1) J'imagine que cette chose sur Malström plutôt que Malmström était une plaisanterie.
Un peu lourde, vu que le Malström est un tourbillon à la côte Occidentale Norvégienne surtout qui fait des épaves et des morts - ou faisait à l'époque que les bateaux étaient en bois. J'ai lu un récit d'épouvante sur une rare survie de ce phénomène très violent.
Comme un regard sur son Blog nous permet de constater: Cecilia s'appelle de nom familiale Malmström. Quand "ström" ne se préfixe pas "mal-" il veut dire ruisseau ou fleuve. Le mot "malm" est un peu plus compliqué: la signification usuelle actuelle étant "minerai", mais en noms des lieux (comme Malmö) ou des familles (comme celle de la ministre en question) une plus vieille signification reste d'actualité: grave ou sable. Les mots "mal" et "malm" ne sont pas sans rapport, car "malm" veut dire étymologiquement "(rocher) moulu" et "mal" et une form du verbe "mala"="moudre".
Malmström - nom de la ministre - est donc "tourbillon (autour de rocher) moulu" ou "fleuve autour de grave", tandis que Malström - rectification proposé par Caroline Parmentier - est "tourbillon qui moud (et tue)".
2) Si un collégien s'appelle Love, forte est la possibilité qu'il est suédois, nommé pour honorer par exemple Carl Jonas Love Almqvist. Et que le prénom se prononce Lou - vé.
Il était un poëte, pas notre meilleur. Un peu mi-chemin entre Victor Hugo et Rimbeaud. Une nouvelle montre le bon dieu du parsisme, Ormuz, comme un prussien et Ahriman, le mauvais dieu du parsisme comme la révanche du désordre créatif. Sans doute la raison pourquoi le café lundois Ahriman se tourne vers les étudiants anarchistes, amateurs aussi entre autre du bon café au lait à la française et des pâtisséries et sandwichéries également à l'inspiration française. Il était un clerc assez peu orthodoxe du point de vu luthérien. D'une côté plus mariologue, c à d plus catholique, mais d'une autre aussi un prôneur de l'amour libre. Et du déterminisme, un précurseur du malheureux R. Badinter. Donc moins catholique.*
La plaisanterie de Caroline Parmentier sur le prénom du collégien aurait été mieux si c'était une collégienne anglophone. Dont le prénom se prononcerait Lave.
Le prénom féminin anglais se prononçant Lave veut biensûr dire Amour ou Charité - une sœur approprié pour Foy et pour Espérance. Filles de Sophie.
Le prénom masculin suédois se prononçant Lou-vé, par contre ... comment vais-je dire sans blesser les sensibilités? ou ne le vais-je pas faire, vu qu'elle ne l'a pas fait pour la fierté virile d'un jeune collégien mon probable compatriote? ... est emprunté du français sous les formes Love, Lovis, cette dernière forme étant très proche de l'original français - même identique si on met tout en majuscules et sur certains monuments - et n'étant pas un prénom féminin du tout. La forme correspondante pour Louise est en suédois Lovisa ou parfois Lova, avec un a.
Espérons que le jeune Monsieur Love NN ait un peu plus d'humour quand il se lèvera du coma artificiel. Il y a dans notre pays un élite qui fait des vrais dégâts un peu dans l'esprit de l'auteur auquel je viens de faire référence. Mais un collégien de 14 en n'est pas personnellement responsable et en ne devrait pas payer les frais.
3) La blague sur l'orthographe du prénom voulant dire Louis en suédois dit quelque choses sur une bonne connaissance de l'anglais très présumable chez Caroline Parmentier. Mais celle sur Malmström et Malström ... a-t-elle essayé de regarder un lexique? En suédois la plupart des noms des familles ne se trouvent pas dans un dictionnaire mais sont des composés choisis ad hoc pour affubler une famille d'un nom. Même en français le sien se trouve dans le dictionnaire parce qu'elle a eu un congénère célèbre dans l'art culinaire. Ou a-t-elle parlé avec un suédois dont elle respectait trop la compétence évidente dans la langue maternelle pour redouter son manque d'honnêteté? Inquiétant pour des suédois en France, alors ... Ou était-ce juste une plaisanterie un peu lourde?
Hans-Georg Lundahl
Beaubourg-Les Halles
21-V-2011
*Il a été défroqué. Son "ordination" fut en 1837 - une année peu propice (si on multiplie les années avec les siècles).
Un peu lourde, vu que le Malström est un tourbillon à la côte Occidentale Norvégienne surtout qui fait des épaves et des morts - ou faisait à l'époque que les bateaux étaient en bois. J'ai lu un récit d'épouvante sur une rare survie de ce phénomène très violent.
Comme un regard sur son Blog nous permet de constater: Cecilia s'appelle de nom familiale Malmström. Quand "ström" ne se préfixe pas "mal-" il veut dire ruisseau ou fleuve. Le mot "malm" est un peu plus compliqué: la signification usuelle actuelle étant "minerai", mais en noms des lieux (comme Malmö) ou des familles (comme celle de la ministre en question) une plus vieille signification reste d'actualité: grave ou sable. Les mots "mal" et "malm" ne sont pas sans rapport, car "malm" veut dire étymologiquement "(rocher) moulu" et "mal" et une form du verbe "mala"="moudre".
Malmström - nom de la ministre - est donc "tourbillon (autour de rocher) moulu" ou "fleuve autour de grave", tandis que Malström - rectification proposé par Caroline Parmentier - est "tourbillon qui moud (et tue)".
2) Si un collégien s'appelle Love, forte est la possibilité qu'il est suédois, nommé pour honorer par exemple Carl Jonas Love Almqvist. Et que le prénom se prononce Lou - vé.
Il était un poëte, pas notre meilleur. Un peu mi-chemin entre Victor Hugo et Rimbeaud. Une nouvelle montre le bon dieu du parsisme, Ormuz, comme un prussien et Ahriman, le mauvais dieu du parsisme comme la révanche du désordre créatif. Sans doute la raison pourquoi le café lundois Ahriman se tourne vers les étudiants anarchistes, amateurs aussi entre autre du bon café au lait à la française et des pâtisséries et sandwichéries également à l'inspiration française. Il était un clerc assez peu orthodoxe du point de vu luthérien. D'une côté plus mariologue, c à d plus catholique, mais d'une autre aussi un prôneur de l'amour libre. Et du déterminisme, un précurseur du malheureux R. Badinter. Donc moins catholique.*
La plaisanterie de Caroline Parmentier sur le prénom du collégien aurait été mieux si c'était une collégienne anglophone. Dont le prénom se prononcerait Lave.
Le prénom féminin anglais se prononçant Lave veut biensûr dire Amour ou Charité - une sœur approprié pour Foy et pour Espérance. Filles de Sophie.
Le prénom masculin suédois se prononçant Lou-vé, par contre ... comment vais-je dire sans blesser les sensibilités? ou ne le vais-je pas faire, vu qu'elle ne l'a pas fait pour la fierté virile d'un jeune collégien mon probable compatriote? ... est emprunté du français sous les formes Love, Lovis, cette dernière forme étant très proche de l'original français - même identique si on met tout en majuscules et sur certains monuments - et n'étant pas un prénom féminin du tout. La forme correspondante pour Louise est en suédois Lovisa ou parfois Lova, avec un a.
Espérons que le jeune Monsieur Love NN ait un peu plus d'humour quand il se lèvera du coma artificiel. Il y a dans notre pays un élite qui fait des vrais dégâts un peu dans l'esprit de l'auteur auquel je viens de faire référence. Mais un collégien de 14 en n'est pas personnellement responsable et en ne devrait pas payer les frais.
3) La blague sur l'orthographe du prénom voulant dire Louis en suédois dit quelque choses sur une bonne connaissance de l'anglais très présumable chez Caroline Parmentier. Mais celle sur Malmström et Malström ... a-t-elle essayé de regarder un lexique? En suédois la plupart des noms des familles ne se trouvent pas dans un dictionnaire mais sont des composés choisis ad hoc pour affubler une famille d'un nom. Même en français le sien se trouve dans le dictionnaire parce qu'elle a eu un congénère célèbre dans l'art culinaire. Ou a-t-elle parlé avec un suédois dont elle respectait trop la compétence évidente dans la langue maternelle pour redouter son manque d'honnêteté? Inquiétant pour des suédois en France, alors ... Ou était-ce juste une plaisanterie un peu lourde?
Hans-Georg Lundahl
Beaubourg-Les Halles
21-V-2011
*Il a été défroqué. Son "ordination" fut en 1837 - une année peu propice (si on multiplie les années avec les siècles).
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