Noisiel (77), devant l'église je trouve un panneau avec, entre autres mots d'historiques (y compris destructions de l'église "dans les guerres de religion" c à d par les huguénots et pendant la Révolution Française), ceci:
Bon, il y a plusieurs trames à poursuivre dès par là. Qui est le duc de Lévis - chose que je laisse pour l'instant - qui est Émile Menier, pourquoi a-t-il un projet social, pourquoi en exclut-il la religion, pourquoi édifie-t-il une cité ouvrière? La seule chose claire de suite c'est que son choix de l'édifier loin de l'église a quelque rapport avec son projet social excluant la religion.
Menier se prononce comme meunier. Son père avait aussi acheté un moulin à Noisiel. Avant il avait été pharmaceute au Marais, Paris. Il utilisait le chocolat comme base de certains médicaments, une fois à Noisiel (après 1825) il faisait également chocolaterie comme friandise, et notre Émile-Justin se concentre uniquement sur la chocolaterie. Il va commencer à édifier la ville ouvrière pour élargir sa chocolaterie (50 à 350 ouvriers), comme beaucoup d'industriels il est philanthrope, comme beaucoup des philanthropes il a un projet social, et comme beacoup des philanthropes pas dévôts il en exclut la religion comme une chose du passé comme une anomalie pour le futur.
Comme son père était du Marais ... non. Il ne s'agit pas de la connexion ashkénaze, il ne sont pas encore arrivé au Pletzl quand Menier quitte Paris pour Noisiel. Ce n'est pas non plus une connexion avec Père Bourdalou, qui y préchait sous Louis XIV. Connexion aristocrate? Non plus, au début du XVIII S. l'aristocratie a quitté la Marais pour Versailles. Entre le départ des aristocrates et l'arrivée des ashkénazes il y avait?
Wikipédia à la rescousse. Comme les paragraphes avant la citation. Gens modestes, peut être sans exclure des juifs déjà avant les ashkénazes (une actrise juive avait habité Place des Vosges), et c'était sur 37 Rue Sainte-Croix de la Brétonnerie que se trouvait la chocolatérie avant Noisiel. D'ailleurs, c'est un nombre primaire à tenir en surveillance, 37 - si vous m'excusez la divagation mathématique - faites-en la table de multiplication et vous verrez. Bon, le milieu pourrait y être pour quelque chose. La loge aussi, mais j'ignore l'appartenance des Meniers. Le temps, le 19 S. y est certainement pour quelque chose. Le fait que les Menier, notemment Émile, sont industriels qui veulent aggrandir, bien au-delà du nécessaire pour soutenir leur famille aussi.
Quels sont en les fruits?
Sur le réfectoire des ouvriers, sur la plaque mémorative, j'avais remarqué que pendant les années du début, il y avait trois salles: couples mariés, célibataires hommes, célibataires femmes. "Selon la morale de l'époque" - vraiment? Est-il sûr que le duc de Lévis aurait fait autant? Que c'était la même chose dans les villages parmi les fermiers? Un fruit me semble être une sensiblerie morale qui tend à effriter précisement les principes qu'elle veut soutenir. Comme aujourd'hui vis-à-vis ce qu'on appelle avait un mot fortement portemanteau et amalgamé "pédophilie". À l'époque les maris et leurs femmes se côtoyaient chaque jour à table, avec autres maris et femmes, les jeunes hommes côtoyaient des jeunes hommes, des jeunes femmes côtoyaient des jeunes femmes. Pour éviter de façon à peu près islamiques, comme ça aparait aujourd'hui, la fornication et l'infidélité. Aujourd'hui tout le monde côtoie tout le monde. Et personne ne pense à éviter pour tout le monde la fornication ou l'infidélité, tout juste pour soi-même, si même tellement. On est allé d'un extrème à l'autre.
Peut-être parce qu'on avait exclu la religion de son projet social? Parce que l'école est bâtie - sur les frais des Menier, biensûr, pour être laïque, gratuite et obligatoire? Parce qu'il y a une école maternelle pour accueillir les enfants entre 2 et 6 ans pour que leurs mères soient ouvrières? Il me semble que je vise juste.
1959 Chocolat Menier et leur chocolatérie est tout vendu, la famille perd. On avait vendu également une possession canadienne. Actuellement elle est le siège de Nestlé France. D'abord fusion avec Rozan, ensuite rachat par Rowntree Mackintosh, et 1988 rachat par Nestlé.
Parce qu'on avait oublié la modestie? Parce qu'on élargissait de façon de nécessiter la venue des ouvriers des communes limitrophes? La fusion est une conséquence logique de la logique de base des Meniers.
Les moines Aiguebelle à Donzère avaient aussi une chocolaterie, fondé en 1868. Elle est un musée. Chaque chocolat s'emballait avec un image pieux. Sur les murs il y avait des peintures des scènes de l'évangile. Il y a aussi une filiale en Maroc, créée parce qu'en France pendant la Deuxième Guerre Mondiale le sucre et le cacao manquaient. La compagnie fait toujours référence à ses origines monastiques, mais les moines ne sont plus propriétaires de la filiale. Par contre, Aiguebelle, compagnie chérifienne n'est pas en train de fusionner avec Nestlé, je ne le pense.
Hans-Georg Lundahl
Torcy, 77
lendemain de la
St Jean d'été 2011
PS: Le duc de Lévis, il s'appelait Gaston François, en mémoire de son célèbre aïeul François Gaston. Le tître était la deuxième création, commençait avec le militaire François Gaston qui servit sous Louis XVI en Pologne et au Canada et disparait avec le nôtre, éteint sept ans après de bâtir l'église./HGL
PPS: Oui, il y a eu deux premiers duc de Lévis, puisqu'il y a eu deux créations du tître./HGL
Mise-à-jour:
Re: Aiguebelle - chocolaterie et moines?
Le 29/06/2011 16:46, Hans Georg Lundahl a écrit :
http://filolohika.blogspot.com/2011/06/le-duc-de-levis-vs-emile-menier.html
La compagnie chérifienne Chocolaterie Aiguebelle ne dit rien sur le propos comment une chocolaterie de monastique est devenu chérifienne (=tenu par le chérif?=par Mahomet VI?=par sa famille?). Vous connaissez des raison particuliers de cette pudeur? Maroc est un peu votre domaine./HGL
En 1856, le duc de Lévis fait construire l'église actuelle. Émile Menier exclut la religion de son projet social et édifie la cité ouvrière à distance de l'église, fréquentée occasionnellement par les ouvriers.
Bon, il y a plusieurs trames à poursuivre dès par là. Qui est le duc de Lévis - chose que je laisse pour l'instant - qui est Émile Menier, pourquoi a-t-il un projet social, pourquoi en exclut-il la religion, pourquoi édifie-t-il une cité ouvrière? La seule chose claire de suite c'est que son choix de l'édifier loin de l'église a quelque rapport avec son projet social excluant la religion.
Menier se prononce comme meunier. Son père avait aussi acheté un moulin à Noisiel. Avant il avait été pharmaceute au Marais, Paris. Il utilisait le chocolat comme base de certains médicaments, une fois à Noisiel (après 1825) il faisait également chocolaterie comme friandise, et notre Émile-Justin se concentre uniquement sur la chocolaterie. Il va commencer à édifier la ville ouvrière pour élargir sa chocolaterie (50 à 350 ouvriers), comme beaucoup d'industriels il est philanthrope, comme beaucoup des philanthropes il a un projet social, et comme beacoup des philanthropes pas dévôts il en exclut la religion comme une chose du passé comme une anomalie pour le futur.
Comme son père était du Marais ... non. Il ne s'agit pas de la connexion ashkénaze, il ne sont pas encore arrivé au Pletzl quand Menier quitte Paris pour Noisiel. Ce n'est pas non plus une connexion avec Père Bourdalou, qui y préchait sous Louis XIV. Connexion aristocrate? Non plus, au début du XVIII S. l'aristocratie a quitté la Marais pour Versailles. Entre le départ des aristocrates et l'arrivée des ashkénazes il y avait?
Le départ de la cour pour Versailles marque un déclin. Hôtels particuliers et cours d'immeubles sont investis par une population de condition modeste constituée d'ouvriers, de marchands et surtout d'artisans.
Wikipédia à la rescousse. Comme les paragraphes avant la citation. Gens modestes, peut être sans exclure des juifs déjà avant les ashkénazes (une actrise juive avait habité Place des Vosges), et c'était sur 37 Rue Sainte-Croix de la Brétonnerie que se trouvait la chocolatérie avant Noisiel. D'ailleurs, c'est un nombre primaire à tenir en surveillance, 37 - si vous m'excusez la divagation mathématique - faites-en la table de multiplication et vous verrez. Bon, le milieu pourrait y être pour quelque chose. La loge aussi, mais j'ignore l'appartenance des Meniers. Le temps, le 19 S. y est certainement pour quelque chose. Le fait que les Menier, notemment Émile, sont industriels qui veulent aggrandir, bien au-delà du nécessaire pour soutenir leur famille aussi.
Quels sont en les fruits?
Sur le réfectoire des ouvriers, sur la plaque mémorative, j'avais remarqué que pendant les années du début, il y avait trois salles: couples mariés, célibataires hommes, célibataires femmes. "Selon la morale de l'époque" - vraiment? Est-il sûr que le duc de Lévis aurait fait autant? Que c'était la même chose dans les villages parmi les fermiers? Un fruit me semble être une sensiblerie morale qui tend à effriter précisement les principes qu'elle veut soutenir. Comme aujourd'hui vis-à-vis ce qu'on appelle avait un mot fortement portemanteau et amalgamé "pédophilie". À l'époque les maris et leurs femmes se côtoyaient chaque jour à table, avec autres maris et femmes, les jeunes hommes côtoyaient des jeunes hommes, des jeunes femmes côtoyaient des jeunes femmes. Pour éviter de façon à peu près islamiques, comme ça aparait aujourd'hui, la fornication et l'infidélité. Aujourd'hui tout le monde côtoie tout le monde. Et personne ne pense à éviter pour tout le monde la fornication ou l'infidélité, tout juste pour soi-même, si même tellement. On est allé d'un extrème à l'autre.
Peut-être parce qu'on avait exclu la religion de son projet social? Parce que l'école est bâtie - sur les frais des Menier, biensûr, pour être laïque, gratuite et obligatoire? Parce qu'il y a une école maternelle pour accueillir les enfants entre 2 et 6 ans pour que leurs mères soient ouvrières? Il me semble que je vise juste.
1959 Chocolat Menier et leur chocolatérie est tout vendu, la famille perd. On avait vendu également une possession canadienne. Actuellement elle est le siège de Nestlé France. D'abord fusion avec Rozan, ensuite rachat par Rowntree Mackintosh, et 1988 rachat par Nestlé.
Parce qu'on avait oublié la modestie? Parce qu'on élargissait de façon de nécessiter la venue des ouvriers des communes limitrophes? La fusion est une conséquence logique de la logique de base des Meniers.
Les moines Aiguebelle à Donzère avaient aussi une chocolaterie, fondé en 1868. Elle est un musée. Chaque chocolat s'emballait avec un image pieux. Sur les murs il y avait des peintures des scènes de l'évangile. Il y a aussi une filiale en Maroc, créée parce qu'en France pendant la Deuxième Guerre Mondiale le sucre et le cacao manquaient. La compagnie fait toujours référence à ses origines monastiques, mais les moines ne sont plus propriétaires de la filiale. Par contre, Aiguebelle, compagnie chérifienne n'est pas en train de fusionner avec Nestlé, je ne le pense.
Hans-Georg Lundahl
Torcy, 77
lendemain de la
St Jean d'été 2011
PS: Le duc de Lévis, il s'appelait Gaston François, en mémoire de son célèbre aïeul François Gaston. Le tître était la deuxième création, commençait avec le militaire François Gaston qui servit sous Louis XVI en Pologne et au Canada et disparait avec le nôtre, éteint sept ans après de bâtir l'église./HGL
PPS: Oui, il y a eu deux premiers duc de Lévis, puisqu'il y a eu deux créations du tître./HGL
Mise-à-jour:
Re: Aiguebelle - chocolaterie et moines?
Le 29/06/2011 16:46, Hans Georg Lundahl a écrit :
http://filolohika.blogspot.com/2011/06/le-duc-de-levis-vs-emile-menier.html
La compagnie chérifienne Chocolaterie Aiguebelle ne dit rien sur le propos comment une chocolaterie de monastique est devenu chérifienne (=tenu par le chérif?=par Mahomet VI?=par sa famille?). Vous connaissez des raison particuliers de cette pudeur? Maroc est un peu votre domaine./HGL
onsdag 29 juni 2011 18:33
Från(de): "Alain Sanders" Till(à): "Hans Georg Lundahl"
Il se trouve que les moines, ont vendu à l'Etat marocain leur filiale dans ce pays. Du coup, ladite filiale est devenue propriété de la monarchie chérifienne qui, compte tenu de la réputation de la Chocolaterie Aiguebelle, a souhaité en garder le nom, d'autant que les Marocains connaissent, depuis des lustres, cette chocolaterie présente au Maroc dès l'époque du Protectorat.
Amicalement
Alain Sanders