415]
http://halshs.archives-ouvertes.fr/docs/00/66/34/77/PDF/Le_plan_de_l_eI_veI_que.pdf
D'abord ceci:
"Certaines formules, tirées de leur contexte, prennent une valeur absolue alors que les textes d’origine les présentaient entourées de nuances et de réserves, quand ils ne les réfutaient pas explicitement."
Prenons la Somme Theologique. Prenons la thèse "il semble que Dieu n'existe pas, vu que par défiition il est bonté infini, mais si un des deux choses contraires est infini l'autre n'existe pas, par contre le mal existe et donc non Dieu". St Thomas la réfute très explicitement immédiatement dans la suite. Si dans les 219 condemnations il y avait eu la thèse "il semble que Dieu n'existe pas" alors il n'aurait peut-être quand même pas été choqué.
Seulement si Étienne Tempier avait nommé St Thomas en faisant par exemple une "liste des erreurs de frère Thomas" et dedans il avait mis "il semble que Dieu n'existe pas". Ou encore, s'il avait demandé chaque bibliopola de l'université de ne rien copier des manuscrits de "frère Thomas", et ensemble aurait mit des erreurs attribués à "frère Thomas" ou qu'il pouvait raisonnablement suspecter telles du fait que les bibliopole ne lui copiaient rien.
En effet, St Thomas était déjà décédé en 1276/77. Il n'avait plus rien à faire avec ses bibliopole, sauf en priant pour eux devant le thrône du Très-Haut. En plus, pendant sa vie, il s'était obligé à vivre de l'aumône et non pas des révénus éventuels par bibliopolas prônes d'acheter un manuscrit de lui.
Et Étienne Tempier avait condamné un tas des livres par titre et par auteur avant les thèses.
Donc, la condemnation des livres et la condemnation des thèses étaient des choses indépendantes. Pour André le Chapelain (dont l'Ars Amandi avait été lu par C. S. Lewis avant qu'il finisse sa thèse, c'est pour ça que je sais raisonnablement qu'il connaissait les condemnations) il n'y a pas ou peut-être une seule thèse condamnée parmi les 219: ch. XX: n°2 (n°183 en total). Quod simplex fornicatio, utpote soluti cum soluta, non est peccatum.
Qu'importe si Andreas Capellanus l'a refutée ou commandée si en effet il a encouragé qu'on la mette en pratique?
Donc, la condemnation de cette thèse n'est pas une accusation contre lui, et la condemnation de son livre (parmi les livres et auteurs comdemnés, avant les thèses) n'est pas injuste. Sa palinodie était la bonne chose - moralement - dans le livre, mais insuffisante pour qu'il n'ait pas une influence néfaste. Insuffisante pour qu'il n'encourage pas à fornicationem soluti cum soluta. Dans un temps où c'est plus commun que les mariage sont arrangés par les contrahents par amour, ce n'est pas nécessaire de supposer que ce livre aurait été autant malfaisant de nos jour. Mais alors il aurait été écrit autrement. Car il a été écrit comme guide pratique aux péchés de la chair, avec seulement en fin une exhortation de ne pas les pratiquer.
Et si André le Chapelain s'est quelque part plaint, sans doute Étienne le lui a aussi dit.
Mais à part la question de justice ou injustice aux auteurs individuels, une question largément résolue par le fait que les thèses sont condamnés en tant que tels, indépendemment du fait quel auteur les soutient et lequel les cite pour les réfuter (la deuxième chose restant bien sûr licite, c'est une démarche que Tempier fait lui-même, il refute les thèses par son autotité individuelle comme successeur des apôtres en les citant une après une comme erronées ou hérétiques), à part ça, cet argument ne résout en rien si une thèse condamnée est vraiment condamnable.
Ensuite ceci:
"Pourtant, il n’est pas absurde de se demander si, dans une certaine mesure, ils n’ont pas été délibérés. En d’autres termes, les censeurs auraient pu déformer sciemment les propos des maîtres ès arts. Déchirant le voile de leurs expressions de prudence, ils auraient forcé les textes afin de dénoncer les arrière-pensées qu’ils imputaient à d’habiles dissimulateurs. Dans cette hypothèse, l’apparente imprécision de la condamnation deviendrait le signe même d’un dessein réfléchi."
Dans ce cas, cette "déformation" des thèses actuellement en vogue n'était quand même pas une déformation ou même imprécision des thèses à condamner.
Et parfois la thèse à condamner est par rapport à la thèse verbalement en vogue non pas l'arrière-pensée de son auteur, mais le résultat inattendu ou au moins involontaire dans l'interprétation ou l'impression sémiconscient d'un lecteur ou écouteur ou autre étudiant.
De nos jours, c'est verbalement en vogue de dire que selon St Thomas Dieu a donné certains vrais pouvoirs de causalité aux causes sécondaires. Mais si c'est totalement vrai que Dieu à donné un pouvoir au feu de brûler plutôt que causé la brûlure presque chaque fois qu'il y a du feu suffisemment proche, ce qui n'est pas vrai est que Dieu aurait réservé toute causalité prochaine aux seules causes secondaires ou toute causalité parmi les causes secondaires aux causes créées matérielles. Prétendre l'un est ruiner l'une des bases pour les trois premières voies de prouver Dieu. En effet, elles supposent qu'il y a un nombre fini d'étapes entre la causalité primaire de Dieu et l'effet créé qu'on est en train de regarder. Car une distance d'un nombre infini d'étapes n'est pas arrivable au bout (on parle notons-le de causes simultanées, dont la primaire est Dieu), donc il y a une cause primaire parce qu'il y a un nombre fini d'étapes de causalité. Prétendre l'autre est l'équivalent de dire que la spiritualité ou une essense non-matérielle capable d'influencer la matière serait un privilège de Dieu seul. D'où la fatuité des gens qui argumentent à partir de l'autonomie rélative et limitée des causes secondaires à une exclusion du regard sur la cause première dans les sciences exactes. Comme je viens d'en trouver chez par exemple des pseudo-thomistes, critiques des créationnistes.
Aussi à cette époque là il peut y avoir eu des gens qui disaient une chose orthodoxe assez souvent, chose en soi, citée verbalement, non condamnable, mais qui la disaient comme s'ils entendaient autre chose sousentendue avec ses mots, par exemple par rapport à quelles autres thèses ou quelles conduites ils défendaient en faisant appel à une thèse andodine. Dans un cas comme ça, ce n'est pas la thèse en soi anodine qui doit être condamnée, mais la thèse condamnable, et si on peut dégager un sousentendu sans commettre une calomnie envers quelqu'un dont on soupçonne que c'est le sousentendu, tant mieux.
On ne peut pas dire que l'évêque trace le portrait robot d'une philosophie hétérodoxe en vogue, il y en avait aux moins deux, ou une qui hésitait entre deux solutions également hétérodoxes. Dire que l'âme meut le corps humain comme un ange meut une étoile, c'est à dire sans unité ontologique est une solution hétérodoxe opposée à celle où les anges meuvent les étoiles comme leurs âmes avec unité ontologique, comme les âmes meuvent les corps. Soit il y avait deux écoles différentes, qu'il condamnait, soit il y a eu une école qui tapait dans le noir en hésitant entre les deux solutions. Et rien n'empêche qu'il s'occupe de plus d'un ennemi de la vérité dans une même liste de condemnations. Précisément comme il est difficile pour un seul homme pensant en erreur mais cohérence, d'incarner toutes les hétérodoxies d'un syllabus de Pie IX, pie memorie.
Par contre, il trace un portrait robot de sa propre philosophie. On dirait un pré-scotiste doublé de thomiste. Il diffère de St Thomas en disant (à travers sa condemnation des négations) que Dieu a bien pu créer tous les anges d'une même espèce ou d'un nombre moindre d'espèces que le nombre d'anges individuels quasi par biais d'une heccéité (hecceitas), comme chez Duns Scot. Et ainsi les âmes humaines quoique d'une seule espèce, sont des âmes divers et non pas une même, pas juste en vertu de la matière à laquelle elle est en chaque cas unie comme forme, mais aussi en vertu d'une hecceitas, quoiqu'il n'utilise pas ce mot. On a reproché au Scotisme d'avoir préparé le Nominalisme par cette heccéité, mais le pire du nominalisme est explicitement exclu de la philosophie de l'évêque.
Capitulum XX
Errores de uitiis et uirtutibus
•1 (166). Quod peccatum contra naturam, utpote abusus in coitu, licet sit contra naturam speciei, non tamen est contra naturam indiuidui.
Donc, si la sodomie est contre la nature humaine que tel homme partage avec tous les autres, elle est aussi contre sa propre nature, contre son heccéité. Dieu est l'auteur immédiat de la nature individuelle et il ne la fait pas contraire à celle de l'espèce. Au moins pas à ses vraies limites, celles qu'il a révélées quand à la morale. Donc, si M. Untel est sodomite, ou il sort du coïte avant le moment décisif, c'est son choix et un choix contre sa nature humaine non seulement générique mais aussi individuelle, les deux créés par Dieu et par personne d'autre que Dieu. Comment raisonnent ceux qui soutiennent que la nature individuelle pourrait contenir une contrariété vis-à-vis la nature générique qui interdit par exemple la sodomie ou encore les choses hétérosexuels mais aussi pervers? On voit un renseignement dans n° 30 ou chapitre VII n° 2:
Quod intelligentie superiores creant animas rationales sine motu celi; intelligentie autem inferiores creant uegetatiuam et sensitiuam motu celi mediante.
Si un ange inférieur à Dieu aurait eu un mauvais moment en créant telle âme? Bon, la réponse est nette, on voit que ce n'est pas par action angélique mais directement par action divine que l'âme est créée. Soutenir que Dieu ait eu une collaboration par les anges en créant l'homme est une erreur judaïque. La Genèse nous montre la Sainte Trinité dire entre les Trois Personnes: créons l'homme à notre image. Uniquement l'image de Dieu, donc. Le Judaïsme refuse la Sainte Trinité et expose les même mots comme si Dieu avait dit aux anges qui l'accompagnent: créons l'homme à notre image. Alors l'homme serait l'image de Dieu et des anges et en certains cas créé individuellement par tel moindre ange qu'un autre, moins proche de Dieu. C'est une erreur. Et posé comme évêque pour condamner les erreurs, Étienne Tempier la condamne.
Hans-Georg Lundahl
Bpi, Georges Pompidou
St Gatien, évêque
18-XII-2013
Les chapitres systématiques des condemnations sont sur mon lien:
En lengua romance en Antimodernism y de mis caminaciones :
Index in stephani tempier condempnationes
http://enfrancaissurantimodernism.blogspot.com/2012/01/index-in-stephani-tempier.html
Sunday, December 1, 2013
Something has to be there before it can be exaggerated
I do not know if Arnold Schwarzenegger could swim the Kattegatt, I know something like that has been done these last hundred years by a sportsman. I think it was even the English channel - but the swimmer fought no sea monsters. I do not know if Arnold Schwarzenegger or Ricky Bruch were the strongest at the top of their carreers. Perhaps Ricky Bruch ... but Beowulf was not weaker than these guys.
The reason for this "outburst" is this thesis from the University of Iceland.* And this quote from it:
I do not know what Anna Lind Borgþórsdóttir means by "supernaturally" strong. In Samson's case it was really supernatural strength, one which was taken back from him when he was not performing the ritual of a nasir correctly (like when Delialh cut his hairs). In the cases of Beowulf and Hercules this need not have been so. In Hercules' case it is suggested it was because he was some kind of neo-nephelim ... about as St Thomas Aquinas** understands it:
Whether St Augustine was right or wrong on Genesis 6 - I think people like Rob Skiba II have done some work showing he was wrong there, and thus possibly on angelic nature as such - nevertheless this leaves a door open for demons making a "cattle breeders' move" with artificial insemination. No such being could have left his own genome to Hercules, but he could have been obliged to help Hercules out on some point, as with strength. Especially as Hercules was probably a Pagan and going to Hell anyway - not for being not a Christian back then, but for being actively an idolater and a proud man.
However, Hercules need not have been stronger than Beowulf. And for Beowulf no such origin is suggested. Therefore the supernatural and if true due to fallen angels part of Hercules direct origin need not be assumed as true, it can have been an interpretation of his superstitious surroundings. As for Beowulf no active Paganism is assumed in the poem either. We cannot know, he may have been Pagan or he may have been - like some pludering Goths further south, such as his uncle Chlochilaicus joined - an Arian. Which in itself is not enough to save from Hell, but in circumstances of ignorance of letters and of scripture and of tradition a bit less directly offensive to God than worshipping Óðin the Goth.
So, I am assuming Beowulf received no demonic help. Even so, even though his strength was not supernatural, the feats he is credited with are limited enough to be true.
As to exaggeration, if Hercules being "son of Zeus" or perhaps of "Teshub" was exaggeration, due to Hercules' strength, rather than real information about how he was begotten (since he had a purely human twin I have problems seing him as the result of demonic insemination, and as a Christian I firmly exclude divine such, such an arrangement seems more likely to be the interpretation of a superstitious culture like his own and that of certain African tribes today, where at birth of twins one is assumed to be of demonic origin), THEN that exaggeration was made out of real information about his strength and his birth as stronger of two twins, directly by the society he lived in. Not by the people retelling the story between his time and that of Hesiod writing Ασπις.
Exaggerations are made by contemporaneous observers not knowing their subject well (which is why Christ made sure to have twelve men and especially three of them around Himself nearly night and day so that exaggeration should be excluded from the Gospels and Tradition) and not by retellers.
Exaggeration strengthens the scene and is done by first teller. Telescoping several stories into one strengthens story line and is done during retelling.
So the fault retellers do more likely is changing settings in order to combine two stories to a better one. I briefly contemplated features from the battle of Kadesh between Hittites and Ramses II (who was not Moses' Pharao) reappearing as features of the Iliad. If so, very general ones about horse drawn wagons in battle. What I did learn from the documentary with Jeremy Irons about that battle is very different from the Trojan War. But perhaps not from the details of every battle in it.
Exaggeration is if not always realistic, at least always within the realm considered realistic by the observers. Witches are not able to take off their heads to wash their hair, but this feature can very well have been attributed to them in Russian lore so that it reappears in a tale of someone recognising someone else as a witch. Because Russians before compulsory schooling and outside Holy Orders and Monasteries thought this was realistic.***
This means the main episodes of a historic character - like Beowulf - will not be the result of exaggeration. They are too much in the eyes of even casual observers to be so. Saying that St Francis came to Narni and cured a lame there is possibly an exaggeration of the number of miraculous cures he did, but I do not think so (Narni is favoured by being the origin of Nerva who did well to St John the Evangelist and of being the town of Sister Lucy and of being the etymology of the Land of Narnia in CSL's novels, so why should it not also have been favoured by a genuine cure made by St Francis?), but that presupposes he did really work some miraculous cures.
The leper cured as soon as St Francis had touched him (when he converted, after he had turned away from him and then considered the leper might be the "disguise" of Him who considers the poor as His own)is not likely to be exaggeration of a leper feeling conforted by the fact of someone not turning away. And the killing of Grendel (which was not a dragon, but a troll) as well as his mother and the dragon who in turn killed him are not likely to be exaggerations for ordinary hunting luck or ordinary hunting accidents. Swimming the Kattegatt is not likely to be an exaggeration for swimming across a bay of lake Vaener. But unlike curing a leper suddenly - which is miraculous even with modern medicine, curing a leper takes close to a year if it is done at all - it need not be supernatural either.
Hans-Georg Lundahl
Bpi, Georges Pompidou
First Sunday of Advent
1-XII-2013
* Beowulf
A heroic tale of fact or fiction?
by Anna Lind Borgþórsdóttir
A dissertation called in Icelandic "Ritgerð til B.A. prófs" from "Maí 2012"
What I called University of Iceland is "Háskóli Íslands"
http://skemman.is/stream/get/1946/11588/28883/1/Beowulf-ALB-10May.pdf
Short link: http://ppt.li/f9
** Summa Theologica, First Part, Question 51. The angels in comparison with bodies, Article 3. Whether the angels exercise functions of life in the bodies assumed?
(S Th, I P, Q 51, A3)
http://www.newadvent.org/summa/1051.htm#article3
*** If they no longer think so, that is so far good. Does not mean compulsory schooling was over all good. But demons have no such great power over human bodies, though they have sufficient power over appearances, when God allows them to use it, to make it appear so on an occasion. And the powers they do not have, they cannot grant to the witch either. Of course, the new theory the Communists introduced that there are no witches at all because there are no demons at all is not correct either.
The reason for this "outburst" is this thesis from the University of Iceland.* And this quote from it:
Therefore, although I believe there is truth to the story in the account of the events, I draw the line with the supernaturally strong warrior Beowulf and the evil mystical beings in the poem; I assume they are fictional and the result of exaggeration.
I do not know what Anna Lind Borgþórsdóttir means by "supernaturally" strong. In Samson's case it was really supernatural strength, one which was taken back from him when he was not performing the ritual of a nasir correctly (like when Delialh cut his hairs). In the cases of Beowulf and Hercules this need not have been so. In Hercules' case it is suggested it was because he was some kind of neo-nephelim ... about as St Thomas Aquinas** understands it:
Objection 6. Further, to beget offspring is a vital act. But this has befallen the angels in their assumed bodies; for it is related: "After the sons of God went in to the daughters of men, and they brought forth children, these are the mighty men of old, men of renown" (Genesis 6:4). Consequently the angels exercised vital functions in their assumed bodies.
...
Reply to Objection 6. As Augustine says (De Civ. Dei xv): "Many persons affirm that they have had the experience, or have heard from such as have experienced it, that the Satyrs and Fauns, whom the common folk call incubi, have often presented themselves before women, and have sought and procured intercourse with them. Hence it is folly to deny it. But God's holy angels could not fall in such fashion before the deluge. Hence by the sons of God are to be understood the sons of Seth, who were good; while by the daughters of men the Scripture designates those who sprang from the race of Cain. Nor is it to be wondered at that giants should be born of them; for they were not all giants, albeit there were many more before than after the deluge." Still if some are occasionally begotten from demons, it is not from the seed of such demons, nor from their assumed bodies, but from the seed of men taken for the purpose; as when the demon assumes first the form of a woman, and afterwards of a man; just as they take the seed of other things for other generating purposes, as Augustine says (De Trin. ii.), so that the person born is not the child of a demon, but of a man.
Whether St Augustine was right or wrong on Genesis 6 - I think people like Rob Skiba II have done some work showing he was wrong there, and thus possibly on angelic nature as such - nevertheless this leaves a door open for demons making a "cattle breeders' move" with artificial insemination. No such being could have left his own genome to Hercules, but he could have been obliged to help Hercules out on some point, as with strength. Especially as Hercules was probably a Pagan and going to Hell anyway - not for being not a Christian back then, but for being actively an idolater and a proud man.
However, Hercules need not have been stronger than Beowulf. And for Beowulf no such origin is suggested. Therefore the supernatural and if true due to fallen angels part of Hercules direct origin need not be assumed as true, it can have been an interpretation of his superstitious surroundings. As for Beowulf no active Paganism is assumed in the poem either. We cannot know, he may have been Pagan or he may have been - like some pludering Goths further south, such as his uncle Chlochilaicus joined - an Arian. Which in itself is not enough to save from Hell, but in circumstances of ignorance of letters and of scripture and of tradition a bit less directly offensive to God than worshipping Óðin the Goth.
So, I am assuming Beowulf received no demonic help. Even so, even though his strength was not supernatural, the feats he is credited with are limited enough to be true.
As to exaggeration, if Hercules being "son of Zeus" or perhaps of "Teshub" was exaggeration, due to Hercules' strength, rather than real information about how he was begotten (since he had a purely human twin I have problems seing him as the result of demonic insemination, and as a Christian I firmly exclude divine such, such an arrangement seems more likely to be the interpretation of a superstitious culture like his own and that of certain African tribes today, where at birth of twins one is assumed to be of demonic origin), THEN that exaggeration was made out of real information about his strength and his birth as stronger of two twins, directly by the society he lived in. Not by the people retelling the story between his time and that of Hesiod writing Ασπις.
Exaggerations are made by contemporaneous observers not knowing their subject well (which is why Christ made sure to have twelve men and especially three of them around Himself nearly night and day so that exaggeration should be excluded from the Gospels and Tradition) and not by retellers.
Exaggeration strengthens the scene and is done by first teller. Telescoping several stories into one strengthens story line and is done during retelling.
So the fault retellers do more likely is changing settings in order to combine two stories to a better one. I briefly contemplated features from the battle of Kadesh between Hittites and Ramses II (who was not Moses' Pharao) reappearing as features of the Iliad. If so, very general ones about horse drawn wagons in battle. What I did learn from the documentary with Jeremy Irons about that battle is very different from the Trojan War. But perhaps not from the details of every battle in it.
Exaggeration is if not always realistic, at least always within the realm considered realistic by the observers. Witches are not able to take off their heads to wash their hair, but this feature can very well have been attributed to them in Russian lore so that it reappears in a tale of someone recognising someone else as a witch. Because Russians before compulsory schooling and outside Holy Orders and Monasteries thought this was realistic.***
This means the main episodes of a historic character - like Beowulf - will not be the result of exaggeration. They are too much in the eyes of even casual observers to be so. Saying that St Francis came to Narni and cured a lame there is possibly an exaggeration of the number of miraculous cures he did, but I do not think so (Narni is favoured by being the origin of Nerva who did well to St John the Evangelist and of being the town of Sister Lucy and of being the etymology of the Land of Narnia in CSL's novels, so why should it not also have been favoured by a genuine cure made by St Francis?), but that presupposes he did really work some miraculous cures.
The leper cured as soon as St Francis had touched him (when he converted, after he had turned away from him and then considered the leper might be the "disguise" of Him who considers the poor as His own)is not likely to be exaggeration of a leper feeling conforted by the fact of someone not turning away. And the killing of Grendel (which was not a dragon, but a troll) as well as his mother and the dragon who in turn killed him are not likely to be exaggerations for ordinary hunting luck or ordinary hunting accidents. Swimming the Kattegatt is not likely to be an exaggeration for swimming across a bay of lake Vaener. But unlike curing a leper suddenly - which is miraculous even with modern medicine, curing a leper takes close to a year if it is done at all - it need not be supernatural either.
Hans-Georg Lundahl
Bpi, Georges Pompidou
First Sunday of Advent
1-XII-2013
* Beowulf
A heroic tale of fact or fiction?
by Anna Lind Borgþórsdóttir
A dissertation called in Icelandic "Ritgerð til B.A. prófs" from "Maí 2012"
What I called University of Iceland is "Háskóli Íslands"
http://skemman.is/stream/get/1946/11588/28883/1/Beowulf-ALB-10May.pdf
Short link: http://ppt.li/f9
** Summa Theologica, First Part, Question 51. The angels in comparison with bodies, Article 3. Whether the angels exercise functions of life in the bodies assumed?
(S Th, I P, Q 51, A3)
http://www.newadvent.org/summa/1051.htm#article3
*** If they no longer think so, that is so far good. Does not mean compulsory schooling was over all good. But demons have no such great power over human bodies, though they have sufficient power over appearances, when God allows them to use it, to make it appear so on an occasion. And the powers they do not have, they cannot grant to the witch either. Of course, the new theory the Communists introduced that there are no witches at all because there are no demons at all is not correct either.
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