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Friday, May 10, 2019
Réflexions sur un roman par Bernard Simonay
La Jeunesse de Djoser, 1996 - l'année que ma vie bascule en Suède.
Mais, ce n'est pas pour ça. Je viens de lire le roman.
I
Bon, je viens de dire - comme c'est le cas pour Anne Habermehl - que l'Imhotep des Égyptiens est basé sur Joseph le Patriarche de la Genèse. C'était à attendre que quelqu'un allait dire ou aurait déjà dit l'inverse, Joseph le Patriarche basé sur Imhotep. Et ce qu'on peut lire dans le livre de Simonay est entre autre ça.
Pour un non-chrétien, par rapport à pas mal d'autres non-chrétiens, c'est un progrès, à mon avis. C'est un progrès par rapport à l'idée à mon avis très stupide que n'importe qui (sauf nous modernes) pourrait n'importe quand inventer n'importe quelle histoire et la tenir pour vraie sur n'importe peu de provocation ou même aucune de tout. Pour Simonay, le ou les auteurs de la Genèse aurait donc eu une tradition imparfaite, peut-être récupérée pour son peuple contre les Égyptiens, d'Imhotep, et ça aurait donné Joseph.
II
Pareillement, Ziusudra ou Utnapishtim aurait réellement vécu et survécu à un déluge, pas global, mais régional.
En ceci, Simonay et AronRa sont d'accord.
Par contre, pour AronRa, le déluge précipite le coracle gigantesque de Ziusudra dans le Golfe Persique, pour Simonay, il s'arrête en Mésopotamie du Sud. Il va rencontrer Ishtar et Gilgamesh à Kish (?) et à Uruk.
On se pose les questions sur la possibilité physique d'une telle délimitation ... que les eaux se calment dans le Golfe Persique semble un peu plus probables que des eaux qui d'un côté se calment avant et d'un autre permettent au coracle de ne pas se heurter trop mal au sol, une fois que ça sèche.
Pour AronRa, ce serait passé vers 2900 avant Jésus Christ, donc, environ 300 ans avant l'époque de Djoser et d'Imhotep, si Simonay était d'accord, il se serait pris une liberté poëtique.
Quand à moi, comme on sait, je préfère le récit biblique. Pour ce qui est de la datation carbonique, voir Ma calibration, c'est la chronologie biblique.
III
Simonay semble assez technocrate. Considérer les neter comme des forces de nature impersonnelles, les étudier pour en tirer un profit technologique, prendre les mythes ou statues anthropomorphes comme de la décoration métaphorique ... ce qu'il attribue aux Égyptiens est en principe l'attitude d'un ingénieur actif dans la Church of England mais pas croyant.
En d'autres mots, une vue de l'existence assez maçonnique.
IV
Les caractères de Djoser et de Thanys qui deviendra, malgré tout, sa femme, sont ce qu'on souhaite dans un roman romantique d'aventures.
Des scènes sont par contre un peu trop pornographiques. Pas beaucoup, pas trop longues, on peut les survoler.
Leur séparation est prédite par un aveugle - dont les prophéties sont justes, peut-être pas parce que les dieux sont personnes omniscientes, mais plutôt parce que les neter déterminent tout en avance. Néanmoins, ils se dédient à un futur ensemble dans un sanctuaire d'Isis, à peu près comme si Isis était réellement une mère.
V
Thanys est la plus romancée.
Elle va entre aller vers la Sumérie pour rencontrer son père Imhotep, exilé, là-bas (c'est cette aventure qui permettra à elle de rencontrer Enkidu, Ziusudra et plus tard Ishtar et Gilgamesh.
Et absence totale d'Israëlites directement tels dans le parcours. Le point (présumable) : de montrer que les Israëlites sont venus plus tard, évolués d'entre autres Canaanéens. Par contre, telle ou telle allusion à tel ou tel peuple qui reprend en avance telle ou telle coutume israëlite ou coranique.
VI
Quand elle est violée, elle a désirée d'abord avorter, pas eu les moyens et elle s'est fait la paix avec l'idée de porter l'enfant d'un violeur - parce que ce n'est pas l'enfant le violeur.
Bien vu. En prime, l'enfant est une fille.
VII
Des parties rappellent fortement à des parties du Cheval et son écuyer ou de Prince Caspian.
VIII
Une haute louange à Maat la laisse pourtant impersonelle. Entre des neter impersonnels et des dieux égoïstes de la Sumérie qui créent les hommes pour subvenir à leurs besoins et pour les dédouaner du travail, il n'imagine pas un Dieu personnel (voir tri-personnel) qui est Maat en personne.
Je ne peux pas recommander sans réserve, mais je crois avoir exprimé les réserves comme les atouts, à vous de voir./HGL
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