Friday, June 25, 2010

"Les Suisses ont une fée des rations"*

Il y a une probabilité que l'élève trouvait la prononciation "fé-dé-ra-tion" peu naturel, préférant "fède-ra-tion". Car de "pélérin" (même rythme et vocalisme du début que "fédérer") on fait "pèle-ri-nage" quand on ajoute une syllabe.

*p. 36, Les Profs, Tome 10, Motivation 10/10

Saturday, June 12, 2010

Peut-être a-t-elle raison quand elle dit que je parle mal le français ...

Pour moi "Protestants" sont Lutheriens, Zwingliens, Calvinistes en vive polémique avec Rome. Églises d'état ou auparavant telles qui ont persécuté la Messe et les Madonnes.

Ici il semble qu'on peut être considéré comme "Protestant" parce qu'on est créationniste, dévot et pas en communion avec Rome. Chez nous on appelle ça "frikyrkliga", en anglais "non-conformists".

Et chez nous ces gens ont une dévotion au Sacré-Cœur.

Ils sont plus ou moins méprisés comme vieux jeu par les Protestants qui se veulent modernes.

Wednesday, June 9, 2010

Deux ans avec immersion suffisent pour apprendre une langue (à propos le symbolum Quicumque)

En fin de mes deux ans à Sysslebäck je commençait de pouvoir m'exprimer en dialecte local (très différent en apparence du suédois "correcte").

Hier à Genevilliers j'ai rencontré une chinoise. Elle avait fait un moi comme stage en français, puis deux ans en France, elle s'exprimait correctement, quoique l'accent (qui n'apparait pas en écrit) était notable, et elle a du chercher un mot.

St Athanase d'Alexandrie avait deux ans d'exile à Trèves. Là, le grec était peu ou pas du tout parlé, mais le latin oui.

Je ne crois pas qu'il ait prêché habituellement en Latin (à moins d'un miracle) mais s'exprimer pour une chose tellement importante comme expliquer brèvement la foi, ça il a pu. Au moins juste avant de repartir vers Alexandrie.

Car si le latin est plus loin du grec que le dialecte de Sysslebäck de celui de Stockholm, alors il est plus proche du grec, en grammaire comme en vocabulaire, que le français du chinois.

Hans-Georg Lundahl
Mairie de Paris III
9/VI/2010

Monday, June 7, 2010

Una sabia utilisacion de blogger ...

Mirase eso: Yorem Wériame

Es escrito en una lengua india de Méjico, parentado a la lengua de los Yaquis en Méjico y Arizona.

Son - segùn una amiga Yaqui - pias meditaciones de Domingos.

No sé se esta lengua està menazada o no de extinccion. Sé que se si, entonces salvar une lengua a través blogger es utilizar blogger de manera muy sabia.

Y sé que, hacerlo con meditaciones pias - se dice pias o piedadosas en castellano? - es también cosa muy sabia./HGL

Sunday, June 6, 2010

Language poëtique en anglais et en français

En anglais, on garde quelques spécificités de la grammaire de Shakespeare.

À son époque, "je vais - tu vas - il / elle va" se disait "I go(e), thou goest, he / she / it goeth" à Londres et en West Midlands (où se trouve, si j'ai bien compris un commentaire de Tolkien, dans ses lettres, Stratford on Avon), puis vient du Nord un autre paradigme (vraiment obsolète): "I go, thou goes, he / she / it goes". Probablement c'était pendant Jâcques VI / I d'Écosse et d'Angleterre (avec Ireland) ou encore pendant la terreur de Cromwell.

Et ensuite le vouvoyement vient (avec la Restauration peut-être, et le retour des exilés en France) pour faire le paradigme quottidien actuel: "I go, you go [=vous allez], he / she / it goes".

Mais on prononce les lettres et syllabes selon la prononciation actuelle.

En français, en revanche, pas de particularité quand au paradigme, le passé simple et le subjonctif de l'imparfait et du pluparfait s'utilisent aussi en prose, mais, on prononce les -e sauf en élision, et on fait la liaison.

"Visite" se prononce donc "vi-ZI-teu" devant consonne et "vi-ZIT" devant voyelle. Comme verbe ou comme substantif.

"Visites" se prononce "vi-ZI-teu" devant consonne et "vi-ZI-teu-z" devant voyelle, rien à voir avec "visiteuses" qui se prononce "vi-zi-TEU-zeu" ou "vi-zi-TEU-zeu-z".

Et "visitent" se prononce "vi-ZI-teu" ou "vi-ZI-teu-t".

En anglais c'est question de garder le texte des vieux poëtes, en français de garder le rythme qui serait très différent sans tous les "e feminins" prononcés./HGL