Saturday, January 31, 2015

Silly, archaic, asinine ...

Sticks and stones can break my bones, but words can never hurt me, here goes a saying. "Words can never hurt me" is sometimes wrong - but not for these three words.*

English SILLY is cognate of German SEELIG and of Swedish SALIG. It means blessed. It came to mean "Down's syndrom patient" (or similar syndromes, genetics was not too precise back then before Mendel) through a piece of Catholic theology. A child who died between baptism and "age or reason" (assumed to be seven, or sometimes even twelve) was blessed, i e went very certainly to Heaven. And still is, of course. Those burials were burials in white. Whatever sorrow parents might feel, the Church insisted (and insists): here is a soul who is praying for us. A soul who is enjoying the Beatific Vision, who is seeing God face to face as He really is.

BUT a certain category of people can get adult bodies without reaching the mental maturity of the age of reason. At least so it was thought. Yes, I mean those who have an extra chromosome. So, these might live on well past both seven and twelve and were still considered immune from damnation, if baptised as children. Hence they were "silly" as in blessed. They were of course also sometimes what we think of as silly.** Hence the shift of meaning.

So if one calls you silly, think of the old meaning!

ARCHAIC comes from Greek ARCHÉ and that means authority or beginning. In the BEGINNING was the Word ... εν τηι αρχηι ην ο λογος ... the beginning is not a bad thing to the Christian world view. Archaic neither means bad nor false nor otherwise wrong.

And asinine ... well, I guess Bileam (a k a Balaam) thinks of some of us we are so ... but there was an occasion where an ass knew better than a prophet.

Thinking of "archaic" as bad or false comes - like the same shift of meaning with "primitive" - from the Evolutionist ideology in its largest sense. The one sense that C S Lewis clearly condemned even not daring to denounce the theory in biology. And thinking of "silly" behaviour as behaviour needing to be avoided, even more so for silly observations, comes from a Puritan repressian of childishness, which came around a bit earlier, it was opposed to Shakespear rather than to Sam Wilberforce.

Hans Georg Lundahl
Bpi, Georges Pompidou
St John Bosco
31-I-2015

Update:

Speaking of "silly", as I have already spoken of behaviour and observations, here is another angle:

Illegal Imprisonment of Christians in America | #FreeKent
Free Kent Hovind
https://www.youtube.com/watch?v=3AUVh_oYCwg


Dawkins (around 6 minutes sth in the video): "the correct answer is: 'don't ask such a silly question'."

Well, kind of implies he's above the rest of us and can tell us what questions not to ask, doesn't it? Or if not him personally, it implies an élite (which he's part of) as entitled to that power over the rest.

* A trio of words brandished like an awful threat or a total refutation by the feedback writer in the :

CMI : Feedback archive → Feedback 2015
Know thy enemy
http://creation.com/know-thy-enemy


** As are most of us at times when we enjoy ourselves. An observation, which I was not enjoying myself enough to make (due to fatigue), and this is not because I am a Puritan, more likely because Puritans interfere with my situation!

Friday, January 30, 2015

"doctrines qui semblent plus imaginaires que réelles"?


Je viens de lire l'article sur Étienne Tempier sur la wikipédie ... et sur les condamnations je trouve:

Par la suite, l'évêque de Paris a développé sa condamnation, le 7 mars 1277, dans un nouveau décret de 219 articles.

Qui est visé ? des penseurs appartenant à la Faculté des arts de l'Université de Paris, essentiellement Siger de Brabant, Boèce de Dacie, tenants de ce que Renan appelle averroïsme latin et F. Van Steenberghen (1977) aristotélisme radical, doctrines qui semblent plus imaginaires que réelles.


Hélas, je ne crois pas que ce soit le cas.

La secte d'Orléans, qui se solde avec 13 personnes brûlés sur le bûcher après avoir refusé de retirer leurs propos a été compté comme ayant été dualiste, et avait en commun avec les dualistes de ne pas croire que Notre Seigneur avait un corps réel (ils étaient donc docétistes), mais leur propos ne semble pas avoir été que le corps serait ... bon, je laisse le mot à un historien allemand en traduction anglaise*:

The sect at Orleans attacked the doctrine of Christ's supernatural birth, as a thing contrary to the laws of nature. La secte à Orléans attaquait la doctrine de la naissance surnaturel du Christ, comme étant une chose contraire aux lois de la nature.
 
That which contradicts the laws of nature, they asserted, can find no existence in creation. Ce qui contredit les lois de la nature, ils assertaient, ne peut pas trouver d'existence dans la créature.
 
This, however, is not so to be understood, as if they admitted the reality of the birth of Jesus, but denied the supernatural circumstances attending it; but they denied the reality of the birth of Jesus in the same sense as they denied the reality of his passion and of his resurrection. Ceci, pourtant, ne doit pas être compris, comme s'ils admettaient la réalité de la naissance de Jésus, mais niaient les circonstances surnaturels autour, mais ils niaient plutôt la réalité de la naissance de Jésus dans le même sans qu'ils niaient la réalité de sa passion et résurrection.
 
As an argument in favor of their opinion, they adduced what was assumed by their opponents, namely, that Christ was born of a virgin; for as this would be impossible, the reality of the birth was disproved by its character. Comme argument pour leur opinion, ils prenaient ce qui était assumé par leurs opposents [=les Catholiques], à savoir que le Christ est né d'une vierge; puisque, vu que ceci serait impossible, la réalité de la naissance fut refutée par son caractère.
 
Their doctrine of Christ's humanity bordered, therefore, without any doubt, upon Docetism, or was altogether docetical. Leur doctrine de l'humanité du Christ a donc été, sans aucun doute, voisine du docétisme ou était entièrement docétique.
 
If we find the doctrine ascribed to them by Glaberius Rudolphus, that heaven and earth had always existed, as they now are, yet we should remember that the report of a writer, who did not understand their system, and who presents everything in the worst colors, must fall very short of establishing the fact, that they took an altogether pantheistic view of the world; Si nous nous rappelons la doctrine que Glaberius Rudolphus leur prête, que Ciel et Terre ont toujours existé, comme ils sont maintenant, pourtant nous devrions rappeler que le compte-rendu d'un écrivain, qui ne comprenait pas leur système (!), et qui présente tout dans les pires couleurs (!) doit faillir de beaucoup d'établir comme un fait qu'ils prenaient une vue totalement panthéiste (!) du monde;
 
on the contrary, "Ave" [! = "we have"?] have more reason to believe that their opposition to the church doctrine of the creation from nothing, an opposition which proceeded from some oriental doctrine of emanation combined with Dualism, that this opposition, wrongly understood and perverted, gave occasion to this charge. nous avons au contraire davantage de raison de croire que leur opposition à la doctrine ecclésiastique de la creation ex nihilo, opposition en provenance d'une quelle-conque doctrine orientale d'émanation combinée avec le dualisme, que cette opposition, mal comprise et pervertie, donna occasion à cette accusation.
 
In consistency with their docetic views of the human nature of Jesus, they could not of course believe in any communication of the body and blood of Christ in the eucharist ... En consistance avec leur vues docétiques de la nature humaine de Jésus, ils ne pouvaient biensûr pas croire en une quelleconque communion du Corps et du Sang du Christ dans l'Eucharistie ...


Je crois pour ma part que les écrivains catholiques de cette époque comprenaient très bien la doctrine de ceux qu'ils allaient brûler, et autant plus que ceux-ci étaient du clergé et donc aptes à s'exprimer avec les mêmes expressions (mais pas la même doctrine) que le clergé catholique orthodoxe.

Augustus Neander n'a présumablement pas entendu parler des Averroïstes condamnés par Tempier (je n'ai pas vérifié, mais s'il en tenait compte, il était trop stupide de ne pas faire la connexion), et si David Piché a cru que les doctrines attribués aux Averroïstes radicaux "semblent plus imaginaires que réelles"**, il n'a peut-être pas considéré la secte d'Orléans. En plus, Augustus Neander, comme Protestant de Saxonie***, né d'une famille juive (Mendel°) et converti lui-même, assez libéral et assez anti-catholique, a biensûr exprimé ses préjugés contre la capacité des Catholiques sur place à comprendre une doctrine autre que la leur, tandis qu'il ne se prête pas cette incapacité, mais il se prête même la capacité de reconstruire ce qui n'est nullement dans les sources. Si David Piché n'a pas exprimé les mêmes complexes de supériorité envers les Catholiques sur place (en occurrence Étienne Tempier quand à son cas), il se considère néanmoins aussi habilité de dire "doctrines qui semblent plus imaginaires que réelles", pourvu que ce passage de la wikipédie vient de son avant-propos ou de son introduction - que je n'ai pas lu(e).°°

Donc, oui, je suis en désaccord avec quiconque a pu écrire la première fois "doctrines qui semblent plus imaginaires que réelles", car je les considère comme trop identiques à certaines côtés de la secte d'Orléans. Je considère cette secte avec les Siger de Brabant, Boèce de Dacie (plus tard?) à Paris, comme une possible origine des hérésies protestantes en Occident, notemment en ce qui concerne la négation de la Présence Réelle.

Hans Georg Lundahl
BU de Nanterre - Paris X
Ste Martine de Rome
30-I-2015

*GENERAL HISTORY of the CHRISTIAN RELIGION AND CHURCH
FROM THE GERMAN OF DR AUGUSTUS NEANDER.
TRANSLATED ACCORDING TO THE LATEST EDITION.
JOSEPH TORREY, PROFESSOR OF MORAL AND INTELLECTUAL PHILOSOPHY IN THE CNIVERSITT [=UNIVERSITY, mauvais scan!] OF VERMONT.

L'original allemand de 1834, il me semble, et la traduction anglaise de 1872.

lien vers les pages 594 et 595
http://www.forgottenbooks.com/readbook_text/General_History_of_the_Christian_Religion_and_Church_1000067287/625


** David Piché a fait une édition, avec texte parallèle des thèses en latin dans l'ordre et traduction française en face. Je n'ai pas lu son *** La même Saxonie dont le "Landesbischoff" Luthérien va plus tard être un Nazi et dont la "Landesbischoff" actuel est une femme. °Il a pris le nom Neander en référence à un poëte qu'il aimait. Et peut-être aussi pour ne pas gêner son père qui demeurait Juif et qui restait un Mendel. °° Ma mise en ligne des thèses condamnées vient d'un appendix - et s'il l'a mis en appendix, sans la traduction, c'est qu'il considère cette édition là moins importante. La voici, la page index par laquelle on arrive aux pages chapitres:

Index in stephani tempier condempnationes
http://enfrancaissurantimodernism.blogspot.com/2012/01/index-in-stephani-tempier.html

Thursday, January 29, 2015

L’Académie et entourages


1) Φιλολoγικά/Philologica : Les âges des ancêtres DU Robespierre - et d'autres! ; 2) Sur les Dévanceurs de Marie-Antoinette ; 3) Et les ancêtres du roi martyr? Regardons aussi la parité entre les sexes ... ou même le privilège féminin ; 4) musicalia : Les Musiciens ; 5) Recipes from Home and Abroad : Les artistes (peintres, graveurs ...) - avec un peu de patrons ou mécènes et d'autres connexes ; 6) New blog on the kid : Chirurgiens et surtout Sage-femmes ; 7) Φιλολoγικά/Philologica : L’Académie et entourages ; 8) Et le Moyen Âge? Hormis royautés ; 9) Moyen Âge, Royautés ; 10) La Lettre A d'une Encyclopédie ; 11) Monge et Jaurès - démographie ; 12) Lesseps fut aussi à La Pérouse

Refaisons un peu de spgk sur la wikipédie:

  • Liste I Fauteil 34 :

    • 1) Honorat de Porchères Laugier, né à Forcalquier, ancienne capitale de la Haute-Provence, le 8 juin 15721, et mort le 26 octobre 16532, est un poète français. Connu surtout pour son sonnet sur les beaux yeux de Gabrielle d'Estrées, il fut l'un des premiers membres de l'Académie française.
    • 2) Paul Pellisson-Fontanier, dit Paul Pellisson, est un homme de lettres français, né à Béziers le 30 octobre 1624 et mort à Versailles le 7 février 1693.
    • 3) François de Salignac de La Mothe-Fénelon dit Fénelon, né le 6 août 1651 au château de Fénelon à Sainte-Mondane, mort le 7 janvier 1715 à Cambrai, est un homme d'Église, théologien et écrivain français.
    • 4) Claude Gros de Boze (28 janvier 1680 à Lyon - 10 septembre 1753 à Paris) est un érudit et numismate français.
    • 5) Louis de Bourbon-Condé, prince du sang, abbé de Saint-Germain-des-Prés (1737), comte de Clermont-en-Argonne, né à Versailles le 15 juin 1709 et mort à Paris le 16 juin 1771, est un aristocrate, ecclésiastique et militaire français du XVIIIe siècle.
    • 6) Pierre-Laurent de Belloy, dit Dormont de Belloy, de son vrai nom Pierre-Laurent Buirette, est un comédien et auteur dramatique français, né le 17 novembre 1727 à Saint-Flour et mort le 5 mars 1775 à Paris. Il est connu surtout pour sa tragédie patriotique Le Siège de Calais, qui remporta un énorme succès en 1765. Il mit aussi en scène Bayard et Du Gesclin.
    • 7) Emmanuel-Félicité de Durfort, duc de Duras (19 septembre 1715 - 6 septembre 1789 à Versailles), est un militaire, homme politique et diplomate français, pair et maréchal de France.
    • 8) Dominique Joseph Garat (né le 8 septembre 1749 à Bayonne et mort le 9 décembre 1833 à Bassussary), est un avocat, journaliste, philosophe et homme politique français. Il a été élu à l'Académie française en 1803 ; il en est radié en 1816.
    • 9) Louis-François de Bausset, né à Pondichéry le 14 décembre 1748 et mort le 21 juin 1824 à Paris, est un cardinal et homme de lettres français des XVIIIe et XIXe siècles.
    • 10) Monseigneur Hyacinthe-Louis de Quélen, né à Paris le 8 octobre 1778, et mort à Paris le 31 décembre 1839, est le 125e archevêque de Paris, de 1821 à 1839.
    • 11) Le comte Louis-Mathieu Molé, né le 24 janvier 1781 à Paris et mort le 23 novembre 1855 à Épinay-Champlâtreux, est un homme politique français. Il est ministre de la Justice sous l'Empire, de la Marine et des Colonies sous la Restauration, des Affaires étrangères et président du Conseil, de 1836 à 1839, sous la monarchie de Juillet.
    • [12) Le comte Frédéric Alfred Pierre de Falloux du Coudray, né à Angers (Maine-et-Loire) le 8 mai 18111 et mort à Angers le 6 janvier 1886, est un historien et homme politique français.]


  • Liste II Puisque 34 :2=17, prenons fauteuil 17 aussi :

    • [1) François de Cauvigny, sieur de Colomby1, né à Caen vers 1588 et mort en 1648, est un poète français, conseiller du roi et « orateur du roi pour les discours d'État ».]
    • 2) François L'Hermite, sieur du Soliers, dit Tristan L'Hermite, né en 1601 à Janaillat (aujourd'hui département de la Creuse) au château de Soliers, dans la Marche, et mort à Paris le 7 septembre 1655, est un poète et dramaturge français. Il occupa le fauteuil 17 de l'Académie française de 1649 à 1655.
    • 3) Hippolyte-Jules Pilet de La Mesnardière, né au Loroux-Bottereau en 1610 et mort à Paris le 4 juin 1663, est un médecin, poète et auteur dramatique français.
    • 4) François Honorat de Beauvilliers, duc de Saint-Aignan, né le 30 octobre 1607 à Paris où il est mort le 16 juin 1687, est un homme militaire et administrateur français, honoré en son temps pour avoir été un grand protecteur des arts et des lettres.
    • 5) François-Timoléon de Choisy, né le 16 août 1644 à Paris où il est mort le 2 octobre 1724, est un abbé et homme de lettres français.
    • 6) Antoine Portail, né en 1675 et mort le 3 mai 1736, est un magistrat français, premier président du Parlement de Paris.
    • 7) Pierre-Claude Nivelle de La Chaussée, né le 14 février 1692 à Paris où il est mort le 14 mars 1754 est un auteur dramatique français, créateur d'un genre théâtral : la comédie larmoyante.
    • 8) Jean-Pierre de Bougainville, né à Paris le 1er décembre 1722 et mort à Loches le 22 juin 1763, est un homme de lettres français, frère aîné de l'explorateur Louis Antoine de Bougainville.
    • 9) Jean-François Marmontel, né à Bort-les-Orgues le 11 juillet 1723 et mort à Habloville (Saint-Aubin-sur-Gaillon) le 31 décembre 1799 est un encyclopédiste, historien, conteur, romancier, grammairien et poète, dramaturge et philosophe français. Proche de Voltaire et ennemi de Rousseau, il connut une grande notoriété à la cour de France et dans toute l’Europe. [Note du compilateur : Quelle horreur !]
    • 10) Jean-Pierre Louis, marquis de Fontanes, communément appelé Louis de Fontanes, est un écrivain français, né le 6 mars 1757 à Niort et mort le 17 mars 1821. Poète et homme d'action, Louis de Fontanes fut tout à la fois l'héritier du goût de Racine et de Fénelon contre toute théorisation littéraire, l'admirateur du bon sens politique d'Henri IV et de George Washington, qui « conserve et perfectionne », contre toute « audace qui détruit », et un bon vivant doué des manières et de la galanterie de l'ancienne France.
    • 11) Abel-François Villemain, né le 9 juin 1790 à Paris où il est mort le 8 mai 1870, est un écrivain, universitaire et homme politique français, qui a notamment été professeur à la Sorbonne et à l'Ecole normale supérieure, et ministre de l'Instruction publique de 1839 à 1845.
    • [12) Émile Maximilien Paul Littré, né à Paris le 1er février 1801 et mort à Paris le 2 juin 1881, est un lexicographe, philosophe et homme politique français, surtout connu pour son Dictionnaire de la langue française, communément appelé « le Littré ».]


  • Statistique pour les premiers deux listes

    • Fauteil 34 : 1) 80 2) 69 3) 64 4) 73 5) 62 6) 48 7) 74 8) 84 9) 75 10) 61 11) 74
    • Fauteuil 17 : 2) 54 3) 53 4) 79 5) 80 6) 61 7) 62 8) 41 9) 76 10) 64 11) 80
    • Les deux listes : 41 48 53 54 61 61 62 62 64 64 69 73 74 74 75 76 79 80 80 80 84
    • Minimum 41, maximum 84. Quartile basse 61, médiane 69, quartile haute 76.
    • Moyenne … 1314 : 21 = L (131 – 105 = 26) X (26 – 21 = 5, 54) II (54 – 42 = 12) … 62/63.


  • Liste III, Abbés de Cluny, puisque Richelieu y était, voir liste IV, ceux qui ont un article :

    • [1) Abbé Bernon (environ 850-13 janvier 927), premier abbé de Cluny. Il devient moine vers 880 au monastère bénédictin de Saint-Martin d'Autun.]
    • 2) St. Odon de Cluny ou Eudes de Cluny, né vers 878/879 ou 882 près de Tours et mort à Tours le 18 novembre 942, était un moine bénédictin qui fut de 926 à 942 le second abbé de Cluny, successeur de Bernon, et joua ainsi un rôle éminent dans le développement de l'ordre de Cluny.
    • 3) Aimar de Cluny, né en 910, fut le 3e abbé de Cluny de l'an 942 jusqu'à sa démission en l'an 954, onze ans avant sa mort le 5 octobre 965. Il fut nommé à la succession par son prédécesseur Odon de Cluny, duquel il poursuivit l'œuvre. Devenu aveugle en 948, il nomme comme coadjuteur Mayeul, qui dirigera officiellement Cluny à la démission d'Aimar.
    • 4) Saint Mayeul ou Maïeul de Cluny (ou de Forcalquier) est né vers 910 à Valensole, en Provence orientale, et mort en 994 à Souvigny. Il était le quatrième abbé de Cluny. Pendant ses quarante années d'abbatiat, ses liens avec le Saint-Empire favorisèrent l'extension de l'Ecclesia Cluniacensis vers l'est. Il fut certainement l'un des conseillers écoutés d'Hugues Capet, duc puis roi des Francs, ce qui lui permit de réformer des monastères et d'y placer des abbés réguliers. Enfin, il poursuivit les relations qu'Odon avait nouées avec la papauté. Le destin de Mayeul est exceptionnel. Il fut spontanément reconnu comme saint immédiatement après sa mort, et son culte, qui constitua le premier grand culte abbatial clunisien, fut l'un des plus importants du Moyen Âge et persista au Puy et à Souvigny jusqu'à la Révolution. Il est fêté le 11 mai.
    • 5) Saint Odilon de Cluny (parfois connu comme Odilon de Mercœur), né vers 962 au château de Mercœur près de Saint-Cirgues dans la Haute-Loire (France) et décédé le 31 décembre 1048 au prieuré de Souvigny (France) fut le cinquième abbé de Cluny. Sous son abbatiat se développe un 'ordre clunisien' qui acquiert une grande influence religieuse et puissance politique. Il est enterré à Souvigny.
    • 6) Saint Hugues de Cluny, né le 13 mai 1024 à Semur-en-Brionnais et mort le 28 avril 1109 à Cluny, parfois appelé Hugues le Grand ou Hugues de Semur, est le sixième abbé de Cluny, de 1049 à 1109. Canonisé par l'Église, il est fêté le 29 avril.
    • [7) Pons de Melgueil, mort en 1126, est le septième abbé de Cluny. Issu d'une famille de la haute aristocratie languedocienne, les comtes de Melgueil, il est élu abbé en 1109, à la suite d'Hugues de Cluny. Il se signale par son action diplomatique, prenant parti pour la papauté dans la querelle des Investitures. En 1122, il démissionne ou est déposé pour des raisons qui ne font pas l'unanimité parmi les historiens. Après avoir tenté de reprendre l'abbatiat en 1126, Pons meurt schismatique et excommunié.]
    • … 9) Pierre de Montboissier dit Pierre le Vénérable était le neuvième abbé de Cluny dès 1122. Il est né entre 1092 et 1094 et mort le 25 décembre 1156. Son activité intellectuelle fait de lui un représentant de la renaissance du XIIe siècle. … Il fait traduire le Coran en latin, Lex Mahumet pseudoprophete. Connu comme polémiste, il rédigera ensuite des traités pour réfuter les doctrines israélites et musulmanes. En effet, il recommande d'établir des débats argumentés avec les théologiens des autres religions, plutôt que des Croisades. … Considéré par l'historiographie du XXe siècle comme le dernier des grands abbés de Cluny, il succède à son oncle Hugues II de Semur. Il combat également l’hérésie de Pierre de Bruys. … Il est aussi l'auteur d'un traité contre les juifs : Aduersus Iudœorum inueteratam duritiem. Selon Dominique Iogna-Prat, Pierre le Vénérable est un « représentant d'un antijudaïsme radical »
    • … [16) Thibaud, aussi Thibaud d'Ostie, (né en France et mort le 4 novembre 1188 à Rome) est un cardinal français du XIIe siècle. Il est membre de l'ordre de Cluny. Thibaud est abbé de Saint-Basle à Reims, administrateur de l'abbaye de Fleury et abbé de l'abbaye de Cluny.] … [33) Pierre de Châtelus ou de Châtelux est un ecclésiastique français. Proche du Saint-Siège, il fut abbé de nombreuses abbayes dans toute la France. Abbé de Saint-Serge d'Angers de 1316 à 1321, il est nommé, par décision de Jean XXII, abbé de Montolieu. En 1322, il devient même abbé de Cluny. C'était en outre un parent d'Emeric de Châtelus, évêque de Ravenne et de Chartres avant qu'il ne devienne cardinal en 1342.]
    • … 35) Hugues VII Roger (1293-21 octobre 1363) fils de Guillaume Roger et Guillemette de Mestre, frère de Clément VI et de Guillaume II Roger, oncle de Grégoire XI, cardinal-prêtre au titre de Saint-Laurent in Damaso, dit le cardinal de Tulle.
    • … [37) Androin de la Roche (né à Châtillon en Bourgogne vers 1300/1310 et mort à Viterbe, le 29 octobre 1363) est un cardinal français du XIVe siècle. Il est membre de l'ordre des bénédictins.]
    • … [43) Raymond de Cadoëne, né vers 1350 peut-être à Gabriac (Gévaudan) et mort en 1416, était un ecclésiastique français, qui fut grand prieur puis abbé de l'abbaye de Cluny.]
    • … 46) Jean III de Bourbon, né en 1413 et mort le 2 novembre 1485 au prieuré conventionnel de Saint-Rambert, est un évêque français du XVe siècle. Il est le fils naturel de Jean Ier de Bourbon, duc de Bourbon et d'Auvergne.
    • [47) Jacques d'Amboise, né entre 1440 et 1450 et mort en 1516, était un dignitaire religieux et un mécène français. Il fut abbé de Jumièges, de Cluny et de Saint-Alyre de Clermont, ainsi qu'évêque de Clermont.]
    • … [50) Aymar Gouffier de Boisy, décédé le 9 octobre 1528, est un évêque d'Albi.]
    • … [52) Jacques Leroy, mort en 1572 à Paris, est un prélat français du XVIe siècle. Il est issu des seigneurs de Chavigny. Il est le fils de René Leroy, conseiller et chambelan de Louis XI, et de Madeleine Gouffier. Leroy est bénédictin et abbé de Déols, de Villeloin, de Saint-Florent de Saumur et de Cluny. En 1537, il est nommé archevêque de Bourges en 1537. De son temps la ville est prise et pillée en 1562 par les hugenots. Jean Niquet, abbé de saint Gildase, fonde le collège des jésuites, qui est uni à l'université, par les soins de Jacques de Nuchesc, et d'Edmond Mérille, professeurs en droit.]
    • 53) Jean de Lorraine (né à Bar-le-Duc le 9 avril 1498 et mort à Neuvy-sur-Loire le 18 mai 1550) est un cardinal français et l'un des favoris les plus intimes du roi François Ier.
    • 54) Charles de Lorraine (né le 17 février 1524 à Joinville et mort le 26 décembre 1574 à Avignon) fut duc de Chevreuse, archevêque de Reims de 1538 à 1574, évêque de Metz de 1550 à 1551. Élevé au cardinalat en 15471, il est d'abord connu comme cardinal de Guise puis cardinal de Lorraine. C'est un homme politique et un intellectuel religieux qui joua un rôle important durant les guerres de religion.
    • … 56) Louis III de Lorraine, cardinal de Guise (né le 22 janvier 1575 - mort le 21 juin 1621, à Saintes, Charente-Maritime), appartenait à la Maison de Guise, branche cadette de la Maison de Lorraine, qui joua un rôle de premier plan dans la vie politique française au XVIe siècle.
    • … [58) = Richelieu !]
    • 59) Armand de Bourbon, prince de Conti, né à Paris le 11 octobre 1629; mort à Pézenas, au château de la Grange-des-Prés, le 21 février 1666. Il était le cadet des trois enfants et le deuxième fils d'Henri II de Bourbon, prince de Condé et de Charlotte Marguerite de Montmorency, le frère de Louis II de Bourbon-Condé, dit le « Grand Condé », et d'Anne Geneviève de Bourbon-Condé, duchesse de Longueville. [Abbé commenditaire, évidemment, représenté dans le monastère même par un grand prieur, comme certains d’autres que je viens de citer.]
    • 60) Jules Raymond Mazarin (Giulio Raimondo Mazzarino, Mazarino, Mazarini, ou Mazzarini, nom dont il francisa peu à peu lui-même l’écriture en Mazarin, mais dont il signe encore Mazarini, à l'italienne, à la fin de sa vie au bas du Traité des Pyrénées), né à Pescina, dans les Abruzzes (aujourd'hui en Italie), le 14 juillet 1602 et mort à Vincennes le 9 mars 1661, mieux connu sous le nom de cardinal Mazarin, fut un diplomate et homme politique, d'abord au service de la Papauté, puis des rois de France Louis XIII et Louis XIV. Il succéda à Richelieu en tant que principal ministre de 1643 à 1661. 61) Rinaldo d'Este (1618 - 30 septembre 1672 à Modène), fut un cardinal italien issu de la Maison d'Este.
    • … 63) Emmanuel-Théodose de La Tour d'Auvergne, cardinal de Bouillon (26 août 1643 - 2 mars 1715) fut d'abord prieur de Turenne et de Paunat, puis nommé abbé de Beaulieu en 1658 dont il se démet en 1664 après avoir réuni l'abbaye avec la congrégation de Saint-Maur. Il devient en 1683 abbé de Cluny et cardinal avec le titre de cardinal-prêtre au titre de San Lorenzo in Panisperna (1670-1676) puis cardinal-évêque d'Albano, de Porto e Santa Rufina puis d'Ostie.
    • 64) Henri-Oswald de La Tour d'Auvergne dit l'« abbé d'Auvergne » puis le « cardinal d'Auvergne », né à Barcy (diocèse d'Anvers) le 5 novembre 1671 et mort le 23 avril 1747 à Paris, est un homme d'Église français des XVIIe et XVIIIe siècles. Il est successivement archevêque de Tours (1719-1721) puis archevêque de Vienne (1721-1745). Il est élevé au cardinalat en 1740.
    • 65) Frédéric-Jérôme, cardinal de La Rochefoucauld de Roye est un prélat français né le 16 juillet 1701 et mort à Paris le 29 avril 1757. Fils de Francois II de La Rochefoucauld de Roye et de sa femme, Catherine-Francoise d'Arpajon, il est destiné à l'Église dès son jeune âge.
    • 66) Dominique de La Rochefoucault-Langeac, cardinal de La Rochefoucauld (Saint-Hilaire-du-Chapouillet, 26 septembre 1712 – Münster, 23 septembre 1800), est un prélat et homme politique français du XVIIIè siècle. Archevêque d'Albi puis de Rouen, primat de Normandie, le cardinal de La Rochefoucauld est élu député aux États généraux de 1789. Il s'oppose à la Révolution et à la constitution, refuse de prêter le serment constitutionnel, et émigre en 1792. – Commentaire du compilateur : Le dernier sous l’Ancien Régime. Notons qu’il meurt à Münster. Lui-même s’est opposé à la Révolution française, et un évêque de Münster va être le prélat Catholique le plus redouté par les Nazis pendant cette future époque là.


  • Statistique pour liste III, quatorze retenus comme très bien documentés :
    • 868 : 14 = L (86 – 70 = 16) X (16 – 14 = 2, 28) II (28 =28), Moyenne 62 années.
    • 36 – 52 – 55/59 – 72 – 88


  • Liste IV, inséré en liste I, sous chacque nom de cette première liste, des récits et ensuite des noms dedans :
    • 1)Honorat de Porchères Laugier

      « Fils d'un avocat au parlement, il conserva le titre « seigneur de Porchères » dont il avait hérité. Cela lui valut d'être souvent confondu avec un autre académicien, François d'Arbaud de Porchères, avec lequel il n'avait aucun lien de parenté. « Chacun d'eux traitait l'autre de bâtard, écrit Tallement des Réaux, et soutenait qu'il n'était pas de la maison de Porchères. » Ce quiproquo venait du fait qu'un aïeul de François d'Arbaud de Porchères, nommé Jacques d'Arbaud, avait acheté le fief de Porchères à un aïeul d'Honorat de Porchères Laugier, nommé Esprit Laugier. »


      • a) François d'Arbaud de Porchères, né à Brignoles (actuel Var) le 20 décembre 1590 et mort en Bourgogne le 5 mai 1640, est un poète français. (fauteuil 19)
      • b) Gédéon Tallemant des Réaux [talmɑ̃dereo ], né le 2 octobre 1619 à La Rochelle, mort le 10 novembre 1692 à Paris, est un écrivain, gazetier et poète français connu pour ses Historiettes, un recueil de courtes biographies de ses contemporains.


      « Ses poésies galantes, insérées dans les recueils du temps, le firent remarquer par Valentin Conrart et son cercle d'amis, qui l'invitèrent à faire partie de l'académie qu'ils formaient. Le 4 décembre 1634, il fut reçu dans la toute nouvelle Académie française, où il prononça peu après le huitième discours, À la louange de l'Académie, de son Protecteur et de ceux qui la composent, suivi du treizième, Des différences et des conformités qui sont entre l'amour et l'amitié. C'est à la suite de son admission que le cardinal Richelieu, qui se méfiait de lui, imposa à l'Académie deux nouveaux réglements : les futurs académiciens ne pourraient être nommés sans son consentement et seraient désormais élus par billets et non plus à haute voix. »


      • c) Valentin Conrart, né à Paris en 1603 où il est mort le 23 septembre 1675, est un homme de lettres français. Initiateur du projet de l’Académie française, il en est élu secrétaire perpétuel en 1635.
      • d) Armand Jean du Plessis de Richelieu, dit le cardinal de Richelieu, cardinal-duc de Richelieu et duc de Fronsac, est un ecclésiastique et homme d'État, né le 9 septembre 1585 à Paris et mort le 4 décembre 1642 dans cette même ville. Pair de France, il a été le principal ministre du roi Louis XIII. Il était abbé de Cluny. Voir liste III.


    • 2) Paul Pellisson-Fontanier, dit Paul Pellisson

      « Né dans une famille protestante, il étudie le droit à Toulouse et exerce à Castres. Il est présenté aux membres de l’Académie française par son coreligionnaire Valentin Conrart et entreprend d’en écrire la première biographie : Histoire de l’Académie française depuis son établissement jusqu’en 1652. Après qu’il en a commencé la lecture, celle-ci décide de lui accorder le droit – unique dans l’histoire de l’Académie – d’assister à ses séances avec tous les droits d’un académicien en attendant son élection au prochain siège vacant, ce qu’elle fait le 17 novembre 1653. Six ans plus tard, à l’échec de ses efforts contre la candidature du frère aîné de Boileau-Despréaux, Gilles Boileau, qui avait critiqué ses amis Madeleine de Scudéry et Ménage, il cesse sa fréquentation pour n’y retourner qu’à la mort de Gilles Boileau. »


      • e) Nicolas Boileau, dit aussi Boileau-Despréaux, ou encore le « législateur du Parnasse » (né le 1er novembre 1636 à Paris1,2 et mort le 13 mars 1711 à Paris2, est un poète, écrivain et critique français3.
      • f) Gilles Boileau, né à Paris le 22 octobre 1631 et mort le 10 mars 1669, est un avocat, poète et traducteur français, frère aîné du célèbre Nicolas.
      • g) Madeleine de Scudéry, née au Havre le 15 novembre 1607 et morte à Paris le 2 juin 1701, est une femme de lettres française. Son œuvre littéraire marque l'apogée du mouvement précieux.
      • h) Gilles Ménage, né à Angers le 15 août 1613 et mort à Paris le 23 juillet 1692, est un grammairien, historien et écrivain français.


      « Secrétaire de Nicolas Fouquet, il est embastillé en 1661 à la suite de la disgrâce de son maître. Il reste incarcéré quatre ans, ayant refusé de renier Fouquet et rédigé un Discours au roi, par un de ses fidèles sujets sur le procès de M. de Fouquet puis Seconde défense de M. Fouquet en sa faveur. Libéré en 1666, il devient historiographe du roi. Son abjuration en 1670 lui obtient de riches bénéfices ecclésiastiques, en particulier le poste très rémunérateur d'abbé de Cluny. [L’ai-je manqué sur la liste des abbés ?] Il apparaît dans les romans de son amie intime Madeleine de Scudéry sous les traits de Herminius et d’Acante. Il était également lié au cousin de Madame de Sévigné, Bussy-Rabutin, qui a dit de lui qu’il était « encore plus honnête homme que bel esprit. » Voltaire l’a décrit comme un « poète médiocre, à la vérité, mais homme très savant et très éloquent. » »


      • i) Nicolas Fouquet, marquis de Belle-Île, vicomte de Melun et Vaux, né en janvier 1615 à Paris, mort le 23 mars 1680 à Pignerol, est un homme d'État français de haut rang, surintendant des finances à l'époque de Mazarin, procureur général au parlement de Paris.
      • j) Marie de Rabutin-Chantal, épouse Sévigné, dite la marquise de Sévigné, née le 5 février 1626 à Paris et morte le 17 avril 1696 au château de Grignan, est une épistolière française.
      • k) Roger de Bussy-Rabutin (13 avril 1618 à Saint-Émiland - 9 avril 1693 à Autun) est comte de Bussy, lieutenant-général des armées du roi Louis XIV, courtisan de la cour de France, philosophe et écrivain épistolaire, pamphlétaire, satirique et libertin et membre de l'Académie française. (Fauteuil 20)


    • 3) Fénelon

      « Précepteur du duc de Bourgogne, archevêque de Cambrai (1695-1715), il s'opposa à Bossuet et tomba en disgrâce lors de la querelle du quiétisme, et surtout, après la publication de son roman, Les Aventures de Télémaque (1699), considéré comme une critique de la politique de Louis XIV. L'influence littéraire de ce roman fut considérable pendant plus de deux siècles. »


      • l) Louis de France (1682 – 1712), duc de Bourgogne, était le fils de Louis de France, le grand dauphin et de Marie Anne Victoire de Bavière.
      • m) Jacques-Bénigne Bossuet (surnommé parfois l'Aigle de Meaux), né le 27 septembre 1627 à Dijon (France) et décédé le 12 avril 1704 à Paris était un homme d'Église, Évêque de Meaux, prédicateur et écrivain français. Certains voient en lui « le plus grand [orateur] peut-être que le monde ait connu. »


      « Dans son enfance Fénelon reçut l'enseignement d'un tuteur au château de Fénelon, qui lui donna une solide connaissance du grec ancien et des classiques. En 1667, à l'âge de seize ans, on l'envoya à l'université de Cahors où il étudia la rhétorique et la philosophie. Quand le jeune homme exprima son attirance pour une carrière dans l'Église, son oncle, le marquis Antoine de Fénelon (ami de Jean-Jacques Olier et de saint Vincent de Paul, il avait participé à la fondation de la Compagnie du Saint-Sacrement dont les principes influenceront profondément son neveu) l'envoya étudier au collège du Plessis, dont les étudiants en théologie recevaient le même enseignement que ceux de la Sorbonne. Il s'y lia avec Louis Antoine de Noailles, qui plus tard devint cardinal et archevêque de Paris. Fénelon montra un tel talent au collège du Plessis qu'il y prêcha avec succès dès l'âge de quinze ans. »


      • n) Jean-Jacques Olier de Verneuil (20 septembre 1608 à Paris - 2 avril 1657 à Paris), dit aussi « Monsieur Olier », était un mystique et un prêtre français. Il a créé le premier séminaire français, à la suite du concile de Trente, a fondé la compagnie des prêtres de Saint-Sulpice. Sa communauté a participé à l'essor des missions dans les campagnes de France, aux développements des séminaires en France et à l'évangélisation du Canada.
      • o) Vincent de Paul ou Vincent Depaul, né au village de Pouy près de Dax le 24 avril 1581 ou 1576 - mort le 27 septembre 1660, fut une figure marquante du renouveau spirituel et apostolique du XVIIe siècle français, prêtre, fondateur de congrégations qui œuvra tout au long de sa vie pour soulager la misère matérielle et morale. p) Louis Antoine, cardinal de Noailles, est un prélat français, né au château de Peynières à Cros-de-Montvert (Cantal) le 27 mai 1651 et mort à Paris le 4 mai 1729. Il est archevêque de Paris de 1695 à 1729.


      « Pendant ces années-là il faisait partie du cercle qui entourait Bossuet, le fougueux porte-parole de l’épiscopat français. En 1688 il fut présenté à Madame de Maintenon, seconde épouse de Louis XIV. Celle-ci sympathisait à l’époque avec Madame Guyon, femme mystique et pieuse, et avec son quiétisme. Elle l’impressionna profondément quand ils firent connaissance. »


      • q) Madame de Maintenon (née Françoise d’Aubigné le 27 novembre 1635 à la prison de Niort et décédée le 15 avril 1719 à la Maison royale de Saint-Louis de Saint-Cyr-l'École) est une dame française des XVIIe et XVIIIe siècles qui fut l'épouse puis la veuve de Paul Scarron. Par la suite, elle fut titrée marquise de Maintenon. Elle est la fondatrice de la Maison royale de Saint-Louis.
      • r) Jeanne-Marie Bouvier de La Motte, appelée couramment Madame Guyon, née à Montargis le 13 avril 1648, morte à Blois le 9 juin 1717 est une mystique française.


      « L'abbé de Fénelon (1714-1794) était son petit-neveu. On connaît encore au XVIe siècle, dans cette famille, Bertrand de Salignac de Lamothe Fénelon. »


      • s) Jean-Baptiste-Augustin de Salignac Fénelon (1714-1794), abbé de Fénelon, né au manoir de la Poncie à Saint-Jean-d'Estissac en Périgord, était petit-neveu de Fénelon. Il fut aumônier de la reine de France Marie Leczinska, puis dirigea un établissement charitable, fondé pour améliorer le sort des petits savoyards à Paris. Il fut arrêté comme suspect sous la Terreur, et traduit au tribunal révolutionnaire, qui le condamna à mort : tous les savoyards résidant à Paris se rendirent à la Convention pour demander la grâce de celui qu'ils appelaient leur père ; sans succès, Jean-Baptiste-Augustin de Salignac fut guillotiné le 8 juillet 1794. En son honneur le nom d'Asile-Fénelon a été donné à l'établissement charitable de Vaujours (Seine-Saint-Denis), destiné à élever des enfants pauvres au XIXe siècle.
      • t) Bertrand de Salignac de Lamothe Fénélon est un diplomate français. Ambassadeur auprès de la reine Elisabeth Ire d'Angleterre de 1568 à 1575, il appartient à la famille de Fénelon. On a de lui : quelques écrits (Siège de Metz en 1552, Voyage de Henri II aux Pays-Bas, etc.) une Correspondance diplomatique fort instructive, publiée par Alexandre Teulet de 1838 à 1841, 7 volumes in-8.


    • 4) Claude Gros de Boze

      « Il fait ses études à Lyon et à Paris, où il s'établit vers 1700. S'étant acquis le soutien de Nicolas-Joseph Foucault, il devient en 1705 pensionnaire de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, dont il est nommé secrétaire perpétuel l'année suivante. Il est élu membre de l'Académie française en 1715, puis devient en 1719 garde du Cabinet des médailles et antiques, poste qu'il occupera jusqu'à sa mort. Il met au point avec son élève et assistant Jean-Jacques Barthélemy une méthode de classement des médailles et réalise un « inventaire et récolement des médailles, pierres gravées et autres raretés antiques du Cabinet du roy » en 1723. Il est élu membre de l’Académie royale de peinture et de sculpture en 1727. Claude Gros de Boze est devenu membre de la Royal Society le 6 avril 1749. »


      • u) Nicolas-Joseph Foucault, né le 8 janvier 1643 à Paris où il est mort le 17 février 1721, est un haut fonctionnaire et bibliophile français.
      • v) Jean-Jacques Barthélemy, dit l’abbé Barthélemy, né le 20 janvier 1716 à Cassis en Provence et mort à Paris le 30 avril 1795, est un ecclésiastique, archéologue, numismate et homme de lettres français. … Venu à Paris en 1744 avec une lettre d'introduction pour Claude Gros de Boze, secrétaire perpétuel de l'Académie royale des inscriptions et belles-lettres et garde du Cabinet des médailles au sein de la Bibliothèque du roi, il devient son assistant et entre à l'Académie (fauteil 19) en 1747. En 1753, il prend la succession de Gros de Boze (comme sécretaire, pas sur le fauteil) et conserve ce poste jusqu’à la Révolution. … Pendant la Révolution, en septembre 1793, Barthélemy est arrêté en tant qu’aristocrate et brièvement incarcéré. Le Comité de salut public, aussitôt informé par la duchesse de Choiseul, ordonne sa libération immédiate. La même année, il est nommé conservateur de la Bibliothèque nationale, poste qu'il refuse pour reprendre son ancienne fonction de garde du département des médailles et antiques. Il enrichit encore la collection nationale avec plusieurs acquisitions de valeur. Ayant été spolié de sa fortune par la Révolution, il meurt le 30 avril 1795 dans la plus grande indigence. Le philologue et orientaliste Wilhelm Gesenius a cependant beaucoup contribué à sa gloire à titre posthume en lui donnant raison au sujet de certaines de ses interprétations épigraphiques.


    • 5) Louis de Bourbon-Condé, prince du sang, abbé de Saint-Germain-des-Prés

      « Louis de Bourbon-Condé est le benjamin de Louis III de Bourbon-Condé (1668-1710), prince de Condé, et de Mademoiselle de Nantes (1673-1743). »


      • w) Louis III de Bourbon-Condé, duc de Bourbon, duc de Montmorency (1668-1689) puis duc d'Enghien (1689-1709), puis 6e prince de Condé, comte de Sancerre (1709-1710), comte de Charolais (1709) et seigneur de Chantilly, est un Prince du sang français né à l'hôtel de Condé à Paris le 18 octobre 1668 et mort à Versailles le 4 mai 1710. Il épousa le 24 mai 1685 Louise-Françoise de Bourbon dite Mademoiselle de Nantes, fille légitimée de Louis XIV et de Madame de Montespan.
      • = x) Louise-Françoise de Bourbon dite Mademoiselle de Nantes, duchesse de Bourbon puis princesse de Condé, est une aristocrate française née le 1er juin 1673 à Tournai et morte le 16 juin 1743 à Paris.

        Il en eut :

        • y) Marie-Anne-Gabrielle-Éléonore (1690-1760), abbesse de Saint-Antoine-des-Champs ; z) Louis-Henri (1692-1740), futur prince de Condé ;
        • aa) Louise-Élisabeth (1693-1775), Mlle de Charolais à sa naissance, puis Mlle de Bourbon en 1707, qui épousa en 1713 Louis-Armand de Bourbon-Conti (1695-1727) ;
        • bb) Louise-Anne (1695-1758), dite Mlle de Sens puis Mlle de Charolais à partir de 1707;
        • cc) Marie-Anne (16 octobre 1697–11 août 1741), Mlle de Clermont ;
        • dd) Charles (1700-1760), comte de Charolais, pair de France ;
        • ee) Henriette-Louise (14 janvier 1703–19 septembre 1772), dite Mlle de Vermandois, abbesse de Beaumont-lès-Tours en novembre 1733 ;
        • ff) Élisabeth-Alexandrine (16 septembre 1705-15 avril 1765) dite Mlle de Gex à sa naissance puis Mlle de Sens à partir de 1707 et a vendu au roi le comté de Charolais dont elle a hérité avec un échange de terres à Palaiseau en 1760 ;
        • [Louis (1709-1771), comte de Clermont-en-Argonne.]


      « En 1729, il fonda l’Académie du Petit-Luxembourg, dans l'hôtel du Petit Luxembourg, où se réunissaient des savants et des artistes comme les architectes Jean Aubert, Germain Boffrand, Jean-Michel Chevotet ou Pierre de Vigny. »


      • [gg) Jean Aubert, dit Aubert aîné, est un architecte français né vers 1680 et mort à Paris en 1741.]
      • hh) Germain Boffrand, né à Nantes le 16 mai 1667, mort à Paris le 19 mars 1754, est un architecte français.
      • ii) Jean-Michel Chevotet (11 juillet 1698 à Paris – 4 décembre 1772 à Paris), est architecte du roi et de la première classe de l'Académie royale d'architecture, jardinier français de l'école de Le Nôtre, et spécialiste de l'hydraulique.


      « En 1733, il devint l'amant de la danseuse de l'Opéra Marie-Anne de Camargo dont il fit une véritable esclave. Lassée, celle-ci dit-on pousse sa condisciple Élisabeth Leduc dans les bras du comte. Il devient l'amant de cette dernière en 1741. »


      • jj) Marie-Anne de Cupis Camargo, dite la Camargo, est une danseuse née à Bruxelles le 15 avril 1710 et morte à Paris le 28 avril 1770.
      • kk) Marie Élisabeth Claire Leduc, marquise de Tourvoie, est une danseuse de l'Académie royale de musique de Paris, née à Paris vers 1720, où elle est décédée en 1792 (ou début 1793), âgée d'environ 72 ans.


      « En 1743, il succède au duc d'Antin à la tête de la franc-maçonnerie française, en tant que « Grand Maître de toutes les loges régulières de France ». » !

      « Il est l'ami de Madame de Pompadour, dont il portait la cocarde en montant au feu. »


      • ll) Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour, duchesse de Menars, née le 29 décembre 1721 à Paris et morte le 15 avril 1764 à Versailles, est une dame de la bourgeoisie française devenue favorite de Louis XV, roi de France et de Navarre.


      « Il vivait avec Mlle Élisabeth Claire Leduc, danseuse de l'Opéra, au château de Berny à Fresnes, résidence de campagne des abbés de Saint-Germain-des-Prés, et contracte avec elle un mariage secret en 1765. Il en eut deux enfants naturels, l'abbé Leduc (1766-1800), qui porta le titre d'Abbé de Vendôme, et une fille (née en 1768). Il lui acheta la seigneurie de Tourvoie à Fresnes à proximité du domaine de Berny, pour pouvoir avoir un peu de liberté et lui rendra ses hommages pendant trente années à l'occasion de ses loisirs. Le Château de Tourvoie et le Château de Berny était relié par une galerie souterraine. »


      • mm) l'abbé Leduc (1766-1800)


    • 6) Pierre-Laurent de Belloy, dit Dormont de Belloy, de son vrai nom Pierre-Laurent Buirette

      « Pierre-Laurent Buirette était le fils d'un receveur général des tabacs de Saint-Flour. Âgé d'environ cinq ans, il alla à Paris avec son père, qui mourut dans la capitale. L'enfant, qui ne devait jamais revoir sa mère, fut confié à la tutelle d'un oncle avocat qui lui fit faire ses études au Collège Mazarin et le destinait au barreau. Mais le jeune homme voulait être comédien ce que l'oncle, probablement janséniste, prit si mal qu'il fit décerner une lettre de cachet contre son neveu. Ce dernier résolut alors de quitter la France : il se joignit à une troupe de comédiens avec laquelle il partit en tournée dans les cours du Nord de l'Europe. C'est alors qu'il écrivit aux siens pour qu'ils le missent « au rang des morts », déclara renoncer à sa part d'héritage et changea de nom pour prendre celui de Dormont de Belloy. »

      « Il fit carrière comme acteur en Russie et se fit apprécier par l'impératrice Élisabeth. C'est à Saint-Pétersbourg que fut créée sa première pièce, Le Triomphe de l'amitié (1757), imité de Métastase. De retour à Paris après la mort de son oncle en 1761, il subit un échec avec Titus … En revanche, Dormont de Belloy connut un certain succès avec Zelmire (1762), tragédie également imitée de Métastase, dans laquelle Mlle Clairon donna toute la mesure de son talent. »


      • nn) Élisabeth Petrovna (en russe : Елизавета Петровна, Ielizaveta Petrovna), dite Élisabeth la Clémente (née à Kolomenskoïe le 29 décembre 1709 du calendrier grégorien ou 18 décembre 1709 du calendrier julien et morte à Saint-Pétersbourg le 5 janvier 1762 du calendrier grégorien ou 25 décembre 1761 du calendrier julien), est une impératrice de Russie qui régna de 1741 à 1762 sous le nom d'Élisabeth Ire.
      • oo) Pietro Trapassi, dit Pietro Metastasio, connu aussi sous le nom de Métastase, né à Rome le 3 janvier 1698 et mort à Vienne en Autriche le 12 avril 1782, est un librettiste d'opéra et poète italien.
      • pp) Claire-Josèphe Léris, dite Mademoiselle Clairon, ou encore la Clairon, est une actrice française née à Condé-sur-l'Escaut le 25 janvier 1723 et morte à Paris le 29 janvier 1803.


      « Sa première pièce patriotique, Le Siège de Calais, deux ans après la fin de la Guerre de Sept Ans, triompha en 1765, après un début hésitant et en dépit des réserves de Diderot et de Voltaire, qui firent valoir que cette tragédie n'ajoutait rien à la gloire de la France. »


      • qq) Denis Diderot, né le 5 octobre 1713 à Langres et mort le 31 juillet 1784 à Paris, est un écrivain, philosophe et encyclopédiste français des Lumières, à la fois romancier, dramaturge, conteur, essayiste, dialoguiste, critique d'art, critique littéraire, et traducteur.
      • rr) François-Marie Arouet, dit Voltaire, né le 21 novembre 1694 à Paris, ville où il est mort le 30 mai 1778 (à 83 ans), est un écrivain et philosophe français qui a marqué le XVIIIe siècle et qui occupe une place particulière dans la mémoire collective française et internationale.
      • [Les deux évidemment sur l’index des livres prohibés, au moins en plusieurs œuvres]


      « La pièce fut jouée à la Comédie-Française le 13 février 1765 avec un succès extraordinaire. « On est réputé mauvais patriote pour oser élever la voix », observait Bachaumont dans ses Mémoires secrets. Louis XV demanda à voir la pièce, qui fut représentée à la Cour le 21 mars. Peu avant, le 12 mars, une représentation gratuite fut donnée pour le peuple à la Comédie-Française, avec un très grand succès, conforté il est vrai par le « ballet patriotique » ajouté à la fin du spectacle et les pièces d'or et les rafraîchissements distribués à la foule par les acteurs et les actrices. En province, dans les villes de garnison, des représentations spéciales furent données pour la troupe. Calais fit l'auteur citoyen d'honneur tandis que le Journal des Savants signalait que le gouverneur de Saint-Domingue avait fait imprimer la pièce pour la distribuer gratuitement. Seul le duc d'Ayen, avec son esprit habituel, osa dire au Roi : « Je voudrais que le style de la pièce fût aussi bon français que moi. » La pièce célèbre « cet amour tendre... qui dans le souverain adore la patrie ». »


      • ss) Louis Petit de Bachaumont, né le 2 juin 1690 à Paris où il est mort le 29 avril 1771, est un écrivain français. … Selon les dernières recherches, il semblerait qu’il ne soit que le prête-nom des célèbres Mémoires secrets et que le véritable rédacteur en soit Pidansat de Mairobert.
      • tt) Mathieu-François Pidansat de Mairobert, né le 20 février 1727 à Chaource et mort le 27 mars 1779 à Paris, est un littérateur polygraphe français.
      • uu) Louis de Noailles, comte d'Ayen puis (1737-1766) 1er duc d'Ayen puis (1766) 4e duc de Noailles, marquis de Montclar et de Maintenon, comte de Nogent-le-Roi, baron de Chambres, est un maréchal de France, né à Versailles le 21 avril 1713 et mort à Saint-Germain-en-Laye le 22 août 1793. … En 1789, il est nommé gouverneur du Château de Saint-Germain-en-Laye. Lorsque la Révolution française éclate, il refuse d'émigrer et meurt de vieillesse avant que la Terreur n'atteigne son apogée, ce qui lui permet d'échapper à la guillotine. Sa veuve, âgée de 70 ans, sera en revanche guillotinée le 4 Thermidor, en même temps que leur bru, la duchesse d'Ayen, et que leur petite-fille, la vicomtesse de Noailles. … The duc's widow, granddaughter, and daughter-in-law were guillotined on 22 July 1794, twenty-five days after the duc's brother and sister, sister-in-law, their daughter-in-law, and niece were guillotined. Another granddaughter, Adrienne, wife of the Marquis de LaFayette, was saved due to the efforts of James Monroe, then-America's Minister to France. Adrienne and the Marquis are buried with the Noailles and the other nobles who fell to the guillotine at Picpus Cemetery. … (un peu avant :) Fils du maréchal
      • vv) Adrien Maurice de Noailles (1678-1766) et de la
      • ww) duchesse née Françoise Amable d'Aubigné (1684-1739), il épouse le 25 février 1737
      • xx) Catherine Françoise Charlotte de Cossé-Brissac (1724-1794), fille aînée du 6e duc de Brissac. Ils ont quatre enfants [xx bis – aaa] :
      • xx bis) Jean Louis Paul François de Noailles (1739-1824), duc d'Ayen puis duc de Noailles ;
      • yy) Adrienne Catherine de Noailles (1741-1814), qui épouse (1755) René Mans de Froulay (†1814), comte de Tessé ;
      • zz) Emmanuel Marie Louis de Noailles (1743-1822), comte de Noailles, dit le marquis de Noailles et de Maintenon ;
      • aaa) Philippine Louise Catherine de Noailles (1745-1791) qui épouse (1763) Louis Antoine Armand de Gramont, duc de Lesparre (†1795).


  • Statistiques pour la liste IV.
      3346 : 50 = (presque) = 335 : 5 = L (33 – 25 = 8) X (8 – 5 = 3, 35) V (35 – 25 = 10) II (10=10), donc moyenne à 66 presque 67 ans.
    • Minimum 30, quartile basse 55, médiane entre 70 et 71, quartile haute 80 et maximum 93.

Wednesday, January 21, 2015

Et les ancêtres du roi martyr? Regardons aussi la parité entre les sexes ... ou même le privilège féminin


1) Φιλολoγικά/Philologica : Les âges des ancêtres DU Robespierre - et d'autres! ; 2) Sur les Dévanceurs de Marie-Antoinette ; 3) Et les ancêtres du roi martyr? Regardons aussi la parité entre les sexes ... ou même le privilège féminin ; 4) musicalia : Les Musiciens ; 5) Recipes from Home and Abroad : Les artistes (peintres, graveurs ...) - avec un peu de patrons ou mécènes et d'autres connexes ; 6) New blog on the kid : Chirurgiens et surtout Sage-femmes ; 7) Φιλολoγικά/Philologica : L’Académie et entourages ; 8) Et le Moyen Âge? Hormis royautés ; 9) Moyen Âge, Royautés ; 10) La Lettre A d'une Encyclopédie ; 11) Monge et Jaurès - démographie ; 12) Lesseps fut aussi à La Pérouse

  • Résumés statistiques:
    • De cujus – Arrière-grandparents, hommes : LII/LIII (cinquante-deux, presque cinquante-trois ans)
    • Mère – Arrière-grandparents, femmes = LVI (cinquante-six ans)
    • Arrière-arrière-grandparents – Arrière-arrière-arrière-grandparents, hommes, dont une date de naissance « environ » : 55.375 (un peu plus que cinquante-cinq ans)
    • Arrière-arrière-grandparents – Arrière-arrière-arrière-grandparents, femmes, dont trois omises du calcul, une ayant une naissance alternative, une manquant l’année de naissance et une manquant les deux dates : 54.7619047619 (un peu moins que cinquante-cinq ans)
    • Arrière-arrière-arrière-arrière-grandparents : femmes 66 ans et 5 mois, hommes presque 54 jusqu’à 54 et un peu plus (un homme ayant une date de naissance entre deux termes post et ante quem distants de quelques ans). Normalement il aurait dû y avoir 24 hommes et 24 femmes, mais 3 femmes … oh zut ! Normalement il aurait dû y avoir 32 hommes et 32 femmes, j’ai omis les derniers (?) 5 de chaque genre, et, comme dit, trois femmes ont des dates qui manquent.


  • Mise à jour pour la variation statistique (et d'ailleurs un Eberhard VII semble devoir être III plutôt que VII):

    • I Les premiers 25, 1 – 25
      • Hommes meurent : à 30 ans Minimum, à 39 ans Quartile basse (le roi martyr lui-même), à 53 ans Médiane, à 66 ans Quartile haute et à 89 ans Maximum.
      • Femmes meurent : à 27 ans Minimum, Quartile basse entre 36 et 41 ans (25% meurent à 36 ou plus jeunes, 75% à 41 ou plus vieilles), Médiane entre 58 et 59 ans, Quartile haute entre 65 et 67 ans, et encore à 70 ans Maximum.
    • II Les 26 ensuivants, 26 à 51, dont manquent les dates pour II femmes
      • Hommes meurent à 41 ans Minimum, à 47 ans Quartile basse, à 61 ans Médiane, à 67 ans Quartile haute ou encore à 77 ans Maximum.
      • Femmes meurent à 26 ans Minimum, Quartile basse entre 40 et 44 ans, à 57 ans en Médiane, Quartile haute entre 65 et 75 ans ou encore à 80 ans Maximum
    • III Les 26 ensuivants, 52 à 77, avec quatre personnes occupant les places de huit ancêtres, donc 22 personnes :
      • Hommes meurent: à 28 ans Minimum (tué en duel !), Quartile basse entre 38 et 42 ans, à 50 ans Médiane, Quartile haute à 60 ans et encore à 78 ans Maximum.
      • Femmes meurent : à 30 ans Minimum, Quartile basse entre 41 et 42 ans, à 55 ans Médiane, Quartile haute entre 58 et 65 ans et encore à 74 ans Maximum.
    • IV Les 26 ensuivants, 78 à 103, dont manquent les dates pour IIII femmes, II hommes, les noms mêmes de II personnes (I couple)
      • Hommes meurent : à 38 ans Minimum, Quartile basse entre 47 et 49 ans, Médiane à 57 ans, Quartile haute entre 59 et 71 ans et encore à 74 ans Maximum.
      • Femmes meurent : à 37 ans Minimum, Quartile basse entre 38 et 49 ans, Médiane entre 58 et 60 ans et au Maximum à 75 ans.
    • V Les 24 derniers, 104 à 127, dont un couple est identique à un couple déjà donné, donc 22 personnes.
      • Hommes meurent : à 36 ans Minimum, étant la Quartile basse entre 43 et 46 ans, à 56 ans en Médiane, étant la Quartile haute entre 57 et 59 ans et encore à 75 ans Maximum.
      • Femmes meurent : à 27 ans Minimum, étant la Quartile basse entre 34 et 41 ans, à 52 ans en Médiane, étant la Quartile haute entre 56 et 62 ans et encore à 71 ans Maximum.


  • En détail biographique
    • De cujus
      • 1) Louis XVI dit le Roi Martyr, né à Versailles le 23 août 1754 et mort à Paris le 21 janvier 1793
    • Parents:
      • 2) Louis de France (1729-1765)
      • 3) Marie-Josèphe de Saxe (1731-1767)
    • Grandparents
      • 4) Louis XV dit le « Bien-Aimé », né à Versailles le 15 février 1710 et mort le 10 mai 1774
      • 5) Marie Leszczynska née le 23 juin 1703 à Trzebnica et morte le 24 juin 1768 à Versailles
      • 6) Auguste III de Pologne (Dresde, 17 octobre 1696 - Dresde, 5 octobre 1763)
      • 7) Marie-Josèphe d'Autriche née le 8 décembre 1699, morte le 17 novembre 1757.
    • Arrière-grandparents
      • 8) Louis de France (1682 – 1712), duc de Bourgogne
      • 9) Marie-Adélaïde de Savoie (1685-1712)
      • 10) Stanislas Leszczynski né en Pologne le 20 octobre 1677 à Lwów (actuelle Lviv, en Ukraine) et mort le 23 février 1766 à Lunéville
      • 11) Catherine Opalińska (13 octobre 1682, Poznań - 19 mars 1747 décédée à Lunéville, inhumée à Nancy)
      • 12) Frédéric-Auguste de Saxe, dit « le Fort » (der Starke en allemand), né à Dresde le 12 mai 1670 et mort à Varsovie le 1er février 1733, (celui que Charles XII déposa et remplaça avec Stanislas Leszczynski)
      • 13) Christiane Eberhardine de Brandebourg-Bayreuth, née le 29 décembre 1671 Bayreuth, décédée le 5 septembre 1727 Pretzsch – Elle fut reine de Pologne par mariage mais refusa de se convertir au catholicisme.
      • 14) Joseph Ier du Saint-Empire (né à Vienne le 26 juillet 1678 - mort à Vienne le 17 avril 1711)
      • 15) Wilhelmine-Amélie de Brunswick-Lünebourg (née le 21 avril 1673 et décédée le 10 avril 1742)
    • Arrière-arrière-grandparents
      • 16) Louis de France (1661-1711)
      • 17) Marie-Anne de Bavière (1660-1690)
      • 18) Victor-Amédée II de Savoie né à Turin le 14 mai 1666, mort à Moncalieri le 31 octobre 1732,
      • 19) Anne-Marie d'Orléans (Saint-Cloud, 1669 - Turin, 1728)
      • 20) Rafał Leszczyński (podskarbi wielki koronny) (ur. 1650, zm. 31 stycznia 1703 w Oleśnicy)
      • 21) Anna z Jabłonowskich Leszczyńska (ur. 1660 – zm. 29 sierpnia 1727)
      • 22) Jan Karol Opalinski (né le 10 janvier 1642 et mort le 26 mars 1695 (à 53 ans))
      • 23) Sofia Anne Czarnkowska (aussi appelée Zofia Czarnkowska Opalińska ou Catherine-Sophie-Anne Czarnkowska) (12 mars 1660-2 décembre 17011,2)
      • 24) Jean-Georges III de Saxe Jean-Georges III, né le 20 juin 1647 à Dresde et mort le 12 septembre 1691 à Tübingen,
      • 25) Anne Sophie de Danemark et de Norvège, née le 1er septembre 1647, décédée le 1er juillet 1717,
      • 26) Christian-Ernest de Brandebourg-Bayreuth (27 juillet 1644, Bayreuth – 10 mai 1712, Erlangen)
      • 27) Sophie-Louise de Wurtemberg née le 19 février 1642 à Stuttgart et morte le 3 octobre 1702 à Bayreuth
      • 28) Léopold Ier du Saint-Empire (né à Vienne en 1640, mort à Vienne le 5 mai 1705)
      • 29) Éléonore Madeleine du Palatinat-Neubourg née le 6 janvier 1655 à Düsseldorf et décédée le 19 janvier 1720 à Vienne
      • 30) Jean-Frédéric de Brunswick-Calenberg (25 avril 1625, Herzberg – 18 décembre 1679, Augsbourg) – converti au Catholicisme en Assise.
      • 31) Bénédicte Henriette de Wittelsbach née le 14 mars 1652 à Paris et morte le 12 août 1730
    • Arrière-arrière-arrière-grandparents
      • 32) Louis XIV dit Louis le Grand ou le Roi-Soleil, né le 5 septembre 1638 à Saint-Germain-en-Laye et mort le 1er septembre 1715 à Versailles
      • 33) Marie-Thérèse d’Autriche [d’Espagne] (Madrid, 10 septembre 1638 - Versailles, 30 juillet 1683)
      • 34) Ferdinand Marie de Wittelsbach (Munich, 31 octobre 1636 - Schleißheim, 26 mai 1679) électeur palatin de Bavière.
      • 35) Henriette-Adélaïde de Savoie (1636-1676)
      • 36) Charles-Emmanuel II, né à Turin le 20 juin 1634, mort à Turin le 12 juin 1675, fut duc de Savoie
      • 37) Marie-Jeanne-Baptiste de Savoie dite Mademoiselle de Nemours née à Paris le 11 avril 1644 et morte à Turin le 15 mars 1724
      • 38) Philippe de France, duc d’Orléans né le 21 septembre 1640 à Saint-Germain-en-Laye et mort le 9 juin 1701 au château de Saint-Cloud
      • 39) Henriette d'Angleterre (16 juin 1644, Exeter, Angleterre - 30 juin 1670, château de Saint-Cloud, France)
      • 40) Bogusław Leszczyński (podkanclerzy koronny) (ur. ok. 1612[1] w Wiślicy, zmarł 23 września 1659 w Warszawie)
      • 41) Anna z Denhoffów Bogusławowa Leszczyńska (ur. 1620/1622 zm. 1656)
      • 42) Stanisław Jan Jabłonowski (ur. 3 kwietnia 1634 w Łuczy[1] koło Jabłonowa, zm. 3 kwietnia 1702 we Lwowie)
      • 43) Marianna Kazanowska (Marya Anna) (ur. 27 marca 1643 roku we wsi Fraga, 7 mil za Lwowem - zm. 23 lutego 1687 roku we Lwowie)
      • 44) Krzysztof Opaliński (ur. 21 stycznia 1611, zm. 6 grudnia 1655) – poeta, rzymski katolik
      • 45) Teresa Konstancja Czarnkowska († 1660, mariée à Krzysztof Opaliński en 1634)
      • 46) Adam Uriel Czarnkowski h. Nałęcz (ur. 1625, zm. 1675)
      • 47) Teresa z Zaleskich (?)
      • 48) Jean-Georges II, né le 31 mai 1613 à Dresde et mort le 22 août 1680 à Freiberg, est électeur de Saxe,
      • 49) Madeleine de Hohenzollern, née le 28 octobre 1612, décédée le 30 mars 1687
      • 50) Frédéric III de Danemark (Haderslev, 18 mars 1609 — Copenhague, 9 février 1670)
      • 51) Sophie-Amélie de Brunswick-Lunebourg, née le 24 mars 1628 à Herzberg et morte le 20 février 1685 à Copenhague, fut reine consort de Danemark comme épouse du roi Frédéric III de Danemark.
      • 52) Erdmann August von Brandenburg-Bayreuth (* 8. Oktober 1615 in Bayreuth; † 6. Februar 1651 in Hof)
      • 53) Sophie von Brandenburg-Ansbach (1614–1646)
      • 54) Eberhard VII de Wurtemberg (né à Stuttgart le 16 décembre 1614, décédé à Stuttgart le 2 juillet 1674)
      • 55) Anne-Catherine de Salm-Kyrbourg (1614-1655)
      • 56) Ferdinand III du Saint-Empire (13 juillet 1608 - 2 avril 1657)
      • 57) Marie-Anne d'Autriche, infante d'Espagne, née à Madrid le 18 août 1606, morte à Linz le 13 mai 1646
      • 58) Philippe-Guillaume de Wittelsbach-Neubourg est né à Neubourg-sur-le-Danube le 24 novembre 1615 et mort à Vienne le 2 septembre 1690
      • 59) Élisabeth-Amalie de Hesse-Darmstadt née le 20 mars 1635 et morte le 4 août 1709
      • 60) Georg (Braunschweig-Calenberg) (* 17. Februar 1582 in Celle; † 2. April 1641 in Hildesheim)
      • 61) Anna Eleonore von Hessen-Darmstadt (* 30. Juli 1601 in Darmstadt; † 6. Mai 1659 in Schloss Herzberg)
      • 62) Édouard de Wittelsbach-Simmern, Prince Palatin, Édouard de Bavière, né le 5 octobre 1625 à la Haye, décédé le 13 mars 1663 à Paris.
      • 63) Anne Marie de Gonzague de Clèves, princesse Palatine, est née à Paris en 1616 et morte le 6 juillet 1684.
    • Arrière-arrière-arrière-arrière-grandparents
      • 64) Louis XIII, surnommé « Louis le Juste », né le 27 septembre 1601 au château de Fontainebleau et décédé le 14 mai 1643 au château neuf de Saint-Germain-en-Laye,
      • 65) Ana María Mauricia née le 22 septembre 1601 à Valladolid en Espagne et morte le 20 janvier 1666 à Paris d’un cancer du sein,
      • 66) Philippe IV (Valladolid, Castille-et-León, 8 avril 1605 - Madrid, 17 septembre 1665)
      • 67) Élisabeth de France, également appelée Élisabeth de Bourbon (22 novembre 1602 à Fontainebleau - 6 octobre 1644 à Madrid)
      • 68) Maximilien Ier de Bavière né le 17 avril 1573 à Munich et mort le 27 septembre 1651 à Ingolstadt
      • 69) Marie-Anne d'Autriche (1610-1665)
      • 70) Victor-Amédée Ier de Savoie né à Turin le 8 mai 1587, mort à Vercelli le 7 octobre 1637
      • 71) Christine de France née à Paris le 10 février 1606, morte à Turin le 27 décembre 1663
      • 72/73 = 70/71
      • 74) Charles-Amédée de Savoie-Nemours né à Paris le 12 avril 1624 et mort à Paris le 30 juillet 1652 (tué en duel avec un beau-frère)
      • 75) Élisabeth de Bourbon, duchesse de Nemours est née à Paris en 1614 et morte le 19 mai 1664
      • 76/77 = 64/65
      • 78) Charles Ier (19 novembre 1600 - 30 janvier 1649) fut roi d'Angleterre, d'Écosse et d'Irlande
      • 79) Henriette Marie de France (26 novembre 1609 - 10 septembre 1669)
      • 80) Rafał Leszczyński (ur. październik 1579, zm. 29 marca 1636 we Włodawie) – surnommé « pape des calvinstes en Pologne »
      • 81) Anna Radzimińska (1586–1635)
      • 82) Kasper Denhoff, Kacper Denhoff, allem. Kasper Dönhoff (ur. 1588, zm. 1645) – converti du Calvinisme au Catholicisme, courtier de Sigismund III Waza (celui qui était également roi légitime de la Suède)
      • 83) Anna Aleksandra Koniecpolska – dates inconnus des wikipédistes, sauf qu’en 1620 était le mariage
      • 84) Jan Stanisław Jabłonowski (ur. 1600 w Łuczy, zm. 1647) – il était maréchal du Sejm (Seïme).
      • 85) Anna Ostroróg (1610–1648)*
      • 86) Dominik Aleksander Kazanowski (or Aleksander Dominik z Kazanowa, Dominique Alexander Kazanowski), (1605–1648)
      • 87) Anna Potocka (1615–1690)
      • 88) Piotr Opaliński (ur. w 1586, zm. 17 stycznia 1624)
      • 89) Zofia Kostka (ou Zofia Kostanka) [mariage en 1606]
      • 90 ? / 91 ? inconnus des wikipédistes même polonais
      • 92) Kazimierz Franciszek Czarnkowski né entre 1613 et 1617 à Łęczyca en Pologne, mort en 1656 à Poznań
      • 93) Konstancja Lubomirska ?
      • 94) Remigian Zaleski ?
      • 95) Anna Mileżyńska ?
      • 96) Johann Georg I. de Saxe (1585–1656)
      • 97) Magdalena Sibylle de Prusse (1586–1659) (pas identique, juste homonyme de 49)
      • 98) Christian zu Brandenburg-Kulmbach/Bayreuth (1581–1655)
      • 99) Marie von Preußen (* 1579 in Königsberg; † 11. Februar 1649 in Bayreuth)
      • 100) Christian IV de Danemark (né le 12 avril 1577 à Frederiksborg - mort le 28 février 1648 à Copenhague) (il défendait la Scanie contre la Suède !)
      • 101) Anne-Catherine de Brandebourg née le 26 juin 1575 à Halle (Saxe-Anhalt) et décédée le 8 avril 1612 à Copenhague
      • 102) Georg von Braunschweig und Lüneburg-Calenberg (1582–1641)
      • 103) Anna Eleonore von Hessen-Darmstadt (* 30. Juli 1601 in Darmstadt; † 6. Mai 1659 in Schloss Herzberg)
      • 104/105 = 98/99
      • 106) Joachim Ernst, Margrave of Brandenburg-Ansbach (22 June 1583, Cölln an der Spree – 7 March 1625, Ansbach)
      • 107) Sophie of Solms-Laubach (1594–1651)
      • 108) Jean-Frédéric de Wurtemberg, né à Montbéliard le 5 mai 1582, décédé à Hoheim le 18 juillet 1628, fut comte de Montbéliard de 1608 à 1617 et duc de Wurtemberg de 1608 à 1628 sous le nom de Jean Ier de Wurtemberg
      • 109) Barbara Sophia von Brandenburg (1584–1636)
      • 110) Johann Kasimir von Salm-Kyrburg (1577–1651)
      • 111) Dorothea zu Solms-Laubach (1579–1631)
      • 112) Ferdinand II. (HRR) (1578–1637)
      • 113) Maria Anna von Bayern (1574–1616)
      • 114) Philippe III d'Espagne (14 avril 1578 à Madrid, 31 mars 1621 à Madrid)
      • 115) Marguerite d'Autriche (1584-1611)
      • 116) Wolfgang Guillaume (Wilhelm) de Palatinat-Neubourg, né le 4 novembre 1578 à Neubourg-sur-le-Danube et mort le 20 mars 1653 à Düsseldorf
      • 117) Madeleine de Bavière (1587–1628)
      • 118) Georges II de Hesse-Darmstadt né le 17 mars 1605 à Darmstadt et mort le 11 juin 1661 dans cette même ville, est landgrave de Hesse-Darmstadt de 1626 à sa mort.
      • 119) Sophie-Éléonore de Saxe, né le 23 novembre 1609 et morte le 2 juin 1671
      • 120) Guillaume de Brunswick-Lunebourg Guillaume (4 juillet 1535 – 20 août 1592), dit « le Jeune » (der Jüngere), en 1561 il épouse :
      • 121) Dorothée de Danemark née en 1546, décédée en 1617. Fille de Christian III.
      • 122) Ludwig V. von Hessen-Darmstadt (1577–1626) - heiratete am 14. Juni 1598 :
      • 123) Magdalena von Brandenburg (* 7. Januar 1582 in Berlin; † 4. Mai 1616 in Darmstadt)
      • 124) Frédéric V de Wittelsbach-Simmern (Friedrich V.), né le 26 août 1596 et mort le 29 novembre 1632 à Mayence, prince-électeur et comte palatin du Rhin (1610/1620), fut élu roi de Bohême en 1619. Vaincu par les troupes impériales en 1620, il fut mis au ban de l'empire et mourut en exil.
      • 125) Élisabeth d'Écosse, née à Falkland le 19 août 1596 et morte à Londres le 12 ou 14 février 1662, est, par mariage avec Frédéric V, électrice consort palatine et éphémère reine consort de Bohême.
      • 126) Charles Ier de Mantoue, Gonzaga, né le 6 mai 1580 à Paris (France) et décédé le 22 septembre 1637 à Mantoue (Italie). Il épouse, le 1er février 1599, à Soissons :
      • 127) Catherine de Mayenne dite aussi Catherine de Lorraine née en 1585 en France et morte le 18 mars 1618 à Paris (France).


    * Anna Ostroróg – fille d’un Jan Ostroróg, donc 170, (* 1565; † Juni 1622) qui était reconverti au Catholicisme en 1587 après que ses parents à lui 340 et 341 Stanisław Ostroróg (* 1519; † 1568) et Zofia z Tęczyński avaient pris la religion luthérienne.

Monday, January 19, 2015

Did JRRT believe Sigurd / Siegfried was dabbling with some Satanic stuff?

Or, at least, did the thought cross his mind?

This hero has somewhat less good press with Tolkien than with CSL. Or so it seems to me. CSL was thankful that Nazis had abandoned Siegfried for Hagen as their favourite hero - because it gave him Siegfried back.

But what about Tolkien? I read somewhere he deliberately made Aragorn an opposite of Siegfried as thoughtful, humble and never deceptive where Siegfried was carefree to some would say careless, swaggering in a sense and once a deceiver - even if for loyalty. And of course, Aragorn was loyal to one single woman, while Sigurd (and Wagner's Siegfried) having drunk a "drink of oblivion" forgot about Brunhild and immediately fell in love with Gudrun/Kriemhild*. Sigurd wanted riches and fame (and so did Siegfried of the Nibelungen Nôt) - Aragorn was content with obedience under Denethor's banners and with poverty in the inn of Prancing Pony, even once in a while - with a notable exception - letting himself be humbled by Barliman Butterbur.

But I get another clue from Bilbo and LotR about what he thought.

Smaug has a pretty unusual death for a dragon. Leviathan is described as having impenetrable scales in the book of Job. Sigurd's dragon is killed from below (like crocodiles do not have same type of scales on stomach as elsewhere) and even there only with a magic sword. Not a usual one. St George and a few others can kill dragons because they are saints. Beowulf's dragon seems to recall Sigurd's.

Smaug's death recalls, not Fafner's, but Sigurd's/Siegfried's. He was vulnerable in exactly one spot. Like Siegfried / Sigurd (South German and Norse versions agreeing completely on this one), who had bathed in the dragon's blood, but who had been sweaty after the killing and on whose back a leaf had fallen, which stuck to his back during the "blood bath" (other more literal sense than usual, which is usually no worse than taking a footbath in blood) and where his skin did not become invulnerable. Which is also the spot where Hagen / Högni (again, both versions) killed him.

Could Tolkien have been making a point that invulnerability, except for in one spot, was more fitting to a dragon than to a hero?

Other thing with Siegfried (German, not Norse version) : he has a Tarn-Kappe - a cloak which renders the wearer invisible.

Which of course recalls that Ring ... in The Hobbit, it is not yet demonic, but in the Lord of the Rings three volume novel (and not trilogy, as he insisted!) it is demonic.**

Invisibility is perhaps also more fitting for a dragon than for a hero?

And if a hero wields it ... well, Elendil fared no better with invisibility than Sigurd / Siegfried with invulnerability.

So, was Sigurd dabbling with demonic things?

One clue is - in the Norse version - his genealogy. Odin, Sige (banished for killing a serf - and then won an Empire among Huns ... unless it was Franks), Rerir (who avenged his father who had been killed by jealousy), Reris son Volsung - early orphan, married daughter of a giant, Volsung's son Sigmund (who in Beowulf poem was the dragon killer, one and only before Beowulf), who married his own sister in order to get revenge on his father's killers. Then Sigurd - another very late born son, posthumous to his father, after his incestuously engendered son Sinfjötle (same name as Fitela, and the poet may have left that piece of genealogy out) had been poisoned - by a poison who could not kill his half giant father (another kind of invulnerability which betrayed if not self then kin).***

Rob Skiba II would have said "there is something going on here" ...

Another one would be the clues in parallels of Pagan type.

I believe Hercules and Theseus existed, that the Devil was not their physical father but got some kind of moral and adoptive fathership over each (as Zeus or as Poseidon ... why would he have wasted an opportunity to enhance errors of polytheism?) - and the Pagan surroundings accepted these as "sons of gods".

In non-epic Christian sources, Sigurd / Siegfried is not mentioned. He died among Burgundians (insofar as he lived at all and insofar as his widow married Attila) - but Burgundian "secular historians" - who where were usually Christian clerics - did not mention him. One reason which is a possibility was given by Tolkien in his preface : he was a fairy-tale addition to the legend, which also telescopes diverse parts of real history. Indeed, he was a double of the real dragon killer, "his father" Sigmund. Who had no connexion to Burgundians whatsoever.

I think there is another possibility. He lived. He was careless about the means he used and was nearly as touched by the devil's power as Theseus and Hercules. By his own half conscious fault - who would take a dip into the blood of a killed dragon? If this did not damn him (but perhaps it did so too), it tripped him up very seriously, so that his life was ruined by it (Theseus and Hercules both killed own children - one through asking it as a favour of a demonic stepfather, one in a fit of madness), and he was betrayed by his wife (like Theseus as to Hippolytus' guilt, like Hercules as to the shirt of Nessus - which also involved the blood of a monster).° He died a premature death. If he was saved, or at least saved from a worse damantion than what he got (there are degrees in Hell), then it was partly because the magic betrayed him rather than made him a success.

He became a man of renoun - in popular and chivalrous or courteous lore. But in a Christian world, at least Catholic and possibly also Arian clergy (whose version if any we have not got) gave him a damnatio memoriae. Even one version among Danes or Angles (whether originally Pagan or originally Christian) made his father Sigmund the dragon killer - so as to avoid mentioning Sigurd.

I looked up the German actors of Siegfried and Brunhilde and Kriemhild. Uwe Beyer (who did Siegfried) died from heart attack during tennis at age 48. Brunhild in the German version (Nibelungen Nôt) was never wife or paramour of Siegfried,°° and Karin Dor never could make it as international actress - her third husband has died and he had Alzheimer. Maybe she was best off, of the three. Maria Marlow who played Kriemhild was also into Erotica - and then disappeared. Gunther was played by Rolf Henniger, who is a widower. Siegfried (!) Wischnewski played Hagen (another pretty diabolical character, one eyed like Antichrist, cynically obedient to orders rather than to moral law, destroys a chance of peace by killing Etzel's - Attila's - son - CSL was right he was worse as a hero than Siegfried, though he might have still been OK back when he received to young hostages escaped from Etzel's court in the Latin poem Waltharius) - he divorced and remarried. Herbert Lom (Herbert Karel Angelo Kuchacevič ze Schluderpacheru, called Herbert Lom) who played Etzel is an interesting man, he may have been the model for Christopher Lee (he was a generation earlier) - and he wrote novels about two very creepy men, Christopher Marlowe (a rival of Shakespear who wrote of Tamerlan - a man who like Attila was voluneering for the role as "God's scourge") and the inventor of the guillotine, Dr Guillotin. Skip Martin: Alberich (the dwarf of whom Siegfried gets the hoard) - was pretty ok, he was poor enough to have to live as tobacconist, he died in 1984 as if not being able to stand Newspeak and at age 56, like so middle life expectancy of a man of the Middle Ages - but like Herbert Lom he was drawn to the macabre, artistically.

When we come to other characters, the actors are different. Some of them. Dieter Eppler: Rüdiger - died at old age after a long faithful marriage. Mario Girotti: Giselher. More known as Terence Hill. Fred Williams: Gernot - no problems. Hans von Borsody: Volker von Alzey (a court poet in the poem) - unfortunately married more than once, born in Vienna, like me. Already died. Christian Rode: Dietrich von Bern (loyal to Etzel, one of the survivors who condemn Kriemhild to death) - has more recently dubbed Kojak (the former Kojak dubber having deceased). Friedrich von Ledebur: Waffenmeister Hildebrand (Dietrich's man, other survivor) had a more chaotic life, but perhaps not out of the ordinary for a nobleman and an actor. He played a South Sea Islander ... oh, wait, that may explain it : played chief harpooneer Queequeg, a South Sea cannibal chief, in the film Moby Dick (1956). "Better a sober cannibal than a drunken Christian," Herman Melville's Ishmael famously says of Queequeg in the book and the film.. He shouldn't have!

I nearly forgot the director. Harald Reinl was preparing a new film with Attila - and ended up stabbed by a wife, like Attila by Hildicho.

So, bathing in dragon's blood or wielding magical swords or invisibility gadgets are not the best ways you can live your life on earth or get to Heaven.

Even if one is not as much of a graceless bore as Mime ... (in Wagner's version).

Hans Georg Lundahl
University Library of Nanterre
Sts Marius and Martha
and sons Audifax and Abachum
19-I-2015

I used for the cast the German wikipedia here and on basically each actor enumerated:

Die Wikipädie : Die Nibelungen (1967)
http://de.wikipedia.org/wiki/Die_Nibelungen_%281967%29


But for Friedrich von Ledebur I took the English version too.

Notes:

* In the German version Siegfried's wife is not Gudrun but Kriemhild and her mother Uote. In the Norse version it's the mother who is called Grimhild.

** I was looking up Völsunga saga and came across this : "The story of Andvaranaut is thought to have inspired J.R.R Tolkien's The Lord of the Rings." Er ... no, he went out of his way to deny it. "Both rings are round". Andvaranaut can of course have inspired the Seven rings of the dwarf lords - which Sauron produced but also took back. There Andvaranaut like the seven is a ring of riches.

*** If Siegfried lived around the time of Attila's youth, it seems Odin his ancestor either cannot have been the Odin who ruled in Uppsala around the time of Caesar, or there are ancestors missing, or Sige was called "son of Odin" in a sense like self made men were called "sons of Zeus" in cases like Minos, Rhadamantys, like ancestors of Atreus and of Priam. And I suspect a line like "Woden - Casere (Julius Caesar or just barely possibly Caesar Augustus) - Tydda - ... " means East Anglia's royalty started with a self made man too.

° Achilles' was a Centaur killer / monster killer, but he was also invulnerable, his mother may have been, not a goddess, but a witch posing as such. And if he was effeminate in one moment and perhaps even bisexual as Oscar Wilde (whose exposure to demonic powers was through freemasonry), that witch mother may have been to blame. Idolatry makes for exchanging the natural desire for perverted ones. And, yes, his invulnerability (real or supposed) betrayed him.

°° The South German story chivalrously "amends" we would say mollify the story : instead of a drink of forgetfulness to become amourously faithless to Brynhilda, before falling in love with Gudrun, he gets a love potion to fall in love with Kriemhild. Instead of betraying Brynhilda amourously, he only makes her faithless to a vow she had made insofar as she takes not the best (him) but due to his machinations the second best (Gunter, his brother in law).

Sur les Dévanceurs de Marie-Antoinette


1) Φιλολoγικά/Philologica : Les âges des ancêtres DU Robespierre - et d'autres! ; 2) Sur les Dévanceurs de Marie-Antoinette ; 3) Et les ancêtres du roi martyr? Regardons aussi la parité entre les sexes ... ou même le privilège féminin ; 4) musicalia : Les Musiciens ; 5) Recipes from Home and Abroad : Les artistes (peintres, graveurs ...) - avec un peu de patrons ou mécènes et d'autres connexes ; 6) New blog on the kid : Chirurgiens et surtout Sage-femmes ; 7) Φιλολoγικά/Philologica : L’Académie et entourages ; 8) Et le Moyen Âge? Hormis royautés ; 9) Moyen Âge, Royautés ; 10) La Lettre A d'une Encyclopédie ; 11) Monge et Jaurès - démographie ; 12) Lesseps fut aussi à La Pérouse

J'utilise comme toujours ces derniers jours, le système de Sosa Stradonitz. Le ou la concernée est 1. Le père de n'importe qui est 2 fois autant (donc le père = 2) et la mère de n'importe qui est 2 fois autant plus un (donc la mère = 3). Et je me base sur divers wikipédistes, ici pour la plupart français ou francophones, mais aussi notemment germanophones.

  • De cujus
    • 1 Marie-Antoinette d'Autriche 2 novembre 1755 à Vienne – morte le 16 octobre 1793 à Paris – décapitée, comme on le sait. Bon, il y en a eu qui le sont avant aussi, pour le Christ (et dès la Constitution Civile, c’était quelque part pour l’Église et pour le Christ qu’elle s’opposait à la Révolution). Et il y en a qui meurent décapités pour le Christ de nos jours aussi.

      La concernée jusqu’aux arrière-arrière-grand-parents = 31 – 1 (coïncidence de deux ancêtres en une personne, aucune personne inconnue des wikipédistes) = 30 personnes repérables. Minimum 30 ans. Quartile basse 44 ans (on verra ce que ça veut dire), médiane 59/60 (item) et quartile haute 65 (item). Maximum 81. La moyenne est de 56, presque 57 ans – comme pour la généalogie "galloise-anglaise-française" - mais plus étendue - (donnée en anglais) du Moyen Âge.


  • Parents
    • 2 François Ier du Saint-Empire né le 8 décembre 1708 à Nancy, mort le 18 août 1765 à Innsbruck
    • 3 Marie-Thérèse d'Autriche (1717-1780) 13 mai 1717 à Vienne et morte dans la même ville le 29 novembre 1780


  • Grand-parents
    • 4 Léopold Ier de Lorraine 11 septembre 1679 à Innsbruck - 27 mars 1729 à Lunéville
    • 5 Élisabeth-Charlotte d'Orléans née le 13 septembre 1676 à Saint-Cloud et morte le 23 décembre 1744 à Commercy
    • 6 Charles VI du Saint-Empire né le 1er octobre 1685 à Vienne - mort le 20 octobre 1740 à Vienne. Notons qu’il avait quasi « donné une provocation » aux Juifs.
    • 7 Élisabeth Christine de Brunswick-Wolfenbüttel (née le 28 août 1691 à Brunswick, morte le 21 décembre 1750 à Vienne)


  • Arrière-grand-parents
    • 8 Charles V de Lorraine né à Vienne le 3 avril 1643, mort à Wels (Autriche) le 18 avril 1690,
    • 9 Éléonore d'Autriche (1653-1697) née le 21 mai 1653, à Ratisbonne et morte le 17 décembre 1697 à Vienne
    • 10 Philippe Ier, duc d’Orléans 1640-1701
    • 11 Charlotte de Bavière 1652-1722
    • 12 Léopold Ier du Saint-Empire 1640–1705
    • 13 Éléonore de Neubourg 1655–1720
    • 14 Louis-Rodolphe de Brunswick-Wolfenbüttel (22 juillet 1671, Wolfenbüttel – 1er mars 1735, Brunswick)
    • 15 Christine Louise d'Oettingen-Oettingen (20 mars 1671, Oettingen – 3 septembre 1747, Blankenburg)


  • Arrière-arrière-grand-parents
    • 16 Nicolas François de Lorraine né le 6 décembre 1609, mort le 25 janvier 1670
    • 17 Claude Françoise de Lorraine (1612 † 1648)
    • 18 Ferdinand III de Habsbourg (13 juillet 1608 - 2 avril 1657)
    • 19 Éléonore de Nevers-Mantoue née le 18 novembre 1630 à Mantoue (Mantoue) et décédée le 6 décembre 1686 à Vienne (Autriche)
    • 20 Louis XIII, roi de France 1601-1643
    • 21 Anne d' Autriche, infante d'Espagne 1601-1666
    • 22 Charles-Louis de Bavière 1617-1680
    • 23 Charlotte de Hesse-Cassel 1627-1686
    • [24 = 18, il était veuf de 25 avant d’épouser 19]
    • 25 Marie-Anne d'Autriche (1606–1646)
    • 26 Philippe-Guillaume de Wittelsbach-Neubourg (* 4. Oktober 1615 in Neuburg an der Donau; † 12. September 1690 in Wien)
    • 27 Élisabeth Amélie de Hesse-Darmstadt (* 20. März 1635 in Gießen; † 4. August 1709 in Neuburg an der Donau)
    • 28 Anton Ulrich (Braunschweig-Wolfenbüttel) (* 4. Oktober 1633 in Hitzacker; † 27. März 1714 in Salzdahlum bei Wolfenbüttel)
    • 29 Elisabeth Juliane von Holstein-Norburg (1634–1704)
    • 30 Albrecht Ernst I. zu Oettingen-Oettingen (1642–1683) – semble avoir été un parvenu, au moins au rang princier, et il y fut élevé à l’occasion de la Guerre de Trente Ans. Ses parents ne sont pas notés par les wikipédistes même allemands.
    • 31 Christine Friederike von Württemberg (1644–1674)


  • Arrière-arrière-arrière-grand-parents

    63 – 31 = 32 dont 26 repérables, 2 inconnus, 4 coïncidences, quand une même personne est « en plusieurs postes d’ancêtre » : Minimum 22, quartile basse 41 (25% autant ou moins, 75% autant ou plus), médiane 52/56 (50% 52 ou moins, 50 % 56 ou plus), quartile haute 62 (75 % autant ou plus jeunes, 25 % autant ou plus vieux), et maximum 87. Moyenne est à 52 ans et demi. Donc six mois davantage que la génération précédente.

    • 32 François II de Lorraine né à Nancy le 27 février 1572, mort le 14 octobre 1632
    • 33 Christine de Salm, née en 1575, morte le 30 septembre 1627
    • 34 Henri II de Lorraine né à Nancy le 8 novembre 1563, mort à Nancy le 31 juillet 1624
    • 35 Marguerite de Mantoue (1591-1632)
    • 36 Ferdinand II du Saint-Empire (* 9. Juli 1578 in Graz; † 15. Februar 1637 in Wien)
    • 37 Marie-Anne de Bavière (1574–1616)
    • 38 Carlo II Gonzaga (* 1609; † 30. August 1631 in Cavriana)
    • 39 Maria Gonzaga (* 29. Juli 1609; † 14. August 1660)
    • 40 Henri IV, roi de France 1553-1610, mort assassiné par Ravaillac, comme on sait. Pour la tolérance, si on veut, mais pas exactement pour l’Église catholique.
    • 41 Marie de Médicis 1575-1642
    • 42 Philippe III, roi d’Espagne 1578-1621
    • 43 Marguerite d’Autriche 1584-1611
    • 44 Frédéric V, duc de Bavière 1596-1632
    • 45 Elizabeth Stuart 1596-1662
    • 46 Guillaume, landgrave de Hesse-Cassel 1602-1637
    • 47 Amalie von Hanau-Münzenberg 1602-1651
    • [48/49 = 36/37]
    • [50 = 42 / 51 = 43]
    • 52 Wolfgang Guillaume de Wittelsbach né le 4 novembre 1578 à Neubourg-sur-le-Danube et mort le 20 mars 1653 à Düsseldorf
    • 53 Madeleine de Bavière (1587–1628)
    • 54 Georges II de Hesse-Darmstadt (1605–1661) – notons que Hesse est le pays historique du Saint-Empire où se trouve Francfort – à l’époque je crois que c’était une enclave immédiatement sous l’Empire.
    • 55 Sophie Éléonore de Saxe (1609–1671)
    • 56 August II. (Braunschweig-Wolfenbüttel) (* 10. April 1579 in Dannenberg; † 17. September 1666 in Wolfenbüttel)
    • 57 Dorothea von Anhalt-Zerbst (* 25. September 1607 in Zerbst; † 26. September 1634 in Hitzacker)
    • 58 Friedrich von Schleswig-Holstein-Sonderburg-Norburg (* 26. November 1581 in Sønderborg; † 22. Juli 1658 in Nordborg (Norburg))
    • 59 Eleonore von Anhalt-Zerbst (* 10. November 1608 in Zerbst; † 2. November 1680 in Osterholm)
    • 60 ? et 61 ? (les parents non notes du parvenu).
    • 62 Eberhard III. von Württemberg (1614–1674)
    • 63 Anna Katharina Dorothea von Salm-Kyrburg (* 27. Januar 1614 in Finstingen; † 27. Juni 1655 in Stuttgart)


  • Arrière-arrière-arrière-arrière-grand-parents : 127 – 63 = 64 dont 42 personnes diverses connus de nom et de dates. 4 inconnus, 1 inconnue de dates, son mari estimable à 60. Les autres éliminés sont des coïncidences, quand une même personne est « en plusieurs postes d’ancêtre » : Minimum 22. Quartile basse 36 (25 % meurent 36 ou plus jeunes, 75 % 36 ou plus vieux). Médiane 50/52 (50% meurent 50 ou plus jeunes, 50 % 52 ou plus vieux). Quartile haute 67. Maximum 80. Moyenne 52 ans assez précisément.
    • 64 Charles III de Lorraine (Nancy, 18 février 1543 - Nancy, 14 mai 1608)
    • 65 Claude de France (1547-1575)
    • 66 Paul, comte de Salm, c. 1535 - c. 1595
    • 67 Marie Le Veneur ?
    • 68 = 64 et 69 = 65
    • 70 Vincent Ier de Mantoue né le 21 septembre 1562 à Mantoue et mort le 18 février 1612 à Mantoue.
    • 71 Éléonore de Médicis née 1er mars 1567 à Florence et morte le 9 septembre 1611
    • 72 Charles II d'Autriche-Styrie (1540–1590) oncle paternel de 85
    • 73 Marie-Anne de Bavière (1551–1608)
    • 74 Guillaume V de Bavière (* 29 septembre 1548 à Landshut, † 7 février 1626 à Schleissheim)
    • 75 Renée de Lorraine (1544-1602)
    • 76 Carlo I. Gonzaga (* 6. Mai 1580 in Paris; † 22. September 1637 in Mantua)
    • 77 Catherine de Lorraine (* 1585; † 18. März 1618)
    • 78 Francesco IV. Gonzaga (* 7. Mai 1586 in Mantua; † 22. Dezember 1612 ibdidem)
    • 79 Margarete von Savoyen (* 28. April 1589; † 26. Juni 1655)
    • 80 Antoine, duc de Bourbon-Vendôme 1518-1562
    • 81 Jeanne d'Albret 1529-1572 – une Catholique devenue Calviniste, son fils [40] fera, comme on sait, le chemin inverse. Comme on verra tout de suite sur 82 et 83, les parents de [41], de sa belle-fille, il s’agit de Catholiques.
    • 82 François de Médicis 1541-1587
    • 83 Jeanne d’Autriche 1547-1578 tante paternelle de 85
    • 84 Philippe II, roi d’Espagne 1527-1598
    • 85 Anne-Marie d’Autriche 1549-1580
    • [86/87 = 72/73]
    • 88 Frédéric IV, comte de Simmern 1574-1610
    • 89 Louise-Juliana d'Orange-Nassau 1576-1644
    • 90 Jacques Ier, roi d’Angleterre 1566-1625, dont la mère Marie Reine des Écossais a été décapité, comme on sait. Elle était Catholique (et ses bourreaux Protestants), lui il a été élevé contre les convictions de sa mère comme Calviniste en Écosse, il est devenu Anglican – le genre d’Anglican illogique qui n’ose ni affirmer la Présence Réelle, ni s’abstenir de recevoir la Communion à genoux. Peut-être le fait qu’il a été élevé par les ennemis acharnés de sa mère ?
    • 91 Anne de Danemark 1574-1619 Sa femme qui, en s’agenouillant devant la Communion était un peu plus logique, car élevée Luthérienne, une secte qui, en niant la Transsubstantiation au moins ne nie pas la Présence réelle.
    • 92 Maurice, landgrave de Hesse-Cassel 1572-1632
    • 93 Agnès de Solms-Laubach 1578-1602
    • 94 Philipp-Ludwig II, comte de Hanau-Münzenberg 1576-1612
    • 95 Catherine d'Orange-Nassau 1578-1648 sœur de 89
    • [96-99=72-75]
    • [100 - 103 = 84 - 87]
    • 104 Philippe Louis de Neubourg (1547-1614)
    • 105 Anne de Clèves (1552-1632)
    • [106 = 74, 107 = 75]
    • 108 Louis V de Hesse-Darmstadt (* 24. September 1577 à Darmstadt; † 27. Juli 1626 lèz Rheinfels)
    • 109 Madeleine de Brandebourg (1582–1616)
    • 110 Jean-Georges Ier de Saxe (* 5. März 1585 in Dresden; † 8. Oktober 1656 ibidem) “März” = mars, évidemment.
    • 111 Madeleine Sibylle de Prusse (* 31. Dezember 1586 in Königsberg; † 12. Februar 1659 in Dresden)
    • 112 Heinrich von Dannenberg (1533-1598)
    • 113 Ursula von Sachsen-Lauenburg (* 1552/3; † 12. Oktober 1620 in Scharnebeck)
    • 114 Rudolf von Anhalt-Zerbst (1576–1621)
    • 115 Dorothea Hedwig (1587–1609)
    • 116 Johann (Schleswig-Holstein-Sonderburg) (* 25. März 1545 in Hadersleben; † 9. Oktober 1622 in Glücksburg)
    • 117 Elisabeth von Braunschweig-Grubenhagen (* 1550; † 1586)
    • [118 = 114/119 = 115]
    • 120 - 123 ? Les grand-parents du prince depuis la Guerre de Trente Ans. Pas notés par les wikipédistes, même allemands. Ce qui ne veut pas dire qu’ils n’étaient même pas chevaliers, mais ils n’étaient pas princes.
    • 124 Johann Friedrich (Württemberg) (* 5. Mai 1582 in Mömpelgard; † 18. Juli 1628 auf dem Weg nach Heidenheim) “auf dem Weg nach” = sur le chemin vers
    • 125 Barbara Sophia von Brandenburg (* 16. November 1584 in Halle (Saale); † 13. Februar 1636 in Straßburg) La lettre ou plutôt ligature ß n’est pas un bêta grec, mais s’écrit aussi comme deux ss – Straßburg est donc Strassbourg.
    • 126 Johann Kasimir von Salm-Kyrburg (1577–1651)
    • 127 Dorothea zu Solms-Laubach (1579–1631)


Dans la généalogie donnée pour Éléanor de Montfort la femme de Llywelyn ap Gruffydd (Llewelyn ap Griffith)* j'ai noté une moyenne de 56 ans. Pour les derniers générations jusqu'à Marie-Antoinette, il y a 56 presque 57, mais pour les premiers deux générations notés ici, la moyenne est plus basse, 52 ou 52 et demi. Dans cette généalogie, on pourrait entrevoir un progrès - mais ce progrès est une récupération d'un bien-être avant déjà connu. Ou, à bien regarder, il s'agit d'une fluctuation, car pour les ancêtre certains d'Éléanore j'ai une moyenne de 58/59 selon les dates les plus longèves, mais de 56 selon les dates les moins longèves, 3 personnes ayant une divergence entre les dates sur 17. Pour les 19 qui avaient leur dates de naissance surtout approximées - oui, la documentation venue jusqu'à nous est meilleure dans les temps modernes que dans le Moyen Âge quand on était à peu près en train d'inventer ça - la moyenne est de 52 ans. Et la médiane pour les 36 ensemble (sur 77 personnes!) est de 56. Il y a même une correspondence entre les quartiles basses et hautes. Dans les deux cas la mortalité infantile est écartée de la statistique, puisqu'il s'agit d'ancêtres, donc ayant vécu jusqu'à l'âge de faire enfants.

On pourrait se dire "eh alors, ce sont tous des nobles, le bas peuple avait une vie moyenne plus basse" - et quand à la mortalité infantile, c'est possible : quoique, de la mortalité infantile il y en avait dans les classes privilégiées aussi. Mais possible ne veut pas dire documenté. Et ce que nous savons sur les modes de vie partagés et différents entre les classes, il me semble probable que la moyenne a pu être même plus haute pour le bas peuple - en mangeant moins de viande, moins de gras, et en vivant moins hectiquement. Mais ça, c'est de la spéculation. Par contre, c'est sûr que le fait de porter soie n'augmente pas l'expectation de vie par rapport à celui qui porte du lin ou même le chanvre sur le corps. Et largeur ou petitesse des habitations (hutte vs château - à moins que la hutte soit très mal isolée pendant des hivers durs) ne fait pas beaucoup de différence non plus. Donc on peut raisonnablement deviner que l'expectation de vie était à peu près la même pour les oubliés de l'histoire comme pour les visibles** - en Europe à cette époque préindustrielle là.***

La mortalité des femmes en ou après les couches était plus importante - comme au Moyen Âge. En revanche, il n'y avait pas d'avortements, ni même pour sauver la vie d'une femme qui risquait d'avoir un mauvais accouchement. Une femme qui mourait en donnant la vie, comme chez les Juifs aussi chez nous les Catholiques, elle comptait comme assez bien assurée de son salut éternel, quasiment comme une martyre. Mais la longévité était autrement grande pour les femmes ayant survécu aux accoucehements que pour les hommes : elles vivaient probablement une vie moins hectique que les hommes ambitieux.

Hans Georg Lundahl
BU de Nanterre-Paris X
Sts Marius et Marthe
et leurs fils Audifax et Abachum
19-I-2015

* Longevity in Selected Ancestry and Inlaws of Eleanor of Montfort [sur ce même blog]
http://filolohika.blogspot.com/2015/01/longevity-in-selected-ancestry-and.html


** Et ces généalogies sont un échantillon "pour les visibles" comme ceux-ci alors pour la population en général. Rappelons que la moyenne pour les ancêtres de Robespierre était de 60 et pour ceux de Napoléon I de 49 OU 54 selon les diverses comptes, selon ce qu'un homme est mort la même année que sa femme ou 40 ans avant - ce qui serait un peu extrême.

*** Il semble que dans notre société industrielle, les capitalistes se paient une meilleure santé, pas juste en termes de médicine, mais en termes de moins de stress, moins d'expositions nocives.