Sunday, October 4, 2020

Vous appréciez Brasillach comme critique littéraire?


Moi, davantage que comme dramaturgue, mais voici pour ceux qui, quoi qu'ils pensent de lui comme tel, l'apprécient comme moi comme critique littéraire. Brasillach, critique cornélien (que j'ai lu sur papier), précise qu'il voulait conjuguer romantisme et classicisme.

Or, cette combinaison précise est aussi quelque part l'idéal des Inklings, comme de Chesterton. Différence majeure : ils ne limitent pas les exemples du classicisme aux temps dits classiques. La poëte de Beowulf et maintes autres romanciers médiévaux (jusqu'Au Tasse), les Border Ballads, ça leur paraissait correspondre à la définition du classicisme, juste pas aux exemples convenus. Et c'étaient des exemples convenus du romantisme.

En même temps, C. S. Lewis est un digne pendant à Pierre Magnard quand à la philosophie explicite (Miracles, Abolition of Man, The Problem of Pain, plusieurs passages en d'endroits de ses œuvres de romancier). J. R. R. Tolkien n'a pas écrit d'ouvrages en philosophie, mais il est la raison, ou au moins l'occasion, pour laquelle j'ai commencé à lorgner envers St. Thomas d'Aquin, à qui j'ai ensuite fixé le regard un peu davantage, à l'âge de 20.

D'où que c'est compréhensible que des laïcards tamponnent Tolkien comme littérature pour ados et drogués et Lewis comme littérature pour enfants et les adultes qui s'en occupent seraient "enfants attardés".

Il semble aussi que Miracles ne soit pas traduit en français, et si c'était le cas, je pourrais faire pire que de me mettre à le traduire, avec l'autorisation de l'ayant droits, Douglas Gresham, et avec un éditeur qui serait intéressé./HGL

No comments: