Réplique en un détail pour Vincent Reynouard, Madame Rouffanche

Aux contradictions s’ajoutent des impossibilités manifestes. En particulier, la fuite de Mme Rouffanche hors de l’église, en se hissant jusqu’à un vitrail puis en sautant de quatre mètres de haut sur un plan fortement incliné sans s’occasionner la moindre blessure, un exploit impossible pour une femme de 46 ans.

Dans un livre sur la survie en situations critiques, lu quand j'avais entre 7 et 25 ans, et relu, et relu, appelé en suédois "Rädda livet!" la hauteur où la survie reste possible sur terrain plutôt que dans l'eau est 10 mètres, à condition de toucher le sol incliné latéralement et non purement verticalement. Ça aide aussi qu'on se pousse vers le côté. Le sol incliné a donc aidé à sauver la femme. Pas empêché.

Pourvu, bien entendu, que le témoignage soit autrement correct.

Mais Vincent Reynouard ne vient pas d'analyser en premier le témoignage, mais les faits matériels.

Rouler latéralement correctement pour s'épargner demande bien entendu une certaine élasticité. Combien en reste à une femme de 46 est par contre variable.

En plus, je ne sais pas d'où Vincent prend "sans la moindre blessure" ...

C'est possible que les corps déchiquetés et non calcinés parlent pour la version de Vincent, mais ce n'était pas le propos ici.

Pour l'expertise, j'aimerais avoir l'avis d'un expert du sport parkour. Si l'exploit sera faisable ce ne sera peut-être pas la première fois que des révisionnistes commentent une impossibilité qui n'en est pas une. L'autre fois que j'ai commenté est la situation d'Anne Frank. C'est possible de faire de la bruit tout en censant ne pas faire de la bruit, parce qu'on peut à tout moment être trahi, si un village (ou quartier ou semblable) fait bloc de protéger un homme ou une famille cachée. Ceci peut bien entendu changer du jour à l'autre./HGL

PS Bien entendu, j'aimerais que le débat soit plus libre - pour les deux côtés et pour ceux qui se trouvent quelque part dans le milieu./HGL