Saturday, December 25, 2010

Cratylus redivivus ...

Quand un enfant babille elle-enne, est-ce qu'il nomme sa tante (ou sœur ou même mère) Hélène? Elle voudra le croire. Si elle est belle, elle a raison. Car jamais chose laide peut être bien dénommée elen. Il y a des Hélène qui sont laides comme il y a des Jean qui sont grossiers ou des Georges qui ni ne prient ni ne luttent ...

Bon, selon la vérité chrétienne, nous fêtons qui le logothète primaire parmi toute créature raisonnable, leur créateur, est devenu un enfant qui babille.

Avec les syllabes qui n'ont jamais bien dénommée chose laide, je vous renvoie aux eaux de Cuivienen dans le mythos de Tolkien. Le premier mot pourrait être un babillement d'enfant: el. Et il se prononce tout juste quand le peuple commence à exister. Il veut dire "regard là", comme "en" en latin, il veut aussi dans la forme développé en elen dire étoile. Comme pour réunir l'enfant qui babille et les trois rois mages. Si le myth grec réunit plusieurs inspirations de la Genèse, la mythologie pour Angleterre est endettée à l'évangile, plus précisemment celui ou ceux d'aujourd'hui. Car il y en a trois.

Un chrétien (ou une chrétienne) aussi ami de Tolkien faisait une carte de Noël avec l'étoile et les trois rois mages et la salutation elfique - les elfes sont le peuple réveillé à Cuivienen, les logothètes dans le myth de Tolkien:

elen síla lúmenn'omentielvo
(une) étoile brille sur (l')heure de notre rencontre


JRRT aurait apprécié, car dans un autre livre il donne la langue quenya aux lutins du père Noël - un homme immortel qui a vécu depuis le début de l'ère chrétienne, qui est donc créé pour célébrer son créateur devenu homme.

Mais là on peut se poser des questions sur la qualité logothétique du quenya. Est-ce que les verbes que Socrate énumère comme ayant un R puisque mouvementés sont les verbes qui contiennent un R en quenya aussi? J'ai oublié la plupart des choses apprises là-dessus dans le bon cour de quenya par Helge Fauskanger. Il y a un terrain pour des tolkienistes plus experts à discuter. Au moins nul doute que Tolkien, en tant que logothète d'une langue à construire avait des ambitions cratyléens: l'épisode connue où il hésitait entre la diphthongue ae et la diphthongue oe et que le regard d'un oiseau (qui devait avoir l'un ou l'autre dans le nom sindarin ou noldorin pour oiseau) le décida très résolument pour ae.

Tolkien n'est pas le seul de s'interesser pour Cratylus, semble-t-il. J'avais lu quelque part dans le sud-ouest une œuvre où la première langue de l'humanité serait un amas de quelques très peu de syllabes (at, al, am, ab ...) dont chacune aurait un sens idéologique ou émotionnelle plutôt que concret et notionnelle. Encore une des tentatives échouées de donner une explication évolutionniste à la langue humaine.

Si Dieu peut faire ou pourrait avoir fait qu'un crossoptérygien ait de postérité amphibienne, il peut avoir créé l'un comme l'autre de rien ou des matériaux de la terre. Si Dieu peut faire ou pourrait avoir fait qu'un être adulte babillant ses sentiments sans vrai lexique puisse avoir Cicéron et Thukydides dans sa postérité, il peut également avoir créé Adam avec le don d'une langue déjà faite - il n'avait qu'être le logothète pour les animaux. C'est le deuxième Adam qui est logothète pour l'Univers. Et ce qu'est plus: son créateur.

Hans-Georg Lundahl
Jour de Noël, MMX
Georges Pompidou/Paris

Tuesday, December 21, 2010

Grec et Latin, deux langues deux destins

Je viens de lire parti de La Naissance du Français.

Environ l'an 600, les évêques en concile décide de récommender un style bas de langue pour la prêche: celui que comprend le peuple. Venire habes plutôt que venies. [De] mansionem/casam plutôt que domus ou domo. Qui se plaignait alors que ce qu'on écrivait venire habes se prononçait vieniraves ou vieniras? On avait l'habitude de faire une écriture plus détaillé en syllabes et plus imprécise dans les diphtongues des voyelles toniques que la prononciation réelle.

Comme si on dirait "mec plutôt qu'homme" ou "être humain plutôt qu'homme". Ou "je suis allé à Saint Jacques en ..." plutôt que "je fis chemin à Saint Jacques en ...". Et biensûr à prononcer Chuiallé ... en écrivant "je suis allé".

L'an 813 ils décident (c'est dans le nord des Gaules) de traduire le sermon en "linguam romanam rusticam". Une autre langue à côté du latin ou de la langue "theutisca". Viendras plutôt que venies.

Précisement comme si on dirait à un prêtre ayant fait l'école française sans latin de traduire systématiquement "viendras" en "venies" et c selon les observations sur la langue latine.

Pour le grec ce n'est pas pareille du tout, on a gardé la glossa katharévousa jusqu'en les années 1970' comme langue officielle. Quitte à qui le voulait de supplémenter les lacunes de l'attique pur néotestamentaire (quand même glossa et non glotta!) de soi-même ou de l'interlocuteur ou correspondant par quelque terme tamponné comme δnμoτιkn.

Et pourtant le premier écrivain en Gaule, Caesar et un des derniers, Camus sont séparés par autant de siècles que Δíωv Kaccιoc de Kazantsakis.

Ceci a un corrélat: dans le huitième siècle, la compétence du latin a du être jugé très différemment par un gaulois et un byzantin. La prétention que "les latins ne comprennent plus leur propre langue qu'à peine, encore moins la notre" doivent être pris comme compétence populaire quant aux langues classiques.

Il y a biensûr des érudits restés en place qui ont maitrisé les langues écrits de leur forme classique, sinon en Gaule au moins en Angleterre (où la langue parlé était proche de la theutisca) et même chose à Reichenau en les Allemagnes. D'où la vacuité complête comme argument théologique "les latins ont mal compris ça, ils ne parlaient plus grec" - même si les diplomates du βacιλeυc ont effectivement constaté ça en place, ça n'a rien à dire sur la compétence lingustiue d'un théologien.

L'argument devient biensûr encore plus spécieux quand on considère pour telle théologoumène - l'Immaculé Conception - que dans ce cas là, les russes auraient souffert de la même incompétence linguistique. Et alors? À Constantinople il y avait des doctes qui pouvaient traduire la phrase grèque en Conceptio Immaculata ou en Conceptio Ste Anne selon ce que voulait dire la phrase grècque. Et quand on introduit une fête de Constantinople, on fait biensûr un effort raisonnable de s'informer sur la signifcation exacte de cette fête. Ce ne sont pas juste nous les Latins qui croyons l'Immaculée Conception, c'étaient les Russes aussi, jusqu'à recevoir le Skirgeal en 16671.

Mais, qu'il s'agisse de ceci ou d'une autre question, ça fait temps que les byzantinistes cessent de faire valoir "malentendu des latins à cause de leur incompétence linguistique". Les byzantins de l'époque, ayant un peuple où l'école donnait accès à la langue classique par Soudas, sauf pour le bas populace, n'avaient pas l'habitude de chercher un savoir linguistique uniquement chez le prêtre du village ou chez l'évêque et les moines d'une ville. Ils jugeaient selon ce que leurs oreilles dans les rues entendaient, que le peuple ne parlait plus le grec du tout ni le latin de César. Ce qui n'est pas faux, mais qui ne vaut pas comme passepartout contre les latins non plus.

Hans-Georg Lundahl
21/XII/2010
Boulogne-Billancourt

1En anglais j'ai fait un peu plus brèvement le même argument avant d'introduire le lien vers une étude approfondie sur la question: pour l'Immaculée Conception chez les Staroviéri, je renvoi par mon introduction à cette étude: Movn aγvn, movn eυλoγnμevn.

Monday, December 6, 2010

After saying I believe Romulus' founding of Rome plausible ...

... why not add I believe Aineias founded Aineia (by leaving the weak ones behind there)?

In other words, I think the Greek were right mainly about their myths.


First off a disclaimer: Greeks did not believe in the true God as revealed to the Hebrews. But neither did they necessarily believe in their own false gods as we believe the true one. Here is a dialogue about their beliefs, the bold are by a modern interviewer come to them in a time machine:

- Guys, is Zeus the son of Kronos?
- Sure thing. That is what everyone is saying anyway.
- It is in the Theogonia by Hesiod.
- And a few things by Homer too, and he lived 100 years before Hesiod.
- Of course, Homer was telling stories for the fun of it.
- And in his hymns he was paying compliments to the gods that were likely to please them. If he guessed wrong, probably Zeus forgave him, or whoever the guy is who rules the heavens.
- Yeah, ok: but how can you be so sure he was the son of Kronos?
- Oh, we are not!
- I mean Egyptians says Horus was the son of Osiris. Is Osiris Kronos and Horus Zeus, or is Osiris Zeus and Horus Herakles?
- Beats me anyway! Not sure they even know of Kronos, I mean maybe their Seth was Kronos, but he was against his brother, not against his father and his sons.
- I think they reckon Seth as Kronos the murderer and maimer. Then again Osiris as both Ouranos and Zeus. Like as same person. Anyway they are saying Horus is the new Osiris, so ... they just mixed up the genealogy a bit.
- Unless we did.
- Hear, hear, he's no patriot! Let's stick with our story and let them stick with theirs!
- And what if neither story is true?
- OK, you are a sophist, no problem.
- We cannot actually prove all that Hesiod heard from the Muses was the truth, whole truth and nothing but the truth.
- I mean poetry and dreams are a bit the same: some come by the ivory gate and some by the golden one.


At least that would have been a typical attitude from Euripides and Socrates and Plato onwards. In Athens. When Hta ceased to be a long broad Ei and became a long Iwta. By the time St Paul was preaching this attitude was taken as common sense. But when we come to Kekrops of Athens and Priamos of Troy the attitude is not quite the same. Let me cite for you "Troy Between Greece and Rome" by Andrew Erskine.1 Here goes page 3, starting last line previous page:

In what follows, I will often refer to the Trojan War and related stories as mythical. In doing so I am adopting a modern perspective, one which distinguishes myth from history, but it is important to remember that the Greeks would not have made this distinction. For them heroes such as Agamemnon, Achilles, Hektor all existed, and the Trojan War was a historical event.


To shorten I abridge examples: Thucydides was not a poet, in the sense Homer was. He was making common sense analyses of motives behind events. Including why Agamemnon was obeyed. Eratosthenes was not a poet either, he was making a Chronology, where the Trojan War was in 1184/3 BC. Pausanias doubted the Trojan horse - would Phrygians have been that gullible?, but not the war. Another source by this time inscriptions giving date after date begins with Kekrops about 1500 before Christ and has Trojan War a bit before 1200 BC. It goes on without any break to things like battle of Salamis or Alexander the Great.

The author believes the ancient ones were mistaken in this view. He argues that Aineia got its mythical founder Aineias as a juridical defence against the harrassments of Thracian tribes. If so these tribes were not very impressed. But scenes we know from the Aeneid, Aineias carrying Anchises out of Troy, were on coins from Aineia dated to 600 BC. Six hundred years before Virgil, nearly. Neither have I verified if he had any complete explanation why that city would have simply forgotten a much more recent "non-mythical"2 founder. A motive is hardly a complete explanation. At least his name would have been preserved. And then the enemies of the city would have said "but so and so, whom you call Nth successor of Aineias was the founder only N centuries ago when we had already discovered this place". I have just skimmed a few pages, if I do find anything approaching a more complete explanation, I will be back.

Hans-Georg Lundahl
Marie du III/Paris
St Nicholas day of Church Year MMXI
or 6/XII/2010 civil date.

1 I give a shorted url, which does not work in Versailles Municipal Library (or did not when I checked last), because they consider that url-burner a porn site: http://o-x.fr/iivv - the code for this one is easy to remember anyway.

2 Actually such one is non-mythic in a real sense too: no stories left about him. Unless as suggested, disguised as a mere successor of a back-projection of himself, but I find that less likely. Whether it is about Aineias and his Sixth-C. BC successors or about St Peter and his VIIth C. successor St Gregory the Great.

Sunday, November 28, 2010

Quelques renseignements sur Biarrots et Biterrois d'après le ouaibe

Wiki, Biarritz

Le gentilé est Biarrot (gentilé gascon devenu officiel, Biarriztar en basque).


Biarrot n'est donc pas un gentilé français. Hmmm ...

D'où vient le toponyme?

Le toponyme Biarritz: Beariz=Viariz (forme attestée pour un autre lieu). < Viarici (génitif latin d'un nom germanique). Un toponyme alternatif serait donc Viaric, Bearic, Biarric. Mais pas vraiment Biterrois.

Un autre dictionnaire sur Biterrois: cité uniquement pour Béziers.

Wiki, Béziers:

Les Romains chassent les Celtibères dès le Ier siècle av. J.-C. pour s'y installer et y créer une colonie, la Civitas urbs baeterrensis. Située à quelques kilomètres de la mer Méditerranée sur le fleuve Orb, traversée par la Via Domitia qui relie l'Italie à l'Espagne, Baeterrae, nom antique de Béziers, prospère jusqu'au IIIe siècle av. J.-C. où l'insécurité ambiante amène la cité à construire des murailles.

Wednesday, November 24, 2010

Quelle discrépance de critères entre Buican et Bloch ...

Buican - je n'ai pas son livre à côté, ça fait quelque semaines depuis la lecture. Mais - c'était dans l'avant-propos ou le premier chapître, crois-je - présume que l'image qui domine tellement l'imagination d'épouvante, celui de Dracula le vampire, serait une mémoire d'avant-humanité, des époques ou "nos ancêtres" reptiliens auraient vécu sous les regards terrifiants de Tyrannosaurus Rex. Le résultat comme archétype Jungien serait alors en même proportion à nous que T Rex à "nos ancêtres":

Quasi: Reptilien pré-mammifère : Tyrannosaurus Rex
=
Petit mammifère pré-primate : tigre à dents de sabre
=
nous : Dracula de Bram Stoker


On peut biensûr se poser la question si nous avons jamais eu des "ancêtres" tellement reptiliens que pour eux Tyrannosaurus Rex aurait le même mélange de familiarité physionomique et menace monstrueux que le Dracula de Bram Stoker a pour nous. Car, on peut se poser la question si l'existence temporelle des choses commences juste avant le début de l'histoire sacré ou des milliards d'années avant les premiers hominides entièrement préhistoriques1. Mais, il y a là un principe qui est vrai:

une mémoire collective peut garder les proportions et le sens général tout en changeant les détails.


Or, c'est ce que semble avoir oublié (au moins un peu) Raymond Bloch, quand il nie la possibilité que Rome ait eu une origine délimitée pré-étrurienne. Série que sais-je? n° 216, Les Origines de Rome: ch. V.

Il est bien évident que la création ex nihilo telle que Tite-Live ou Virgile, nous l'avons vu, la présente, n'est qu'un pur récit légendaire et qu'il nous faut retrouver la réalité historique masquée par ce recit. ... Mais l'archéologie révèle des vestiges très antiques de colonisation sur la colline dont, du reste, la tradition fait le berceau de Rome, le Palatin. ... Il faut sans doute identifier le village situé sur le Germal, croupe ouest du Palatin (la croupe est étant le Palatual), avec le village romuléen dont nous parle la tradition.


Voici une note en bas de page, mes extraits:

Des restes de cabanes dont la base était creusée dans le roc, et de la céramique datant des VIIIe, VIIe siècles, ont été découverts, au début de 1948, sur la croupe du Germal.


La tradition nous parle d'une ville romuléenne, pas d'un simple village. Or, la différence entre ville et village n'est pas vérifiable par l'archéologie. Car si proportion de taille il y en a, et si taille inférieure est village, taille supérieure ville, on peut difficilement savoir quelle était la taille d'une ville politie et quelle était la taille d'un village dépendant au VIIIe siècle avant Jésus-Christ.

D'un côté:

Taille X = ville au VIIIe S. av. J. Chr.
= village au XXe S. A. D.


Mais d'un autre côté c'est parce que:

Taille X (fouilles du Germal) : Romulus au VIIIe S. av. J. Chr.
=
Taille Y (Rome actuelle) : nous au XXe S. A. D.


Car en fin du compte, ce n'est pas la taille qui fait une ville, c'est le fait d'avoir un régime de ville, plus précisement de ville-état, qu'il faut pour la Rome de Romule, pas loin du fait que si Rome est une ville capitale pour l'Italie, le Vatican est une ville-état, en soi.

Je re-cite d'ailleurs les mots qui m'ont plus le plus dans la note en bas de page: cabanes dont la base était creusée dans le roc. Quelque part dans l'évangile on trouve l'affirmation que sage est celui qui creuse la base de sa cabane dans le roc, et viendra le vent et viendra la pluie, et la cabane tiendra, car sa base est solide. L'évangile ne dit pas cabane mais maison, dans le texte? Mais, avec les tailles modestes de l'époque de Romule, on peut bien croire que ces cabanes étaient des vraies maisons, considérées comme telles socialement.

Je crois avoir par là même révindiqué au moins la moitié de ce que Raymond Bloch attaque dans le témoignage de la tradition de Tite-Live. Pour les concernés, ce qu'on a trouvé sur le Germal était une ville avec des maisons, même si pour nous ça ressemble un village avec des cabanes.

Vient chapître VI. Je cite:

Historiquement donc, la création de Rome a bien dû se passer comme la légende nous la décrit. Et tout d'abord un prêtre entièrement voilé, le bâton augural à la main, interrogea les auspices, se renseigna sur la volonté des dieux, de son lituus il traça un templum dans le ciel, et il vit, d'après le vol des oisaux qu'il y put observer, que les dieux étaient favorables au dessein des hommes. Alors le fondateur, de sa charrue tirée par une vache et un bœuf blancs, traça le sillon qui devait marquer dans le sol les limites de la future ville. Il rejeta la terre à l'intérieur de ce sillon et ainsi fut délimité le pomœrium, cette zone sacro-sainte qui entoura d'une sorte de tabou la cité naissante.


C'est bien pensé au moins qu'avant de tracer quoi que ce soit sur le sol, il faut avoir les idées claires sur le ciel. Même aujourd'hui on trace le temple dans le ciel avant de le faire sur le sol: car les églises sont orientées, c à d tournées vers le Soleil Levant. Et toujours on devait faire les églises avant les maisons. Si on ne le fait plus, c'est que les héliocentriques ont tracé autre chose dans le ciel que La Croix du Sud comme portail du Paradis Céleste, puisque constellation cruciforme.

Au moins la cérémonie décrite est celle telle que la tradition l'a donné à Tite-Live. Mais cette tradition est passé par une période étrusque. Est donc possible, quoique pas du tout certaine que ça serait une projection en arrière des nouvelles modalités pour la fondation d'une ville:

Quasi: Rite X (comprenant un sillon ou autre limite que Remus ait ensuite franchi) : Romulus au VIIIe S. av. J. Chr.
=
Rite Y (précité) : les Étrusques du VIe S. av. J. Chr.

mais est également possible que:

Rite de Romule au VIIIe S. av. J. Chr. = Rite habituel des Étrusques du VIe S. av. J. Chr.


Comme d'ailleurs le rite habituel des Étrusques du VIe S. av. J.-Chr. est très probablement identique à celui des Romains du Ier S. av. ou après J.-Chr., quand par exemple ils ont fondé Augusta Treverorum (Trier en allemand, Trèves en français). Car, même si Romulus n'était point Étrusque, il est possible que les idées religieuses étrusques étaient déjà dans l'air. D'où l'invalidité de la conclusion suivante, je continue immédiatement la citation du chapître VI:

Mais cette cérémonie solennelle, que la tradition attribue, nous l'avons vu, au légendaire Romulus, et place vers le milieu du VIIIe siècle, fut lœuvre de l'envahisseur étrusque, qui, conquérant le Latium, apporta avec lui les coutumes et rites de fondation urbaine, ...


D'abord je ne suis pas sûr d'avoir lu en Tite-Live ou ailleurs quoi que ce soit sur une invasion étrusque. Une certaine période Rome avait une suite des rois dont le premier et le dernier étaient d'origine étrusque, mais ça ne prouve pas une invasion. Ni que les étrusques eux-mêmes étaient les premiers d'apporter en Latium leur rites de fondation urbaine.

... et rassembla un bloc unique, en une véritable cité ...


- c'est à dire selon les critères postérieures au VIIIe S. av. J. Chr. -

... les villages encore mal unis entre eux qu'il trouve perchés sur les collines tibérines.


Ça me parait donc un peu plus probable. C'est d'ailleurs soutenu par les trouvailles archéologiques. Mais ça n'équivaut pas une négation prouvée de la fondation par Romulus. Le chapître prochain nous donne encore une citation fort contestable:

En vérité voici un tableau de la vie constitutionnelle de la Rome primitive qui parait bien détaillé et ceci ne peut manquer de nous en faire suspecter un peu l'exactitude.


Pourquoi? Chez la fondation fédérative par George Washington, Jefferson, Franklin et al. on ne remet pas en doute l'exactitude de la constitution écrite. Serait-ce uniquement parce que nous avons le manuscrit originel des founding fathers?

Ici encore l'historiographie romaine a transposé dans une époque fort lointaine des institutions d'un temps postérieur.


Pourquoi ça? C'est une pure divination, presque etrusco ritu!

Les tyrans étrusques n'ont pu accepter de voir leur pouvoir aussi étrangement limité alors qu'ils avaient pour eux la force des armes.


Ah, d'accord!2 Oui, les rois étrusques comportaient au moins un tyran. Oui, la constitution romuléenne n'est pas tyrannique. Alors elle est postérieure aux tyrans étrusques. Et la force d'armes pour les tyrans, ça doit biensûr être la fait primitif! Mais non! Le premier roi de Nod avait sa vendette pour lèse-majesté limité à vendette septuple, ce n'est qu'après qu'on a vu une septième génération demander une vendette septua-septuple. Et peut-être le septième roi de Rome sans postérité nous renseigne pourquoi la généalogie de Caïn s'arrète avec le septième, lui aussi tyrannique.

Hans-Georg Lundahl
In Pompidoliana Bibliotheca
Lutetie Parisiorum
die 24 novembris A. D. MMX

1C'est la question exactement que je réponds en faveur d'une existence courte du créé sur Creation vs Evolution, dont le régistre français (qui est pour messages sur un autre blog) est plus général que le régistre anglais.

2Ironie.

Tuesday, November 16, 2010

Is St Patrick's Breastplate Druidic in its inspiration?

I do not know, but I do not think it very likely.

There is the Psalm Dominus Reget Me which in English is known as The Lord is my Shepherd.

There is the Christian's armour of Ephesians Ch 6, verses 11 - 20.

There is above all Azaria's prayer in Daniel 3:26 - 90 (verses not available in Protestant Bibles). And the All Saints' Litany.

I am no judge of original verse form, but Irish Pagan versification was not exclusively druidic, there were also the bards. So, if St Patrick did use an Irish pre-Christian verse form, he may have learned it from the bards. Or in his native Welsh surroundings (probably North Welsh in present Scottish Westcoast: if Strathclyde has nothing reminding of St Patrick, that is due to vandalism of its Reformation).

Why then this obsession of making St Patrick's breastplate druidic except for obvious Christian confession? There is this pretty recent tradition, largely masonic in inspiration, that pretends to resurrect druidicism. And since genuinely druidic customs and poetry are sorely lacking for the purpose, these men also take to Christianity from just after Conversion up to Settlements of Protestants in Ulster. Or, for that matter, anything Welsh in Welsh Christianity before Reformation, excepting only, in both cases, such things as were obviously shared by Catholics everywhere, like Hail Mary's and Rosaries, like devotion to the Blessed Sacrament.

The most obvious example of this bad habit is of course to take Souling Custom as a survival of Pagan Samhain. The link I offer is pretty good, I will give an excerpt which contains both the gist and the one bad thing:

The better-off would give out small cakes or loaves in exchange for prayers for their dead relatives.


Why just the better off? To give a cake or two is after all in the power of anyone. Or nearly so. Make it anyone not an all year round beggar, anyone having a cottage or house.

St Patrick's breastplate is so much closer to druidic times - indeed he prayed the prayer to escape druids' magic - but I still find it more probable he did use the originally Christian sources for his work.

Hans-Georg Lundahl
Paris, Mairie de III
16/XI/2010, Feast of
St Margaret of Scotland

Friday, November 12, 2010

Nouvelles questionnettes de philologie


Blanc en verlan

La règle première du verlan est: en disyllabes échanger la position des syllabes.

"Lan-ver" ("l'envers") > "verlan".

Pour mon oreille d'étranger, donc fautive, "noir" = "nou-ar" et devrait donc donner "arnou". Pour les oreilles françaises "noir" = "nouar" = juste une syllabe, = la règle première n'est pas applicable. Comme pour "beur", qui est déjà en soi verlan.

La règle deuxième dit qu'un monosyllabe C1VC2 - ou surtout C1aC2 se retourne C2euC1: "femme"="fam" > "meuf", "(a)rab(e)" > "beur".

La règle troisième semble applicable aux adjectifs: "louche" > "chelou".

D'abord, "louche" est normalement un monosyllabe: "louch'". Ensuite la consonne finale est traitée comme le debut d'une autre syllabe: "lou-che", ce qui permet l'application indirecte de la règle première: "che-lou". Item pour "noir" > "noi-re" > "re-noi", item pour "beur" > "beu-re" > "re-beu". Louche et noir sont adjectifs. Beur est substantif, mais comme nom ethnonyme est applicable en adjectif. J'opte pour l'analyse "noi-re" (correcte dans la prononciation académique) et "beu-re" et "lou-che" (inexistants) en tant que formes au moins théoriques du féminin comme base de "re-noi" et "re-beu" et encore "che-lou". D'où ma conjoncture: le verlan de "blanc" doit être "cheblan": "blanc" > "blanche" > "cheblan".

martyr et martyre:

  • la personne est un ou une martyr (lat. hic vel haec martyr)
  • la confession hardie jusqu'à souffrir une mort imposée est un martyre (hoc martyrium)

Friday, November 5, 2010

What is in an article of the Summa?


Recently, a quarrel between Latins pretending to be scholastics and Eastern polemists pretending to be hesychasts has been going on. On top of what went on in Middle Ages, what with Photius, Caerularius, Gregory Palamas, Markos Evyenikos of Ephesus vs Cardinal Humbert, Pope St Leo IX, Aquinas' "contra Errores Grecorum" & other things like that, not to mention treasons on both sides in crusading and similar military history. There are ow Latins who find more faults with Greeks than older Latins did, and Greeks who find more fault with Latins, than former Greeks did.

The former attacking hesychasm as "hypnosis" and the latter attacking scholasticism as "calculating religion taking unduly the place of a real love story with God" or even "atheism". I heartily am against both these stances, and preparing to answer the neo-Latin one. Here, however, I will try to answer the one that takes a shorter answer, because a complete misunderstanding is a thing that does not take very long to mend with a shortish explanation.

An article of the Summa is not the only format open to a scholastic. St Robert Bellarmine used another format, he often eough enumerated the positions taken by diverse authors professing Christianity, before saying "and the Nth opinion is the true one". There have been authors attacking it because third article of second question begins with "seemingly, there is no God".

Let us get it straight with a very august literary parallel. The Gospel. When I first read "if you are the Son of God, make bread of these stones" I very briefly wondered whether Our Lord would do it. But if so, why was it suggested by the devil? After all, Our Lord is not known for agreeing with the devil. Bad men make deals with the devil and get punished. Weak men make deals with the devil and very narrowly escape being punished. Dr Faustus vs that knight who won his bride after the devil built a castle and won back his soul when the hermit told the devil (but the bride's father had already given away the bride, I think) a real castle has a chapel (which the devil had been unable to provide). But after getting the answer "man liveth not of bread alone, but of every word that is from God", the devil of the Gospel could not make me believe even a split second that Our Lord would jump or worship the devil.

Now the articles of the summa, especially the most important ones, follow this model. And the first one gives a very broad hint about it:

Question I, about Sacred Doctrine, Article 1, and I paraphrase the title as: Whether on top of all merely natural doctrine revealed by senses and by reason there is need for another thing sacredly revealed by God.

Objection 1: It would seem that apart from merely natural doctrine, there is no need for sacred doctrine, because ...


Yeah, right bloke! That is a very heavy volume where I find these words, and the title says Sum of Theology, that being a word for sacred doctrine! So, if there is neither any sacred dotrine or any need for it, what is the thick volume written about?

By the way: Article nine of same first question similarily begins by "saying" it would be inappropriate for sacred doctrine to use similes and metaphors - only to say in the end that it does use metaphors. Article ten says it has more than just the literal sense. After reading articles nine and ten, I am of course not impressed by people saying the "six days should ot be taken literally, they are really an allegory for billions of years" - since any possible figurative wording about six days still belongs to "literal sense" and any "allegoric sense" is about something quite else than the first creation: like sleep of Adam and Eve coming out of his side, is allegorically about Our Lord "sleeping" on the Cross, and Holy Church coming out of his side.

You do not get very many more lines before you read the reason why there is a need for sacred doctrine on top of all secular ones. So, any reader who gets as far as Q II Art 3 "Whether there is God" and finds the first words "It would seem, there is no God" would already know the work well enough to know that that is so NOT what St Thomas Aquinas presents as the truth.

I will cite that article in full. With comments.

Article 3. Whether God exists?
Objection 1. It seems that God does not exist; because ...


I have already explained this is not what saint Thomas thinks, just as the Gospeller was not hoping for Our Lord to make bread out of stones.

... if one of two contraries be infinite, the other would be altogether destroyed. But the word "God" means that He is infinite goodness. If, therefore, God existed, there would be no evil discoverable; but there is evil in the world. Therefore God does not exist.


A heavy one. Modern atheism at its most impressive prefigured. "After Auschwitz, do you really believe there is a God?" St Thomas who had not heard about WW-II probably thought of other evils, such as the ones attributed by the manicheans he had previously opposed to "evil maker of matter" - fire that burns, sex that seduces, water that drowns, power that corrupts ...

Objection 2. Further, it is superfluous to suppose that what can be accounted for by a few principles has been produced by many. But it seems that everything we see in the world can be accounted for by other principles, supposing God did not exist. For all natural things can be reduced to one principle which is nature; and all voluntary things can be reduced to one principle which is human reason, or will. Therefore there is no need to suppose God's existence.


Another classic. "Earlier on people did not know about Big Bang, and how Earth circles sun because equilibrium of previous movement and of gravitational tug into sun works out that way, and how lightnings come about by electricity and how lightnings and ammoniac and stuff in first seas combined into simple amino-acids and how amoeba evolved into man by mutations and natural selection, so they said like 'it is God who made the stars' or 'it is God who makes the seasons' or 'it is God who makes sushine and lighting' or 'it is God who made life and created it in many species' but NOW we know better: the Bible was written by people without scientific knowledge." In St Thomas Aquinas' day the typical atheist would have been an astrologer who said all came about by movement of stars. It might also be some crank who had dug up Epikouros and Demokritos. And St Thomas might well have been referring Epikouros and Demokritos (or their Latin successor Lucretius) just to be complete in his refutations.

Actually these are the only two arguments for atheism. Any other argument against Christianity works quite as well as an argument for some other religion, every other argument against Catholicism might be an argument in favour of some other confession.

On the contrary, It is said in the person of God: "I am Who am." (Exodus 3:14)


St Thomas, before he goes on to either positively prove there is a God or answer the charges of atheism, does not give any answer of his own, but quotes - the word of God. Same one, by the way, which is responsible for Byzantine Iconography, halo aroud Jesus' head bearig a cross shape inscribed with the words "O Ω N". Only then does he go on to what he has to say himself, and first off he explains positively, totally ignoring the arguments of atheism:

I answer that, The existence of God can be proved in five ways.


The five way argument has been criticised for leadig to a God who is not the Biblical one. Not quite right, a reader of the Summa will see how the god sketched out by the argument of five ways coincides with the God revealed in scripture. It has also been criticised for not proving there is a God, notably by that pseudo-philosopher Kant. Not quite right either, but let us first get to the argument. And, yes, there has been another critique, on top of those two, that the approach is not patristic: but St Thomas is just giving more detail than St John of Damascus in one of the first chapters of De Fide Orthodoxa.

The first and more manifest way is the argument from motion. It is certain, and evident to our senses, that in the world some things are in motion.


Motion is a bad translation, motus havig other conotations than just loco-motion - movement from one place to another place. Change - as a general concept is as accurate. But loco-motion is the most obvious kind of it, and will occupy by way of example the wording of quite a part of the argument.

Now whatever is in motion is put in motion by another, for nothing can be in motion except it is in potentiality to that towards which it is in motion; whereas a thing moves inasmuch as it is in act. For motion is nothing else than the reduction of something from potentiality to actuality.


Nothing else than - that is proof loco-motion or any word suggesting that is too narrow a word to render St Thomas' motus.

But nothing can be reduced from potentiality to actuality, except by something in a state of actuality. Thus that which is actually hot, as fire, makes wood, which is potentially hot, to be actually hot, and thereby moves and changes it.


Note: he is not saying that being hot is the only condition on which anything in the unierse can make wood change from potentially hot (as in not hot but able to become so) to actually hot (as in hot, really): he is saying the act of being hot is one of act that enables something to render something not-yet-hot hot.

Now it is not possible that the same thing should be at once in actuality and potentiality in the same respect, but only in different respects.


Stay tuned:

For what is actually hot cannot simultaneously be potentially hot; but it is simultaneously potentially cold.


A log of wood is actually cold, potentially hot until put on the fire. When it burns it is actually hot, potentially cold until ceasing to nourish fire or having it nourished by other things. Ashes that remain in place after a day are actually cold. They are not potentially burning as the log was, they are only potentially heatable, as when heated together with sand to make glass.

It is therefore impossible that in the same respect and in the same way a thing should be both mover and moved, i.e. that it should move itself.


Even Baron Munchhausen was pulling up his his pony-tail with his hand and pulled up by his hand with his pony-tail. I e pulling up and pulled up in different respects, not in the same respects. And, yes, St Thomas would have agreed that atheism is like a universe acting like Baron Munchhausen, and that this is a good way to render his "prima via".

Therefore, whatever is in motion must be put in motion by another.


Like ordinary people pulled out of bogs - whether with their arms or pony-tails by someone already outside the bog.

If that by which it is put in motion be itself put in motion, then this also must needs be put in motion by another, and that by another again.


Like being pulled out of the bog with a rope around your chest which is pulling you because pulled by someone else, standing outside the bog.

But this cannot go on to infinity, because then there would be no first mover, and, consequently, no other mover; seeing that subsequent movers move only inasmuch as they are put in motion by the first mover; as the staff moves only because it is put in motion by the hand. Therefore it is necessary to arrive at a first mover, put in motion by no other; and this everyone understands to be God.


Even Hindoo cosmology with earth on four elephants, elephants on top of a turtle, and a turtle swimming do not go on into infinity, just finish the enumeration with "do not be inquisitive" - which according to St Thomas Aquinas (further on, when discussing what infinity and eternity are) is what geometric projections "into infinity" really are.

The second way is from the nature of the efficient cause. In the world of sense we find there is an order of efficient causes.


Time to review the "four causes": formal and material causes are those by which some thing or occurrence is itself. Pulling out of a bog can be thought of as a formal cause, this or that person stuck in it is material for the action. So, if instead of pulling someone out of the bog we push him back to it (a dreadful thing to do) the formal cause of the occurrence is different, if instead of pulling this someone out of the bog we pull someone else out of the bog, the material cause of the occurrece is different. The efficient cause is Aristotelic terminology for thing or person pulling - a rope pulling because pulled would be an efficient cause caused by another efficient cause, also known as an instrumental cause. And a final cause is the motive to want to chat with the person stuck in the bog as opposed to leaving him to his eternal silence.

There is no case known (neither is it, indeed, possible) in which a thing is found to be the efficient cause of itself; for so it would be prior to itself, which is impossible.


Baron Munchhausen being an obvious exception - if you believe how he pulled himself out of the bog.

Now in efficient causes it is not possible to go on to infinity, because in all efficient causes following in order, the first is the cause of the intermediate cause, and the intermediate is the cause of the ultimate cause, whether the intermediate cause be several, or only one. Now to take away the cause is to take away the effect. Therefore, if there be no first cause among efficient causes, there will be no ultimate, nor any intermediate cause. But if in efficient causes it is possible to go on to infinity, there will be no first efficient cause, neither will there be an ultimate effect, nor any intermediate efficient causes; all of which is plainly false. Therefore it is necessary to admit a first efficient cause, to which everyone gives the name of God.


Actually, this argument differs from previous ot very much. First mover = first changer. And first does not mean earliest. First efficient cause = first changer or up-keeper. Which equally does not mean earliest, and which is a bit more general.

The third way is taken from possibility and necessity, and runs thus. We find in nature things that are possible to be and not to be, since they are found to be generated, and to corrupt, and consequently, they are possible to be and not to be.


Man. Grass. Land risng where there was sea, sea drenching where there was land. He is not talking about appearance or disappearance of species, just of individuals at this level.

But it is impossible for these always to exist, for that which is possible not to be at some time is not. Therefore, if everything is possible not to be, then at one time there could have been nothing in existence.


This one is kind of tricky. I think the Latin text has counterpart of "if everything is possible not to exist, then at one time there would have been nothing in existence". The principle is: if any occurrence or non-occurrence is at all possible, in an eternity of time it sooner or later occurs. A never-occurrence during an eternity of time being tantamount to impossibility of occurrence and a never-non-occurrence being tantamount to impossibility of non-occurrence, i e necessity of occurrence in question. Any imprecision of proof would be on another level - an atheist would argue that every single thing would at some time not have existed, but he would add also that the moment when a does not exist coincides with moments when b does exist. But as we shall c this is not what he really means.

Now if this were true, even now there would be nothing in existence, because that which does not exist only begins to exist by something already existing.


Only here does previousness come into the proof at all. The guy who pulls you out of the bog needs to be "already" out of the bog, so to speak. This is also conceded by atheists.

Therefore, if at one time nothing was in existence, it would have been impossible for anything to have begun to exist; and thus even now nothing would be in existence — which is absurd.


Not only because we know the contrary, but indeed, if we only imagined the contrary we must needs exist some way or another in order to imagine that: and the "imagining" would prove the existence of an imaginer. Even Hindoos allow for Maya being a dram of Brahma.

Therefore, not all beings are merely possible, but there must exist something the existence of which is necessary.


Even materialist atheists concede that. They only say that the thing which exists of necessity is "energy" and that energy "can neither be created nor annihilated" i e what St Thomas attributes to God, they attribute to energy. Which - if true - makes the conclusion of St Thomas wrong in terminology, but not in argument and conclusion.

But every necessary thing either has its necessity caused by another, or not. Now it is impossible to go on to infinity in necessary things which have their necessity caused by another, as has been already proved in regard to efficient causes. Therefore we cannot but postulate the existence of some being having of itself its own necessity, and not receiving it from another, but rather causing in others their necessity. This all men speak of as God.


All men excepting materialist atheists, that is.

The fourth way is taken from the gradation to be found in things. Among beings there are some more and some less good, true, noble and the like. But "more" and "less" are predicated of different things, according as they resemble in their different ways something which is the maximum, as a thing is said to be hotter according as it more nearly resembles that which is hottest; so that there is something which is truest, something best, something noblest and, consequently, something which is uttermost being; for those things that are greatest in truth are greatest in being, as it is written in Metaph. ii. Now the maximum in any genus is the cause of all in that genus; as fire, which is the maximum heat, is the cause of all hot things. Therefore there must also be something which is to all beings the cause of their being, goodness, and every other perfection; and this we call God.


Let us take maximum heat - the parallel - first. It is argued that heat being kinetic energy, objects can acquire more ad more of it. Plasmatic state however means there is a limit to how fast atoms can vibrate. So far the argument of St Thomas stands: at least if there is a limit to heat in plasmatic state of matter. A non-finding of such in laboratories does not imply a non-existence of such. On the other end, cold, an absolute zero is known to exist by the fact that things cannot be more still and non-moving than completely so.

Then there is the question whether good and true are real attributes like hot and cold. Nihilists argue that not so. Good and true are illusions. If so, fourth way falls. Let us therefore revise how "good" and "being" are ontologically interchangeable. St Thomas Aquinas does so further on, when talking about the "attributes" of God.

A rock exists more than a sandheap. Why? If you hew one relatively big piece out of the rock, it is no longer the same rock. And because no piece can be added, as far as natural rock is concerned (at least not on levels observable in one mortal life's timespan). A sandheap remains "itself" even if adding more and more sand to it. A plant or a starfish are more existing than the mineral: if you part the mineral either way into two, it will still be a mineral of exactly same type. In starfish and plants, there are angles at which cutting off will result in a lifeless thing that can no longer live at least on one end of cut. And though a tree split from root to crown, a starfish cut along the middle, can become two trees and two starfish, a vertebrate animal has even more unity and being, a being that is lostwhen cut into two. And spirit able to realise this - like the human one - has even more unity than vertebrate animals, it is not of a nature that can be cut into two. The human sprit is cut off the human body by death, but it is not observed in either life or dedath as cut into two. These are the different degrees naturally and generally observable of being. And, obviously, the human spirit is so not in a position to be the maximum of being responsible for the rest, that every philosophy which has taken this seriously has concluded there are spirits above the human one, and - as often as not - a God above these spirits.

A certain evolutionistic idealism says that man's "spirit" - they may be atheistic materialists and refer to spirit all while thinking of it as an epiphenomenon to matter - the so far grandest result of evolution, all the while hoping society will evolve into something really divine.

St Thomas is arguing - agaist that - that the maximum of being and of spirit must already be there, if there is any such thing as reality and spirit.

The fifth way is taken from the governance of the world. We see that things which lack intelligence, such as natural bodies, act for an end, and this is evident from their acting always, or nearly always, in the same way, so as to obtain the best result. Hence it is plain that not fortuitously, but designedly, do they achieve their end. Now whatever lacks intelligence cannot move towards an end, unless it be directed by some being endowed with knowledge and intelligence; as the arrow is shot to its mark by the archer. Therefore some intelligent being exists by whom all natural things are directed to their end; and this being we call God.


This argument is being very laboriously attacked by Laplace saying the gouvernance of solar systems come from their initial state of rotating gaz clouds. And by Marxist Darwinists saying the gouvernance of eco-systems and life cycles come from chance and from disappearance of failures.

In the end, no scientific atheist is even taking Kant seriously as saying St Thomas argued wrongly. They are all in fact occupied saying that "first mover" as St Thomas understands it is energy, "first cause" likewise, "first necessary being" likewise. And adding that blind chance can in theory result and can have in fact resulted in what appears to be gouvernance, whereas goodness may be an illusion and whatever is real about it a product of evolution.

So, you got it: God exists. Only now, when you have got that does St Thomas in a final attempt of completing the question, exhaust the objectios he began with:

Reply to Objection 1. As Augustine says (Enchiridion xi): "Since God is the highest good, He would not allow any evil to exist in His works, unless His omnipotence and goodness were such as to bring good even out of evil." This is part of the infinite goodness of God, that He should allow evil to exist, and out of it produce good.

Reply to Objection 2. Since nature works for a determinate end under the direction of a higher agent, whatever is done by nature must needs be traced back to God, as to its first cause. So also whatever is done voluntarily must also be traced back to some higher cause other than human reason or will, since these can change or fail; for all things that are changeable and capable of defect must be traced back to an immovable and self-necessary first principle, as was shown in the body of the Article.


Hans-Georg Lundahl
Paris II/Delbo
5/XI/2010

Thursday, November 4, 2010

tu dicis quia rex sum ego

toi, tu-dis, (parce)que (le) roi suis-je moi

tu, ego ne sont pas simplement les pronoms sujets faibles, mais bien toi, moi
quia a le double entendre parce que et que - comme le grec oti

Wednesday, September 15, 2010

Tziganes/Tsiganes et la philologie, les Tatters parlent un Romani

L'Itinérant, 16e année, No 825 donne une "Petite Histoire des Roms". Assez bonne, mais avec quelques défauts.

[p.8] "Tsiganes" est en fait un mot forgé par les philologues du XIXe siècle. C'était donc au départ un mot savant provenant du grec atsinganos, "qui ne touche pas", nom d'une secte manichéenne venue de l'Est. Les Tziganes venaient de l'Est, nos philologues sont allés chercher un mot grec pour désigner des gens venus de l'Est qu'ils ne connaissaient pas. Normal.


Non - une démarche comme ça n'est pas si normal que ça pour les philologues. On ne sommes pas forgeurs de mots, mais explorateurs des mots. Surtout des mots qui se trouvent en beaucoup des langues.

  • Italien - zingari = tsing-ga-ri
  • Czech - Cikan = tsi - ka - n
  • Hongrois - Cigany = tsi - ga - ny
  • Roumain - tigani = tsi - ga - ny
  • Grec - atsinganoi = a - tsing - ga - ni


A - tsi(ng) ou juste tsi(ng)? C'est probable que le mot grec ait gardé une syllabe que les autres ont rejeté. A- apparteint donc à l'origine du mot, mais pas à la forme typique. Ga ou Ka? Très probablement ga, tant à l'origine qu'à la forme typique. Tsi ou tsing, ri ou ni/ny? Tsi est la forme typique, ainsi que n/ny/ni. Mais quand à l'origine tsing et n(i) comme on les trouve ensemble en grec est plus probable. Pourquoi? Tsi-NG ... NI est une suite de deux nasales très semblables, c'est qu'est dur à prononcer. Pour s'en débarasser on peut faire tomber ou changer l'une ou l'autre. Les langues avec tsi se sont débarassées de la première nasale, mais gardent tous la deuxième. Les langues avec tsing sont juste deux, et juste une garde la deuxième (atsinganoi) l'autre la change en r.

Le grec a, en effet, deux mots: atsinganoi pour le people et atthinganoi pour "qui ne touche pas" ou "qu'on ne touche pas" ou "intouchable". Puisque th n'existe pas dans les autres langues du Balkan, elles remplacent tth avec ts. Et puisque les autres langues utilisent le mot uniquement comme un nom d'un peuple sans analyser une autre signification, quand les Grecs eux-mêmes parlent du peuple ils empruntent le ts des autres langues.

Comment est-ce qu'on vient de décrire la situation en Inde, dans le même article?

[p.11] ... il semble que vers le IXe et Xe siècle, les petits métiers qui étaient leur gagne-pain, forge, vannerie, boucherie, et même, soldats mercénaires les aient peu à peu rangés dans la caste, naissante alors, des intouchables. Ils étaient donc des dalits avant la lettre.


Comme vrai origine du mot, ça me semble plus probable que forgérie des philologues: arrivés en Byzance ils explicaient leur situation, on a utilisé le mot - en grec biensur courant et pas savant - atthinganoi - et puis le mot leur est resté en Balkan.

"Secte manichéenne"? Peut-être il y en a eu une qui avait le même nom. Peut-être il y a eu une confusion quand à la raison du mot. Peut-être, récemment arrivées d'Inde, ils avaient des habitudes de ranger les choses et actions en purs et impurs, comme dans les juifs, hindous, farsis et manichéens. Les farsis et hindous étant inconnus en Byzance et les manouches n'étant certes pas juifs, on a opté pour "secte manichéenne"? Possible, au moins.

Finalement, les Tatters de Suède et Norvège ont une parenté linguistique avec les Roms: ils parlent entre eux le Scandiromani, ce n'est pas de vrai romani, mais en emprunte beaucoup des mots. Et en plus c'est noté dans l'article que les tsiganes ont été alliés des Tatares (d'où vient le nom des Tatters).

HGLundahl
15 sept. 2010,
Notre Dame des Douleurs
à Versailles

PS, résumé pour le mag:

Les philologues n'ont pas "forgé" un mot de rien, "tsigan" est juste une orthographe normalisée pour "zingaro", "cikan", "cigany" "tigan" (avec une cédille sous le t, en roumain=aussi ts). Le Grec "atsinganos" est le peuple, le Grec "athinganos" veut dire "qui ne touche pas" ou encore "qu'on ne touche pas"="intouchable". Je crois que les premiers tsigans venus en Byzance ont expliqué qu'on leur donnait en Inde le statut d'intouchables, et que cette explication a été mal comprise, mais qu'elle a aussi donné le nom Balkanique et Mitteleuropäisch pour ce peuple. Pour lire toute ma réponse, voir http://o-x.fr/9iwa.

Wednesday, September 1, 2010

Ålem, etymologie, svar på min förfrågan från Mönsterås bibliotek

Hej!

I "Svenskt ortnamnslexikon" står följande förklaring till ortnamnet Ålem:
Sockennamnet, övertaget från kyrkbyn, är sammansatt med - hem, boplats, gård, här kanske bygd. Förleden innehåller ett flertydigt ål som här kan betyda långsträckt höjd och syfta på Högsbyåsen. I så fall torde namnet från början ha avsett ett större område längs Alsteråns nedre lopp. Alternativt kan betydelsen vara ränna, vattenfåra, och syfta på en eller flera sidofåror av Alsterån.

Är du ytterligare intresserad skulle jag rekommendera dig att gå in på ett bibliotek och låna boken "Ålems socken, historia och beskrivning", utgiven av Ålems hembygdsförening 1949. I den boken har Ivar Modéer skrivit utförligt om Ålems sockens ortnamn.


Tackar, tackar!

Kan noteras att Alsterån delar namn med om jag mins rätt floden i Berlin, ursäkta, Hamburg. Hvad nu "alster" kan ha för betydelse i fråga om floder ...

Fantastique, fictionnel, réel, irréel

milieu fictifpersonnage fictifle réell'irréel
Baker Street 221BSherlock HolmesLondres de Queen Victoria
Quadragénaire intellectuel
 
SyldavieMuskar XIIBalkan du XXe S.
Roi menacé par intrigues totalitaires
 
Edoras, RohanMériadoc BrandybuckTerre, régions européennes
Humanoïde de taille adulte courte
Jeune homme peu sérieux,
même en circonst. sérieuses
Une époque passé
avant le déluge de Noé
quand le mal se portait de façon visible.
Cair Paravel, NarniaKing EdmundPaysages
traître repenti
garçon roi
L'Angleterre des années 1940, d'où vient le Roi Edmund.
pluralité des mondes
monde plat
le magique omniprésent
Le Seigneur apparaît comme Lion
et non comme homme
TatouineHan Solodésertique
"cityscapes" et leurs caractères (im-)moraux
Homme de vocation d'un contrebandier ayant un véhicule rapide
Un monde où les étoiles
sont autant de soleils
avec planètes habitables
et voyages interstellaires
Les adresses de Troilus, Cresside et Pandare ne sont pas précisées.Troilus et CressideGuerre de Troye
amants
infidélité après humiliations
et meurtres
 
 À noter que pour moi comme chrétien et comme thomiste créationniste et géocentrique le réel et l'irréel se partagent le contenu de ces recits fictifs autrement que pour un lecteur p. ex. athée ou "agnostique" positiviste. À noter également que ça ne change rien aux valeurs stylistiques différents de ces œuvres. Et que la morale d'une fiction ne dépend nullement de la proportion du réel à l'irréel dans le matériel. Dans le spirituel, c'est autre chose: le matérialisme évolutionniste de Sherlock et "the force" à deux côtés et impersonnel de Star Wars sont à éviter.

Ça vaut aussi pour le "tout rationnel" des demarches de l'un et le "évitons le conscient et le rationnel" des chevaliers Jédi de l'autre œuvre.

Tuesday, August 17, 2010

L'art de faire recherches sur internet, quelques leçons

URL abrégés: Il y a plusieurs services, http://o-x.fr/ et http://tinyurl.com/ et http://tiny.cc/ faisant partie de mes favorites.

Pour vérifier un url avant de l'ouvrir, tinyurl insert preview. entre http:// et tinyurl.com/ et ensuite le code abrégeant le vrai URL. O-X insert /stats/ et on voit également le nombre de fois que le lien a déjà été cliqué. Même service en ajoutant ~ après le code final d'un URL abrégé sur tiny.

Il y a également des services indépendants comme http://untiny.me/ ou encore http://longurl.org/. Là vous trouverez également d'autres abrégeurs des URL, dans la liste des services que chaqu'un décode.

Wikipedia: Pour trouver les contemporains d'une personne, comme un écrivain, il y a les méthodes de cliquer les années en bleus: naissances*, décès*, ou années en litérature pour les années que ses œuvres sont parues*.

Pour voir comment les choses et les êtres s'appellent entre les langues, il y a les boutons "English" "Svenska" "Français" qui viennent de m'apprendre qu'un ouistiti est un marmoset en anglais et une silkesapa en suédois.

*Naissance en 1802, Décès en 1885, 1831, 1862 sont par exemple pertinents pour Victor Hugo.

Tuesday, August 10, 2010

To homeschool reading

This might not help you, since they already got started, but my start with reading myself - I already knew what reading meant - was asking gramp "what does this say"?

MYGGEN FLYGER (the midge flie=the mosquitoes are soaring)

He pronounced the phrase, then taught me each letter.

When I got to kindergarden I was already a confirmed reader.

Another idea, one I learned later, is: after them knowing each letter, let them learn each possible combination of two - three letters in each possible pronunciation. Every syllable onset (t, th, st, s, tr, str ...) and every syllable core or ending (a, ad, ae, an, and, ang, am, ath - ame, ane, athe, ...).

Hans-Georg Lundahl
Boulogne Billancourt
11 - 10/VIII/2010

PS, 31/VIII: and reading sign posts is a very good exercise too, as I remembered in a train journey last week. A black man with two boys were talking about this and that (including that other person being or not being a Moslem) and when they came to a station the boy asked "what is there on the sign in front of the sign in blue" the man answered - reading the sign in blue - the name of the station, adding an explanation about orthography (a-u-x = "aw") and the boy insisted - "but the other sign, in front of it!" - "yes" - "Alarme" - "but that is a sign in yellow" - "yes, but it is in front of the one in blue". Or otherwise it was the dad who started quizzing the boy, but at least the boy brought up the sign with "alarme". I went forth to ask him whether he was teaching his boy reading by reading sign-posts. He was. I said it was a good method and told him about my grand-pa./HGL

Saturday, August 7, 2010

Rahan linguistics


1) Φιλολoγικά/Philologica : Rahan linguistics, 2) New blog on the kid : How do Esquimaux Learn Tlingit?, 3) Φιλολoγικά/Philologica : Rahan Linguistics Revisited

As I already noted on a comment:

How do you like RAHAN?

That Cro-Magnon hero goes westward from tribe to tribe, even crossing a big sea on a raft, on a quest for the "nest of the sun" ("tannière* du soleil"), and he never encounters any linguistic problems.

Every one speaks same language as he, nobody has invented personal pronouns, where people are not blond he goes by the name "Hair of fire" until he introduces himself by saying RAHAN in first place where we would use "I" or "my" or "me" ... does it sound credible?

*OK, tannière is more den than nest, but ... I already wrote the comment.


Pal Ul Don (see Tarzan in Opar et c) linguistics are far neater in so far as the geographic area is far more circumscribed.

Hans-Georg Lundahl

Friday, July 23, 2010

Rale=/=rail

I have made a poem about rail putters either raling or otherwise.

In French rail is rail but rale is râler. Translating râler as "rail" is really a reason to rale (at least for a philologer)./HGL

Friday, June 25, 2010

"Les Suisses ont une fée des rations"*

Il y a une probabilité que l'élève trouvait la prononciation "fé-dé-ra-tion" peu naturel, préférant "fède-ra-tion". Car de "pélérin" (même rythme et vocalisme du début que "fédérer") on fait "pèle-ri-nage" quand on ajoute une syllabe.

*p. 36, Les Profs, Tome 10, Motivation 10/10

Saturday, June 12, 2010

Peut-être a-t-elle raison quand elle dit que je parle mal le français ...

Pour moi "Protestants" sont Lutheriens, Zwingliens, Calvinistes en vive polémique avec Rome. Églises d'état ou auparavant telles qui ont persécuté la Messe et les Madonnes.

Ici il semble qu'on peut être considéré comme "Protestant" parce qu'on est créationniste, dévot et pas en communion avec Rome. Chez nous on appelle ça "frikyrkliga", en anglais "non-conformists".

Et chez nous ces gens ont une dévotion au Sacré-Cœur.

Ils sont plus ou moins méprisés comme vieux jeu par les Protestants qui se veulent modernes.

Wednesday, June 9, 2010

Deux ans avec immersion suffisent pour apprendre une langue (à propos le symbolum Quicumque)

En fin de mes deux ans à Sysslebäck je commençait de pouvoir m'exprimer en dialecte local (très différent en apparence du suédois "correcte").

Hier à Genevilliers j'ai rencontré une chinoise. Elle avait fait un moi comme stage en français, puis deux ans en France, elle s'exprimait correctement, quoique l'accent (qui n'apparait pas en écrit) était notable, et elle a du chercher un mot.

St Athanase d'Alexandrie avait deux ans d'exile à Trèves. Là, le grec était peu ou pas du tout parlé, mais le latin oui.

Je ne crois pas qu'il ait prêché habituellement en Latin (à moins d'un miracle) mais s'exprimer pour une chose tellement importante comme expliquer brèvement la foi, ça il a pu. Au moins juste avant de repartir vers Alexandrie.

Car si le latin est plus loin du grec que le dialecte de Sysslebäck de celui de Stockholm, alors il est plus proche du grec, en grammaire comme en vocabulaire, que le français du chinois.

Hans-Georg Lundahl
Mairie de Paris III
9/VI/2010

Monday, June 7, 2010

Una sabia utilisacion de blogger ...

Mirase eso: Yorem Wériame

Es escrito en una lengua india de Méjico, parentado a la lengua de los Yaquis en Méjico y Arizona.

Son - segùn una amiga Yaqui - pias meditaciones de Domingos.

No sé se esta lengua està menazada o no de extinccion. Sé que se si, entonces salvar une lengua a través blogger es utilizar blogger de manera muy sabia.

Y sé que, hacerlo con meditaciones pias - se dice pias o piedadosas en castellano? - es también cosa muy sabia./HGL

Sunday, June 6, 2010

Language poëtique en anglais et en français

En anglais, on garde quelques spécificités de la grammaire de Shakespeare.

À son époque, "je vais - tu vas - il / elle va" se disait "I go(e), thou goest, he / she / it goeth" à Londres et en West Midlands (où se trouve, si j'ai bien compris un commentaire de Tolkien, dans ses lettres, Stratford on Avon), puis vient du Nord un autre paradigme (vraiment obsolète): "I go, thou goes, he / she / it goes". Probablement c'était pendant Jâcques VI / I d'Écosse et d'Angleterre (avec Ireland) ou encore pendant la terreur de Cromwell.

Et ensuite le vouvoyement vient (avec la Restauration peut-être, et le retour des exilés en France) pour faire le paradigme quottidien actuel: "I go, you go [=vous allez], he / she / it goes".

Mais on prononce les lettres et syllabes selon la prononciation actuelle.

En français, en revanche, pas de particularité quand au paradigme, le passé simple et le subjonctif de l'imparfait et du pluparfait s'utilisent aussi en prose, mais, on prononce les -e sauf en élision, et on fait la liaison.

"Visite" se prononce donc "vi-ZI-teu" devant consonne et "vi-ZIT" devant voyelle. Comme verbe ou comme substantif.

"Visites" se prononce "vi-ZI-teu" devant consonne et "vi-ZI-teu-z" devant voyelle, rien à voir avec "visiteuses" qui se prononce "vi-zi-TEU-zeu" ou "vi-zi-TEU-zeu-z".

Et "visitent" se prononce "vi-ZI-teu" ou "vi-ZI-teu-t".

En anglais c'est question de garder le texte des vieux poëtes, en français de garder le rythme qui serait très différent sans tous les "e feminins" prononcés./HGL

Saturday, May 29, 2010

Let us let the cat out of the bag ...

Wish it had been true, but I remembered wrong. Meaning, that although nearly right in intent - I had some misgiving - I was objectively wrong. Read it if you like, skip it if you like.

... Monthy Python has not been mocking the Divinity of Our Lord nor the Divine Motherhood of Our Lady, if I am right, but been irreverent about some stances of Latin Mass Society, by stating:

Holy Mass in Latin is the "Life of Bryan" Houghton.


If in a non-believer direct blasphemy is usually there to wound believers, and as such an act of hatred, there are circumstances when trying to shock is an act of caution from a shy inquirer, from someone trying to find an intelligent answer, but also testing whether the answerer has intelligence enough to see through the shock value.

If I guessed right, Monty Python members were surprised to hear certain things from Fr. Bryan Houghton, and wanted to know if we really mean them. So they restated them allegorically. That does not mean Life of Bryan is a perfect allegory of our stance as such, but that it is mainly an allegory of our stance, but interspersed with some cheeky comments of the usual anti-Catholic prejudice shared by shallow protestants and non-believers in England these days.

Now, there are some clues to Catholic doctrine here.

1) "Brian Cohen" lives a life parallel to that of Our Lord. And one which in achievement differs by scenes of distinguished ridicule.

Does that ring a bell to any Theologian?

1b) Is Cohen really a family name? In a way, yes it is: but it is a family name of people whose ancestors bore a similar sounding Hebrew title that the Vulgate Bible translates as Sacerdos.

Does that ring this bell to any Theologian?

Bryan Houghton, as much as Xavier de Beauvais or Gérard Calvet are in the eyes of the Church "sacerdotes". To us "kohanim" means primarily the Aaronite priesthood, but these men are with Christ priests according to the priesthood of Melchisedec - and it is easy to see that anyone familiar with a Jew could get a tip as "that is Cohen in Hebrew".

And to the Catholic Church the definition of Sacerdos - rendered "Cohen" here - is Alter Christus. And any of these men will agree that the human persons bearing that dignity do so "by no merit of their own" and in a way that sometimes simply parodies the original.

1c) A priest has three mothers: his own human mother, The Blessed Virgin Mary, and Holy Mother Church. If he is not a bishop himself, he is part of Ecclesia Docta, the Church-being-taught and as such under the Ecclesia Docens, the Church-in-mode-of-Teaching.

One of these priests had in effect been saying that Holy Mother Church as seen on earth during the Liturgic and Pastoral reform of the Seventies was disfigured severely. He truly thought modernist bishops a disfigurement, and he truly thought them a real part of Holy Mother Church, as long as Rome did not condemn them. You can look it up in Unwanted Priest (French translation: Prêtre rejeté): he did not side with Mgr Lefèbvre in 1988. His first name was Bryan. His last name was Houghton. Brian is very transparent for Bryan, Cohen is not at all for Houghton, but for his dignity of priesthood. And the "mother of Brian Cohen" is neither Bryan Houghtons earthly mother, nor Our Lady, but "Holy Mother Church" as seen on earth in the persons of modernist bishops - according to that double assessment Bryan Houghton made of them, he refused both the Sedisvacantist rejection of them and the modernist enthusiasm for their reforms, which he detested (read that chapter called L'Église du bavardage in the French translation). Monty Python's way of portraying "Brian Cohen's mother" is like a way of asking: "are you really serious about that"?

2) The Three Magi came to adore Our Lord, not just one of his Catholic priests. That is why we turn both priest and assistants to the east, to Altar and Tabernacle during Holy Mass. They brought gold frankincense and myrrh, that is why we use precious materials during Mass.

First scene is irreverend against the Magi by saying they had been tempted by a Missa versus Populum.

Then comes in Monty Python's irreverence, and the modernist bishops are (in a way not excluding traditional ones) put to task for non-poverty of Church, the modernist bishops especially for trying to preserve Church goers and tithe payers by modernising. But Monty Python does not, alas, refrain from being cheeky to Holy Mother Church as of pre-Vatican-II either, I am afraid.

Hence, "Brian Cohen's mother" has "her" moment of greed.

3) Fr. Bryan Houghton was really put to task for defending traditional Liturgy - by bishops, maybe too. He also tried to make a peace agreement between priests celebrating Mass of St Pius V and those who celebrate Mass of Paul VI: read the chapter about "La paix de Mgr Forester" either in his novel or in the extracts relating to his own life.

So, Brian Cohen tells people to be nice to each other, and was put to task by "his mother" symbolising the reaction of "Holy Mother Church" (the bishops Fr. Bryan Houghton obeyed).

"Do you think you are the Messiah or something?!" is a reaction not far from typical in certain communities to anyone doing a Christian thing in a measure out of the ordinary, humdrum and usual (according to their standards). Since Catholic bishops started being ecumenical with these communities, some Catholics may well have reacted like that to Fr. Houghton, and that might have included his ecclesiastical superiors.

Sadly, I do not exclude that Monty Python also there said about what they thought Our Lord was doing: but that does not seem to be the red thread of the film.

3b) Fr. Bryan Houghton was in opposition to Rome, as far as its directives were perceived. He gallantly said, the fault is not with rome, it is the episcopal conferences who disfigure the Roman directives as actually given. He also was therein kinder to Rome than Mgr Lefèbvre in their respective assessments of "Rome".

Hence the scene "What have the Romans ever done for us" among the zealots, where Brian Cohen is the one enumerating the most benefits.

3c) Fr. Bryan Houghton more or less co-founded the Latin Mass Society which was basically saying no to the new directives from Rome. But he obeyed the strict minima of Roman legislation, by renouncing his parish to celebrate the Mass according to Received Liturgy.

Hence: Romani ite domum, originally with a solœcism, hence also the fact that Biggus Diccus gives a lecture in Latin and Brian Coehn improves his Latin by taking the lecture.

4) Fr. Bryan Houghton saw the farewell to his parish as a cross to bear. Of course he looked on the bright side of it, more time for piety, but he was also in a way humbled, and it may have been a cross for him at times.

But if so: that - he would have said - is precisely what the Christian life is about. You see, Christ did not die on the Cross to spare us from suffering all along our earthly pilgrimage, but so that we may follow Him and take our small humble crosses on our poor little shoulders.

Unlike Mgr Lefèbvre, Bryan Houghton was not "thrown to the lions" of public opposition and mediatic calumny, but if asked, he may very well have replied that that is a kind of crucifixion too.

Hence the scene in which Brian Cohen is not thrown to the lions, but gets crucifixion: meaning gets a cross to bear, as we Christians often do.

5) In the sacrifice of the Mass (the one Fr. Bryan offered in both Bury St Edmunds and Viviers), Christ is truly present as both priest and victim, but he dieth no more, since he is truly risen.

He is there to draw us to him and make us like him.
Which does not mean we all have to die on a cross to be saved.

Hence the last scene, where there are a row of crosses and crucifieds (meaning us Christians), but no one is actually dying, all are rather living quite comfortably, they even sing (which we Christians do in Holy Mass).

5b) Eloi, Eloi, lema sabactani was not a cry of pure despair, but a quote or reference to a Psalm which continues very hopefully, meaning that Christ on the cross did not consider his sufferings apart from the good they do for us from then on, unto this very day.

If we Christians are supposed to "always look on the bright side of life" and consider that "every cloud has a silver lining" we are only following in the steps of one who did just that when very exasperated after real mockery. One who did not consider his mockers as such externally worth more attention than rowdy cattle, but who consoled his mother and his disciple by referring to a Psalm.

Hence the song the "crucifieds" (i e Christians) are singing. The chorus begins with Always look at the bright side of life, and one of the verses includes the consolation that every cloud has a silver lining - a saying as familiar to us as Eloi, Eloi, lema sabactani was to Our Lady and to St John, and maybe too the secret conscience of Our Lord's mockers.

Which is why I find Life of Brian less objectionable than Éliette Abécassis' novel Qumrân.

Hans-Georg Lundahl
Bibliothèque Universitaire
Paris XII/Créteil
29/V/2010

Friday, May 21, 2010

There was a time before the surnames came around.

Thomas from the Aquino castle is a fair description of a certain Dominican, had he remained a noble, Aquino might have been his hereditary title, but it was not his surname.

Thomas was his only real name. As with Apostle and unlike More and Becket.

Followers

I have followers on some blogs: musicalia, deretour, Philologica, Morphologia Latina and Gm b1 lou, of late also on Creation vs Evolution all of which are functional in English. Same goes for Recipes from Home and Abroad.

If some of you got on to more blogs that might interest you, there might be some debates in comment sections.

Thursday, May 13, 2010

Mais quel Chutzpa! Ça m'a fait rigoler pendant trois jours!

Éliette Abécassis écrivit un roman nommé Qumran publié par les éditions Ramsay.

p. 442 sur "le rouleau perdu" (le roman est effectivement la recherche d'un rouleau perdu de la secte essénienne de Qumran, prétendument écrit, dans cette rêverie par "le disciple que Jésus aimait" et dans le roman, l'investigateur trouve ce "rouleau perdu"):

...Où enfin il comprit qu'il n'en serait rien.
Et que Dieu l'abandonnait.
Le jour où le Messie rendit l'âme,
Le ciel n'était point obscur ...


Et de penser que j'avais eu de remords de conscience de rigoler sur Always look at the bright side of life dans un film de Monty Python!

Effectivement, pour qui a lu le psaume en entier qui commence Éloï, Éloï, lema sabactani, c'est une évidence que Life of Brian traduit le sentiment mieux que "le rouleau perdu". Pourquoi? Parce que, si c'est un psaume qui commence dans l'impression que Dieu avait abandonné le psaumiste - ou le Christ, qui s'y trouve symbolisé, c'est aussi un psaume qui continue immédiatement sur une prière, qui donne quelques observations un peu douce-amères sur l'entourage immédiat qui se mocquait depuis quelques heures du Seigneur ("bulls of Bashan" dit King James version, la Vulgate et Douay Rheims omettent charitablement ce "de Bashan" - un ex-royaume cananéen dans les aires de Samarie) et qui finit dans un espoir très bien réalisé depuis deux millennaires dans l'église. Un espoir eucharistique et de charité faite aux pauvres.

Non ce n'est pas ici que je vais élucider le symbolisme eucharistique du film Life of Brian, mais il y en a.

Éliette avait alors compté sur un lectorat qui ne connaissait pas le psaume et qui pouvait avaler une exégèse si farfelue comme ça.

Ensuite, pour combler le chutzpah (ou est-ce bien "la chutzpah"? ma grammaire hébreue est très sporadique) il y a une démenti sur quelque chose qui pourrait difficilement être déjà menti, si ce "rouleau perdu" avait été rédigé par un temoin oculaire, vu que si les mots de St Mathieu étaient mensonge il n'auraient pas été écrits qu'après le décès des temoins oculaires. Si le prétendu rouleau perdu serait d'un contemporain, St Mathieu devient automatiquement un contemporain plus proche, ce que veuelent éviter précisement les attaques usuels contre son temoignage.

Car on ne nie pas un fait qui n'a pas été allégué. Le créationnisme, en tant que négation directement ciblée du darwinisme, n'est pas antérieur à Darwin: alors, ce "roulau perdu" n'est certainement pas antérieur à St Mathieu non plus. Legère différence: St Mathieu temoigne de ce qu'il a vu, Datrwin juste de ce qu'il a conclu.

Ou, si Saint Mathieu aurait menti (ce qu'est faux, mais je veux être complet dans les possibilités) il l'aurait fait après la morts des concernés, qui avaient même vécu ce jour - mais s'il avait été tellement tardif, comment aurait il été pris pour un des contemporains?

Donc, cette chutzpah énorme m'a fait pardonner ce que j'avais cru péché dans ma vue de Life of Brian, tout en condemnant cette impudicité pseudo-philologique.

Si quelqu'un veut savoir ce que je pense sur la théorie que le Christ était essénien, et s'il lit anglais, j'ai traité la question en Was Jesus the Christ Essenian? - une question que je reponds au négatif: il a plutôt été crucifié pour son refus de l'être ou d'être ce que voualient les Esséniens, à part un qui est devenu son disciple: Simon le zélote.

Hans-Georg Lundahl
Ascension l'An du S. 2010
(Jeudi le 13/V)
G. Pompidou, Beaubourg, Paris

Friday, April 23, 2010

Correcting analysis of Grammar Girl

“Am” is a linking verb and linking verbs should be modified by adjectives such as “good.” Because “well” can also act as an adjective, it's also fine to answer "I'm well," ...



Not quite. If you translate "am" as "soy" in Spanish, you can link it to "bueno" or "good".

How are you at writing? I am good.

If you translate "am" as "estoy" (like answering "como estas") in Spanish, you link it to "bien" or "well" when grammatical analysis tends to an adverb of circumstance, like generally well.

How are you? I am well, thanks.

If grammatical analysis tends to adjective of non-stable quality, on the other hand, as when asking someone who was previously ill or hurt, you do answer "bueno", I think, in Spanish, but idiomatic English is not "good" but "fine".

How are you? I am well, thanks!
How are you (now)? I am fine thanks!

Sunday, January 31, 2010

St Brigid of Kildare was no pagan goddess

There are ethnologists who suggest the cult of St Brigid of Kildare was the cult of the Pagan goddess Brigid.

"With the coming of Christianity, the priestesses became nuns of the abbey said to have been founded by 'Saint Brigit' and were called Inghean an Dagha[‘Daughters of Fire’], tending a fire of peat bricks, fed with hawthorn twigs, which was said to burn without ash or waste. The place of the fire was described as being twenty feet square, with a stone roof. The abbey kept the flame burning for another thousand years until 1220 when the Archbishop of Dublin, shocked at this evidence of Pagan of fire-worship under the mask of Christianity, ordered the Kildare fire to be extinguished. It was, however, relit and maintained until the suppression of the nunnery during the reign of Henry VIII. During the Vatican modernisation program of the 1960's St. Brigit was decanonised- the church could find no evidence of such a saint, only a Pagan goddess."



source

Same source states that Kildare was main Pagan sanctuary for the goddess Brigid. If so, what could have been more natural for a Pagan family in the area than to name their daughter Brigid? It seems one did so, she was baptised, she became a nun, and a friend of St Patrick.

But it seems also some people are so eager to find Pagan roots and syncretism in Catholicism that they cannot think as far as concluding "ah, then the St Brigid as honoured by the Irish is that Pagan girl who became a Christian nun" - they must simply seek some opportunity to conclude otherwise, against the reasonable reading of the complete evidence and say instead: "St Bride is a Pagan goddess". It also seems they had their day even in the Vatican just after Vatican II.

The last idiot is not born yet, a friend used to say.

Hans-Georg Lundahl
G Pompidou, Beaubourg
31 janv 2010

Thursday, January 28, 2010

Council of Meaux vs. Slave Trade (from a book I've been reading some hours by now)

But the public protest of the Council of Meaux is another matter. Not only do these bishops condemn in blanket terms all West Frankish slave dealers ("huius regni"), explicitly including Christians and Jews, but they voice a concern which is striking in terms of the issue of scale. They viewed the export of slaves as a strategic threat to the Frankish kingdom: the numbers were great enough that they might affect the Franks' military competition with the Muslims. A monk at Monte Cassino voiced a like concern a generation later (above n38) ...[p. 774]


As an avid scholar I try to find a date for this Council of Meaux, and failing, I look up note 38 (of same chapter) for a date of "next generation", but first text:

In the words of a Lombard monk of Monte Cassino, the combination of civil war and Arab marauding were devastating southern Italy even as the shipment of Italian slaves had the opposite effect on the enemies of Christendom: "the places across the sea are bolstered by the male and female captivi of our race."


Footnote gives source and Latin original of quotation:

Erchembert, Historia Lang. Ben., 18, 241.11: "ultramarina loca captivis nostrae gentis diversi sexus et aetatis fulciebantur."[p. 736]


I was not avid enough to find the note where these texts are dated, but that I leave to better readers.

Is there an application for us, today? Well, if psychiatry is a place where your young ones may have to confront witches, both discrete ones in parts of personnel and stupid ones among fellow patients, and lots of other doctrinally aberrant people, the loss of Christendom may not be to "transmarina loca" but to something alien to Christendom being bolstered in our very midst - by the wrath of people having a hard time forgetting they were betrayed there by fellow Christians. Indeed, often enough by their family or parish, meaning only well as the phrase goes.

But this is peanuts from a book that has entertained me for hours! Its name is Origins of the European Economy, subtitled Communications and Commerce AD 300 - 900. Its author is Michael McCormick. And it has an Appendix 4 with 120 pages citing briefly original sources, mainly about travel. Last entry being from AD 968.

Hans-Georg Lundahl
Nanterre, Université Paris X
Archeologie et Ethnologie
28/I/2010

Wednesday, January 20, 2010

Odin (Wotan) et Tolkien

1) Selon Snorri Sturluson, historien, poète et philologue icelandais du moyen age, Odin a réellement existé. Il déscend de Priame et d'Hecube (Edda prosaïque, l'un des œuvres de cet écrivain) a trompé par magie le dernier roi de la vieille dynastie en Upsale (même œuvre)1, et est avec son proche Yngvi Frey - surtout ce dernier - un progéniteur de la dynastie Ynglingar (Upsale, Wermlandie, Norvège, l'autre œuvre, Heimskringla, Ynglingatal).

2) Selon Tolkien (pas dans le roman seulement, mais également dans des lettres et conversations) La Terre de Milieu (Middle-Earth, aussi connu par Snorri) est bel et bien notre terre. C'est seulement que le temps n'est pas notre temps, ni même un temps ayant réellement existé (au moins pas selon la plupart des créationnistes, car trop vieille, Aragorn serait un peu avant Adam, quoique Tolkien prenait la liberté - liberté, pas obligation, mais même ça a pu me choquer certain temps, surtout que Tolkien et son âme peut-être étaient impliqués - de Humani Generis de croire dans les conclusions des géologues quant à l'age de la Terre - qu'il n'a pas systématiquement critiqués comme l'ont fait les créationnistes; ni selon les évolutionnistes, car trop avancés pour leur époque). Source (un parmi plusieurs possibles):

Cette époque imaginaire est mythique ... Il a déjà duré trente-sept mille ans avant les événements relatés dans Le Seigneur des Anneaux. Après la guerre de l'Anneau, des millénaires encore s'écoulent avant qu'on arrive, "pour finir et inévitablement, à l'histoire ordinaire". Dans une note ajoutée à une de ses lettres, Tolkien situe notre propre époque historique six mille ans après la Troisième Ère, ce qui place suggère-t-il, le XXe siècle dans la Cinquième ou Sixième Ère du système de calcul de la Terre Centrale.



David Day, L'Anneau de Tolkien, p. 13 (chez Christian Bourgeois Éditeur)

3) Tolkien aimait l'éthos des héros plus ou moins trompés indirectement par Odin, comme Beowulf ou ceux de Snorri ou dans les chants conservés par Sæmund (le rédacteur de l'Edda poëtique). Il n'appréciait pas ce qu'en faisait un certain ex-peintre en Outre-Rhin. Chesterton qualifait le Hitlerisme comme parodie du Fascisme - il n'aimait pas le Odinisme du tout - et Tolkien qui aimait le éthos des odinistes (celui pour les situations héroïques) qualifiait le Hitlerisme comme parodie de l'Odinisme.

4) Le Odinisme avait une autre côté que la noble des héros qui meurent d'avantage obstinés qu'ils trouvent d'avantage d'obstacles même en absence d'espoir (un peu comme les espagnols des deux côtés de la Guerre d'Espagne, les Visigoths avaient partagés les croyances nordiques avant d'arriver en Espagne, et l'influence arabe est commune sur les espagnols et les nordiques, quoique moins directe dans cet autre cas), celui des sacrifices humains et de la magie: Odin s'était pendu pendant neuf nuits pour aquerir la sagesse, il avait aussi laissé son œuil pour cet événement mythique. Ce qui y correspond chez Tolkien c'est le grand méchant, Sauron. Servi par neuf serviteurs ex-mortels qui croyaint trouver sagesses et pouvoirs, borgne. Le brûleur d'églises - il s'est repenti - l'avaient compris, quand il seravit Odin en brûleur d'églises, il l'identifiait avec ... Sauron.

C'est biensûr cet aspecte de magie, de destin, de auto-immolation de façon auto-destructrice et franchement dégueulasse qui avait repoussé Chesterton. L'autre côté, le héroïsme en absence d'espoir rationnel, il avait lui-même célébré comme - vertu chrétienne, trouvé chez Alfred de Wessex.


Hans-Georg Lundahl
Médiathèque Municipale
St Denis
20 janv. 2010

1 Trompé à quoi? À l'accepter comme une divinité, même comme le créateur avec ses deux frères de la terre habitable et de l'homme.

Friday, January 1, 2010

Pronoucing Swedish, two common phrases

orthographe(s) suédoise(s)
Sw. spelling(s)
pronounce the rs prononcer les h,
accentuer les syllabes en majuscules
1 Jag heter ... yahg hayter ...
or yaa hayter ...
yâgue HÉteur ...
ou yâ HÉteur ...
means "my name is ..." signifie "je m'appelle ..."
2 trefligt att treffas
trevligt att träffas
trayvli(c)t utt/aw treffus TRÉV-li(c)te atte/au TRÈF-face
means "nice to meet you", signifie "enchanté"
"att" is pronounced "utt" or "aw" (and "jag" as "yahg" or "yaa")
"att" se prononce "atte" ou "au" (et "jag" comme "yâgue" ou "yâ")

first spelling the older one, from at latest 1860's, second spelling the new one, from 1906

première orthographe la vieille, comme avant les années 1870, seconde la nouvelle, comme après 1906.
a third one/une troisième:
3 Hvad heter du?
Vad heter du?
Vahd hayter doo*
Vaa hayter doo*
vâde HÉ-teur duou*
ou vâ HÉ-teur duou*
means "what's your name?", signifie "comment tu t'appelle"?

*the "oo" for spelling "u" is the Liverpudlian "oo"
en suédois le "u" longue se prononce à p pr Uou et le "y" longue Uy, les courtes "u"="œu" et "y"="u"

Let us note that the spelling reforms are nowhere near the difference between formal and informal pronunciation.

Notons que les différences entre les orthographes ne coincident pas du tout avec les différences entre prononciation élévée et populaire (j'ai donné les deux).

Imitating English modern usage of "you", originally plural and only formal adress for familiar thou, Swedish commonly adresses one person "du" without necessarily implying familiarity, this has been so since the 1960's, and before that the system was more elaborate than French "tutoyer" vs. "vouvoyer".

À partir du système anglais où "you"="vous" (sens original)="you"="tu", le suédois a dans les années 1960 abandonné un système comme de l'ancien régime: "Monsieur s'appelle? Madame s'appelle? Mademoiselle s'appelle?" pour le courtois, "Vous vous appelez?" pour le commercial, "Il/elle s'appelle?" pour le quelque peu dévalorisant (quand on fait une dérogation en parlant avec l'autre) et enfin "tu t'appelles" seulement pour le familier ou cordial.