Tuesday, September 27, 2011

priorité de l'héliocentrisme ne revient pas à Nicole d'Oresme (Dico des Mathematiques, Stella Baruk)

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Date: Mon, 26 Sep 2011 17:30:40 +0200 (CEST)

From: hgl@voila.fr

Reply-To: hgl@voila.fr

To: presse@seuil.com

N'étant pas journaliste, c'est l'adresse qui convient le plus à un écrivain savant autopublié. D'où mon choix.

Stella Baruk dit dans l'article sur Nicolas d'Oresme (p. 812) que l'affirmation essentielle de l'héliocentrisme se trouve dans Le Livre du Ciel et du monde, ce qui est vrai, mais elle oublit qu'après de raisonner là-dessus il conclut que, si rien peut prouver l'héliocentrisme fausse hors tout doute possible, rien ne le prouve non plus et qu'il est absurde.

Vous n'aurez pas à vous fier sur moi là-dessus, il suffit d'aller sur les oeuvres savants anglophones sur le Moyen Age que le mentionnent. À moins que vous ne maîtrisiez le Moyen Français ou le Latin plutôt et le lisiez dans le texte (ce que je n'ai pas fait moi-même, d'ailleurs).

Autres bémols, il manque la moyenne _statistique_ (on a pris les mésures 1 3 3 4 4, la moyenne est 3, le minimum est 1, le maximum est 4, la quartane supérieure coincide avec le maximum, la quartane inférieure coincide avec la moyenne), ni un article sur les logarithmes (pas même dans l'article sur les puissances, sauf pour les exponants entiers), dont la logique de puissance fractale, en soi douteuse, peut être éclaircie comme suivant:

http://hglundahlsblog.blogspot.com/search/label/logarithms

"10 à la puissance de x/y = 2" = "10 à la puissance de x=(approx)=2 à la puissance de y"

Hans-Georg Lundahl
mail hier, mis ici
Beauvais
27 sept, St Vincent, 2011

Saturday, September 24, 2011

What happened, Adam Tolkien? "Now"="maintenant" OR "or"

When "now" could without absurdity (though in some cases untruth) be exchanged for "right now" it means "maintenant" in French.

When that is not the case, is in "now" introducing a next step in an argument or - in some informal styles - narrative, it is "or".

Now I am here=Maintenant je suis ici.

Socrates is a man.
Now, every man is a mortal.
So, Socrates is mortal.

=

Socrate est un homme.
Or, tout homme est mortel.
Donc, Socrate est mortel.

Now, Mr Tolkien, which of the uses do you think your grandfather (or greatgrandfather?) intended when he introduced paragraph after paragraph in Book of Lost Tales Pt I with "now"? I was not happy to read "maintenant" time after time.

Hope this was a case of an old edition Christian Bourgois made, and you have been able to correct mistake in a more recent one!

Hans-Georg Lundahl
Beauvais,
24th of Sept. 2011

Thursday, September 15, 2011

Moyen Age: l'Âge d'Or en Bénin et en Europe

En Bénin l'époque était l'âge d'Or de l'or. On s'est appauvri après. En Europe, c'était vers 1200-1300 l'âge d'Or de la Liberté, de la libération des esclaves. Au moins dans le cœur du continent, et vers le Nord et l'Est. Quand St Thomas écrivit sa somme il y en avait- encore, en 1300 ou peu après, l'esclavage était mort et après la peste noire aussi le servage en train de s'assouplir.

Autre précision à propos l'Histoire n° sept. 2011: l'épisode du médecin franc relève bien-sûr d'un satire pré-Monty-Pythonique ("This Parrot is Dead"), tout comme l'autre épisode Arabe sur la décision de faire la croisade en Terre Sainte au lieu de Maghreb pour des motifs purement matériels, une épisode racontée dans Que sais-je? Les Croisades vues par les Musulmans, "et il levait sa jambe et donnait un pet" ("I wanna puke").

HGL

Monday, September 12, 2011

"Les femmes là, ils sont bon" ...

Traduction trop directe de l'allemand:

"Die Frauen da, sie sind gut."

Ou de la même phrase en suédois. Ou anglais.

En allemand, et les autres langues germaniques, l'adjectif qui suit le verbe n'est pas décliné, juste celui qui précède le substantif l'est. En plus, il et elle se distinguent au singulier mais ont un pluriel en commun. Mais le français, a-t-il jamais entendu telle chose?

Pour François Villon, "ils" peut-être pluriel d'un substantif féminin. Mais en plus, en français actuel, il y a ceci:

"Accompagné d’un adjectif, celui-ci se met au féminin s’il le précède, et au masculin s’il le suit." - sur le pluriel "gens", par le wiktionnaire.

Bon, masculin s'il le suit semble être assez proche des adjectifs non-déclinés qui suivent les verbes. Un héritage du Franconien auparavant parlé en France? Possible./HGL

Wednesday, September 7, 2011

"idiot, fripon, ne pouvais tu pas laisser la première lecture!"

Voici le lien où j'ai trouvé cette fleur de politesse:

http://aimer-jesus.com/alteration_manuscrits_bible.php

Voici le contexte:

L'altération qu'ont subi les manuscrits de la bible prend parfois des sens parodiques, c'est l'exemple de la page 1512 du codex Vaticanus , ou un scribe correcteur écris un message sur le coté se plaignant du scribe qui a altéré le texte d'Hebreux 1.3 :


Et voici ce verset, en Crampon:

Ce Fils, qui est le rayonnement de sa gloire, l'empreinte de sa substance, et qui soutient toutes choses par sa puissante parole, après nous avoir purifiés de nos péchés, s'est assis à la droite de la majesté divine au plus haut des cieux,


et cela vient de subir une altération dans le codex Vaticanus, mais regardez le contexte:

Après avoir, à plusieurs reprises et en diverses manières, parlé autrefois à nos pères par les Prophètes, Dieu,
2 dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu'il a établi héritier de toutes choses, et par lequel il a aussi créé le monde.
3 Ce Fils, qui est le rayonnement de sa gloire, l'empreinte de sa substance, et qui soutient toutes choses par sa puissante parole, après nous avoir purifiés de nos péchés, s'est assis à la droite de la majesté divine au plus haut des cieux,
4 d'autant plus grand que les anges, que le nom qu'il possède est plus excellent que le leur.
5 Auquel des anges en effet Dieu a-t-il jamais dit: " Tu es mon Fils, aujourd'hui je t'ai engendré "? Et encore " Je serai pour lui un père, et il sera pour moi un Fils "?


Si c'est juste un verset qui a subi une altération, le contexte nous dit que les autres versets non altérés ne sont pas des versets musulmans. Ni l'image, ni le contexte nous dit comment l'autre lecture du verset 3 était différente. L'exclamation donne à voir comment on prenait au sérieux l'exactitude de la copie.

Le commentaire de "aimer-jesus":

Le docteur Robert Kehl de Zurich écrit : " Fréquemment le même passage a été 'corrigé' par un correcteur dans un sens et 'recorrigé' immédiatement dans le sens opposé par un autre, dépendant entièrement de quelle vue dogmatique devait être défendue dans l'école appropriée. ".


Il ne précise pas exactement pourquoi nous ferions confiance à ce docteur, sauf le seul fait qu'il est docteur. Il ne donne pas les examples que ce docteur a certainement donnés, et qui sont de moindre importance.

Il y a un exemple, Jésus interdit le divorce et le rémariage "nisi pro fornicatione" ou "nisi fornicationis causa" mais pape Innocent III cite avec un "etsi" - "nisi" veut dire "à moins que" et "etsi" veut dire "même si". Après Rome à adopté la lecture "nisi" depuis l'original grec, mais gardé la doctrine de Pape Innocent III en analysant le mot fornicatio. C'est le seul endroit, et aussi des versets qui manquent en certains manuscrits, où la différence entre copies aurait même pensablement - mais comme dans ce contexte pas réellement - une différence doctrinale. Mais "aimer-jesus" à continuer:

Résumons un peu ce qu'on vient de voir :

Les originaux des manuscrits n'existent pas .
Nous ne possédons que des copies des copies de copies .., écrites des siècles après Jésus.
Ces mêmes copies ont subi un très grand nombre d'altérations et de changements dans leur texte .

Tout être doué d'intelligence arrivera à la même conclusion :

On ne peut vraiment savoir ce que Jésus avait réellement dit , ni ce qu'il a réellement fait, ni s'il fut réellement crucifié , ni s'il a été ressuscité .


C'est profondement malhonnête. Si quelqu'un récopie "si je serais là, on se verra" comme "on se verra si je serais là" on ne change pas le sens. Si on change l'orthographe "chasteau" en "château" on ne change pas le sens. Dans ce lieu, où on nous présente une querelle verbalement violente entre lectures, il n'y a aucune indication que le sens ait été changé. On cite Bart Ehrmann à propos des quelques versets où le passage a été non trouvé dans un petit nombre des manuscrits, dont on n'a pas retenu "la lecture" ou plutôt "non-lecture" de ces passages, mais où les modernes contre toute vraisemblance se trouvent eux-mêmes mieux dotés pour savoir la bonne lecture que les gens qui avaient une pléthore de manuscrits:

“ Il serait sans doute faux d'affirmer - comme le font parfois les gens - que les changements dans nos textes n'ont pas de réelles influences sur ce que les textes voulaient dire ou sur les conclusions théologiques qu'on peut en déduire . nous avons vu en fait que que c'est juste le contraire qui se passe . dans certaines instances , le sens dépend entièrement de la manière dont on résout un problème textuel : Jésus était il un home nerveux ? Etait il complètement effondré en face d la mort ? a il dit aux disciples qu'ils pouvaient boire le poison sans que cela ne leur fasse mal? avait il laissé partir la femme adultère avec seulement un doux avertissement ? la doctrine de trinité a elle été citée explicitement dans le nouveau testament? Jésus est il nommé le Dieu unique dedans ? le nouveau testament indique il que même le fils de Dieu ne connait pas quand viendra la fin? les questions continuent et continuent..." ([Misquoting Jesus par Bart D. Ehrman page 207-208] ).


Notons que Bart Ehrmann, à différence notable de "aimer-jesus" n'y énumère pas les récits cruciaux comme crucifixion ou résurrection. Notons que c'est juste un passage chez St Jean faisant mention de la Trinité qui est regardé par les modernes - à tort - comme douteux, tandis que la fin de l'évangile selon St Mathieu ne fait aucune doute. Notons que la réponse à question rhétorique après question rhétorique est simplement oui, ce passage existe.

Ou encore non, il l'interprète mauvaisement, comme "effondré devant la mort" - celui de Lazare - est bien vrai, mais mal interprété en "homme nerveux". Car la vraie raison est qu'il était venu détruire la mort il avait créés les hommes sans la mort. Et Notre Seigneur n'avait pas les réaction que les gentlemen occidentaux cultivent depuis les Lumières, mais des réaction plus émotives, comme encore les Palestiniens d'aujourd'hui. Mais ça dépasse les questions textuelles.

Par contre, le Qoran des Musulmans a des problèmes bien pires: l'Arabe n'avait pas son écriture complète au temps de Mahomet, il y a des finesses qui ont été inventées après pour remédier à la transmission douteuse du Qoran, tandis que pour le Grec on avait déjà eu tant des poètes payens ayant vécu des siècles avant les doctes d'Alexandrie (800 avant Jésus Christ contre 200 avant Jésus Christ), que ceux-ci avaient resolu les signes à mettre pour éviter toute ambiguité, les auteurs avaient déjà accès à une langue parfaite.

On fait valoir que les manuscrits originaux - des évangiles par exemple - n'existent plus, c'est vrai mais ce n'est pas faux pour Jules César De Bello Gallico non plus, ni pour - le Qoran. Il n'y a pas d'hommes sensés qui exigent la survie du manuscrit original comme preuve quand la tradition textuelle est bien suffisante.

Hans-Georg Lundahl
Reims
7 sept 2011
Veille de la Nativité de
la Sainte Vierge.