Tuesday, October 8, 2024

Encore deux choses, s v p ...


L'Italie ne pratiqua pas l'eugénisme national-socialiste (documenté) · Austro-Fascisme et Empire Austro-Hongrois · Encore deux choses, s v p ...

Je me tournai alors vers la chose qui s’était nommée elle-même fascisme et d’où ce Niagara verbal avait coulé, l’aventure italienne de Mussolini. On en disait hélas, et l’on en lisait, tant de choses, que l’esprit finissait par s’y perdre. De quel fascisme prétendait-on s’occuper ? Celui des squadristes ? De la marche sur Rome ? De l’homme chargé de médailles qui conquit l’Ethiopie et veillait sur le Brenner ? Des accords du Latran ? Des lois de 1938 ? De la République de Salo ? Je nageais un peu quand je lus l’historien Renzo De Felice, que son passé de militant communiste avait vacciné contre le marxisme, et qui distinguait simplement le mouvement fasciste du régime fasciste. C’est lui qui découvrit, à travers une gigantesque et minutieuse biographie de Mussolini jamais achevée, qu’il n’existe pas de définition du fascisme valide en dehors de son histoire. Autrement dit, le fascisme est strictement et limitativement ce qui s’est passé en Italie entre la fin de la Première Guerre mondiale et la Deuxième. Tout le reste n’est pas que fumée, mais propagandes : les définitions « au sens large » du fascisme sont le récit de catéchismes idéologiques conçus et débités pour en tirer du pouvoir.


Ancora due cose, noch zwei Dinge, bitte!

  • Casa Pound et les Camps Hobbit;
  • "ein zweites aber besseres Deutsches Land" (ou l'homme protégé par la présence italienne au Brenner, ou l'ami de Mussolini, l'ennemi de Hitler, et son successeur, Dollfuss et von Schuschnigg.)


Si Hannibal permet !
/ Hans Georg Lundahl

PS, le citat était de la dernière page de Rivarol n° 3631, apparaît en kiosque demain, le 9 octobre./HGL

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