Le premier qui a truqué une citation pour décrédibiliser celui qui disait la chose mal citée, c'est le serpent en Éden. Dieu avait menacée la mort le jour même que l'homme mangera du fruit interdit, le serpent citait (en forme dubitative, comme une question rhétorique) comme si c'était manger un quelconque fruit d'un quelconque arbre qui entrainerait la mort. Les protestants sont en train de traiter le Concile de Trente comme le serpent traitait le bon Dieu:
Elle maudit même officiellement tous ceux qui osent se confier en Christ seul pour leur salut: "Si quelqu'un dit que la foi qui justifie n'est rien d'autre que la confiance en la miséricorde divine, et que les péchés sont pardonnés grâce à Christ, ou que nous ne sommes justifiés que par la foi, qu'il soit maudit !" (Concile de Trente, session 6, canon 12).
source*
La citation est truquée, les mots en gras doivent être remplacées comme s'ensuit:
"Si quelqu'un dit que la foi qui justifie n'est rien d'autre que la confiance en la miséricorde divine, qui pardonne les péchés grâce à Christ, ou que nous ne sommes justifiés que par la foi, qu'il soit maudit !"
Ma source pour cette correction, en anglais, se trouve ici:
Canon 12.
If anyone says that justifying faith is nothing else than confidence in divine mercy,[117] which remits sins for Christ's sake, or that it is this confidence alone that justifies us, let him be anathema.
source
Les lettres en gras pour certains mots sont ajoutés par moi-même pour clarifier exactement ou la citation a été mauvaise.
Donc, la thèse condamné n'est nullement que les péchés sont pardonnés grâce au Christ, mais que ceci soit l'unique contenu de la foi justifiante. La thèse impliquée comme converse de la condamnée ne dit nullement qu'une œuvre purement humaine doive être ajoutée aux mérites du Christ pour que nos péchés soient pardonnées, mais que la foi sns laquelle il est impossible de plaire Dieu est autre chose que seulement la confiance dans le pardon de ses propres péchés.
Par contre, nous ne croyons pas que le baptême ou la messe soient des rites purement humains, au contraire nous croyons que les sacrements sont les moyens que Dieu a choisi pour nous communiquer les mérites du Christ. Et de même pour les autres cinq sacrements, car les sacrements que Dieu a institués en fondant son église sont sept: baptême, confirmation (ou chrismation), eucharistie (comme sacrifice et comme communion), pénitence, extrême onction, ordination (ou cheirotonie) - des soudiacres, diacres, prêtres et évêques - et, le dernier en contenu mais le premier en symbolisme, le mariage.
Car le mariage symbolise ce que l'eucharistie contient, l'union de Christ et son église. Le mariage contient en soi une sanctification des pouvoirs sexuels (blessés par le péché originel) et une préparation à la tâche des parents chrétiens.
Quand aux autres rites qui accompagnent l'essentiel de chaque sacrement, ils sont ajoutés pour mettre nos cœurs auprès de Dieu, exactement comme dans les assemblées des protestants on chante des hymnes ou lit de la Bible ou écoute une prêche avant ou après de par example communier. Mais les mots sont choisis pour être exacte par l'église qui est le pilier et le fondement de la vérité - chose qu'on ne puisse pas dire des assemblées protestantes.
Hans-Georg Lundahl
BpI Georges Pompidou, Paris
19-VIII-2011
*Trouvé via un site protestant qui met en garde contre les sectes (vigi-sectes.org) - où ils rangent aussi l'église catholique.