1) Logothètes à nos mesures, 2a) Le PIE, a-t-il existé?, 2b) Discussion de Proto-Langue Réelle ou Non, approfondie par référence à Ruhlen, 3) Mythologie Nordique - indo-européenne ou proche-orientale? Transmission par Odin?, 4) Corrigeant arte sur Apfel, Pomme, Mela
Terminologiquement, on parle de Sprachbund pour le cas des langues Balkaniques (qui ne sont pas le seul Sprachbund) et de Langue Mère et Langues Filles pour le cas du Latin et des langues néolatines (il y a d'autres cas que celui-ci aussi, et parfois juste une seule langue fille pour une langue mère). Je vais les expliquer tout alors.
La plupart des linguistes considèrent que les langues indo-européennes forment un réseau en deux niveaux avec une langue mère dont seraient issues une quinzaine de langues filles, elles-mêmes ayant chaqu'une plusieurs langues filles et fonctionnant comme leur langue mère. Et Troubetskoï (provoqué par la manie des Nazis d'identifier la langue mère indo-européenne avec la race nordique, dont les allemand seraient les héritiers presque aussi purs et sacrés que les suédois, mais ayant aussi des arguments) a très notablement favorisé la théorie du Sprachbund.
Moi, j'ai une autre provocation, et une autre raison supplémentaire. La provocation est que la langue PIE aurait été parlé chronologiquement avant le temps assigné en chronologie biblique au Déluge, donc, la théorie de diversification à partir d'une langue mère m'a paru suspecte comme favorisant le rejet de la Genèse, quoique d'autres créationnistes la partagent (sur CMI j'ai noté l'identification entre celle-ci et la langue de Madan, ancêtre des Mèdes, des Perses et probablement des Aryens d'Inde du Nord). Ma raison supplémentaire est que les parleurs des langues indo-européennes sont issus de divers petit-fils de Noé, donc doivent avoir commencé avec des langues différentes. Madan - en Perse et entre Mèdes - et Javan - en Grèce surtout Ionienne - ne commencent pas avec la même langue, ni entre eux, ni avec les descendants de Gomer, probable ancêtre des Gaulois.
Imaginons que cinq langues se cotoîent quelque part dans les Alpes (certains vont disparaître, certains aller vers le Sud ou le Sud-Est, d'autres vers l'Est et vers l'Ouest).
A | B | C | D | E |
---|---|---|---|---|
pateer | atta | ? | ||
pateer | - | atta | ||
pateer | : | ateer | ||
- | (atta) | (pateer) | ||
- | (atta) | (ateer) | ||
pateer | : | ateer | ||
supó | - | ? | ||
supó | : | suó | ||
? | - | suern | ||
supern | : | suern | ||
supern ADJ | - | |||
supernos | ||||
supern ADV | ||||
super | ||||
supó:super | - | - | υπο:υπερ | |
- | - | _ | υπερ | über/öfver/upper |
supó | - | suó | ||
súb(o) | - | fo | ||
pateer | - | ateer | ||
pater | - | atiir |
La langue B pourrait être rhétique. Un dialecte étrusque ou apparenté, donc en fin de compte très vieux hongrois ou apparenté.
Elle n'est même pas nécessaire, pourvu que la langue C avait un atta au début (comme Hittite/Nesili, comme Gothique).
La langue A est du très vieil italique, j'étudie la variante latine. La langue C du très vieux celtique, "j'étudie" la langue irlandaise. La langue D est évidemment du Grec et la langue E du très vieux germanique. Ou même phrygien en train de devenir germanique.
Traditionellement les tenants d'une thèse sur le PIE arrangent les choses autrement. Exit langue B.
PIE | A | C | D | E |
---|---|---|---|---|
pateer | > pater | > atiir | = πατηρ | > faþer > fader |
s-upó | > sub | > swo > fo | >/= υπο | -? |
s-upér | > super | - | >/= υπερ | ufer > uber |
+ -n +-os | = supernos > supernus |
Ce qui à partir des résultats est parfaitement possible, mais comme processus un peu uniquement basé sur les "lois phonétiques".
On a des exemples pour les deux processus. Le Latin se diversifie vers les langues néolatines, pas uniquement, mais en grande partie, par des "lois phonétiques", c'est à dire par des modes (fashions!) de prononciation.
Et les langues Balkaniques s'unifient des origines auparavant plus diverses. Bulgare et Roumain partagent le goût du Turc pour ajouter des désinences surajoutés à des désinences. Comme, il me semble, avec l'Albanais, ces désinces surajotés sont des formes définies. Le Roumain et le Grec partagent la convergence des formes Génitif et Datif, absent du Grec Ancien, et atypique pour les langues néolatines (qui favorisent plutôt, soit convergence des cas obliques en un cas régime, soit convergence de tous les cas). Le Turc et le Roumain partagent une voyelle haute, postérieur à l'I, et quand même sans rondeur des lèvres. Le Roumain et le Grec semblent avoir les deux simplifiés leurs conjugaisons de temps en analogie avec Slave et Turc, tandis que les langues néolatines à l'Ouest compliquent plutôt leurs conjugaison temporelle. Encore pas mal de mots et des tournures de phrases partagés, dont je ne sais rien, sauf que nécessairement il doit être ainsi. Et que Grec et Turc partagent toufeki.
Donc, l'unité des langues Indo-Européennes appartenant à des familles diverses peut s'expliquer d'une manière comme de l'autre. Comme analogue, plus diversifiée encore, aux langues néolatines, ou comme analogue des langues balkaniques. Je ne sais pas si je devais dire "plus" ou "moins" unifiée. Plus unifiée que ce qui dans les langues balkaniques est attribué aux fait d'être langues balkaniques par les linguistes. Moins unifiée, pour certains des langues, que la totalité des similitudes des langues balkaniques (y compris ce qui est attribué à l'héritage commun du PIE, y compris ce qui est attribué au hazard, s'il y en a, et y compris ce qui est attribué au fait d'avoir emprunté au Turc, au Français, à l'Anglais).
Dans ce cas, les traits aujourd'hui communs à toutes ou à la plupart des langues indo-européennes peuvent avoir été originés à partir de diverses langues. Pater, mater, frater (père, mère, frère) en Latin, πατηρ μητηρ θυγατηρ (père, mère, fille) en Grec, les quatre mots en Germanique et dans les langues Slaves ommission du mot identique pour père, devraient être d'une langue racine, la même probablement qui a donné la désinence comparative -ter- comme en Latin al-ter ou en Grec ε-τερ-ος. Suesor (présent en Latin comme soror, en Gaélique comme -siur/-fiur, et en Germanique et Slavon contaminé par la désinence -ter- à moins que le T en sweosTor soit épenthétique à partir des cas obliques (sweostra, sweostrum, Génitif et Datif pluriel, par ex.), pourraient provenir d'une autre, ou de la même que celle avant, mais doit presque provenir de la même que le pronom réfléchi. Le mot pour fils présent en Grec, Slave, Balte, Germanique, mais absent en Celtique et Latin, pourrait être d'une autre langue encore. Pour les verbes, la conjugaison des temps semble avoir emprunté son modèle d'une langue sémitique, avec l'apophonie des racines, tantôt longueur, tantôt brièveté ou même absence, tantôt é, tantôt o comme qualité, selon les temps, et en parfait même selon le nombre d'un temps. La conjugaison personnelle, à part le fait qu'un parfait Grec ou un prétérit Germanique de conjugaison forte ont des vocalismes différentes, semble quasi presque calqué sur une conjugaison fenno-ugrienne. À moins que ce soit le cas inverse. Le pluriel au nominatif prende une forme à deux variantes qui semble provénir de deux langues différentes, celle qui a un -s (comparable, selon les nostratistes à un -t fenno-ugrien) et celle qui a un -i. Cest intéressant que pour la seconde personne du singulier, aussi on trouve parfois -i (Italien, mais aussi Lituanien) et parfois un -s comparé à un -t fenno-ugrien.
Il y a aussi ceci, que, si J. R. R. Tolkien a pu donner des similitudes étant le simulacre d'un scénario de langue mère partagée entre les langues filles Sindarin et Quenya, le Bon Dieu a certainement pu avoir donner encore davantage de similitudes. Le Sindarin et le Quenya n'ont en réalité pas eu des parleurs de proto-Quenya, mais un seul Tolkien derrière elles-mêmes, et certains similitudes ont pu avoir été laissé par Dieu, sans qu'elles ne remontent à une langue mère identique parlée avant la Tour de Babel. Si l'origine de ces similitudes est de toute manière pas décélable avec certitude, un tel acte par Dieu ne constitue pas une déception jouant avec une telle certitude non plus.
Mais ma théorie favorie est que l'unité provient d'un côté du phénomène de Sprachbund, d'autre côté des emprunts mutuels, de grammaire notemment (les objets pouvant été désignés en pointant un doigt, de type général ou de l'individu), en une tentative de refaire une unité comme avant Babel, mais, cette tentative fut échoué. J'avais avant considéré cette tentative liée à une religion indo-européenne commune, ayant une forme de papauté païenne, comme plus tard on en trouve entre les Baltes ayant un même Krivé avant d'être christianisés. Mais je dois admettre que la réconsidération de la religion nordique ma fait remarquer quelle est plus Proche-Orientale que indo-européenne et que les communalités manquent de manière aussi flagrante sur le plan religieux que sur le plan linguistique. Jupiter-Zeus-Tinia manque de la plupart des panthéons, le dieu de la mer s'appelle en Grec très ancien Potei Daon (il s'agit de linéar B), comme "Seigneur Dagon", celui-ci adoré aussi par Philistiens et - Canaanéens. Choses communes entre religions greque et aryenne pourraient avoir des explications analogues à ceci de Sprachbund, vu que sur Crète, la langue de linéar A (qui a été parlé par les voisins des Grecs, donc, Caphthorim voisins des fils de Javan) a été analysée comme étant un dialecte aryen, comme védique et avestique pour les langues aryennes plus à l'Est. Ou encore plus archaïque que le védique, selon l'idée que les communalités indo-européennes proviennent du PIE. Donc, l'idée du Sprachbund gagne en importance pour ce chercheur amateur.
Hans Georg Lundahl
BU de Nanterre
Sts Zacharie et Élisabeth
parents de St Jean Baptiste
5-XI-2015
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