Il y a un auteur cité aujourd'hui par Defendente Génolini - suffisamment stupide pour être Anatole France ou Voltaire - qui vient d'écrire un pseudo-bon-mot sur Sainte Carine. Je cite d'après direct matin:
Personnage légendaire, victime de tourments imaginés par un conteur aux penchants plutôts sadiques.
Peut-être comptait-il sur le fait que la jurisprudence romaine dit "nulla poena sine lege". Mais les Césars Payens ou encore Julien l'Apostat, ce n'est pas encore la jurisprudence romaine connue. Ce n'est pas encore Ulpien et les Empéreurs Justin et Justinien.
Qu'on regarde un plaidoyer tôtif de Cicéron. In Verrem. Il s'indignait parce que les victimes de ce pilleur étaient hommes libres dans Lilybée, une cité certes provinciale mais quand même en bonne entente avec Rome. Il est à craindre que les bourreaux des Chrétiens étaient moins pudiques envers le temple du Saint-Esprit que Verres envers les temples des divinités païennes de Lilybée. Il est à craindre que ces bourreaux considéraient les Chrétiens moins importants. Et que sous Julien, ils s'adonnaient encore une fois à leurs penchants en liberté et impunité.
Corrigeons le bon mot: Personnages devenus légandaires, victimes de tourments que leur avaient imaginés des bourreaux aux penchants plutôt sadiques.
Hans-Georg Lundahl
BU Nanterre
Sts Mélasippe, Antoine
et Carine
7-XI-2013
PS, évidemment que je fais confiance à des ménologues grecs qui ont servi pour le Martyrologe Romain./HGL
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