Tuesday, July 10, 2012

Parmentier et la Révolution


1785 - 1789 les demandent pour les pommes de terre émanent de partout en Île de France. 1789 - 1794 l'interêt est escace. En 1794 une disette (eh oui, se débarasser des rois n'élimine pas les disettes, ce n'est pas qu'une affaire de répartition!) fait remonter l'interêt pour les patates chez la Convention.*

Comme je connaîs les Français, ça peut facilement avoir été la patate de Parmentier qui aient fait perdre la confiance dans la Monarchie aux Français. C'est un peu comme si les Anglais auraient fait une révolution pour se débarasser de Royal Society parce qu'ils se méfiaient de Newton. Ils auraient eu d'avantage de raison que les Français contre Parmentier. Mais les Anglais étaient déjà très làs des révolutions: la Restauration venait après les vingt ans de dictature du Lord Protector Oliver Cromwell qui venaient après sa sale guerre contre tout ce qui était Catholique contre tout ce qui était Ritualiste chez les Anglicains et contre tout ce qui était pour la Monarchie Stuartienne. Donc à deux tîtres sur trois contre tous les Irlandais aussi, sauf les récents implantations de Protestants. Et la Royal Society venait directement après la Restauration.

Les Français n'ont connu Parmentier et donc aussi le populisme anti-Parmentier qu'après une paix interne qui datait depuis la Fronde et son étouffement par Louis XIV. Leurs seuls expériences de souffrances de guerre étaient connues pendant les guerres étrangères. Bientôt ils auront l'expérience d'une révolution qui les poussera à d'avantage de guerres: si Louis XIV a regretté d'avoir trop aimé la guerre, que dire des gens qui se refugiaient de la tyrannie anticléricale (depuis tard en 1792) dans les armées pour faire la guerre contre des braves Chrétiens ailleurs?

Ajoutons que pour ce qu'il y a de Parmentier, ils ont su s'excuser auprès de lui ou de sa mémoire. Ils ont nommé un plat après lui, le hachis Parmentier, et en plus il est bon. Ça c'est l'honorer, même si c'était un peu tard.

Hans-Georg Lundahl
Bibliothèque Glacière, Paris
10-VII-2012

*Selon Science & Vie Junior, juillet 2012, pp. 64-69 "Et Parmentier nous donna la patate" (à lire, pour un savant Parmentier est très sympa).

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