Tuesday, October 18, 2016

How Many Theologians WERE Jean Gerson OR von Nieheim?


1) How Many Theologians WERE Jean Gerson OR von Nieheim? · 2) Was the Synagogue Chief "Slave to the Law"? And what does "Slave" mean?

One of them seems to have said "ecclesia semper reformanda" ... except that reference seems to be elusive. In my search for a precise reference, I have gone through documents in English, French and Dutch, so you will excuse me that my own tongue wavers in response to the ones I was reading.

I
La réforme des diocèses " à la manière contre réformée " a donc commencé avant la révolte luthérienne, d'autant que depuis la fin de la guerre de Cent ans, les appels à une meilleure conscience des évêques (Gerson) et les visites pastorales se sont succédées, souvent pour des raisons fiscales mais aussi pour suivre la reconstruction des paroisses et faire entrer dans les faits le désir de réformes. C'est d'ailleurs sur ces principes que le concile de Trente va légiférer et réussir à faire passer ses idées. Pour l'heure, le problème est qu'un évêque n'est pas éternel et, en principe, ne choisit pas son successeur, bien qu'en Dauphiné comme en Rouergue, on trouve des dynasties à l'œuvre pendant toute la période de la reconstruction. Bien souvent, comme à Grenoble ou à Rodez, une très bonne série de visites n'est pas poursuivie par le successeur qui se contente, comme Laurent II Allemand ou Georges d'Armagnac d'exploiter les renseignements alors glanés et n'éprouvent pas le besoin de se faire connaître des rustres. Il est vrai que visiter est une entreprise à la fois épuisante et décevante (une à trois paroisses par jour), mais surtout incomplète car les évêques n'ont aucun pouvoir sur les couvents de réguliers et leurs dépendances, qui sont en général exempts de l'autorité épiscopale parce qu'ils relèvent directement du Saint Siège.

....

A travers ces visites et l'activité des évêques résidents ou du moins de celle de leurs vicaires, beaucoup plus nombreux, formés et motivés qu'on ne l'a longtemps cru, à travers les législations synodales, on peut suivre à la fois les tentatives de réforme du clergé, pour lesquelles les évêques sont bien mal armés (peu de pouvoir sur leur promotion mais aussi fossé intellectuel du fait du manque de formation uniforme du clergé local…). Au bout du compte, les seuls succès semblent provenir du contrôle des desservants (convoqués au synode annuel, autorisés ou non pour les confessions, incités à lire les opuscules de Gerson ou de quelques autres pour mieux assurer leur métier, suivis de façon plus systématiques dans leurs mœurs…).

...

Une évidence n'a pas été assez explorée encore par les historiens, l'universalité de l'aspiration à la réforme commune à l'ensemble de l'Europe. La réforme in capite et in membris pour l'Eglise (concept né au concile de Vienne, 1311) mais aussi la réforme de la justice, c'est à dire de l'administration, de la noblesse… dont l'urgence est exprimée sous une forme morale (les danses macabres) mais aussi sous une forme pratique : réformer, c'est re-former, donner à la matière une forme pure correspondant à l'ordre voulu par Dieu, une forme d'avant la dégradation, aussi proche que possible de l'origine. L'idée de réforme appartient en même temps à la tradition chrétienne selon l'adage : Ecclesia semper reformanda (à la fois réforme personnelle et structurelle).

Cf B. Chevallier et P. Contamine, La France à la fin du XVe siècle : renouveau et apogée, Paris, 1985.
J. Le Goff, éd. Hérésies et sociétés dans l'Europe préindustrielle, 11e-18e s., Paris, 1968.
http://histoire.univ-paris1.fr/agregation/moderne2003/cours9.htm


II
Footnote quoting "ecclesia semper reformanda" without attribution on page 288 of Cuaresma y Pascua en las oraciones feriales, Cornelio Urtasun,Cornelio Urtasun Irisarri. http://www.worldcat.org/title/cuaresma-y-pascua-en-las-oraciones-feriales/oclc/49758804

When clicking on cover, I saw a scan of another book, Historia de la Liturgia, Xabier Basurko. Mayo 2006, Barcelona.

III
Un commentaire sous un blog:

DEPASSER LES INCOMPREHENSIONS MUTUELLES

> Il est choquant pour un catholique pratiquant et priant de constater tant d'incompréhensions mutuelles ..... Marthe Robin a vraiment raison de déclarer que ce monde est trop agité, avec trop de paroles, silence et respect doivent être les maîtres mots durant ce temps de réflexion, seul l'Esprit Saint sera capable de guider l'Eglise dans ses difficultés ; d'ailleurs l'Eglise a toujours eu plus besoin de saints que de réformateurs (voir St François d'Assise) modernistes ou réactionnaires.

JYM

[ De PP à JYM :
- C'est sans doute choquant, mais c'est la réalité humaine, et "l'homme est le chemin de l'Eglise". Vouloir fuir les réalités (même inconfortables) n'est pas catholique, puisque ce n'est pas réaliste.
Il faut les assumer et les transcender.
- Pour cela, il faut se rencontrer entre gens séparés par leurs habitudes mentales, voire leurs préjugés réciproques.
- Ce type de rencontre fonctionne très bien aux Etats-généraux du christianisme, carrefour organisé par 'La Vie'. Vendredi dernier, dans l'amphi auxquel j'intervenais sur la politique, catholiques "de gauche" et catholiques sans étiquette étaient côte à côte et se parlaient de façon constructive. Il y avait peut-être même des catholiques "de droite", certains commençant à avoir la folle audace d'accepter de rencontrer des gens qui ne sont pas exactement comme eux. Résultat : tout le monde échangeant sur l'essentiel, en mettant de côté l'accessoire.
- Ce type de rencontre fonctionne aussi, dans un autre domaine (la contestation économique et écologique), avec les colloques lyonnais de 'Chrétiens et pic de pétrole'. Le prochain se tient dans six semaines : 18-20 novembre, http://www.chretiens-et-pic-de-petrole.org/
- L'idée selon laquelle l'Eglise a d'abord besoin de saints est certaine depuis toujours.
- Mais elle ne doit pas servir d'excuse à un repli hors du monde : "Ce que vous faites au plus petit d'entre les miens, c'est à moi que vous le faites", et il est impossible de faire du bien à quiconque si l'on est parti s'enfermer dans une noble retraite. Je ne vois pas non plus comment on peut "expliquer les raisons de notre espérance" (1ère lettre de Pierre) si l'on s'enferme dans le silence. Nous ne sommes pas des chartreux : nous sommes des laïcs dans la société, donc des catholiques sociaux, et cela exige la présence et la parole - évidemment équilibrées par la prière et la méditation.
- Et pour se recentrer en permanence sur l'Evangile, l'Eglise a toujours, en tous temps, en tous lieux, besoin de réformes : "Ecclesia semper reformanda", disait déjà au XIVe siècle le théologien Jean Gerson ! ]

réponse au commentaire

Écrit par : JYM / | 11/10/2011

Patrice de Plunkett : le blog : Lefebvristes / Rome : un conflit sur l'idée de Rédemption ?
http://plunkett.hautetfort.com/archive/2011/10/10/entre-les-lefebvristes-et-rome-un-conflit-sur-l-idee-de-rede.html


Donc, notre référence pour que Gerson ait dit ça est sur ce blog ici un JYM. Ou le commentaire par PP qu'il citait.

IV
La même affirmation se trouve ici:

« Ecclesia semper reformanda » : le célèbre adage n’est pas protestant, il a été forgé au 15ème s. par le prêtre et théologien mystique Jean Gerson, et il vise à la fois la personne du croyant et l’institution ecclésiale.


Abbé Alain Arbez / A la rencontre de Jean Calvin Par Rédaction le 20 septembre 2013
https://actualitechretienne.wordpress.com/2013/09/20/abbe-alain-arbez-a-la-rencontre-de-jean-calvin/


Notons, Actu-Chrétienne est un webzine évangélique. Et ni l'abbé, ni la rédaction du webzine donnent une référence précise.

V
Here is a book also saying Gerson said such a thing:

Beyond the Reformation?: Authority, Primacy and Unity in the Conciliar Tradition by Paul Avis

Pages 200-201 say "Vatican II which belatedly came to terms with much that had turned out to seem valid in the legacy of the Reformation, echoed in its own tones the Protestant mantra ecclesia reformata semper reformanda ..." after mentioning earlier on page 200 a certain affinity between Gerson and Calvin.

That is an opinion, not a precise attribution to a precise place in the writings of Gerson.

VI
Un certain Jean Gerson (1363-1429), théoricien de la théologie mystique, s’est déjà exprimé en ces termes. - a Footnote to the text

« Ecclesia reformata semper reformanda ». Mais en fait, d’où vient cette expression ? Je me suis lancé sur Google, mais devant plus de 8000 références, je me suis vite découragé. La seule chose que j’ai retenue est que personne ne connaît avec exactitude l’origine de cette expression. Nulle part on ne retrouve une citation forte de ce grand principe de la Réforme. Ni chez Luther, ni chez Calvin, ni chez Zwingli, ni chez Bullinger. Qui plus est, il paraît que la vraie devise est « Ecclesia semper reformanda », utilisée bien avant les réformateurs !


The article was signed:

Novembre 2008
Jan Albert Roetman


And from the rest, he seems to be a Protestant.

VII
Here a Protestant who actually does not quite like the Protestant slogan:

Always Abusing Semper Reformanda
by R. Scott Clark
http://www.ligonier.org/learn/articles/always-abusing-semper-reformanda/


The full phrase ecclesia reformata, semper reformanda secundum verbum Dei (the church reformed, always reforming according to the Word of God) is a post-World War II creature. It was given new impetus by the modernist Swiss Reformed theologian Karl Barth (1886-1968), who used variations of the phrase with some frequency. Mainline (liberal) Presbyterian denominations have sometimes used variations of this phrase in official ways. In effect, the phrase is most commonly taken to mean “the church is reformed but needs to be changed in various ways.” It is frequently invoked as a way of expressing dissatisfaction with Reformed theology as received and expressed by the Reformed churches in the Reformed confessions (for example, the Belgic Confession, 1561; the Heidelberg Catechism, 1563; the Westminster Standards, 1648). Thus, in 1967, the United Presbyterian Church in the USA rejected the historic Christian and Reformed understanding that Scripture is the inerrant (does not err), infallible (cannot err) Word of God written. Ironically, under the modern misunderstanding of the phrase the church reformed, always reforming, the denomination moved away from the Reformed view and adopted a view taught by the Anabaptist radical Thomas Müntzer (1489-1525) that the Reformers knew and rejected.


VIII
Here is a Protestant pastor citing it:

L'Intégrisme, Dossier Complet
http://cplush.ch/wp-content/uploads/2015/10/lintégrisme-dossier-complet.pdf


Il correspond bien au principe ecclesia semper reformanda est, qui rappelons-le, n’est pas un principe protestant, mais un principe catholique dès le 14ème siècle qui a conduit à la Réforme.

Philippe Genton, né le 19 mai 1951, père de trois enfants, et rejoint régulièrement par des petits enfants est pasteur de paroisse depuis plus de 30 ans, après avoir été technicien dentiste, puis diacre dans l'EERV. Il est actuellement pasteur de Monthey depuis plus de 17 ans, et espère bien y franchir le cap des 21 ans avant de commencer une nouvelle étape de vie comme pasteur retraité.


Un bon mot (ou un mauvais mot) d'un homme est ici cité comme "principe catholique". Bof ...

IX
Un peu plus prometteur:

De papen van Brugge: De seculiere clerus in een middeleeuwse wereldstad
Par Hendrik Callewier

Hier hebben wij twee noten. 35 zegt

Gazzaniga, 'Ecclesia semper reformanda' p. 1 - 9.


Die toezammenheng was "De Kerk was immer vortdurend in beweging". En 36 zegt

van Peteghem, 'Gérard Grote et l'image du "Bon Pasteur"' p. 17 - 25; Glorieux Oeuvres complètes de Jean Gerson, V, p. 125-142.


Die toezammenheng was: "De Parijse kanselier en deken van het Brugse Sint-Donaaskapittel, Johannes Gerson, gaf de idee van de goede herder vorm."

Unfortunately, the preview does not include the letter v in bibliography, so I can't consult van Peteghem. Glorieux is missing too. Along with Gazzaniga.


Know what?

You win. Jean Gerson, as far as I know DID say sth like that (though I wouldn't be sure, there was a factoid going on about St Jerome having said words about Genesis which have then been interpreted as a liberty to reinterpret it more or less completely as to storyline. But C. S. Lewis was wrong when attributing those words to St Jerome.)

So, when did he do it?

In a Church Council? Well, let's have a look:

A council was resolved upon, to meet at Pisa, and Gerson poured forth tract after tract for its guidance. The most important are Trilogus in materia schismatis (ii. 83), and De unitate Ecclesiae (ii. 113), in which, following Pierre d'Ailly (see Paul Tschackert, Peter von Ailli, p. 153), Gerson demonstrates that the ideal unity of the church, based upon Christ, destroyed by the popes, can only be restored by a general council, supreme and legitimate, though unsummoned by a pope. The council met, deposed both antipopes, and elected Alexander V. Gerson officially addressed the new pope on his duties in Sermo coram Alexandro Papa in die ascensionis in concilio Pisano (ii. 131). All hopes of reformation, however, were crushed by the conduct of the new pope, especially his immoderate partiality toward the Franciscan Order, of which he had been a monk. He issued a bull which laid the parish clergy and the universities at the mercy of the mendicants. The University of Paris rose in revolt, headed by its chancellor Gerson, who wrote the fierce pamphlet Censura professorum in theologia circa bullam Alexandri V (ii. 442). The pope died soon after, and John XXIII (Baldassare Cossa), was elected his successor. Instead of peace, the council of Pisa had produced only a third papacy. Pierre d'Ailly despaired of general councils (see his De difficultate reformationis in concilio universali), but Gerson struggled on. ... His efforts were powerfully seconded by the emperor Sigismund, and the result was the Council of Constance. Gerson's influence at the council was supreme up to the election of a new pope. It was he who dictated the form of submission and cession made by John XXIII, and directed the condemnation of Jan Hus. Many of Gerson's biographers have found it difficult to reconcile his proceedings against Hus with his own opinions upon the supremacy of the pope; but the difficulty has arisen partly from misunderstanding Gerson's position, partly from supposing him to be the author of a famous tract De modis uniendi et reformandi Ecclesiam in concilio universali. This, and the treatises De modis uniendi et reformandi Ecclesiam, and De difficultate reformationis in concilio universali, long ascribed to Gerson, were proved by Johann Baptist Schwab in his Johannes Gerson not to be his work, and have since been ascribed to Abbot Andreas of Randuf, and with more reason to Dietrich of Nieheim. All Gerson's high-sounding phrases about the supremacy of a council were meant to apply only in times of emergency. He was essentially a trimmer, not a reformer, and he hated Hus with all the rancor of a conservative at heart.


La ouiquipédie : Jean Gerson
(cité sélectivement)
https://en.wikipedia.org/wiki/Jean_Gerson


Well, perhaps the phrase was after all not from Gerson, but from the non-Gerson tractates "De modis uniendi et reformandi Ecclesiam in concilio universali", "De modis uniendi et reformandi Ecclesiam", and "De difficultate reformationis in concilio universali".

But suppose the works were even by Gerson.

The works as such were plans - not conciliar decisions.

And Gerson has also probably participated in the Pisa council after it was already schismatic, though he came around to Constance council?

Anyway, an adage like "ecclesia reformanda" was NOT put into capitula or canones of the actual council.

I am reminded of how Protestants see Sts Jerome and Augustine. St Augustine of Hippo is praised for his opposition to Pelagius (though some Orthodox would say Pelagius was misunderstood) even to the point of tracing their own foibles about enslaved will back to him. And St Jerome, poor guy, was just commonplace in insisting we have after all a free will. But when the Vulgate was to be translated, St Jerome was the daring guy, who wanted to have ONLY the books that he would be translating from Hebrew (it would have resulted in a 66 book Bible, and you know how fond the protestants are of this idea), whereas St Augustine was the commonplace one who wanted to preserve Baruch and Maccabees, Judith and Tobit and Syrach.

They love the idea of a "reformer" who stands up against the rest of the Church like an OT prophet, but are curiously silent about the qualities of St Athanasius in this respect. And as for the commonplace Catholics of the past (including those who are cast for the role of prophets in another context) they are just barely not being compared to "stoning the prophets and building them fine sepulchres" for not taking the new and bold and daring idea to their heart.

Sts Augustine and Jerome valued for what they have least in common with rest of bishops and clergy (at least in degree of vehemence), but they are not quite perfect for such idolatry. After all, they are canonised saints and as such suspect of being "idols" to Catholics. No, Gerson is better.

He is not a canonised saint.

I was going to write he believed in astrology, but it seems on the contrary he wrote a book against it, against the Cardinal Pierre d'Ailly, if I can trust the reference in Jean Gerson Par A.L. Masson, pp. 181 and following. Anne Louise Masson published it in 1894, in Lyons. On the other hand, it is possible the idea I had found about it in a wikipedian article was a remnant about astrology which he accepted after rejecting most of it. And that Anne Louise Masson was not quite gone through all of Trilogue de l'astrologie.

But either way, he is not a canonised saint. Nor is Baronius. What a Catholic calls "Catholic principles" is what we get from Church Fathers, from Doctors, from Saints. Gerson was not canonised. Even if he said it on a council, it could have been an obiter dictum. It is not included in the acts of any council, as far as I know (I say without consulting Constance decisions, but I'd be surprised if such a thing were included in a Conciliar Decision by any sober council, that is any Catholic council NOT identic to or inspired by Vatican II).

Now, what is the latest Bergoglionism?

“Medieval theologians used to say in Latin, that the Church is always in need of reform,” Ecclesia semper reformanda, the Pope said, receiving waves of applause that rippled through the Paul VI Hall where around a thousand Lutheran pilgrims were gathered: “This is what progress and maturing is about and the Church progresses, matures and so many small and not so small Church reforms moved, wanted to move along this path, some reforms were not successful, they were too much. Human things never are but reformation is an ecclesial process, that is what I mean. The question was: ‘who do you see as the Church’s the Churches’ and history’s greatest reformers?,” Francis said repeating the question. “I would say,” he continued, “that the Church’s greatest reformers are the saints, in other words the men and women who follow the Word of the Lord and practice it. This is the path we need to take, this is what reforms the church and they are great reformers, they may not be theologians, they may not have studied, they may be humble but these people’s soul is steeped in the Gospel, it’s full of it and they are the ones who successfully reform the Church. Both in the Lutheran and Catholic Churches there are saints, men and women with a holy heart who follow the Gospel: they are the Church’s reformers.”


Vatican Insider : Pope: Those who defend Christ but turn away refugees are hypocrites
http://www.lastampa.it/2016/10/13/vaticaninsider/eng/the-vatican/pope-those-who-defend-christ-but-turn-away-refugees-are-hypocrites-2ILkzSdjbPv0WqHIkDKcOJ/pagina.html


So one Gerson or possibly von Nieheim becomes "Medieval theologians" in the plural? There was a time when Jesuit used to imply scholar!

Hans Georg Lundahl
Nanterre UL
Saint Luke, Gospeller
18.X.2016

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