Répliques assorties : Femmes hormis le cercle nemrodien immédiat ... · Nemrod et le Néolithique · Φιλολoγικά/Philologica : Quelqu'un se rappelle mes mots sur Kon-Tiki (Viracocha) = Pontificem ?
Je pense que ce soit sur MSN Group Antimodernism et non pas sur ce compte blogger.
Mon idée était donc que, oui, les Apôtres ont enseigné toutes les nations, pas juste celles accessibles dans l'Ancien Monde, mais aussi celles du Nouveau Monde. Dans ce contexte, j'avais hypothésisé que "Kon Tiki" (un des noms de Viracocha) aurait pu être un Apôtre et évêque, et que le nom vienne du latin "pontificem" (à l'époque que C était toujours prononcé K, et jamais encore TCH, donc avant le III ou IVe siècle).
En lisant Tiahuanaco, 10 000 d'énigmes incas, par Simone Waisbard, je trouve cette idée en partie confirmée. Pas exactement pour Viracocha, mais pour un compagnon. Et les prêtres espagnols vont rejoindre les Mormones dans l'idée. Ou plutôt, je partage davantage avec les prêtres espagnols qu'avec les Mormones. Page 85.
[...] Et lors de son pèlerinage à la source, Tupac Yupanqui aurait ordonné qu'on élévât dans l'île du Titikaka, un temple à Tonapa. [...] Les missionnaires espagnols de la conquête s'empressèrent de faire de Tonapa, un apôtre précolonial, soit saint Thomas, saint Bartholomé, voire saint Pierre ou saint Paul... et, pourquoi pas? le Christ!
De la suite on va voir que Ce Dernier, c'était pas un missionnaire espagnol qu'elle cite, c'était Werley Craig, un Mormone. Mais pour un apôtre, oui, on a le XVIIe siècle débutant.
Dans une délirante chronique rédigée en 1621 à Copacabana en Bolivie, le père Ramos Gavilan, le plus fanatique des missionnaires conquistadores, fait de Tonapa « un saint homme blanc qui descend du ciel à la vue des Indiens parmi lesquels il vit quelques jours avant de renoncer à les convertir. Il précise que « le saint blac précha à haute voix très longtemps avant l'arrivée des chrétiens... et qu'il transportait une croix qu'il planta partout dans le sol, si bien que la foudre qui jusqu'alors ravageait l'endroit, n'y tomba plus ».
Attention, "délirante" et "le plus fanatique" sont des qualifications de l'auteure que je cite sans les partager. Par contre, Simone Waisbard (merci !) confirme que mon intuition d'alors a été partagé par un Fray Alonso Ramos Gavilán y Díaz O.S.A. bien en règle avec l'Église catholique. Si j'ai "déliré" par rapport aux valeurs de le femme de Roger Waisbard, je ne l'ai pas fait aux yeux de Fray Alonso Ramos Gavilán.
Pour Viracocha comme pour Tonapa, les histoires indigènes précisent une volonté d'interdire les idolâtries par exmple de Lune et Soleil ou des démons. Mais pour Viracocha, il y a aussi des indications qui le mettent en rapport avec un Déluge. Serait-ce Noé ? Comment alors devient Noé le contemporain d'un Apôtre de Jésus-Christ, quand il y a 3000 ans* entre le Déluge et la Rédemption, selon le martyrologe romain ? Bon, faut savoir que l'élément le plus facilement déformable dans la tradition orale est la chronologie. Et que donc une des erreurs les plus fréquentes en des récits qu'on dit "légendaires" (de l'histoire purement orale) est donc l'anachronisme.
Alors, une mémoire de Noé serait préservé depuis l'après-Déluge et se serait fondu avec la mémoire d'un apôtre qui trouve les Andins trop peu dociles ? Bon, au minimum, ça prouverait un instinct que l'apôtre avait la même réligion que Noé, ce qui est vrai, et non pas celle des faux dieux, qui était celle de la population au temps de Tonapa. Pour Tonapa il s'agit d'interdire le culte des Astres, notemment des deux grands. Pour Viracocha ... non, je me trompais à moitié, page 86 :
Quelquefois l'apôtre est Taapac, le fils de Viracocha, dont les prêches agitent et boleversent tout le pays. La nouvelle doctrine qu'il prône, détrône les idoles locales et bannit les apinuños — les démons.
Des temps de Noé, le culte direct de démons est plus envisageable que celui de faux dieux, d'idoles. Après, ceci n'empêche pas que l'apôtre, s'il y en avait, était capable de les bannir avec des exorcismes. Le fait de les mettre comme compagnons ou plutôt de gens qui se croisent, avec Viracocha et Tonapa, fait un peu écho aux deux témoins.
Comme je viens de présumer, explicitement, que la chronologie biblique est correcte, que fais-je avec les datations des Grottes de Toquepala ?
Ceci est dans un autre endroit du livre, proche de la fin. On a une datation de 7 650 av. J.-Chr. d'un ossement humain calciné qui se trouve là-bas.** Entretemps, on a aussi d'autres datations, jusqu'en 12 000 av. J.-Chr. Et 10 000 av. J.-Chr. pour d'hommes :
L’Homme de Lauricocha est le nom donné à un ensemble de fossiles d'Homo sapiens datés de 9500 à 9150 av. J.-C., trouvés dans la Cordillère centrale du Pérou. Ces fossiles ont été découverts en 1958-59 par Augusto Cárdich dans les grottes de Lauricocha. Il s'agit de onze individus, quatre adultes et sept enfants, qui comptent, avec ceux de Paiján, au nombre des restes humains les plus anciens du pays.
Débutons avec les dates*** :
- 2599 av. J.Chr.
- (Babel a débuté)
- 43,1708 pcm, donc daté comme 9549 av. J.Chr.
- "9 500"
- "9 150"
- 2585 av. J.Chr.
- "9 150"
- 45,483 pcm, donc daté comme 9085 av. J.Chr.
- "7 650"
- = à peu près =
- 2466 av. J.Chr.
- 53,2551 pcm, donc daté comme 7666 av. J.Chr.
Ces personnes sont donc, en vérité, datables à une courte période de 133 ans.
Ensuite, si la Cordillère des Andes s'est élévée après le Déluge, est-ce que les hommes dessus ont loupé les premiers siècles que c'était invivable avec la vitesse de montée et donc les tremblements de terre et glissements de terrain ?
2957 - 2599 = 358 ans. Ce qui pourrait suffire, surtout si les ossements de Lauricocha sont morts dans des tremblements de terre et si ceux qui les ont enterrés ont eu hâte d'éviter le prochain tremblement :
Les° tombes des adultes sont dépouillées, sans offrandes ni signes de classe. Elles semblent avoir été creusées à la hâte ... Les tombes d'enfants, au contraire, révèlent un modèle de sépulture tout différent. Les corps de trois d'entre eux (nº 9, nº 10 et nº 11) ont été enterrés avec soin selon un mystérieux rite funéraire, mêlés de divers objets en manière d'offrande : colliers de perles en os et turquoise, coquillage du genre Pecten, divers objets de silex et pointes de flèche en pierre.
2957 - 2399 = 558 ans, entre le Déluge et l'industrie de Patou dans le Siwalik,°° c'est un peu davantage que ceci, mais les Himalayas étant plus massives que les Andes, la période soumise à des tremblements et des glissements a aussi pu être plus longue. Donc, oui, les hommes arrives dans les Andes pas directement après le Déluge, mais après quelques siècles que ce terrain qui monte trop vite reste inhabitable.
Les hommes ayant vécu avec Nemrod semblent avoir influencé les idées sur les Condors en terre andine. Ceci mériterait un autre essai un peu plus approfondi.
Hans Georg Lundahl
Paris
St. Camille de Lellis
18.VII.2023
* Le martyrologe du 25 décembre énumère les datations possibles de la naissance de Jésus par rapport à d'événements antérieurs. Dont : "a diluvio autem, anno bis millesimo nongentesimo quinquagesimo septimo;" (Naissance du Dieu-Homme 2957 ans après le Déluge). ** Page 274. *** En mélangeant les dates carboniques évoquées avec les dates bibliques et carboniques de :
Tables de carbone 14 sur les bases révisées (I - VI)
New blog on the kid | mercredi, 17 juin 2020
https://nov9blogg9.blogspot.com/2020/06/tables-de-carbone-14-sur-les-bases.html
° On est encore sur l'article L’Homme de Lauricocha.
°° voir la série Himalayas ... how fast did they rise? · Himalayas, bis ... and Pyrenees · ter · quater · quinquies ... double-checked
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